Dehors, le temps était morose, les feuilles tombées une à une, glissant dans l'air et s'écrasa lentement sur le sol, les arbres étaient couvert de rouge, jaunes ou oranges, plus aucune fleur ne se montrait, plus aucun bourbon ne volait et plus aucun espoir, il avait été balayé comme la poussière.
Contre un arbre se tenait un jeune homme, les cheveux noirs tombaient sur son visage, des traînées humides coulaient le long de ses joues et dans sa main un bout de papier, ou plutôt, en regardant de plus près une lettre, l'encre était noir, par endroit, des mots souligné de rouges, ou autre des coeurs dessinaient en coins de pages. La lettre était petite, quelques lignes, plusieurs mots seul, quelques tâches, une marque de baiser fait aux rouge à lèvres.
Le jeune homme était assit, contre le bois de l'arbre, il soupira longuement, portant à ses lèvres une bouteille d'alcool. Il but une longue gorgée, le liquide coula le long de son menton et retomba contre son torse. Il n'avait rien sur lui, seul un jean et une paire de vans. Il releva la tête, fixa une feuille du regard: elle tombait, lentement, dans sa folle course, tournant, esquive le vent légèrement, pour enfin finir son balai par terre. Elle tomba dans une flaque d'eau.
Le jeune homme se releva alors, il était grand, mais sa mine pâle cachait son charisme et il se mit à marcher lentement vers une sorte de maison, non un manoir plutôt. Le jeune homme marchait lentement, traînant derrière lui ses pieds telles des boulets, il s'arrêta devant la porte pour enfin tourner le visage vers la lettre qui s'envola comme pour fuir, elle passa entre plusieurs arbres, suivant le sens du vent lentement, très lentement, vers la foret elle disparut.

Le vent porta la lettre, elle passa entre les maisons, écartant les personnes sur son passage, elle s'arrêta alors devant une jeune femme, les cheveux roux, quelques tâches de rousseur, une silhouette fine et un charme bizarre mais très attirant. Elle prit la lettre qui était devant elle et se mit à une chaise: la chaise était disposé face à une table, devant un bar, la serveuse demanda la commande de la jeune fille et elle demanda un coca. Après une gorgée du liquide, elle se plongea dans la lecture. Elle se mit à lire à voix basse.

« Mon coeur,
tellement de chose on changeait, je ne reconnaît même plus celui que j'ai aimé pendant toutes ses années, nous avions que douze ans quand tu as conquit mon coeur, et maintenant, cinq ans plus tard je comprends qu'en toi je trouvais autre chose que de l'amour, je trouvais bien plus, un réconfort et une peur, une froideur et de la chaleur. Mais maintenant je ne retrouve rien.

Pourquoi un tellement changement ? Car tu as changé toi, avant on passait des heures entières à ce câliner, mais maintenant tu veux plus, plus de mon corps que je ne veux pas te donner, car je ne suis pas prête pour ça, cette sensation de réconfort c'est changé en peur et cette froideur qui me faisait frémir en chaleur qui me consume. J'ai beau t'expliquer, tu ne comprends pas que je ne veux pas de cela, je ne veux pas avoir chaud en te voyant ni voir tes réactions par peur.

Pardonne moi, ne cherche pas, je ne serai plus là, ta bien aimé... »

La jeune femme senti une larme monter en elle, elle ne connaissait pas cette personne, mais elle éprouvait sa décision, savoir que la personne qu'on aime change, change dans un sens inverse est dur. Elle plia la lettre. Elle se leva et parti rapidement.

Le jeune homme s'était déshabillé, il posa doucement ses vêtements sur le lavabo, il entra dans l'eau chaude de le baignoire et se laissa aller tranquillement. Il ferma les yeux, il vu le visage pâle de son amour, ses lèvres douces et ses yeux chaleureux. Il soupira doucement, il prit une lame de rasoir, et doucement il trancha d'un mouvement ferme les veines de son bras gauche, il recommença une deuxième fois et encore une, il fit de même sur son autre bras et plongea finalement ses mains dans l'eau, puis les avant-bras. Le sang se propagea rapidement dans l'eau et au court des minutes le niveau monta lentement, le regard du jeune homme se perdit dans un point invisible et lentement, il rendu l'âme...