Il faisait à présent nuit. Cela ne faisait que quelques heures que la jeune soldat était arrivée sur Atlantis, mais déjà, elle avait été séduite par la beauté de la cité. Une merveille de technologie que l'on ne peut égaler sur terre. Sans parler de l'élégance des lieux... Le matériel rangé, les soldats venant du SGC mis au courant des évènements, on leur avait attribué à chacun un quartier personnel. Le sien était magnifique. De taille assez grande, les murs qui le composaient étaient pour la moitié de grands vitraux travaillés aux couleurs magnifiques, rendant une charmante lumière sur la pièce ainsi qu'une superbe vue sur l'océan Lantien. Elle s'y était vite sentie à l'aise. Mais pourtant, l'excitation qu'elle ressentait l'empêchait de fermer l'oeil: arriver sur un nouveau monde et devoir y vivre pour une durée indéterminée avait de quoi faire grimper l'adrénaline. Surtout quand ce monde vous était encore totalement inconnu. Elle n'avait qu'une envie, le parcourir entièrement.
Quittant silencieusement les appartements, Chanie se dirigea vers la tour principale. Elle évita intentionnellement les transporteurs, afin de pouvoir explorer la cité sous tous ses angles. Il était étrange de constater qu'à chaque pas qu'elle faisait dans une pièce éteinte, la lumière s'allumait automatiquement. A son arrivée, on les avait prévenu que la cité était 'vivante'. Mais le constater par ses propres yeux créait un effet de surprise.
Une porte s'ouvrit sur sa droite, laissant passer un fin filet d'air frais ainsi qu'une odeur iodée. La jeune femme s'y approcha lentement, posant sa main sur la cloison, et observa ce qui lui faisait face: un balcon donnant sur l'océan. Un large sourire égaya son visage. Elle quitta alors les couloirs de la cité, et vint s'accouder sur la rembarde Atlante. Le spectacle qui s'offrait à ses yeux était simplement magnifique: la cité brillait de milles feux, s'ajoutant aux scintillements des étoiles et des reflets de la surface marine. Un spectacle enchanteur pour les yeux de la jeune Terrienne... Pour rien au monde, elle regretterait d'avoir accepté ce projet.