La pluie martelait contre les carreaux du bureau formation. Le camp d'entrainement était un vrai champ de bataille, un bon mètre de boue dans les allées. Quelques soldats se risquaient à traverser le camp pour rejoindre une tente quelconque, peut être la cantine. Moi, je préferais me tenir au chaud et au sec sous notre toit de notre bureau, où quelques bassines aidaient a maintenir les lieux au sec. Toujours devant la fenêtre, je constatais que l'orage n'allait pas cesser avant le petit matin. Un éclair zébra le ciel, suivi quelques secondes plus tard par le tonnerre.

*Vraiment une journée de merde*

je me retournais pour m'asseoir dèrrière notre bureau fétiche, toujours aussi dégeulasse. Je pris un yo-yo a O'neill et je commençais a passer le temps. La pièce dégageais une atmosphère sinistre, sombre, illuminé quelques instant par un flash lumineux et assourdis par un vacarme. Et avec ce lieutenant colonel, jouant du yo-yo tel un criminel attendant de commettre son crime. Mais la seum chose que j'attendais, c'était la nouvelle recrue du SGC, un certain Mike Shirow.

En recevant ma convocation, j'avais quitté ma chambre du SGC un peu precipitamment. Hebergé à plusieurs dizaines de mètres sous terre je ne m'etais pas rendu compte du temps effroyable qu'il faisait, et ce n'est que quand la jeep qui me conduisait au camp d'entrainement deboucha à l'air libre que je compris qu'une veste aurait été agréable pour eviter de tremper mon treillis. Heureuseument le trajet ne serait pas trop humide car la jeep était couverte.
L'air était lourd et chargé d'electricté et d'humidite.

*Finalement il fait tellement lourd que je ne regrette plus ma veste*

Ce temps orageux etait-il un signe quant à son entrainement à venir ? Mike n'était cependant pas du genre à croire à ce que d'autres auraient pu interpreter comme des signes du destin. Sa formation de soignant et ses experiences passées n'avaient fait au contraire que renforcer son coté cartesien. Et puis il avait affronté des situations bien pires. A tout points de vue.

Le voyage fut silencieux, entre Mike peu bavard et un chauffeur trop concentré sur la route détrempée par les seaux de pluie et pressé de rentrer au sec pour avoir l'idée de parler.

Du fait des marres de boue, la jeep s'immobilisa tant bien que mal devant le bureau des instructeurs, et Mike, après un rapide remerciement au chauffeur, bondit hors du vehicule et courut à la porte du batiment en essayant de ne pas glisser, essayant de rester le plus sec possible.

Il leva la tête vers la petite pancarte indicatrice sur la porte pour verifier une dernière fois qu'il etait au bon endroit, et tout en degageant le plus possible de boue de ses rangers, tapa trois coups secs à la porte.

360 ° degrés de rotatin vrillé autour de mon index droit, suivit par un ascenseur entre mes deux mains, suivit de trois coups à la porte. Je démélais rapidement le yo yo et je le rangeais rapidement dans un tiroir.

-"Entrez !!!"

Un jeune homme entra dans la salle et me salua. Il se présenta comme la recrue Shirrow. Je lui rendis son salut, et l'invita a se mettre au repos. Je sortis son dossier et je parcouru ses états de service pendant quelques minutes, laissant le jeune soldat seul dans le silence pesant de la pièce. Puis je posa le dossier en question.

-" Visiblement, vous n'êtes pas nouveau dans le domaine militaire, ce qui va nous arranger. Vous êtes aussi infirmier, c'est bien ça. On en manque cruellement. Bon passons au choses sérieuses maintenant. Vous êtes sur le point d'être recruté pour un projet top secret de l'armée de l'air des Etats Unis. Vous ne l'intégrerer qu'en réusssissant cet épreuve, aujourd'hui. Sinon, vous rentrer chez vous. Compris ?"

HJ : Désolé pour le retard, Indisponible tout le week end. Piour ce qui est des règles de rp, y'a rien de compliquer, faut juste lire le règlement.

-"Doucement, mon gars, t'es pas encore dans mon unité. On verra ça ce soir. Pour l'instant, on va passer a ce que je veux voir, de la hargne, du courage et de la résistance, et surtout de l'intelligence."

Je me levais de ma chaise puis j'ouvris un des placards pour en sortir une vieille tenue de combat des années 80. je la lançais a Mike. Puis je me réinstallais dérrière mon bureau. J'allais m'amuser, je lui avait préparer quelque chose de bien différent, par rappport aux autres entrainements que j'ai pu concevoir ici.

-"Tu m'enfile ce truc, ça sera ta tenue d'exercice pour aujourd'hui. T'auras pas a faire de pompes au d'autres conneries de ce genres, juste une petite manoeuvre, et avec ce temps ce sera merveilleux.

Je me relmevais de ma chaise pour enfiler une vieille parka ayant vue bien des combat avant d'ouvrir la porte. Il pleuvait encore plus de cordes dehors, on pourrait même parler de cables.

-"Grouiller vous à vous changer, rejoigner moi a ma jeep, qui est garer a 50 mètres d'ici. Je vous brieferais en route."

Puis je le laissais seul dans le bureau, pour me rendre à ma vieille voiture. Pleine d'eau et de boue, elle avait quand même un merveilleux aspect. Je me mis au volant, puis j'attendis le candidat., le pauvre il allait en prendre plein la gueule.

Boba Fett a écrit:

-"Tu m'enfile ce truc, ça sera ta tenue d'exercice pour aujourd'hui. T'auras pas a faire de pompes au d'autres conneries de ce genres, juste une petite manoeuvre, et avec ce temps ce sera merveilleux.

Je rattrappai au vol un treillis hors d'age qui semblait avoir été usé par d'autres recrues un bon paquet de fois. J'ai bien eu une seconde d'hesitation, mais devant la mine résolue de l'instructeur, j'ai vite compris que je devais vraiment rentrer la-dedans. Ce que je fis.

Boba Fett a écrit:

-"Grouiller vous à vous changer, rejoigner moi a ma jeep, qui est garer a 50 mètres d'ici. Je vous brieferais en route."

Oui mon lieutenant-colonel.

*Ok, compris, pas le temps de rigoler. Et la pluie qui redouble... Ca sent limite le bizutage, mais si il veut me tester, il va pas être décu.*

*Bon, la tenue est à ma taille, c'est déjà ça.*

A peine le zip de fermeture rapide de mes boots remonté, je sortis du bureau et courru sous les trombes d'eau vers la seule jeep garée à proximité, créant dans ma course de grandes eclaboussures sur mon pantalon. En fait j'avais plus l'impression de nager que de courir...

*Cool, j'aurai été au sec environ 2 minutes aujourd'hui.*
P'tain quelle belle journée, gromnelai-je entre mes dents à mi-chemin.

Arrivé à la voiture, je m'enpressai d'en ouvrir la portière pour m'engoufrer à l'interieur. Encore une pièce de collection, assortie à mon treillis.

*Ils se sont plantés au bureau des affectations: ils m'ont collé dans un musée de l'armée !*

Désolé pour l'eau sur les sièges mon lieutenant-colonel. J'étais sincère: j'avais peur que l'eau ne finisse completement de dissoudre la boue qui semblait tenir chaque element ensemble et que cette caisse s'ecroule...
Belle journée non ?

-"Trève de plaisanteries Shirow ! Vous vous permetterez de faire de l'humour plus tard. Bon, on se casse."

Je mis le contact et la jeep démarra dans un tonnerre assourdissant et un nuage de fumée des plus obscur. Puis la voiture se mit a avancer, direction la sortie du camp. Passage du point de controle, aucun soucis, tout le monde reconnaissait la voiture. petit salut, et à moi la liberté. En attendant de ce qu'allait subir Shirow.

-"Comme je vous l'avais dit auparavant, vous allez effectuer une maneuvre, une mission fictive pour etre tester. Vous réussissez, vous êtes des notres, sinon, adieu."

La voiture avalait le bitume comme pas deux, roulant avec fluidité. Elle encaissait les virages sérrés des rocheuses avec brio, fluidité. Nous doublâmes un camion avec hardiesse avant de continuer sur le briefing.

-"Votre objectf est simple, vous serez seul dans les montagnes,sans aucun équipement a part votre treillis et vous devrez rejoindre le camps d'entrainement. Bien sur, je vais vous déposer quelques part, bien a l'écart de celui-ci."

Puis nous sortimes de la route pour nous engager dans un chemin qui grimpait le long d'un col de montagne. Puis nous redescendimes a toute vitesse dans une forêt de sapin. La jeep bougeait dans tout les sens. après quelques minutes, nous débouchâmes dans une petite vallée verdoyante. La jeep descendit jusqu'au cours d'eau de la vallée, puis nous longionsle ruisseau pour aller en amont de celui-ci.

-"j'espère que vous n'avez pas peur du noir, shiorrow !"

Puis sans prévenir, je le poussait brusquement hors de la jeep. Je le regardais patauger dans l'eau du ruisseau, ne comprenant pas ce qui s'était passé. Quant a moi, je repartit en direction des bois, du travail m'attendait.

Hj : Enorme la réaction !

La nuit était tombée, et ma vieille jeep pourrie se garra péniblement près d'un camp de fortune ou était montée une dizaine de tentes. Je descendis de l'auto pour aller voir les soldats. certains me saluèrent, puis un se rapprocha de moi et se mit au garde à vous.

-"Major Schwarzenneger au rapport mon lieutenant colonel !"

-"Repos, major. Votre cible est en place. Livrée au point convenu. Vous avez tout ce qui faut ?"

-"Bien sur mon lieutenant colonel ! Nos Fusil d'asaut et armes de poing sont tous équipés d'intar. Nous avons aussi quelques grenades flash et assourdissantes. Et tout l'equipement règlementaire."

-"Ca me va. N'oubliez pas, ne le tuez pas. De toutes façons, je surveillerai l'opération de mon coté. Allez au boulot !"

-"Bien mon lieutenant colonel ! Lieutenant Stallone ! Rassemblez les hommes !"



Pendant ce temps-là, notre jeune recrue, qui s'était fait un abri de fortune en attendant la nuit, dormait paisiblement. Plusieurs bruits vinrent le réveillé durant la nuit, grognement, couinement, pas, ect...
Puis le jour se levait, Shirrow sortit de sa torpeur et de sa hutte, puis il contempla le paysage qui s'offrait a lui.
En amont de la rivière se dressait d'imposantes montagnes encore couvertes de neiges éternelles. En aval, la vallée se prolongeait entre quelques montagnes. et de part et d'autre de la vallée, les flancs des montagnes étaient couvert d'une épaisse forêt de conifères variés. On s'offre un casse dalle avant de partir a l'aventure ?

La nuit avait été rude. Ca n'avait pas été evident de dormir entre mes côtes endolories, les bruits inhérents à la forêt, et la fraicheur de la nuit renforcée par ma tenue trempée. Les petits frissons qui me parcouraient au réveil signaient ma légère hypothermie; il fallait que je bouge pour me réchauffer.

Debout près de mon abri, je m'étirai en contemplant les alentours. La pluie avait cessée, et le ciel clair du petit matin gardait encore quelques traces nuageuses de l'orage passé.
J'avais beau être perdu au milieu de nulle part, je ne pouvais pas m'empecher de sourire devant le magnifique spectacle qui s'offrait à moi: sous un ciel dominé par un rapace qui planait en décrivant de larges cercles, une forêt de conifères couvrait les montagnes encadrant la vallée où coulait une rivière, venant de sommets enneigés.

Un instant j'aurai pu me croire transporté dans un de ces reportages sur la chaine télé National Geographic. Mais la réalité de ma médiocre situation se rappella bien vite à moi par un petit grognement gastrique. C'est alors que mon esprit a changé de chaine et que j'ai pensé pendant quelques secondes faire partie du casting de la série télé Lost... Riant de moi-même, je regardai par dessus mon épaule pour vérifier qu'il n'y avait pas d'ours polaire...

Ok, que ferait John Locke dans cette situation ?

Hier soir en m'endormant j'avais imaginé rebrousser chemin en suivant la route que la jeep avait empruntée. Mais je n'en avait que de vagues souvenirs, de nuit, et sans réel repère. Et puis même si je suivais le chemin, le probleme est que ce genre de foret est traversée par plusieurs de ces pistes et au fil de mes erreurs d'embranchements, je finirai par me perdre encore plus dans ces montagnes.
Je decidai donc de suivre les rives de la rivière. C'etait un excellent point de repère pour rejoindre la vallée, et faute de nourriture, me voyant mal chasser des oiseaux avec des pierres ou brouter une quelconque herbe ou plante dont je ne connaissai rien, je ne mourrai pas de soif.
Je me dirigeai donc vers la rivière et m'agenouillai pour boire un peu de son eau fraîche et vivifiante. Je savais qu'un homme peut survivre entre trente et quarante jours sans manger si il a toujours à boire, mais je savais surtout que j'aurai rejoint ce foutu camp d'entrainement bien avant.

Après une gorgée de plus, je me mis en route.

Shirow se mit en marche le long de la rivière, suivant le fil de l’eau. La rivière peu profonde laissait apercevoir quelques truites et d’autres petits poissons. Le soldat marcha quelques temps, jonglant de part et d’autres entre les cailloux mal intentionnés et les zones boueuses des plus vicieuses. Au bout d’un certain moment la faim commençait a se faire ressentir, d’ailleurs le ventre de Shirow s’en plaint puissamment, faisant fuir quelques oiseaux au passage.
Après une bonne heure de marche, la recrue arriva enfin à la fin de la vallée ou la rivière était rejointe par un affluent provenant de la vallée voisine. Ils pour former une plus grosse rivière, moins claire, plus bleuté et plus profonde, s’écoulant elle aussi dans une autre vallée.
Shirow s’arrêta un instant. Il contempla le paysage, insouciamment. Tout était calme et silencieux.
Soudain, quelque chose de rouge passa à 50 centimètres de sa poitrine. Il fit un bond de recul, puis un léger écho retentit, ressemblant a une détonation électronique. Shirow observa les alentours, tout en reculant, méfiant.
Une autre chose rouge lumineuse provenant de la forêt du versant de la montagne faisant la jonction entre les deux vallées. Pas de doute on tirait sur lui. Il fit plusieurs pas de coté et il chercha à se mettre hors de tir. Que faire ?



Le soldat Lungdren se tenait tranquillement sur sa branche de sapin quand la cible était apparue. Il avait alors visée et tirer une fois. Mais ayant raté son tir de peu il fut obligé d’alerter son chef par radio.

[Radio] Major, ici Lungdren. La cible se tient au niveau de la jonction des deux rivières. J’essaye de l’atteindre.

[Radio] Bien reçu soldat, nous nous tenons prêt.

Lungdren acquiesa, puis ré épaula son fusil de précision. Maudit intar, pensait il, ça perturbait son tir. Il visa une nouvelle fois, et il pouvait voir la silhouette qui commençait à reculer. Pas de temps a perdre. Il tira une nouvelle fois mais il manqua sa cible. Merde jura-t-il. Puis il vit le soldat se barrer en courant et se mettre hors de portée de son sniper, il ne le voyait plus.

[Radio]Major, ici Lungdren. La cible a bougé, elle hors de ma vue.

[radio] Très bien, bougé de position, nous allons nous en occuper !

Hj : un petit plan qui devrai t'aider à visualiser :
https://2img.net/r/ihimizer/img70/144/plan.png

Notre petit soldat s'était mis en tête de devenir le chasseur, peut être son changement de stratégie allait il fonctionner. En tout cas, suivant ses idées, Shirow commença à gravir la montagne dans l’espoir de prendre le tireur d’élite par surprise. Mais encore fallait-il être sur qu’il soit seul, sinon, ce serait le bouquet final.
Il y eut un craquement sur la droite de Mike. Celui-ci s’arrêta net, tout les sens à l’affût. Il y eu quelques secondes d’attente, dans l’espoir de voir bondir quelqu’un et de lui mettre une grosse patate bien sentie, mais finalement rien.
Faute de rebondissement, Shirow se remit à gravir la montagne. L’ascension commençait a être pénible, la fatigue se faisait ressentir. Après une bonne heure d’efforts interminables, il arriva enfin au sommet de la crète. Boisée, elle offrait une bonne couverture, et un rocher de granit s’élevait légèrement au dessus des sapins.



Plus loin, Lungdren descendait tranquillement de son arbre. Il avait peut être ratée sa cible après deux tirs, elle était quand même lointaine. Et puis, après tout, le reste de l’escouade l’intercepterait bientôt. Lungdren avait sa petite idée. Repéré, il ne bénéficiait plus de l’effet de surprise de sa cachette. Et l’ennemi était désarmé, alors… Le sniper se mit à franchir la vallée de l’affluent pour bien se montrer.

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A un autre endroit de la gigantesque zone de manœuvre, le reste de l’escouade se mit en marche sous le commandement de Schwarzy. Le major savait que la cible se trouvait près d’eux, il suffisait de placer les hommes.

-« Ecoutez moi bien. On va se diviser en deux groupes. Je prendrai la tête du premier, le sergent Statham, le caporal Norris et le soldat Willis m’accompagneront, on récupéra Lungdren en route. Les autres, vous serez sous le commandement du Lieutenant Stallone. Le deuxième groupe, vous irez tenir la jonction des rivières. Allez en position ! »

Le groupe se scinda en deux et ils partirent dans leurs directions respectives.

Hj: -__- ...

Faute de n'avoir pas trouvé le tireur, j'avais entrepris de grimper au sommet de la montagne.
En effet maintenant que je savais que j'étais traqué, il fallait que je vois le plus possible les alentours avant d'etre vu, tout en ayant la possibilité de bouger aisement.
Longer la montagne par sa crête me permettait d'avoir un oeil sur chaque versant de la montagne et sur les vallées, afin de voir et d'anticiper les mouvements de mon/mes adversaire(s). De plus, à partir de là, de nombreuses voies de retraites m'etaient offertes, et je faisai une cible bien plus difficile qu'en plein milieu de la vallée.

L'ascension fut assez penible, non pas tant à cause d'un debut de "petit creux" qui ne me génait pas vraiment, ayant du apprendre à gerer la faim sur des missions avec les forces speciales. C'etait surtout à cause de mes côtes qui me brulaient à chacune de mes respirations. Respirations qui s'etaient faites plus amples avec l'effort. Souvent je soufflai quelques secondes, profitant que je surveillait les alentours, afin et de calmer la douleur, et d'economiser mon energie.

J'eu tout loisir de repenser à ces tirs genre blasters de StarWars, et à ce que m'avait dit le lieutenant-colonel Fett:
Vous êtes sur le point d'être recruté pour un projet top secret de l'armée de l'air des Etats Unis.

Ah ouai ? Et c'est quoi ? Servir de cible vivante aux snipers du Capitaine Kirk ? Nom de Dieu, mais qu'est ce que c'est que ce projet de malades ?

Je maugréais tout en gravissant la montagne, mais malgré ce qu'on aurait pu croire, je n'etais pas en colère. Du moins pas seulement, c'etait un sentiment plus complexe, agrémenté de stress et de curiosité. Et d'envie de survivre, vu les circonstances.

J'arrivai enfin au sommet, et profitait d'une flaque d'eau de pluie dans un rocher pour me rehydrater un peu. Le paysage etait magnifique.

Bon, heu, plus tard le tourisme Mike... , me dis-je à moi même.

Les yeux et l'ouie aux aguets, j'avancai prudemment sur la crete, suivant la direction de l'aval de la riviere, bien decidé à rentrer au camp entier.

Mike avait donc décidé de parcourir la ligne de crête en direction de l’aval de la rivière. Si il semblait sur de son coup, il n’était pas du tout conscient de ce qu’il pourrait lui arriver si il se faisait choper par les troupes ennemies. Il parcouru silencieusement la montagne pendant une demi heure avant de se retrouver enfin au niveau de la vallée, à la lisère de la forêt.
La jonction des rivières était toute proche, peut être une centaine de mètres, sûrement moins. Reste à savoir si elle était dégagée de toute menace ennemie. Shirrow se cacha et observa les alentours.
Tout était calme, rien à l’horizon. Un coup d’œil en direction de la sources des tris de sniper, mais il ne semblait y avoir rien. Désert. C’était le moment ou jamais. Mike s’élança d’un pas rapide hors de la forêt pour rejoindre la jonction. En moins d’une minute, il y était. Suivant son idée, il continuait de suivre la rivière.



A plusieurs centaines de mètres de là, un soldat équipé d’un fusil de précision était accroupi à coté de l’affluent. Son regard porta d’abord sur la ligne de crête qui se dressait devant lui. Si il lui semblait avoir vu la cible, il l’avait perdu de vue. Son regard se porta ensuite vers la base de la montagne, près de la jonction des deux rivières. Avec amusement il observa un drôle de spectacle. Un gars qui courait le long de la rivière au niveau de la jonction et qui semblait plus qu’ignorant de la situation.

Radio : Je l’ai repéré, il se déplace le long de la rivière principale, il va en aval de celle-ci.

Radio –Bien reçu. Groupe deux interceptez-le. Lungdren, courez lui derrière.

Sur ces mots, le sniper se leva et se mit à courir en direction de shirrow.




L’allure de shirrow commençait a ralentir. Il avait fait plus de 500 mètres et il commençait déjà a se sentir mal. Mais il ne se décourageait pas. Il continuait sa course infernale. Mais l’adrénaline lui montant au cerveau, il avait du mal à discerner ce qui se passait devant lui.
Plusieurs soldats se mettaient en position de tirs juste en face de lui. Pris par surprise, il fit comme il pouvait pour esquiver la menace, en tournant comme il pouvait sur sa gauche. Plusieurs tirs lui passèrent près de lui et il passa près d’un gros rocher en se cassant la gueule dans la rivière.
L’eau lui refaisant prendre les esprits, il observa la situation d’un œil distrait. 4 malabars sur armés sortit de quelque part lui tirait dessus. Pas le temps, on se barre.
Shirrow, traversa la rivière sous les tirs, puis il gagna la terre ferme et se mit a courir de plus belle en zigzaguant et en baissant la tête sous un déluge de feu.

[HRP] : On a du mal se comprendre: a aucun moment je n'ai dit que je redescendai vers la riviere, je ne faisais que rester sur la montagne et longer la riviere depuis la-haut, m'en servant comme point de repere, et donc par rapport au plan, je partai de la position du tireur et allait vers le bas, donc pas a nouveau vers la jonction des rivieres. Mais bon, c'est pas grave.
J'ai pas vraiment l'impression d'avoir la moindre marge de manoeuvre, c'est dommage.
Apparement t'as decidé que j'allai manger, et quoi que je fasse, je mangerai de toutes facons. [/HRP]



Putain tu parles d'un entrainement, se faire canarder comme ca....
Mike s'agenouilla et observa les alentours un instant. Il etait fatigué de tout ca.
Bon, y'en a marre de faire le lapin...

Il se redressa lentement, levant les mains au-dessu de sa tete
OK, C'EST BON, VOUS AVEZ GAGNE, JE ME RENDS !

Il vit alors des soldats sortir des broussailles et des hautes herbes, tout autour de lui.

Ok, on s'est mal comprit, mais après, je pense t'avoir laisser pas mal de marge manoeuvre. Après, c'est sur, je dois un peu cadrer le truc, ou ça ne ressemble plus a rien. Quel serait l'intérêt du MJ alors ? Mais on ne peut pas plaire a tout le monde, je n'y peut rien.