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 Fic n°3

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Revolver Ocelot
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Arrivé au SGC : 18/07/2006

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Fic n°3 600315barre170/800Fic n°3 147995barre3  (70/800)

Fic n°3 _
MessageSujet: Fic n°3   Fic n°3 No_new1027.08.07 11:03

L’hiver, la saison des tracas de la nature, de la misère, de la froidure et des pieds gelés. La saison où l’espoir est étouffé par la bise, où l’attente devient longue et où les cadavres d’automne sont ensevelis par la boue et la glace. Un hiver sans bois, sans feu ni cheminées. Noël qui approchait. Il serait fêté par la réception de colis contenant des chaussettes tricotées ou des ceintures de flanelle. Un Noël de 1916 sans femmes, sans vieillards et sans enfants. Seulement des poux, des puces et des parasites. Les fièvres, les frissons, la crasse, les corps sales, les rats et encore des cadavres mal enterrés. La vieillesse des vêtements, la peau non rasée et le manque d’amour…
La saison d’un Dieu devenu sourd à toutes ces prières qui lui revenaient.
Gustave regardait le ciel sans étoiles, Emile écrivait à sa femme et ses enfants, Etienne dormait et les autres patriotes qui avaient pour mission de défendre cette tranchée s’occupaient comme ils pouvaient. Aujourd’hui fut dur et demain le sera aussi. Le corps de Charles était sans vie, à l’autre bout de la tranchée. On ne pouvait pas l’enterrer, le froid avait fait qu’on ne pouvait pas briser la terre... L’hiver s’acharnait sur le 131e régiment d’infanterie et Gustave se demanda quand est-ce que viendrait la relève, quand est-ce qu’il fuirait le front pour vivre sa vie sans qu’il n’ait à revoir encore plus d’amis mourir, fauchés par les maladies de cette saison, par les tirs de la mitrailleuse allemande ou démembrés par les bombes ennemies… L’arrivée de cet hiver était un choc moral, même pour les fiers combattants de la liberté. Les officiers n’étaient plus, Gustave n’en avait jamais vu au front. On leur disait de tenir la tranchée, ils la tenaient. On leur disait d’attaquer, ils sortaient de leur couvert et revenaient finalement au point de départ, moins nombreux, blessés physiquement et las de ce vain combat. André avait motivé les troupes hier soirs. Il les avait menés au combat comme un chef de compagnie alors qu’il n’était que Caporal… Il devint un cadavre dès que sa tête passa dans la ligne de mire d’un Boche. De nombreux hommes étaient tombés en automne, d’autres encore tomberont en hiver.

« - Etienne, réveille toi. C’est l’heure. »

Gustave entendit les paroles du Caporal Lanson et sut que c’était le moment. Il prit l’arme en bandoulière que les mois passés dans la boue et le sang des tranchées avaient rendu pathétique. Elle était devenue sale et peu efficace. Emile rangea sa lettre dans sa poche et les Soldats français se collèrent au bord de la tranchée. Ils n’étaient qu’une dizaine. Ils allaient devoir parcourir du chemin avant d’accéder à la tranchée allemande. Certains avaient prévu la baïonnette, d’autres avaient abandonnés l’idée d’atteindre les Boches au combat rapproché. Peu de temps s’écroula, le temps d’une dernière prière qui ne seras pas entendue. Le sol qu’ils allaient parcourir était gluant, visqueux.
Avant même qu’Emile n’ait fini de prier, l’assaut fut donné et le Caporal partit en avant. Il était fier, apprécié de ses hommes, mais voilà qu’il allait errer dans l’oubli pendant l’éternité...

L’attaque fut menée en vain. Le carnage reprenait. D’autres hommes tombaient, l’un ayant perdu tout contact avec ses jambes suite à une explosion. Les mains de Gustave étaient froides et ne se décollaient pas de son fusil. Il était terrifié. Il courait droit devant lui en zigzagant, tête baissée. Il jeta un rapide coup d’œil derrière lui, Etienne était allongé par terre, mourant. Tant pis, le jeune Gustave Sautelier continua son trajet les larmes aux yeux. Il avait rencontré Etienne dès le début de la guerre, il y a deux ans. Son ami se noyait dans la boue, hurlant de douleur. Gustave pleurait toujours et ne savait plus ce qu’il faisait. Il avait posé un genou à terre et avait tiré dans le fol espoir de toucher un ennemi. Sa visée tremblait, sa respiration était courte et irrégulière.
Enfin, il entendit l’ordre du repli. Il ne se fit pas prier et fit demi-tour, louant le Seigneur tout puissant. Emile le couvrait dans sa retraite et Gustave le remercia mille fois pendant qu’il regagnait la tranchée française. Il courait tellement vite qu’il crut que ses jambes allaient le lâcher. La mitrailleuse Allemande elle continuait d’arroser le champ de bataille. De la glace fut brisée, des blessés furent achevés. Les projectiles de morts pleuvaient toujours et lorsque le Soldat Sautelier fut à couvert, il vit l’un de ces messagers de la mort mettre fin à la vie d’Emile. Une balle lui avait traversé la tête et son corps s’était lourdement écroulé dans la boue…

Les nuits de cet hiver étaient toutes les mêmes. Tôt le soir, les Soldats regagnaient leur couchette, l’arme à la main. Ils avaient froids, faim et peur. Gustave lui ne dormira pas.
Emile, Maurice… Charles, le jeune Etienne et André… Les corps de ceux tombés en ces lieux pourrissaient. Seule la neige, la pluie et la boue allaient prendre soin de ces corps sans âme, et de tous ceux qui tomberont encore en cette infâme saison d’hiver…
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