Toute l'équipe accompagnée des Républicains d'Hurk, arriva à bon port sur P3R417. Le général souhaita bonne chance sur le canal radio de tous les membres du groupe de sauvetage et le vortex s'éteignit. Les hommes de Sire Colm protégèrent le secteur, mais certain d'entre eux étaient perturbés du fait qu'ils étaient maintenant en danger, sur leur propre territoire. Surtout à cet endroit, qui était à l'origine un lieu sacré où les armes étaient bannies par les Puissances d'Hurk. Les Goa'ulds ayant soumis la République, ces Puissances autrefois considérées comme divines devaient à présent être à tout pris rejetées par le peule de cette planète. Une des raisons qui avait poussée Jozef Colm à se révolter contre son gouvernement.
Et tout ça n'était qu'une infime partie de l'Histoire du peuple d'Hurk.

"Zone sécurisée !" Cria l'un d'entre eux.

Mais les terriens se posaient vraiment une question depuis qu'ils étaient arrivés: comment voir un ennemi dans un tel paysage ? Tout le monde fut surpris de recevoir de la pluie sur le visage, et il ne fallut qu'une petite seconde avant qu'ils ne soient tous trempés de la tête au pied. Les soldats de la République avaient eu le réflexe de mettre leur capuchon, directement attaché à leur tenue de combat, et Sire Colm avait lui aussi enfilé un de ces imperméables grisâtres. La pluie ici, c'est tous les jours, j'aurais du leur prévenir, pensa-t-il en observant les terriens. Il s'approcha vers les deux militaires hauts gradés qui étaient apparemment du même grade et commandaient tout les deux, d'après ce qu'il avait entendu avant de partir du SGC.

"Ca va ? Rassemblez vos hommes, mes soldats ouvrent la marche. Suivez nous et restez groupé. Je n'ai pas envi de perdre quelqu'un dans cet endroit avant d'être arrivé à la frontière." Dit-il d'une voix forte pour se faire entendre. De l'orage grondait au loin et la pluie, accompagnée d’un terrible vent d’ouest, n'avait pas l'air de vouloir s'arrêter tout de suite. "Cet endroit" qu'il avait désigné, c'était la forêt. L'immense forêt qui s'étendait à perte de vue, et qu'ils allaient devoir traverser.

"Indrimmo, Jog, Vivvo! Partez devant." Ordonna-t-il à ses hommes alors que lui-même restait aux côtés du Colonel Turner.

Tout le monde se mit en marche, suivant les trois soldats. La forêt était juste en face de leur position mais le groupe mit cinq bonnes minutes pour y accéder. Le terrain ne leur avait pas facilité la tâche car il ne semblait pas y avoir de route par ici.
Seul un pauvre malchanceux avait eu un problème le temps de se mettre à l'abris de la pluie, sous les arbres. C'était Boba Fett, qui s'était aperçu que sur quoi il marchait était de moins en moins dur, avant que son corps tout entier ne soit attiré vers le sol, plongeant la tête la première dans ce qui semblait être une nouvelle mare de boue. Plusieurs personnes durent aller l'aider pour qu'il puisse se remettre debout.
Le voyage à travers la forêt commença et fut un peu plus agréable. La pluie était beaucoup moins présente sur leurs épaules et le chemin qu'ils suivaient semblait sûr. Les soldats de Sire Colm avait l'habitude de venir ici et connaissaient très bien la forêt.

Une heure entière passa, et alors qu'au SGC, il était seulement dix sept heures de l'après midi, sur cette planète, il faisait déjà nuit. Le groupe s'arrêta enfin quand Sire Colm annonça la pause. Alors que la plupart des terriens ronchonnaient sur leur sort, il ajouta la bonne nouvelle : ils étaient bientôt arrivés à un abris, près la frontière.


[Hrp: Vous avez 5 jours pour poster. Je compte sur vous tous )

Paul arriva de l'autre côté de la porte des étoiles, il pût constater que les hommes de Colm étaient en place, ils avaient sécurisé la zone d'arrivé. Mais le Capitaine ne connaissant pas la valeur de ces hommes au combat, resta en retrait par rapport à eux, mais avait son arme bien en main, regardant à l'horizon, prêt à tiré pour sécurisé l'arrivé du reste de l'équipe.

Le temps que Davis analysa la situtation, il n'avait même pas réalisé que son corp tout entien était tremper. Les gouttes d'eau étaient de plus en plus nombreuses sur la visages et les longs cheveux de Paul.

*Les hommes de Jozef Colm ainsi que Colm aussi sont déjà en tenu de pluie, ils n'auraient pas pensé à nous prévenir, vivement que la pluie arrête de tomber.*

En plus de la pluie, Paul pouvait entendre l'orage au loin ainsi que sentir les rafales de vents sur son visages. Chaques rafales frisonner son visage, comme un avertissement.

Après que Colm ait parlé au deux Colonel, ces hommes se mirent en route, les terriens, juste dérriére se mirent à les suivres, sur un chemin très dangeureux, heureusement, il ne dura qu'une petite poigner de minute avant d'arrivé sur un chemin plus sur et moins exposé à la pluie dans la fôret.

A son arrivé dans le fôret, le Major Fett fût emporté par une sorte de sables mouvants, alors que Paul se diriga vers sa position pour l'aidé, d'autre l'avaient déjà fait et le Major fût sortie de là.

Après plus d'une heure de marche, Colm annonca une pause, la nuit commenca à tombé et au milieu des arbres, il fesait encore plus noir. Colm annonca aussi qu'ils n'étaient plus loin d'un abris prêt de la frontiére. Avec cette pluie et ce vent, Paul en avait prît un gros coup de froit.

*Vivement que cette pluie s'arrête*

[HRP] Je posterais dès que ma crève est finie.Bon Week-end[[/hrp]

Pour la seconde fois consécutive Vertiga passe la porte pour rejoindre une planète inconnue seulement cette fois elle sait qui est le dieu et se prépare déjà à le voir, enfin une fois de l'autre côté et....

*Non ! Pas la pluie*

Un énorme filet d'eau tombé du ciel, venaient de tous les trempé en quelques secondes, la jeune femme pesta devant une telle condition et sentit ses cheveux se plaquer contre sa nuque ainsi que sa frange, elle soupira fortement regarda ce cher Sir Colm bien entendu habiller pour la circonstance.
* Bonjour les alliés *


Tout le monde se mit en marche, Vertiga marchait d'un pas, bon pour une fois il est pas remplie d'allégresse, non plutôt boueuse, oui, d'un pas boueux, une grimace s'installait sur ses lèvres quand ils commencèrent a marcher, et apparemment la pluie ne cessait pas, elle vit que devant elle un militaire s'enfonçait dans la boue, une sorte de marécage assez prenant, elle regarda l'endroit, mais il fallait avouer qu'avec cette pluie on ne pouvais pas identifier un marécage et la boue. Enfin ce fut au bout d'un long et indéfinissable moment que ces chers alliés bien vêtu nous disent qu'enfin nous allions nous reposer. Vertiga en fut ravie de pouvoir détacher sa chevelure et vérifié son sac.

L'exaltation d'avoir passer la Porte fit place à une amertume sans borne . Il flottait comme vache qui pisse, et la casquette de Cassandra ne protégeait pas la lieutenant de la pluie diluvienne .

* Planète de m*** ! Ils auraient pu nous le dire qu'on emporte des vétements adaptés !* pensa -t-elle, en marchant dans la boue .

L'humeur de Cassandra se fit illico massacrante, et elle se dit que si ces idiots se feraient descendre, elle aurait l'excuse que son P90 était noyé, pour ne pas voler à leur secours .
La progression était pénible, sauf dans la forét . Cassandra rongea son frein, son champs de vision limité par la pluie à quelques dizaines de mètres, tout au plus .
Enfin, ce Colm anonça qu'ils approchaient d'un abri, et le sourire revint sur le visage de la militaire . Avec un peu de chance, ils auraient quelque chose de chaud à se mettre sous la dent !

Si avec ça, on se chope pas une créve monumentale ! grommela Cassandra entre ses dents .

Enfin, elle appartenait au SGC et devait théoriquement ne pas s'émouvoir d'une marche sous un ciel déversant toute son ire sur sa tête . En pratique, Cassandra ne se plaignait pas si l'on pouvait avoir un confort minimum, et être au sec ! Elle jeta un regard circulaire pour essayer de discerner où pouvait être ce satané abri, sans y parvenir . Elle regarda le chef de mission, en haussant un sourcils ironique .

Élizabeth était très troublée d'avoir passé dans ce fluide étrange et d'avoir réapparu sur une autre, planète, c'était très troublant et elle avait ressentit un froid intense et passant la porte mais cette sensation disparut immédiatement après ça sortie du cercle lumineux. Elle descendit les marches et les autres sortir de la porte. Elle se referma instantanément après le passage du dernier terrien! Il regarda tout les autres et ils semblaient tous indifférent à cette événement! Ce n'était probablement pas leur première fois!

Dès leur arriver sur la planète, il commença à mouiller puis de plus en plus fort! C'était comme si c'était une rivière qui coulait sur eux et personnes n'étaient habiller en conséquence pour cette température et le déchainement des éléments de cette planète! Élizabeth était juste à côté d'un des membres de cette mission! Cette femme n'était certainement pas de bonne humeur, en fait personne n'était de bonne humeur cette pluie minait le moral de tous le monde! C'est alors que les hommes de la planètes, qui d'ailleurs n'avait pas la confiance du docteur Weir, elle était certaine qu'il avait un plan caché mais c'était peut-être une illusion ou une fausse impression de ça part.

Tout le monde suivit les homme d'Hurk vers une fôret qui était aussi pénible même plus à marcher! Le seul point possitif éit que les arbres empêchait l'eau de trop tomber! Élizabeth en avait plein le casse de la pluie et en plus de la marche, elle n'avait jamais été préparé à cela mais si elle était là, c'était pour régler le problème avec diplomatie entre le gouvernement Hurkiens et le SGC!

C'est alors qu'un des soldats glissa dans la boue qui les entourait. Élizabeth alla l'aider à sortir de ce bourbier! Les homme d'hur les conduit pendant plusieurs heures dans cette forêt de malheur comme si elle était sans fin. C'est alors que le colonel ordonna une pause au soulagement de touset surtout, Élizabeth se retint d'aller e voir pour le remercier de la pars de ses oieds qui l'a faisait terriblement souffrir, elle aurait des courbature à leur retour s'ils revenaient bien sur! Élizabeth se dit:

*Il faut rester positive, être négative ne donne que des problèmes supplémentaires. Qu'est-ce que je dis là, est-ce qu'on va arriver un jour?*

Élizabeth glissa en voulant s'assire sur une tràs grosse racine d'Arbre, elle se retrouva tête première dans la boue et quelques-uns virent l'aider à ce relever! Elle se dit qu'elle n'aurait jamais du dire cela! Elle sortit un paquet de mouchoir en papier et se débarbouilla le visage et ainsi découvrant son visage rouge de honte. Elle éclata de rire de la situation! Tous les autres firent de même!

Altana avait franchi la porte des étoiles comme tous les autres. Elle savait que la mission qui leur était confié, était purement suicidaire. Comment pouvait la hiérarchie pouvait envoyer des civils se battre alors qu’ils n’étaient pas du tout fait formés pour ce genre de situation critique. Pourtant, elle était là avec les autres, sur une planète hostile pour sauver elle ne savait quoi. Elle se dit qu’elle aurait dû écouter le briefing au lieu de penser à autre chose.
Bref, elle avait prévu l’équipement de survie en milieu hostile c’est-à-dire des armes. Mais elle avait pris seulement ce que sa maigre formation lui avait assuré en cas de dégénération.

Elle vit les autres hommes qui avait accompagné les siens lors de la traversée intergalactique en trou de vers, s’éloigner dans le but de sécuriser le secteur. Voilà des pros ! Elle savait que c’était ironique. Elle imaginait assez bien ce que certains des indigènes ressentaient. Elle voyait très bien leur regard apeuré. Ce n’est pas le moment de paniquer les gars ! Mais bon, elle ne pouvait rien dire. Elle avait surtout peur que cela augmente encore plus leurs angoisses. Elle jeta un regard vite fait derrière elle, en direction de la porte des étoiles.

Elle fut seulement surprise par une seule chose. Le vert des treillis se fondait assez mal, selon elle, lorsqu’il pleuvait. Pourquoi le chef de l’équipe extraterrestre ne les avait prévenus du climat qu’il ferait sur cette satanée planète ? Elle posa l’hypothèse suivante : ils devaient être plus préoccupés par les leurs que par le climat. Enfin soit, espérons que cela ne mette pas en danger la réussite de la mission que l’équipe terrienne avait reçu.

Les yeux d’Altana avaient du mal à percevoir ce qui était devant elle à cause des gouttes de pluie qu’elle recevait. Elle pencha la tête pour éviter ce petit désagrément mais bon, elle sous-estimait sur le coup, le danger à faire ce simple geste. Tout à coup, elle entendit Sire Colme parler : "Ca va ? Rassemblez vos hommes, mes soldats ouvrent la marche. Suivez nous et restez groupé. Je n'ai pas envie de perdre quelqu'un dans cet endroit avant d'être arrivé à la frontière."

*Mouais, t’amuse pas à nous perdre alors. Je n’ai pas confiance en toi déjà. Et qui sait, tu es peut-être un de ces hyènes.*

A vrai dire, la jeune femme ne comptait que sur ceux qu’elle connaissait bien. Elle ne voulait pas se montrer réticente et rejoignit la fermeture du groupe pour éviter d’être laissée en arrière. Par contre, elle soupira à cause du terrain qui semblait boueux presque comme si il y avait des sables mouvants. Subitement, elle entendit un bruit qui ressemblait à celui d’une personne en train de plonger. Elle tourna alors sa tête en direction de ce son particulier. Elle lâcha un cri de surprise. C’était Boba Fett qui était parti piquer une tête dans la boue mouvante.

*Ce n’est pas le moment de faire un plongeon non plus.*

Bref, elle savait que ce n’était pas le moment de rire. Elle fit partie des personnes qui le sortirent de ce mauvais pas. Elles étaient maintenant à leurs tours, couvertes de boue. Au moins, il était sauvé. C’était le plus important pour le moment. Elle se demandait alors si le plus dur était encore à venir. Soit, le meilleur était donc à venir.

Ils continuèrent à marcher ensuite jusqu’à que la nuit tombe. Le dit Sire Colm décréta la pause et ajouta une nouvelle couche. Ils étaient près de la frontière. A ces mots, Altana leva un sourcil de désapprobation. Un piège ? Sa confiance diminua un peu plus lorsqu’il avait parlé. La jeune femme ne faisait que suivre son instinct qui ne trompait que rarement. Comme c’était la pause et qu’elle avait faim, elle sortit d’une ses poches de son sac, une barre chocolaté hyper protéiné. Au moins, elle tiendrait un peu le coup après la longue marche fastidieuse.

Après avoir posé pied sur la surface de cette nouvelle planète, Jason déploya son arme et balaya le paysage humide et assez basique d’un seul et unique regard. Il avança de quelques pas puis s’arrêta à côté du DHD, attendant que tous les autres passent la porte. Colm et ses hommes finirent par arriver eux aussi.
Le paysage ressemblait à beaucoup d’autres, à première vue cette planète n’avait rien de particulier sauf à par peut être le temps triste et désolé qui ne laissait présager rien de bon pour la suite en déduit Jason.
Colm s’avança de quelques pas lui aussi avant de se tourner vers le Colonel.

"Ca va ? Rassemblez vos hommes, mes soldats ouvrent la marche. Suivez nous et restez groupé. Je n'ai pas envie de perdre quelqu'un dans cet endroit avant d'être arrivé à la frontière."

Jason le regarda un instant avant de s’attarder sur ses hommes puis répondit.

« Niveau moral, le temps viens de m’achever. J’ai toujours détesté la pluie, au Peru quand j’initiait encore les jeunes de notre unité en 79, il pleuvait tout le temps, résultat ils étaient pas ce qu’on peut qualifier de motivés ; même si la plupart s’en sortaient pas mal ; mais l’envie y était pas… Et ben là c’est pareil… Hein... ? » Voyant que Colm ne voulait pas comprendre ou ne comprenait pas il baissa la tête avec un léger soupir, avant d’ouvrir la marche vers leurs hôtes.

"Indrimmo, Jog, Vivvo! Partez devant."

Ainsi fûrent les derniers mots avant une marche interminable qui débuta foutrement bien dans la boue, le froid, l’humidité et surtout… l’appréhension. Jason qui était juste derrière les 4 hommes aux côtés du Sire Colm, entendit un petit bruit sourd derrière lui comme quelqu’un qui était tombé. Il se retourna instinctivement et aperçu Fett embourbé. Plusieurs coéquipiers vinrent le sortir de ce mauvais pas. Jason esquissa un léger sourire.

« Major, regardez ou vous mettez les pieds, vous n’allez quand même pas manquer toute la bataille on à même pas commencé » acheva t-il avec un petit clin d’œil.

Après environ une bonne heure de marche, une voix se fit entendre au sein du groupe annonçant une pause bien méritée. Jason s’arrêta lentement, fixant son groupe, réfléchissant à toute vitesse, et attendant patiemment le moment venu pour commencer les.. négociations.

(Hrp:En raison d'un plantage de PC, comme par hasard, au moment où j'écrivais la fin de mon message, le post MJ sera beaucoup moins long (et mieux construit...) que prévu vu que j'ai du presque tout réécrire. A partir de ce jour, je me rends compte de l'utilité de faire des copies mais une chose est sûre, mon post au final est beaucoup moins bien que celui que j'avais préparé au début... Désolé c'est vraiment bête ce genre de truc... J'espère que celui-ci vous satisfera tout de même.)


La pause ne dura que quelques minutes. Chacun s'occupait l'esprit à sa propre manière. Weir partit dans un fou rire avec le Major Gutes et le Caporal Vener. Ce dernier était quelqu'un de très costaud et son M4 paraissait petit dans ses grosses mains. Pourtant, contrairement à ce qu'il laissait paraître physiquement, il était de loin une brute sans coeur. Le Major Abraham Gutes lui était quelqu'un d'assez jeune pour son grade. Depuis le début de sa carrière, il avait combattu les Goa'ulds et en était devenu las, car malgré cette guerre, il y en avait toujours autant dans la galaxie. Et il avait assisté à la mort de beaucoup trop de compagnon d’arme… Il supposait que tout, même l'évènement le plus important de sa vie ou de celle d'un autre, n'était qu'une chose insignifiante si on le regardait d'assez loin. La galaxie était grande, ce qu'elle contenait était petit et lui était minuscule.
Cette mission de négociation était un moyen pour lui de décompresser et de s'éloigner de toutes les batailles qu'il avait mené contre les Goa'ulds.
Ils s'arrêtèrent de rire quand Weir vit le soldat Indrimmo devant elle. Il ne souriait pas et se demandait quelle pouvait bien être l'origine de ce fou rire ridicule qu'elle avait.
De l'autre côté du groupe, Cassandra Pierson ne se réjouissait pas d'un tel climat, ce qui la rendait encore plus attirante... Du moins, c'est ce que le dernier soldat de Colm pensait. Il s'approcha d'elle, un léger sourire dessiné sur son visage. Une cicatrice partait de son oeil vers sa bouche et son corps était bien robuste comparé à la jeune femme.

"Y a pas d'raison de s'inquiéter. Il suffit de demander si vous voulez que j'vous réchauffe."

"Fégor !"

L'homme se mit au garde-à-vous face à son supérieur. Jozef Colm jeta un oeil sur Pierson, puis revint sur le républicain. C'était un bon soldat mais un homme que les femmes de toute la galaxie devaient rapidement se méfier.

"Surveillez-nos arrières." Ordonna-t-il. Fégor s'exécuta, passant prêt de la jeune femme terrienne, toujours avec son sourire et ignorant ce qu'elle pouvait bien lui répondre. Ca n'était qu'une garce, selon lui. Puis, la pause prit fin à ce moment. Le Colonel John Evans prit la parole avant Turner cette fois-ci.

"Ok, debout tout le monde ! Arrêtez de gindre pour un peu de pluie et comportez-vous comme des hommes !" Brailla-t-il sur l’équipe, avant de se retourner vers Turner pour lui chuchoter d’un air entendu.

"Cette pluie et cette équipe de larve, j’en ai déjà plein le cul..."

Le groupe se remit rapidement en marche. Il quitta la forêt au bout de dix minutes pour traverser sous la pluie une longue plaine, avec en son centre, une sorte de grande maison de campagne. Sire Colm annonça à Turner qu'ils étaient arrivés à l’abri. Devant la porte, le soldat Vivvo frappa six coups et une vieille dame leur ouvrit. Les républicains firent signe aux terriens d'entrer à l'intérieur. La femme âgée observa les étrangers et embrasse Vivvo, son fils, puis fit un sourire en guise de salutation à Colm, les républicains et les terriens.

"Bien, nous voilà enfin arrivé" Dit Jozef quand tout le monde fut rentré dans la demeure.

Il se retourna pour remercier la vieille dame, qui n'avait encore prononcé aucun mot, et Vivvo fit une rapide présentation des lieux. Il déclara que les hauts gradés terriens dormiraient dans la chambre en haut et que le reste passerait la nuit dans le salon.
Le salon était la pièce d'à côté, où Indrimmo les mena. Une pile de serviette avait été déposée par Jog pour permettre aux terriens de ressuyer toute l'eau sur eux et leur informa que la salle de bain se trouvait à l’étage. Sire Colm revint de la cuisine peu de temps après et annonça:

"Mes amis, le dîner est bientôt prêt."


Le dîner. Ou plutôt, le soupé. Plusieurs soupes aux légumes et aux potirons avaient été emmenées par la vieille dame et chacun dégustait le liquide, plus ou moins attirant selon les goûts. Tout le monde était rassemblé autour de la table devant leur bol de soupe, et quand le soupé fut terminé une dizaine de minutes plus tard, Colm déclara soudain que c'était l'heure à la fête...



Un manque terrible d'animation avait régné depuis leur venu sur cette planète, mais plus maintenant. Les républicains avaient sorti des sortes d'instruments de musiques et le soldat Vivvo était monté sur la table devant le groupe de terrien, qui était surpris de voir un tel relâchement de la part de ces inconnus. La musique vint rapidement, comme s'ils avaient l'habitude de la jouer. Certain furent tout de suites emportées par la mélodie, une chanson populaire connue dans tout Hurk, comme le Colonel Evans et le Major Gutes qui rejoignirent les républicains dans leur mouvement de danse. Les hommes de Colm semblaient alors heureux, comme s'ils avaient laissé tous leurs problèmes dehors en passant la porte de cette maison...
Et Vivvo se transforma en chanteur d'une seconde à l'autre. Sa voix chanta des paroles incompréhensibles pour les terriens, accompagné par ses compagnons. Indrimmo, Jog et même la vieille dame reprenaient en choeur la chanson. Vivvo commençait à danser sur la table comme l'aurait fait un jeune danseur de claquette et le Caporal Vener se leva pour rejoindre son ami Gutes, tapant dans ses mains et dansant à sa propre manière en bougeant la tête en avant et en arrière, tout en suivant le bon rythme de la chanson.

"- Ev sistr 'ta Laou, rak sistr zo mat, loñla
Ev sistr 'ta Laou, rak sistr zo mat
Ev sistr 'ta Laou, rak sistr zo mat
Ur blank, ur blank ar chopinad loñla"

"C'est une ancienne chanson Hurkienne sur la guerre." Annonça Colm au Colonel Turner, pour ensuite l'inciter à se lever pour danser un peu.

"Allé Colonel, un peu de détente avant la longue journée de demain ne nous fera pas de mal!"

Vertiga Calvario fut quant à elle invitée par Indrimmo pour danser et Jog tendit la main aux docteurs Fraisier et Adria. Vivvo était devenu déchaîné sur la table, tapant du pied et faisant résonné sa voix, et fit signe aux terriens restants de se lever et de bouger un peu. Gutes vit la vieille dame qui voulait se joindre à la partie. Il s'approcha d'elle et l'aida à se lever. Elle se retrouva alors dans les bras du beau brun le temps que la chanson s’écoulait. Tout le monde fut embarqué par cette ambiance de cabaret, même les hommes et les femmes les moins motivés… Tout le monde, sauf un… Derrière le salon, à la porte d’entrée, un républicain prenait l’air, l’arme collée le long de son corps. Le soldat Fégor observait le paysage, la forêt, les arbres… Et cette maison, qui servait de refuge... D’un geste discret, il tourna la tête pour vérifier qu’il était bien seul. Il entendit la musique à l’intérieur, ils font la fête, c’est parfait, se dit-il avec un sourire encore plus déstabilisent que celui qu’il avait eu jusqu’à maintenant.
Sa main plongea dans son blouson et sortit une radio ayant le symbole de la nouvelle République d’Hurk. Il pressa le bouton du haut, qui le mit en contact avec les dirigeants de la grande citée d’Hurk et annonça :

« Ils sont là... »


[Hrp: Vous avez une marge de 6 jours pour poster. Bon jeu à tous.]

Alors que Paul était assis, le Colonel Evans annonca la fin de la pose, celle-ci n'avait que duré quelques minutes, bien trop peu pour Paul. Et avec la pluie qui continuer de tomber, les longs cheveux de Davis lui resta coller sur son visage.

*Allez, c'est reparti*

Après une dixaine de minutes à marché dans la fôret, l'équipe la quitta pour continuer sur une longue plaine, Paul se dit alors qu'il était mieux dans la fôret, celle-ci les protegaient un peu de la pluie. Du loin, Paul aperçu une maison, surment le refuge dont parle Colm pensa t'il. Et il avait raison, après plusieurs, minutes, l'équipe arriva. La maison était la propriété d'une vieille dame, la mére d'un des soldats de Jozef Colm. Paul entra dedant, tout comme toute l'équipe. Il fît un signe de tête en direction de la femme agées, lui étant reconnaissant de les recevoirs.

Après avoir visité la maison et repéré où il allait dormir se soir, Paul essuia son visage mouillet juste avant de passer à table. Pour souper, la vieille dame avait préparé plusieurs soupes. Paul gouta une des soupes aux légumes, elle n'était pas très bonne, mais le Capitaine devait ce contenter de sa.

Une fois le souper fini, Colm déclara ouvert la fête, lui et ses hommes se mirent à jouer et à chanter une musique de guerre d'hurk. Même la vieille dame chanta et dansa avec des militaires terriens qui se sont join à eux. Paul n'étant pas trop fétard, il se joigna quand même aux autres, pour se fondre dans l'ambiance cabarraisque qui règne dans cette maison. Même si il ne comprennait pas les parôles, la musique était du moins entraînante.

Nous étions sous le couvert de la forêt, délectant notre courte pause. D'ou j'étais, je pouvais voir que les soldats Hurkiens essayaient d'établir des relations avec les gentes de dames de notre unité, ce qui fut interromput, a leur grand damne, par leur supérieur. Moi, je me nettoyais sommairement, pour enlever les plus gros de la boue, la pluis a l'extérieur ferait le reste.
Malheuresment, notre petite pause prit fin assez tôt et le troupe se mit en marche en grognant légérement, personnellement, je préférait ne pas m'attarder dans la forêt.
Nous marchâmes un temps indéterminable sous la pluie incessante, ce qui n'arrangeais pas les choses. Puis nous arrivâmes a proximité d'une ferme, d'allure très pauvre. Le chef Hurkien s'approcha de la porte et frappa six coups. Etant plutôt méfiant sur ce coup là, j'enlevis la sécurité de mon spas et je tenais fermement la poigné de celui-ci. Un acte hostile de la part des propriétaires et le coup partait.
Mais a ma grande surprise, ce fut une femme désarmé qui ouvrit la porte et qui se jetta au cou d'un des jeunes soldats extra terrestre. Elle nous invita a entrer dans sa demeure. Nous nous executâmes, puis j'analysais la situation, visiblement aucun risque, je remis la sécurité du spas.
La fermière invita les gradés dans les chambres a l'étage et le reste de la troupe dans le salon. Je me penchait légèrement vers Turner.

-"Je vais rester avec les hommes au salon pour les surveiller. Et au cas où..."

Puis ce fut l'heure de la détente, dans le salon, autour d'un bon feu et d'une bonne ripaille. Les hurkiens commencèrent les divertissments en musique avec une chanson traditionnelle. ce fut détente et joie et remplissage d'estomacs vides. Tranquilement dans mon coin, j'observais la scène, avce mon arme près de moi. On ne peut pas se laisser divertir en territoire ennemi.

Vertiga eut le temps de vérifié que son ordinateur était toujours bien au sec, ce qui la rassurée mais évidemment le repos fut de courte durée, évidemment les militaires ils leurs faut même pas 5 minutes et zou c'est repartie enfin la Mythologue se releva péniblement et remis son sac sur ses épaules délicates elle reprit sa marche et vit arriver une connaissance cette chère Janet Frasier, Vertiga lui adressa l'un de ses si beau sourire.

Oui en effet j'ai bel et bien remarquer ceci et j'avoue que cela ne me plait guerre

Fit Vertiga pour répondre a son amie avant de continué de marcher avec peu d'ardeur jusqu'a ce que les hommes de Colm s'arrête de nouveau et frappe a la porte d'une maison, petite maison toute mignonne, bon avec les trombes d'eau qu'il tombe Vertiga n'eu pas le temps de regarder la structure mais elle entra en compagnie des autres et partie a la suite de Janet prendre une bonne douche redonnant vie a sa chevelure si noire soit elle, alors que le diner était servie, la belle se mit a table et ne rechigna pas devant sa soupe elle avala le contenue de l'assiette avant de voir que certains avait abusé de la bouteille.

En effet Colm et ses hommes se mirent à danser et a chanter, bon au début Verty haussa un sourcil reconnaissant un style relativement médiéval et soudainement elle fut invité à danser et ne refusa pas après tout pourquoi pas, elle vit que Janet était de la partie et lui adressa un sourire des plus enjôleurs puis elle vit que tout le monde danser au rythme de la musique.

Pendant la pause, Altana s’était remplie un peu l’estomac mais sans plus. Elle ne voulait pas être zombifiée par la digestion et perdre sa vigilance. Enfin soit, la pause était terminée. Elle avait à peine duré quelques minutes, ce qui était largement suffisant. Si elle avait duré plus longtemps, les ennemis auraient sans doute pu les localiser assez facilement, surtout s’ils étaient sur leurs traces. La jeune femme n’avait aucun doute là-dessus. Elle reprit le chemin comme les autres, son arme prête à tirer en cas de nécessité. Elle était déjà assez sur ses gardes avec ces hommes étrangers. Elle se dit qu’il y aurait sûrement des surprises à l’arrivée : hommes prêts les tuer notamment. Elle était trop pessimiste en ce qui concernaient les missions…Elle ne voulait prendre aucun risque en ce qui concerne connaître les autres habitants de la planète. Si elle était le chef de la mission, elle aurait peut-être rebroussé chemin. Mais bon, c’était se montrer poltron…ce qu’elle n’était pas en réalité. Elle est plus du genre courageuse et prête à assumer n’importe quelle situation, mais encore ça dépendait de laquelle. Personne n’était infaillible. Tout le monde pouvait craquer à un moment ou un autre et en devenir même presque fou. C’est que la jeune scientifique redoutait le plus.
Elle ne savait pas où se poser ses limites et craignait qu’elles soient vite atteintes.

Au bout de 10 minutes environ, le groupe sortit de la forêt et arriva dans ce qui semblait une plaine. Au loin, la jeune femme vit une grande maison de campagne qu’elle ne pouvait pas décrire. Elle s’écria d’un seul coup, oubliant de garder pour elle ses pensées.

« C’est atypique, ce genre de baraque. »

Elle s’aperçut de sa gaffe. Elle ne voulait pas en rajouter une couche pour la combler. Elle ne savait pas quoi dire pour se rattraper. Mais pour elle, ce n’était pas du tout grave. Elle jeta un regard vite fait sur le soldat Vivvo qui était allé frapper 6 coups à la porte de la demeure. Une vieille femme ouvrit. Les étrangers firent signe d’entrer à l’intérieur de la maison pendant que la femme âgée embrassa Vivvo. Altana se dit qu’il était peut-être son fils. Mais bon, valait mieux ne pas faire de supposition. Il fallait qu’elle se montre neutre à tout point de vue.
Elle regardait le hall en écoutant ce que les autres disaient. Génial, les civils ainsi que les biffins dormiraient dans le salon. Tout cela pour monter la garde. Il faut toujours que les haut-gradés bénéficient du confort alors que les autres dorment par terre. Il faudrait mieux qu’ils soient logés à la même enseigne que tout le monde. Ça pourrait éviter des conflits pour si peu. Enfin soit, l’heure des festivités avait sonné. Elle fut invitée à danser par quelqu’un et se laissa entraîner. Après tout, rien de mieux pour se changer les idées avant qu’il ne soit trop tard. Elle se laissa bercer par la musique Hurkienne, bien qu’elle ne sache pas ce que les paroles chantées voulaient dire.

Le repos. Quelle douce sensation que de s’arrêter quelques secondes afin que les muscles puissent se reposer et que l’esprit cesse de gigoter dans tous les sens. Malgré la forte envie de s’asseoir, Jason se retint. Il attendit patiemment pendant les quelques minutes qui suivirent cet arrêt avant de se tourner vers Evans qui lui-même prit la parole en annonçant que le repos était fini et qu’il fallait reprendre la route. Il se remit en marche un peu en avant aux côtés du Sir Colm et de du Colonel Evans. Sous la pluie, le vent et les orages, l’équipe avançait difficilement, mais les conditions auraient pût être pires. Ils arrivèrent enfin sur une grand plaine ou se trouvait en son centre une petite maison de campagne assez similaires à celle des hommes sur Terre… Cette vision révéla un vieux souvenir de Jason, il s’approcha de John et prit la parole.

« Sa me rappelle en 85 en Russie, à l’époque je n’étais qu’un Sergent. On devait capturer ce mec là… Alekseï Rassaï, il était accusé d’avoir lancé un véritable génocide sur tout le village d’Alyokhovschina. Tout le monde avait été retrouvé mort, tous… sans exception. On est entré dans la maison de Rassaï et on l’a trouvé étendu sur le sol, une balle dans la tête. Personne n’a jamais sût si c’était vraiment lui qui avait causé ceci, mais en tout cas on à simplement retrouvé une lettre écrite de sa main s’adressant à la nation Russe annonçant qu’il n’allait pas s’arrêter là… Or il était mort, étendu là, juste devant nous. D’après quelques sources il aurait été aperçu à Kaliningrad 13 ans plutard en compagnie d’un des hommes les plus influant de la ville… vous y comprenez quelque chose ? »

John écouta attentivement les paroles de Jason, puis prit la parole en commentant son récit. Après quelques minutes de marche en direction de la maison, ils s’y engouffrèrent tous. Elle était assez traditionnelle mais aussi assez chaleureuse. Plusieurs civils montèrent directement vers la salle de bain en y entrant. On tendit généreusement une serviette à Jason à son entrée dans la maison. Il la prit et s’essuya le visage ainsi que le crane, il la reposa puis se dirigea vers un coin de la pièce ou on l’invita à s’asseoir. On leur apporta ensuite plusieurs coupelles remplis de soupes diverses qui avaient l’air plus délicieuses les unes que les autres. Jason se servit en dernier, savourant ce petit mais si agréable repas.
Un des hommes de Colm s’avança vers un coin de la pièce puis commença à jouer de la musique, une musique particulièrement campagnarde mais assez entrainante qui força Jason à taper dans les mains malgré une forte rétissance aux arts musicaux.
Colm s’approcha de Turner et parla tout prêt de lui en tapant lui aussi dans les mains :

"C'est une ancienne chanson Hurkienne sur la guerre." dit-il en faisant signe à Jason de se lever.

"Allé Colonel, un peu de détente avant la longue journée de demain ne nous fera pas de mal!"

Après ces quelques paroles, Jason se leva de sa chaise et tapotant plus joyeusement. Cette musique le détendait, lui et toute son équipe et ils allaient en avoir besoin en vue de la journée du lendemain.
Plusieurs femmes dansaient, des hommes s’isolaient, d’autres s’amusaient, mais Cassandra Pierson avait l’air inquiète lorsqu’elle s’approcha de Jason.

- Mon Colonel, je viens de voir le soldat Hurkien Fégor parler dans une radio, avec un air suspect. Je pense que ces gens sont sincèrement contents de nous voir, mais pas tous apparemment.

Jason la regarda puis posa un rapide regard sur Fégor qui parlait bel et bien dans son coin avant de se tourner vers le groupe, le regard maussade.

« Calmez vous Lieutenant, il parle peut être à sa famille ou à l’un de ses amis. Nous avons pour l’instant de bonnes disposition avec ce peuple, ne gâchons pas tout en se basant sur de simples hypothèses. Je ne voudrais pas que nos bonnes relations soient foutues en l’air car nous avons accusé l’un de leurs hommes à tord. Vous comprenez ? Détendez vous et profitez donc de cette soirée qui pourrait bien être la dernière pour plusieurs d’entre nous… C’est un ordre Lieutenant. » termina Jason en lui accordant un petit clin d’œil rassurant à Cassandra.

La fête toucha à sa fin aux alentours de vingt deux heures. Les couchettes furent installées et le salon fut rempli. Le Soldat Fégor rejoignit le groupe et ce fut au tour de Jog de faire la garde. Josef Colm, accompagné du Colonel Turner, monta à l’étage vers les chambres des invités. La vieille femme alla dormir au deuxième et dernier étage, dans un grenier assez bien conserver. Dans l’équipe de terrien, quelques uns avaient du mal à s’endormir, tandis que d’autres, fatigués, avaient rapidement trouvé le sommeil.
Dehors, il pleuvinait.

P3R417 - Second jour.
8h15 ; Heure terrienne.




Presque tout le monde était réveillé et un petit déjeuner avait été fait par la vieille femme. Du pain et même de la confiture était sur la table du salon. Le Colonel John Evans faisait l’inspection, il avait mal au crâne. La veille, quand la fête fut finie, il s’était retrouvé la bouteille à la main, contenant un des meilleurs alcools de la planète. Il avait tellement levé le coude ce soir là qu’il n’avait même pas retrouvé l’escalier qui menait à l’étage d’en haut. Il s’était alors écroulé dans la cuisine et avait dormi comme un bébé.
A l’extérieur, le Caporal Vener était posté dans la cabane du jardin, inspectant les alentours. Il avait remplacé le Major Gutes à cinq heure, qui lui-même avait remplacé Jog pour le tour de garde cette nuit.
Vers sept heure, Vivvo et Fégor étaient partis de la maison en éclaireur sous les ordres de Colm, car selon lui, il fallait savoir si la route vers la citée était sûre.
Mais depuis, le groupe n’avait aucune nouvelle de ces deux soldats.
Le regard de Mark Vener balaya la contrée. Un chien avait arrêté de dormir, non loin. Le Caporal l’avait vu depuis qu’il était arrivé et il s’était dit que c’était sûrement le chien de la fermière. Mais le toutou semblait fixer quelque chose dans les bois. Probablement un animal, pensa-t-il.
Le chien se mit à aboyer, bondissant sur ses pattes. Puis, il aboya encore plusieurs fois, ce qui attira l’attention du jeune Caporal. Il sortit ses jumelles et inspecta le paysage.
Rien.
Un coup de feu retentit. Puis un deuxième.
Vener sursauta sur sa chaise et s’empara de son M4. Il se baissa et prit sa radio. Mais avant tout, il jeta un coup d’œil par la fenêtre.
Le chien était étendu sur l’herbe, baignant dans son propre sang.
Il regarda vers la forêt.

[Radio] : Bordel, il se passe quelque chose. Vous m’entendez ? J’ai un contact en visuel dans les bois. Non... Deux, trois. Quatre contacts...

Il observa à travers ses jumelles, gardant la tête baissée autant que possible.

[Radio] : Il y a sept types en uniformes. Des républicains. Ils sont armés. Je répète, ils sont armés et dangereux !

Le groupe entendit l’appel du Caporal et la plupart des personnes avaient sorti les armes. Quelques uns furent paniqués. Colm s’était levé, le visage terrifié. Les soldats républicains dehors étaient visibles par les deux fenêtres du salon et il ordonna à tous les terriens présents de rester caché.

« Il ne faut en aucun cas qu’ils sachent que nous sommes ici. » Dit-il, observant par la fenêtre. « Ces personnes font parties de la garde personnelle du grand Consul, et si il y en a ici, d’autres ne doivent pas être très loin... »

[Radio] : Ils approchent de la maison. Permission de tirer en cas de besoin. Signala Vener.

[Radio] : Négatif. Nous devons faire notre possible pour rester caché jusqu’à ce qu’ils s’en aillent. Interdiction d’ouvrir le feu ! Répondit le Colonel Evans.

Le groupe observa discrètement par les fenêtres, les soldats Hurkiens de la garde personnelle avançaient tout droit vers la maison. Le premier d’entre eux passa devant la cabane. Vener resta très silencieux à l’intérieur mais malgré tout, le garde ennemi se tourna vers la porte et l’ouvrit. Il se retrouva juste en face du jeune Caporal.

*Merde !*

Les deux hommes se regardèrent, surpris, le temps d’une seconde, puis tout les deux levèrent leur fusil. Il y eut plusieurs coups de feu, ce qui affola l’équipe à l’intérieur de la maison.
Le garde hurkien bascula soudainement de la cabane et s’écroula dans l’herbe. Mark Vener sortit précipitamment, sa main pressant une blessure à la hanche alors qu’il saignait aussi au bras. Les autres hommes de la garde personnelle furent alertés par les tirs et l’un d’eux toucha le terrien qui fuyait à la jambe. Vener se crispa et tomba à terre, à quelques mètres de la maison.

[Radio] : Chier ! J’ai dis de ne pas tirer ! Brailla le Colonel Evans.

Le Major Gutes avait vu son ami et collègue en difficulté dehors, touché à la jambe. Il se leva soudainement de sa position pour ouvrir l’une des fenêtres. Il plaqua son M4 contre son épaule et offrit un couvert à Vener, espérant qu’il ne soit pas trop tard pour lui.
Ses rafales tuèrent deux des gardes ennemis.
Evans se tourna vers lui, le regard encore plus noir.

« Putin, j’avais dis de ne pas tirer, personne ne sait obéir à un ordre ici ! »

Il était trop tard pour ça. Indrimmo avait rejoint Gutes avec quelques autres militaires terriens, et les quatre derniers républicains ennemis furent abattus par leur puissance de feu. Evans reprit ses esprits peu à peu... mais ce ne fut pas vraiment le cas de Colm, qui arborait une tête d’enterrement. Gutes se retourna vers le groupe.

« Docteur Frasier, Vener a besoin de vous ! »

Le Major et le docteur allèrent dehors et ramenèrent le corps du Caporal à l’intérieur pendant que les autres vérifiaient s’il n’y avait plus de contact hostile. Dans la salle d’entrée, Janet dut alors commencer à se battre pour maintenir le blessé en vie. La vieille dame de la maison vint l’aider et essaya de ralentir le sang qui coulait des blessures avec des torchons.
Frasier, avec l’aide de quelques civils, allait devoir retirer les balles du corps de Vener avec ce qu’elle avait avant qu’il ne soit trop tard. L’homme avait une balle logée dans la jambe et une dans la hanche. Deux autres avaient été arrêtées de justesse par son gilet pare-balle.

Pendant ce temps, les conversations allaient de bon train dans le salon. Les plus hauts gradés surtout, essayaient de trouver une solution. Selon Colm, d’autres hommes de la garde personnelle allaient venir par ici pour découvrir ce qu’il s’était passé.
Puis, Fégor et Vivvo furent de retour. Colm se planta devant son second et lui demanda des explications, rendu nerveux par les évènements.

« Cette maison est connue sur aucune carte républicaine. C’est un endroit secret qui a toujours été caché. Je veux savoir comment ils ont su que nous étions ici. Et ne me parlez pas de hasard, soldat. Ils vous ont suivi jusqu’ici ? »

« Non Sire ! » Se défendit le jeune soldat. « Nous sommes restés très discret et ce n’est qu’en entendant les coups de feu qu’on a décidé de revenir. Nos mouvements étaient risqués car l’ennemi s’est déployé partout dans la forêt. »

« L’ennemi ? » Répéta Colm, suivit d’un puissant soupir. Entendre ces mots sortir de la bouche d’un de ses soldats lui avait fait un choque, mais c’était la réalité. S’ils avaient été dans la citée d’Hurk, son devoir d’officier supérieur l’aurait obligé à prendre son arme pour abattre Vivvo d’un tir exemplaire. Mais ils n’étaient pas dans la citée, et les circonstances changeaient à chaque minutes qui passaient...

« Oui Sire, la garde personnelle contrôle les bois mais il y a un autre danger... »

Jozef l’interrogea du regard. Comme s’ils n’avaient pas assez d’ennuis comme ça ! Jason Turner, John Evans et leurs hommes écoutèrent Vivvo qui semblait avoir découvert quelque chose de très important durant leur ballade en forêt.

« Il y avait des Jaffas, Sire... Un régiment de Jaffas d’Olukun en provenance de la citée. Et ils viennent tout droit sur nous... »


***********************

Dix minutes passèrent. Janet, après de longs efforts, avait réussi à sauver la vie du Caporal Vener. Tandis que le groupe cherchait toujours des solutions pour éviter les dégâts. Le Colonel Evans envisagea d’abandonner cette maison et de rejoindre la porte des étoiles, mais la malchance était de leur côté. Vivvo répondit qu’il était impossible de faire passer un groupe de cette taille dans les bois sans se faire repérer par les patrouilles ennemies, qui étaient bien entraînées pour les combats en forêt. Il ajouta qu’une fusillade dans ses conditions ferait un nombre élevé de victime dans leur rang.

« Je ne partirais pas d’ici. » Annonça le Sire. La plupart des personnes présentes le dévisagèrent de surprise.

« Vous êtes malade... Une armée va arriver d’une minute à l’autre. » Répondit Evans, qui avait un ton dans sa voix encore plus énervant depuis qu’il s'était réveillé avec son mal de tête.

« Allez-y vous. Je reste ici avec ceux qui le veulent. » Dit-il à l’intention de ses hommes. « Vivvo vous guidera et vous rejoindrez la porte des étoiles. »

« Pardonnez-moi Sire, mais je reste. » Répliqua le second. Son visage déterminé fixait celui de son supérieur. « C’est chez moi ici, je dois protéger ma mère et... Je préfère essayer de retenir l’ennemi ici que tenter de guider un troupeau de mouton dans une forêt où les loups rôdent à chaque instant... »

La métamorphose qu’avait employé Vivvo fit rire quelques unes des personnes présentes, même des terriens. Evans lui n’avait pas vraiment compris le sens de ces paroles et passa à la suite.

« Ok, vous restez ici. Nous retournerons à la porte des étoiles et nous en informerons le Général. » Le Colonel se retourna vers les membres de l’équipe terrienne. « Préparez vos affaires ! On s’en va alors dépêchez-vous ! » Evans prit son sac et son fusil et rejoignit Turner. Soudain, le Major Gutes qui était resté près de Vener, se rapprocha des républicains.

« Je reste avec eux. »

« Que... Je vous demande pardon ? » Demanda John Evans, interloqué.

« Je ne peux pas les laisser comme ça Colonel. Je reste je suis désolé. Et Vener est intransportable dans son état. Faire passer un brancard à travers cette forêt sera... »

« Major, voulez-vous passez en cours martial ? »

Le silence revint. Tout le monde observait la scène entre les deux militaires. Abraham Gutes avait été un soldat exemplaire depuis son intégration au SGC. Mais il ne pouvait pas partir comme ça... Il ne pouvait pas laisser ces hommes avec qui il avait dansé la veille, seuls, combattant pour la liberté... Et cette vieille dame, qui allait mourir elle aussi en restant ici... Bon dieu, il ne pouvait pas...

« Je reste. J’attendrais les renforts. »

Gutes fit un remarquable salut militaire. Evans resta sans voix un moment. Au fond de lui, il était rongeait par une colère indicible envers ces personnes qui voulaient jouer les héros... Que des idiots oui !

« D’accord. Je ne retiendrais pas ceux qui veulent rester ici et mourir. »

Le Colonel se retira vers l’entrée, appelant Turner et pressant le pas à ceux qui n’étaient toujours pas prêt. Il fallait partir de cette maison rapidement et laisser Gutes et les républicains à leurs sorts... Du moins, c’était ce que John Evans avait décidé...


[Je vous laisse 5 jours, donc jusqu'à dimanche soir, j'espère que vous serez tous au rendez-vous ]