[Intrigue IV] Interrogatoire Evans.

Sujet: [Intrigue IV] Interrogatoire Evans. 08.02.09 0:13

Les vingts minutes étaient passées et Ocelot se tenait droit face à la glace qui surplombait la pièce. Toujours en uniforme, il attendait la venue de son invité. Sur la table était posé différents documents et une caméra orientée de façon à filmer uniquement le visage de l'homme interrogé.
Ocelot était habitué aux interrogatoires, même si souvent il devait montrer les crocs. Il s'était assuré que seul la caméra puisse filmer et que personne ne serai dans la pièce dissimulée par la glace.
Les gardes eux étaient tenus sous silence. Ainsi Ocelot avait une totale liberté mais il avait promis au Général de ne pas le tuer.
Attendant son invité, il se servit une tasse de café qu'il posa sur le petit muret qui soutenait la vitre blindée qui reflétait la pièce. Le sourire aux lèvres, il sortit un de ses revolvers pour le faire jongler entre ses doigts.

« Voyons ce qu'ils vous ont appris comme méthode de mensonges et de simulation... »

On frappa à la porte et Ocelot ordonna d'amener l'homme.

Arrivé au SGC : 13/01/2009

[HS :
Au fait : dans ton dernier RP, tu dis "Il s'approcha du certain Evans avec un air dur", mais Jason n'a prononcé que mon nom de famille, pas mon prénom. Wink

]

La situation dans la salle d'embarquement avait rapidement dégénéré, tandis que chacun levait son arme vers ceux qui occupaient à présent le SGC. Il fallut quelques minutes avant que l'officier supérieur de la base fasse son apparition. Evans l'avait croisé une fois ou deux au SGC mais n'avait jamais eu l'occasion de lui parler. Le général leur expliqua alors que tous étaient décédés. Le médecin était censé être mort à bord de l'Olympius... mais il n'avait jamais entendu le nom de ce vaisseau. Cependant, il y aurait été affecté sur sa demande, ce qui collait à peu près puisqu'il devait travailler quelques jours plus tard à bord du Prométhée.

Le militaire leur ordonna finalement de baisser leurs armes. Evans s'exécuta à contre-cœur alors qu'un major s'approchait de lui.

- Je m'occupe de ton interrogatoire, dans vingt minutes.

De quel droit le tutoyait-il ?! La colère que ressentait le médecin s'amplifiait de plus en plus. Deux hommes le poussèrent ensuite vers la porte blindée et l'emmenèrent vers ses "quartiers". Ca ressemblait plus à une cellule qu'à des quartiers. En plus de cela, on l'avait menotté, comme s'il allait tuer quelqu'un !

Un quart d'heure passa avant qu'on revienne le chercher, brutalement, évidemment. On le conduisit vers une salle d'interrogatoire et on le fit s'asseoir en face d'une table où étaient disposés tout un tas de documents ainsi qu'une caméra. L'homme qui l'avait tutoyé se tenait près de la glace, un révolver à la main. Il ne semblait pas enclin à négocier ou à le prendre sous son aile. D'ailleurs, il ne semblait pas enclin à grand-chose.

- C'est une perte de temps inutile, lança le médecin en fixant les yeux du major. N'essayez pas de m'intimider, j'ai vu des choses beaucoup plus horribles que vous. Vous savez, ce genre de plaies infectées de pus qui laissent apparaître les organes jaunis par la maladie. Même les Goa'ulds sont pathétiques comparés à ça !

Evans n'avait pas l'intention de se laisser manipuler aussi facilement alors qu'il était censé être chez lui, au SGC.

Arrivé au SGC : 18/07/2006

[HP: Étant donné que vous étiez d'anciens membres du SGC on connait vos vies.]

Ocelot s'était posé sur le coin de la table, au fond de la salle. Il tenait entre ses doigts le café brûlant, dans l'autre main son revolver tournoyait toujours. Un sourire froid sur les lèvres, il fixait avec une certaine démangeaison le jeune homme. Le goût âcre au niveau du gosier.
Il n'articula point, se contentant de fixer Dablord. Le son de sa voix fit arquer le sourcil du Major. La mine ravie, le jeune homme s'approcha, un sourire de plus en plus désireux affiché sur ses lèvres. Il posa la tasse de café et murmura d'une voix calme, posé.

« Les horreurs que vous avez vu vous coupent-elles l'envie de boire un kawa ? »

Ocelot laissa la tasse face au médecin et il recula d'un pas, marchant longuement le long de la glace. Ses éperons produisaient un bruit métallique régulier. Après une bonne dizaine de minutes, où un calme impassible s'installait, le tireur releva les yeux vers le mur, affichant un nouveau sourire. Il se tourna vers le médecin, arrêtant les mouvements irréprochables et cadencés de son revolver. Celui-ci retomba dans la paume du militaire.

« Vous croyez que mon but est de vous intimider ? »

Ocelot, sans prévenir et avec une rapidité de félin, dégaina son deuxième revolver, jonglant avec un rythme impressionnant. Ces deux SAA furent rejoints par un troisième. L'air était fouetté et un goût métallique s'installa sur le palais du Major.

« Vous croyez que j'ai besoin de tout ceci pour faire craquer un simple humain ? »

Il s'arrêta, rangeant ses armes avec dextérité pour fixer plus longuement le jeune médecin. Il le jaugea de haut et il reprit.

« Vous êtes bien imbu de votre personne M. Dablord. »

Un nouveau sourire aux lèvres, Ocelot ressortit un revolver pour jongler de nouveau.

« Sachez qu'une horreur est facilement remplaçable par une autre. Ce n'est pas parce que vous opérez régulièrement dans le corps humain que vous avez tous vu. »

Il stoppa son arme, avançant d'un pas, le canon vers le bas. Il attrapa le dossier posé sur la table et l'ouvrit d'un mouvement de poignet. Il lut à haute voix la dernière phrase du document.

« Evans Dablord, décédé le 17 Juillet 2008. »

Ocelot reposa le dossier, fixant le jeune homme.

Arrivé au SGC : 13/01/2009

L'ironie qui se laissait entendre dans la voix du militaire irritait de plus en plus Evans. Il le tutoyait, on le poussait, on lui mettait des menottes, et maintenant on lui proposait un café.

- Je vais me passer de votre café, si vous le voulez bien.

Le docteur Dablord repoussa avec dégoût la tasse encore fumante.

- J'apprécie le café, mais peut-être tentez-vous de m'empoisonner. Après tout, on nous traite de réplicateurs, mais peut-être est-ce vous qui en êtes et, dans ce cas, je n'ai pas tellement envie de boire un café dans lequel un alien a déjà déposé sa salive.

Ils ne se dirent rien pendant un moment, durant lequel Evans cherchait du coin de l'oeil un moyen de filer de là. Le problème, c'est qu'il savait pertinemment qu'il ne pourrait pas s'échapper. Les révolvers qui volaient lui donnaient envie d'en prendre un, de tirer sur le major et de s'enfuir, mais il mourrait avant d'avoir atteint la porte des étoiles. Non, il fallait qu'il reste là.
Finalement, le militaire arrêta son numéro de cirque et ouvrit le dossier. Apparemment, il était mort en juillet 2008... A cette date-là, Evans travaillait encore sur le site Alpha.

- Je ne vous ai jamais vu. Je n'ai jamais vu aucune des personnes présentes au SGC, à part votre général. Je suis suffisamment vivant pour sentir une plaie, continua-t-il en montrant l'entaille qu'il avait au bras droit, mais vous me dites que je suis mort. Mais peut-être que l'arme qu'on a trouvée avant d'arriver ici nous a envoyés dans le monde des morts, où tout est inversé ? Peut-être est-ce vous qui êtes mort. Ou sinon, je suis en train de rêver. Je devais être affecté sur le Prométhée, donc je suis peut-être dans mon lit, ce qui expliquerait que j'ai entendu dire que j'étais mort sur un vaisseau...

Evans referma le dossier brusquement.

- Ces bouts de papier ne vous apprendront rien, car aucun de nous ne peut expliquer ce qu'il se passe. Je serais bien plus utile en train de rechercher une explication en faisant des analyses de sang qu'en partageant un café avec un militaire qui passe son temps à lancer des révolvers en l'air en espérant que j'applaudisse.

Arrivé au SGC : 18/07/2006

Ocelot fixait le jeune homme. Malgré les remarques qu'il lui fit, le Major ne cilait point, il se contentait d'écouter. Après une longue pause, il reprit le dossier, feuilletant les différentes pages du dossiers. Il se tenait derrière le jeune homme, faisant une nouvelle fois les cents pas.
La respiration du militaire se fit plus calme, et il ne résonnait maintenant que le bruit de la machine à café et les éperons d'Ocelot. Il plissa les yeux, analysant le dossier en prenant son temps.
Ça faisait maintenant une demie-heure qu'ils étaient ici et de simples paroles avaient été échangées.

Après une longue pause, la voix du militaire retentit de nouveau.

« Je ne pense vous agresser... Je pense être plutôt calme avec vous... Je vous demanderai donc d'arrêter cette pseudo résistance. Si vous voulez jouer au dur vous y perdrez la vie. »

Ocelot n'était pas menaçant, sa voix était neutre et il se mit face au jeune homme, soutenant son regard. Il récupéra la tasse de café, la buvant dans une longue gorgée. D'un mouvement sec il brisa la tasse contre le mur.

« Un minimum de confort a été demandé pour les invités, si vous le refusez, grand bien vous fasse! »

Ocelot ordonna aux gardes d'enlever les meubles, laissant la jeune homme face à une table.

« Maintenant, vous allez fermer votre grande gueule, et répondre à mes questions. »

Ocelot reprit un revolver en main, le faisant rouler autour de son doigt, comme un anti stress.

« Si nous étions des réplicateurs, votre volonté se serai briser comme l'eau sur la roche. Si nous étions des goa'ulds, la torture ferait place à cet interrogatoire, si nous étions des Asgards, un seul appareil nous suffirait. »

Le Major le fixait, avec une résolution bien visible.

« En ce qui concerne votre utilité, nous avons des médecins bien plus quafilié que vous! Vous avez été affecté à l'Olympius par votre manque de sang froid lors des moments de crises, et je le vois clairement avec vos réactions puérils et votre grande gueule. Le colonel O'neill vous a voulu dans son vaisseau pour rendre service au Général Turner, vous étiez comme une épine dans le pied du SGC! »

Ocelot braqua son revolver vers Evans, l'empêchant de répondre.

« Votre confort passait par l'inactivité de mes armes, alors vous feriez bien de vous taire. »

Le Major prit le dossier entre ses doigts et releva la tête.

« Dites m'en plus sur cette arme, et sur l'origine de votre arrivée. »

Arrivé au SGC : 13/01/2009

Ce qui devait arriver arriva. L'agressivité qu'avait pu percevoir le docteur Dablord dans le major à leur première rencontre, dans la salle d'embarquement, ressortait. Après de très longues minutes sans rien dire, sans rien faire, à entendre le militaire passer inlassablement derrière lui, son dossier en main, Evans fut surpris de le voir le menacer. Lui qui commençait à croire que ses premières impressions étaient mauvaises... La tasse qu'avait pu observer le médecin un long moment fut brisée contre le mur et on enleva les meubles. De toute façon, qu'est-ce que ça pouvait bien lui faire ? Il n'allait pas commencer à écrire et n'avait pas le droit de se déplacer, donc meubles ou pas, ça ne changeait pas grand-chose à sa situation. Finalement, le major lui expliqua qu'il était inutile, ce qui avait le don de l'exaspérer... S'il devait être affecté au Prométhée, c'était justement parce qu'il était un très bon médecin et qu'il avait pris l'habitude d'agir sur le terrain.

- De toute évidence, le docteur Dablord de votre monde et moi n'avons pas exactement la même personnalité.

Evans attendit quelques secondes avant de répondre à l'ordre du major. Il ne voulait pas faciliter la tâche du militaire, mais n'avait pas non plus vraiment envie de rester trop longtemps avec lui. Impulsif comme il était, il risquait de les tuer tous les deux, et le médecin avait encore beaucoup de choses à faire.

- Nous sommes partis du SGC il y a plusieurs heures. Le général Peterson et Selmak nous ont expliqué que Heru'ur avait développé une nouvelle arme... ou plutôt réactivé. D'après ce que j'ai entendu là-bas, ça serait plutôt une arme Ancienne... Bref, quand on est arrivés sur la planète, on a rencontré une autre Tok'ra. Elle nous a conduits jusqu'au vaisseau Ha'tak et elle est morte peu de temps après. Davis a été touché, j'ai soulagé sa douleur et nous sommes repartis. On a emprunté les anneaux et, quand on est réapparus, on est tombés sur des Jaffas. On les a tués, on a continué en courant, et on est finalement tombé sur tout un groupe de Jaffas gardant une porte blindée. Le colonel O'Neill a été gravement touché en tentant de protéger le docteur Calvario, qui a été zattée. On est entrés dans la salle, je me suis occupé du colonel, et on est tombés dans une embuscade. Selmak a activé l'appareil, on s'est retrouvés dans une grotte et on a entré les coordonnées de la Terre. Je n'ai pas eu le temps d'observer l'arme. Si vous voulez en savoir plus sur elle, il faut vous adresser à Selmak et au docteur Calvario. Je n'étais pas là pour ça et, de toute façon, j'étais bien trop occupé pour le faire.

Evans releva la tête et fusilla du regard le major, espérant au fond de lui que l'interrogatoire serait bientôt terminé.

Arrivé au SGC : 18/07/2006

Ocelot afficha un sourire amusé, voyant le jeune homme arrêter sa résistance. Il l'écouta, se posant contre le mur. Ses yeux ne quittèrent ceux du jeune homme et il continua de jongler avec son arme, lentement, et une atmosphère d'écoute et de respect s'installa.
Lorsqu'il eut finit, le Major se releva, faisant de nouveau les cents pas. Il méditait, et sa voix se fit froide, telle une ombre qui s'était que trop longtemps caché.

« Merci de ce récit. Il semblerait que ce Heru'ur soit fort pour avoir la connaissance suffisante au développement d'un procédé pour faire marcher une telle arme. »

Ocelot le fixa, un air menaçant.

« Vous acceptez quelques denrés ? Je ne voudrais pas que vous mourriez de faim... »

Le Major quitta la pièce, laissant le jeune homme face à un plat de nourriture, libre de ses pensées et dans l'attente. Il se posa dans la salle dissimulée par la glace, prenant une clope entre ses lèvres.

« Allez mon p'ti, le jeu n'est pas fini. »

Arrivé au SGC : 13/01/2009

Le major laissa finalement Evans seul face à un plat de nourriture. Décidément, rien ne se passait normalement depuis quelques heures ! Il n'avait pas encore eu le temps d'y penser, mais il commençait effectivement à avoir faim à force de courir dans tous les sens. Il commença à rire bêtement lorsqu'il se rendit compte qu'il ne pouvait pas manger. Il leva ses bras et montra ses menottes à la glace. Une trentaine de secondes plus tard, il était libre de ses mouvements. Seul dans une salle fermée. Enfin, seul... c'était vite dit. Il se doutait bien que la major devait l'observer derrière la glace. Si seulement il l'observait à rien faire, d'accord, mais il détestait qu'on le regarde manger.

- Dites, vous ne voulez pas aller aux toilettes ? Je ne vais tuer personne.

*Et pourtant, ce n'est pas l'envie qui m'en manque* pensa-t-il intérieurement.

Il ne saurait pas si le major serait parti, mais de toute façon, ça n'avait aucune importance. Il avait faim, il était fatigué, et il n'avait qu'une envie : que tout cela se termine. D'ailleurs, il aurait bien aimé retrouvé ceux qui l'avaient accompagné en mission pour savoir ce qu'ils en pensaient et, surtout, s'ils pouvaient retourner dans le SGC qu'ils connaissaient.

Il fallut une bonne demi-heure pour que le docteur Dablord ait fini son plat. Ce n'était pas très bon, mais c'était mangeable, consistant, et pendant ce temps-là il n'avait pas fait de fixation sur ce qui s'était passé. Il s'était simplement contenté de manger en observant la salle.

Arrivé au SGC : 18/07/2006

Ocelot arqua un sourcil lorsqu'il parla, il voulait qu'il parte ? Le Major se mit à rire, récupérant une tasse vide pour y mettre de l'eau. Il fixait le jeune médecin, buvant une longue gorgée. Sa gorge était sèche, et son gosier avait toujours le goût amer de l'entretien qu'il avait eut avec cet homme. Il se releva, après une heure, à feuilleter le dossier, les archives.
Pendant tout ce temps, Evans était resté seul, à par à un moment, où on lui enleva ses menottes. L'ancien membre du GRU soupira longuement, cherchant les failles et les erreurs qui rendaient la survie et la résurrection d'Evans impossible.
Finalement, il se leva, récupérant son revolver. Il sortit de la pièce, et il chargea son arme de balles à blanc. Sauf une, la dernière. Il engagea la première balle dans le baril de métal d'un mouvement de pouce.

« Soldats, prévenez la salle de contrôle que la situation est sous contrôle. »

Il appuya sur le bouton rouge, l'alarme du niveau 13 se mit en marche. Le son strident perçait les oreilles des plus sensibles, et même Evans pouvait entendre ce bruit. Lorsqu'elle fut arrêté, Ocelot se mit à hurler!

« COLONEL FETT! »

Tout près de la porte, il était sûr d'Evans avait entendu. Rapidement, tel un éclair, son avant-bras mit l'arme en marche. Les cinq balles à blancs furent tirées.
Après une longue minute de pause, Ocelot entra dans la salle d'interrogatoire, l'arme levée vers Evans.

« Voilà la preuve que vous mentiez! Votre chef d'équipe a voulu fuir et il en est mort! Maintenant vous allez tout me dire! »

Ocelot détourna le canon de son arme et la vraie balle faucha le plateau d'Evans. Un éclat de fer tapa sur l'épaule du Médecin, sans lui faire de blessure.

« Parlez! »

Ocelot ferma la porte d'un coup de pied, rechargeant son arme, s'appuyant sur le mur où la glace se trouvait. Il mit une balle à blanc, l'engageant dans le baril et mit en joue le Médecin.

Arrivé au SGC : 13/01/2009

Lorsque l'alarme du SGC retentit, Evans commença à s'inquiéter. Ceux qui occupaient la base étaient près à tout, le meurtre de Gallagher et le fou qui était en train d'interroger le médecin en étaient la preuve. Celui-ci entendit soudainement le major crier le nom du lieutenant-colonel puis cinq coups de feu retentir, le faisant sursauter. A ce moment, Evans hésita. Il avait deux solutions : ou bien il attendait patiemment qu'on s'occupe à nouveau de lui, ou bien il se débrouillait pour voler l'arme d'un garde et tout faire pour que tous les membres de la mission encore vivants repartent par la porte des étoiles. Après, la planète, peu importait. Ils pourraient chercher un moyen de rentrer chez eux ou vivraient en paix au sein d'un village de paysans. De toute façon, le problème fut rapidement réglé lorsque le major revint vers lui, un révolver fixé devant lui, et accusant le prisonnier de mensonges. Le militaire tira vers le plateau de nourriture et la balle ricocha vers Evans, qui eut heureusement le réflexe de se décaler, juste à temps. Le major - dont il ne connaissait toujours pas le nom - pointa finalement l'arme vers Evans. Celui-ci était stupéfié parce qu'il se passait.

- Pourquoi parlerais-je ? Je vous ai dit tout ce que je savais ! Tirez sur moi si ça vous chante ! Qu'est-ce que ça peut me faire si de toute façon vous avez l'intention de vous débarrasser de nous tous ?!

Furieux, Evans se leva et jeta le plateau par terre.

- Si vous croyez que nous sommes une menace, tuez-nous maintenant ! Allez-y, tirez !

Arrivé au SGC : 18/07/2006

Ocelot afficha un visage cruel, et il répondit naturellement.

« Si c'est la mort que vous souhaitez... »

Il tira, trois coups, et après une longue seconde, il éclata de rire.

« Des balles à blancs! Ah ah ah... Ahahllalala... On s'est bien amusé... »

Il afficha un sourire amusé, et sortit de la pièce. Il se dirigea vers la salle d'observation. Ce petit jeu allait rendre fou le Médecin.

Arrivé au SGC : 13/01/2009

[HS : c'est bien gentil, mais je ne vois pas trop ce que je vais répondre à force. xD]

Le major lui avoua finalement en riant que c'étaient des balles à blanc. Evans le haïssait de plus en plus et, s'il en avait l'occasion, il ferait en sorte que son meurtre passe pour un accident... Dans le confusion ça peut toujours arriver, et de toute façon c'était de la faute du militaire. A force de vouloir intimider, faire peur et faire peur au médecin, celui-ci pourrait très bien perdre la tête, et on mettrait ça sur l'imprudence du major. Il faudrait qu'il y réfléchisse attentivement quand il serait en cellule. Après tout, il ne risquait pas de sortir avant longtemps à ce rythme-là.
Il s'assit donc à nouveau et attendit, cherchant un moyen de briser le glace, au sens propre du terme.

Arrivé au SGC : 18/07/2006

Ocelot en rigolait toujours. Il fixait la mine abattue du jeune homme et ne cessait de s'amuser. Il prit finalement la décision d'établier un contact plus posé avec lui. Le fait qu'il ait eut de telles réactions lorsque le Major le menaçait avait prouvé à Ocelot la bonne foi du jeune homme.
Il se releva donc, prenant un long verre d'eau, qu'il reposa sur la table. Il retira un à un ses revolvers qu'il confia à un technicien, celui-ci était depuis des mois devenus l'assistant du Major et il prenait soin de ses armes comme la prunelle de ses yeux.
Le Major le remercia. Il enleva la ceinture de balle autour de lui, ainsi qu'au niveau de son épaule, il retira par la même occasion son béret et posa le tout sur la table.

La porte de la pièce s'ouvrit et Ocelot pénétra dedans. Il fixa le Médecin d'un air neutre, un dossier à la main.

« Finies les petites blagues... Ces différents moyens dont j'ai fais preuve m'ont parmi de savoir si toute cette histoire était vraie ou non. Les Spetsnaz n'aiment pas se faire avoir et vous avez remarquablement bien réussi les tests... »

Il afficha un sourire franc et fit amener une chaise.

« Maintenant, je pense que vous pouvez parler calmement. »

Il posa le dossier, regardant le jeune homme droit dans les yeux.

« Je suis le Major Revolver Ocelot, ancien membre de l'unité d'élite le GRU. Cette équipe est une dérivée des organisations militaire Russe et j'en étais l'un des meilleurs soldats. C'est pour cette raison qu'aujourd'hui je suis ici, en tant que second de l'équipe SG-1. »

Il ne plissait pas les yeux, se contentant simplement de se présenter.

Arrivé au SGC : 13/01/2009

Le major pénétra dans la salle d’interrogatoire différent. Il avait en effet retiré ses armes et tout son équipement faisant de lui un militaire, béret compris. Evans se demandait à quoi était dû ce revirement puisqu’il le menaçait avec un de ses révolvers quelques minutes auparavant. Etonné, il leva un sourcil lorsque le militaire expliqua qu’il avait, selon ses mots, « remarquablement bien réussi les tests ». C’étaient des tests tout ce cinéma ? D’où venait-il pour utiliser des méthodes comme celles-là ?! Le docteur Dablord ne tarda pas à le savoir car contre toute attente, l’homme se présenta. Il portait bien son nom, celui-là ! Enfin, son prénom. Ses parents lui avaient véritablement donné comme prénom un type d’arme à feu ou c’était un surnom ? Evans comprit aussi pourquoi ce type était bizarre… Il venait d’une unité d’élite basée sur des opérations militaires russes. Il fut tenté de rire lorsqu’Ocelot déclara être un des meilleurs soldats du « GRU ». N’avait-il pas dit au début de l’interrogatoire qu’Evans était bien « imbu de lui-même » ? Peut-être – ce côté-là était plus ou moins présent dans chaque personne –, mais lui n’avait jamais dit devant le major qu’il était « le meilleur ». Ocelot n’était pas seulement détestable ; il était aussi particulièrement vaniteux, et il démontrait d’une manière subtile en plus !

- Mouais… répondit tout d’abord le médecin, suspicieux. Et donc, vous avez fait tout ce cirque pour savoir si j’étais honnête ?

Evans parlait doucement et calmement, traçant des formes quelconques avec sa main droite.

- Ne vous êtes-vous jamais dit que je pouvais peut-être vous répondre directement si vous vous montriez agréable avec moi ?

Il se redressa, regardant en souriant le major.

- Je n’ai rien de plus à vous dire, malheureusement. Si je le pouvais, je le ferais, je vous assure, mais il se trouve que, comme je vous l’ai déjà dit, je ne suis venu sur la planète que pour veiller sur les membres de l’expédition – ainsi que pour tuer quelques Jaffas si j’en avais l’occasion, bien entendu… D’ailleurs, je n’ai pas tellement rempli mon rôle de ce côté-là… rajouta-t-il en se souvenant du Jaffa qu’il avait neutralisé avec une simple balle, sans danger vital. Et « Revolver », c’est votre prénom ou un surnom ?

Arrivé au SGC : 18/07/2006

Ocelot affichait un simple sourire. Il ne se vantait pas, c'était une vérité. Les meilleurs membres des Spetsnaz étaient muté au GRU. Mais ça, le jeune médecin ne pouvait le comprendre, d'ailleurs peu de personnes pouvaient le comprendre.
Le Militaire pencha la tête sur le côté, légèrement amusé.

« J'ai mes propres méthodes... J'ai utilisé les plus calmes avec vous. »

Il plissa des yeux, avant de sourire une nouvelle fois.
Sa main tenait une balle, il s'amusait à jouer avec, la faisant rouler entre ses doigts. Il n'aimait pas ce genre d'interrogatoire, où l'on parle sans rien faire à côté.
Etant impulsif, il se leva donc, sortant de sa poche deux autres balles. Il s'amusa à jongler avec, lentement, et d'une manière discrète.

« Agréable... ? Ce mot ne fait pas partit de mon vocabulaire M. Dablord. »

Il le fixa, ce genre de petites blagues, le militaire le glissait souvent en briefing ou avec sa chef d'équipe.

« Il est vrai que les médecins ne sont pas toujours efficace en ce qui concerne l'élimination de Jaffas ou autres ennemis, mais vous êtes qu'une grande utilité et on m'a rapporté que sans vos soins les membres de cette équipe serai sûrement divisé par deux... »

Il stoppa deux balles, laissant la troisième retomber. D'un mouvement de pied il envoya celle-ci en l'air et sa main la stoppa à son tour.

« Je ne vous demande pas des détails sur la mission, parlez moi simplement de vous. »

Il rigola à sa question, et se pressa de dire qu'un air détaché.

« Revolver ce n'est pas courant en Sibérie! »

Arrivé au SGC : 13/01/2009

La conversation avec le major Ocelot devenait presque normale. C'était très bizarre. Evans se demandait si les choses allaient bientôt redevenir normales. Enfin, si elles reprendraient leur cours habituel. Il devait travailler à bord du Prométhée et il se retrouvait dans une salle d'interrogatoire du SGC. S'il devait y être, ça aurait dû être de l'autre côté de la table. Du côté des interrogateurs.

- C'est ironique, ça ? demanda le médecin à Revolver lorsque celui-ci lui expliqua que son aide avait été précieuse.

Evans n'arrivait même plus à savoir ce que le major pensait de lui. Tout avait-il été du cinéma ou certaines choses étaient-elles vraies ?

- Vous n'aviez pas précisé que vous veniez de Sibérie. Vous avez dit que vous veniez d'une équipe dérivée des organisations militaires russes. Je suis désolé mais il y a une sacrée différence.

Il resta silencieux une minute quand le militaire lui demanda de parler de lui.

- Eh bien... Je suis un médecin militaire spécialisé dans les missions de sauvetage. J'ai travaillé un an sur le site Alpha pendant lequel j'ai participé à quelques missions de secours sur d'autres planètes, et j'ai demandé il y a quelques semaines une mutation à bord du BC-303 Prométhée. Il ne me restait que quelques jours à attendre quand on m'a appelé en salle de briefing pour cette mission. Pendant les semaines d'attente au SGC, j'ai dû m'occuper des visites médicales des nouvelles recrues et aider pour certaines urgences... Dites, est-ce que c'est bientôt fini ? Vous savez très bien que nous sommes comme vous et que, pour une raison que l'on ignore, on a changé de dimension ou d'époque... A propos, en quelle année sommes-nous ?

Arrivé au SGC : 18/07/2006

Ocelot soupira à la remarque du jeune médecin.

« Vous êtes pas très fort en géographie ou alors vous connaissez pas les enfants soldats... »

Il afficha un sourire.

« La Sibérie est la partie supérieure de la Russie, les Spetsnaz utilisent ces régions désertes pour faire des camps d'entrainements et tout ce qui va avec, ils font même jusqu'au test nucléaire. Et les enfants soldats sont de jeunes mômes que l'on enlève à la famille pour être formé des le plus jeune âge, avec les doctrines du pays, le maniement à l'arme lorsque l'enfant est assez fort et toutes les techniques de combats connus. »

Ocelot prit un verre d'eau, le buvant longuement en écoutant le jeune homme.

« Mon cher M. Dablord, ça sera fini lorsque le général aura besoin de moi ou de vous, donc autant être patient non ? »

Il afficha un sourire, reposant le verre sur la table. Chacun de ses gestes étaient précis, et il inspirait une grande confiance et une protection sans faille.

« Le site Alpha ? Hum, intéressant. Je me souviens que sur l'Olympus, vous étiez d'une grande aide au Colonel O'neill, vous pouvez être fier de vouloir aller sur un vaisseau terrien. »

Il le fixait, il avait l'air aimable, pour une fois.

« Nous sommes en 2009. »

Il baissa la tête vers sa rangers gauche. Il se baissa pour la nettoyer sur le côté.

« Vous avez toujours rêvé de faire médecin ou les circonstances ont fait que vous vous retrouvez là ? »

Arrivé au SGC : 13/01/2009

Il se retint de répondre lorsque le major déclara que le docteur Dablord n'était pas très fort en Géographie. C'était vrai, certes, mais il savait où était la Sibérie. Simplement, "dérivé des organisations militaires russes" ne signifiait pas que cela se passait en Russie. Paraissant sûrement déjà suffisamment gonflant avec ses remarques, Evans ne dit rien, se contentant de penser qu'il avait raison. Par contre, il ne connaissait pas les Spetsnaz. Il ne savait même pas ce que cela voulait dire ! Mais bon, l'explication d'Ocelot était assez complète pour lui permettre de comprendre à peu près de quoi on parlait. Déductions, voilà tout. Cependant, il commençait à être agacé d'être appelé "monsieur Dablord". Il était médecin. Evans appelait toujours les militaires qu'il ne connaissait pas par leur grade, le major Ocelot pouvait en faire de même. "Docteur Dablord", ce n'était pourtant pas si compliqué !

- Vous vous foutez encore de moi, non ? remarqua Evans quand Revolver lui fit des compliments. Ce n'était pas dans ses habitudes, d'après ce qu'avait pu voir le médecin, alors qu'il lui en fasse plusieurs en peu de temps était surprenant.

- En fait, un peu des deux... répondit-il doucement en se penchant au-dessus de la table pour savoir ce que fabriquait le militaire. Je suis médecin parce que je l'ai toujours voulu, mais je participe au programme Porte des Etoiles suite à une mission dans un désert... Je ne sais toujours pas comment j'ai fait pour rester en vie. L'hélicoptère qui nous transportait, moi et mes collègues, a été abattu en vol. Enfin, il a été touché, plus exactement. Le pilote et la plupart des autres hommes sont morts. Un lieutenant a tout fait pour le poser et l'hélicoptère a explosé peu de temps après qu'on soit sortis...
Bref. Et vous, comment se fait-il que vous soyez major au sein du SGC ?

Arrivé au SGC : 18/07/2006

Ocelot afficha un petit sourire, se relevant de toute sa hauteur.

« Je croyais que ça se voyait pourtant... »

Il parlait du fait qu'il était Major au SGC, il se mit de profil, et avec un sourire amusé il reprit.

« Je suis membre de l'organisation porte des étoiles depuis trois ans. Ils m'ont choisit à la base comme chef d'équipe pour un groupe de scientifique Russe qui devaient faire des recherches, et tout le blabla. Or, nous sommes tombé sur un goa'ulds, seul face à une petite armée, j'ai réussi à tuer ce serpent, et me voilà membre de SG-1 avec les honneurs... »

Il sourit une nouvelle fois, prenant son verre d'eau.

« Vous avez survécu à un crash ?...
Mmmmh...
Je me rappelle en avoir vécu un, moins violent, mais ça m'a assez secoué, et je ne peux que frissonner en pensant aux sensations que vous avez éprouvé... »

Arrivé au SGC : 13/01/2009

Il ne manquait plus que deux canapés pour que l'interrogatoire devienne une conversation entre amis. Auparavant ils se criaient dessus, à présent les deux hommes discutaient tranquillement et riaient entre eux, attendant patiemment que quelqu'un vienne les tirer de là. Maintenant, Evans attendait tranquillement qu'un supérieur d'Ocelot entre dans la salle et dise que tout ceci était terminé, qu'il était libre. Le médecin tapotait distraitement la table avec ses doigts, observant sans rien dire la pièce.

- Je peux avoir une tasse de café, s'il vous plait ? J'ai un peu mal à la gorge.

Parler, ça usait. Et puis le café était connu pour revigorer, redonner de la force ! En tout cas, réveiller. C'était une sorte de drogue, Evans le savait bien en tant que médecin. Mais il ne pouvait s'en passer ; c'était devenu une sorte de rituel pour lui. Enfin... quand il n'était pas en mission ou pris par une urgence.

[HRP : On fait quoi ? xD]

Arrivé au SGC : 18/07/2006

Ocelot affichait un petit sourire, il s'amusait de nouveau avec ses balles, les faisaient rouler et voler entre ses doigts. Lorsque le Médecin lui demanda un café, il arqua un sourcil.

« Vous acceptez le café d'un Alien...? »

Il afficha un petit sourire, se dirigeant vers la porte. Il la referma, et d'un pas nonchalant il se dirigea vers la salle dissimulée. Il récupéra ses revolvers, se sentant mal sans eux. Il prit aussi son béret et se ré-équipa normalement. Le Major récupéra aussi un thermostat de café et une tasse. Il prit au cas où dans sa poche des petits sachets de sucre.

Il revint dans la pièce, posant le café, le sucre et la tasse. Il recula d'un pas, jonglant déjà avec un revolver.

« Vous aimez les armes ? »

[HP: on attend la suite!]

Arrivé au SGC : 13/01/2009

Ah, la blague de l'alien ! Evans se demandait quand le militaire allait la faire. Après tout, il l'avait bien cherché avec ce qu'il avait dit.
Lorsque le major revint dans la salle d'interrogatoire, Evans prit thermostat et versa le café dans une tasse avant d'ajouter du sucre. Ocelot lui demanda alors s'il aimait les armes.

- Tant qu'elles ne me visent pas, ça ne me dérange pas. De toute façon, je suis bien obligé d'en utiliser en mission. Pourquoi cette question ?

*Sans cuillère ça va encore être pratique...* se dit-il lorsqu'il voulut mélanger le sucre.

- Vous pourriez aller chercher une cuillère tant que vous êtes debout ?

Evans commençait à apprécier le pouvoir qu'il avait en étant prisonnier. D'habitude, au SGC, il était obligé de tout faire tout seul. Seulement là, il n'avait pas le droit de sortir de la pièce, ce qui obligeait le major à être au service du médecin. Un sourire sadique sur le visage, il attendit donc que l'homme s'exécute.

[HRP : Ca promet^^
On ne peut pas rejoindre Kawalsky et les autres ? xD]

Sujet: Re: [Intrigue IV] Interrogatoire Evans.