Ce qui suit est destiné à apporter un surplus de réalisme dans vos RP. Que les puristes me pardonnent, mais j’ai tenté de vulgariser beaucoup de notions, et de les simplifier afin qu’elles puissent être appréhendées facilement par tous. Néanmoins certains termes techniques sont présents car parfois nécessaires pour expliquer différents concepts. A vous de piocher les éléments les plus intéressants pour un post. Une personne jouant un instructeur de tir aura ainsi tout les éléments pour apporter de la crédibilité à son rôle.

Au-delà des généralités, je détaillerai plus spécifiquement cinq armes qui à elles seules vous offrent un choix polyvalent et répondant à tout nos types de missions : Le FAMAS, le P90, le M4, le Steyr AUG, le MP5SD. Je ne traiterais que des pistolets mitrailleurs et fusils d’assaut, mais des notions toucheront indirectement les fusils AMR (anti-matériel) ou de précision et les armes de poings.

Je passe rapidement sur les rappels d’usage : toutes ces armes sont de catégories 1 ainsi que leurs munitions, en clair, il est strictement interdit d’en détenir (sauf pour collection si leur canon est percé et encore il faut un permis pour certaines.), de les porter, ou même de détenir ou porter leur munitions (si non explosées).

J’ai découpé cette information en plusieurs parties :
- Les termes techniques et notions nécessaires pour une bonne compréhension (vous pouvez ne pas le lire et vous y référer seulement lorsque vous rencontrerez des termes abrupts plus bas).
- Les descriptions des armes : Je passerai sur l’historique et les déclinaisons techniques superflues, toute personne équipée du net peut aisément les retrouver. Le nom de l’arme sera suivi d’un court paragraphe qui contentera les moins intéressés par la technique.
- FAMAS
- P90
- MP5SD
- Steyr AUG
- M4A1
- L’emploi de ces armes en fonction du type de missions.
- Des avis subjectifs.
- Et enfin des trucs que je ne sais pas où caser !

TERMES TECHNIQUES :

Les composants d’une arme à feu :

Le canon : De longueur variée, il influe à la fois sur la puissance, la vélocité, la précision et la capacité de pénétration des projectiles. Souvent strié (avec des rayures à l’intérieur) chez les fusils d’assaut. Les rayures jouent sur le type de munition au sein d’un même calibre ainsi que sur la rotation de la balle et donc de son facteur de pénétration (une balle de FAMAS entrant dans la partie supérieure du corps, a tendance à légèrement remonter lors de sa trajectoire de sortie, tout en se fragmentant. Je ne vous parle donc pas de l’état des organes internes).

La culasse : vous entendrez souvent ce terme, disons que pour simplifier (car ce n’est pas exactement cela): ce que l’on appelle le bloc culasse permet le chargement, la percussion des cartouches et l’éjection des étuis (le terme douille est totalement inapproprié pour des munitions de ce calibre, une douille fait plutôt référence aux fusils de chasse). Cette partie est quasiment le cœur de l’arme car c’est elle qui imposera ses contraintes suivant son type. Cette partie est en métal (l’acier le plus souvent) et comprend plusieurs pièces mobiles.

La chambre : Espace situé au niveau de la culasse qui contient la cartouche devant être percutée. Elle possède une ouverture sur l’extérieur pour l’éjection de l’étui (en général sur les cotés, sauf sur le P90 ou elle se trouve sous la culasse).

Le levier d’armement : Levier dont la poignée une fois tirée (en général vers l’arrière) permet l’ouverture de la chambre (et donc éjection de cartouche si le fusil était déjà armé). Lors de son retour, une cartouche est insérée dans la chambre (qui se referme au passage). Une fois la première cartouche percutée, les gaz de l’explosion sont réutilisés pour le chargement d’une nouvelle cartouche. Et donc cette opération manuelle n’est plus nécessaire.

La crosse : fixe, rétractable ou télescopique, elle est le plus souvent en bois, en plastique ou en polymères et comprend une partie des mécanismes contre le recul (sur les fusils AMR).

Le chargeur : simple dispositif équipé de ressort pour le chargement des cartouches (excepté sur le P90).

La poignée : souvent dite « garde main », on ne la retrouve pas sur toutes les armes, et elle a de plus en plus tendance à disparaître au profit de rail pour fixer des accessoires (le plus courant : picatinny).

Les freins de bouche : Inexistant sur les armes de poings, ils sont omniprésents sur la majorité des fusils. Situés à l’extrémité du canon (dit la bouche du canon), ce sont des orifices permettant une meilleure évacuation des gaz, diminuant ainsi le recul et le relèvement de l’arme. En contre partie, la détonation est plus forte et le projectile reçoit moins d’énergie. Ce sont eux qui sont à l’origine des signatures très visuelles des flammes lors d’un tir.

La queue de détente : Partie visible de la détente, plus communément appelée la gâchette.

La sureté : Dispositif interdisant le déclenchement d’un tir, est désigné à tort par la sécurité (merci les films américains !). Fait partie des mesures de sécurité à appliquer, entres autres, après un tir. Se compose souvent d’un levier ou bouton.

Le ou les sélecteurs de tirs : Suivant les armes, il s’agit plus communément d’un levier (ou deux pour le FAMAS) permettant de passer d’un mode tir à l’autre (Coup par coup, rafale courte souvent de 3, rafale libre) et est parfois aussi couplée avec la sureté (FAMAS).

Les « silencieux » : terme usité auprès des armes de poing mais usurpée pour les fusils. Ce sont des réducteurs de sons. Le bruit d’une arme provient de quatre facteurs: de la détente explosive des gaz de propulsion, de la balle sifflant dans l’air notamment lorsqu’elle est supersonique, de l’impact des balles et des étuis, et enfin du choc des pièces métalliques les une contre les autres. La culasse joue ici un rôle important car si elle est dite verrouillée (cas du MP5SD) ou calée alors le bruit des pièces mécaniques est amoindri (et la précision des tirs en rafales améliorée). Les munitions subsoniques ont aussi une très grande importance. Le véritable rôle des réducteurs de bruit est de limiter l’éjection des gaz (bruit et visibilité), ainsi que de ralentir les balles (donc moins de bruit mais moins de puissance, de précision et de portée). A savoir que l’entretien d’une arme équipée de réducteur de son est compliqué et malaisé !

Les accessoires : Souvent fixés sur un rail de série ou picatinny (M4, Steyr AUGA2), ils sont nombreux et variés. Je détaillerais les plus utiles en fonction de chaque arme !

DESCRIPTION DES ARMES :



FA-MAS :

(Fusil d’Assaut de la Manufacture d’Armes de Saint-étienne)


Version courte pour les néophytes :
Efficace, compact (ensemble détente situé devant le chargeur), maniement facile, crosse massive, possibilité de fixer une Baïonnette, Sélecteur de feux à 3 options (Coup par coup, Rafale de 3, rafale libre) situé au niveau de la détente, possibilité de lancer facilement des grenades sans ajout d’accessoires. Longue poignée de transport et levier d’armement sous cette même poignée, chargeur de 25, portée de 300m.

Version longue pour les affamés de technique :
Longueur : 75cm
Masse en ordre de combat (avec chargeur garni) : 4.3Kg (F1 et G2), 4.6Kg (version FELIN)
Son architecture de type bullpup lui offre une compacité malgré une longueur de canon (408mm ou 488mm suivant les versions) lui assurant puissance et précision (portée pratique de 300m). La culasse se retrouve ainsi dans une position très reculée, qui place l’éjection des étuis à la hauteur de la joue du tireur.
Fusil ambidextre, il nécessite néanmoins un démontage complet pour changer de mode (ce que j’appelle la tête de mickey (en fait la tête amovible car elle ressemble à cela vu de face : °o°), dont les oreilles (« ° » =extracteur et « ° » = obturateur, pièces de la taille d’une phalange de doigt et un peu moins large qu’un stylo bic) doivent être inversées. L’appui joue aussi change de coté mais sans démontage complet pour ce dernier.
Le sélecteur de tir se situe devant la queue de détente, dans l’arcade du pontet (la partie entourant et protégeant la détente, qui est amovible sur le FAMAS), et est donc accessible par les droitiers comme les gauchers.
Le limiteur de rafale (rafale de 3 (3) ou rafale libre (0)) se situe sur le boitier de mécanisme, sous la crosse (donc à l’arrière du fusil).
Il possède un bipied pour le tir couché, rétractable très aisément : il suffit de tirer les pieds vers l’arrière et de faire une rotation. On peut aussi les ôter.
Une poignée garde main large se situe sur le canon, qui est échangée, sur certains modèles, contre une version équipée d’un rail OTAN pour recevoir de nombreux types de lunettes de visée de tir (avec ou sans amplification de lumière). Nous retrouvons en vrac : la lunette OB50 A ou B (terre, air) pour le tir de nuit, désignateur d’objectif, aimpoint (point rouge)…etc.
La capacité de ses chargeurs est de 25 cartouches pour les versions F1 et G1 et de 30 cartouches pour la G2 (c’est la norme OTAN).
Son calibre est le 5.56. Les stries ou rayures de son canon ont un pas de 228mm (sur la version G1 et F2) et lui permet ainsi de tirer toutes les munitions de type 5.56. (Le seul autre fusil dans ce cas est le Steyr AUG)
Le FAMAS est une arme très puissante :
La vitesse de son projectile avoisine les 960m/s (F1 et G2), 925m/s (F2), ce qui le rend dangereux jusqu’à 2000m-3200m.
Sa cadence de tir varie suivent la version mais reste aux alentours de 1000 coups/min : la plus élevée pour un fusil d’assaut. (Mais autant vous dire qu’au bout d’une dizaine de chargeurs (25*10=250 cartouches) en rafale libre, le canon vire au bleu et commence à se déformer sous la chaleur.
Le fusil permet aussi le tir de grenades antichar (portée : 75m ou 100m) ou de grenades antipersonnel (portée : 340m en tir courbe à 45° ou 170m à 74°). Ce tir ne nécessite pas d’accessoires supplémentaires, la grenade se fixe directement sur l’embout du canon.
Le FAMAS peut-être équipé d’un réducteur de son assez long (une vingtaine de centimètres), qui prend sa réelle efficacité, s’il est employé avec des munitions subsoniques. Il se fixe sur la bouche à feu. Le niveau de bruit du à l’explosion est réduit ainsi que l’éjection, très visuelle, des gaz. Ne possédant pas un système de culasse fermée, il n’est néanmoins pas totalement silencieux.
Les versions les plus courantes :
F1 : Version standard
F2 : Version revalorisée qui se distingue par l’ajout à la poignée garde main d’un rail Picatinny.
G2 : Suppression de l’arcade du pontet (pour une utilisation avec des gants), chargeur courbe de 30 cartouches. Nouveaux matériaux !

FN P90 :

(Fabrique nationale Nouvelle Herstal Project90)


Version courte pour les néophytes :
Léger, compact (Système totalement novateur), grande puissance de feu pour un pistolet mitrailleur, Sélecteur de feux à 3 options (Coup par coup, Rafale de 3, rafale libre) situé au niveau de la détente, véritablement ambidextre et très maniable. Pointeur laser intégré à la partie avant-supérieure et levier d’armement sur les flancs droit et gauche, chargeur de 50, translucide, situé sur le dessus de l’arme, éjection des étuis par le bas, portée pratique de 100m (200m).

Version longue pour les affamés de technique :
Longueur : 50cm
Masse en ordre de combat (avec chargeur garni) : 3.4 Kg
Cadence de tir : 900coups/min
Vélocité : 715m/s (ce qui est assez conséquent pour un PM)
Cette arme fut à la base crée pour les équipages de blindés.
Le P90 possède une physionomie et un fonctionnement novateur qui le démarque totalement des autres armes de sa catégorie.
Une architecture de type Bullpup lui permet de réduire la taille globale malgré une crosse non amovible. Son canon est long de 263mm.
Son chargeur en polymère translucide présente une capacité peu commune de 50 cartouches. Situé sur le dessus de l’arme, il s’insère de l’arrière vers l’avant et se clipse. De par ses munitions, orientées perpendiculairement à l’arme, il est muni d’un dispositif de retournement (petit cercle visible au bout du chargeur) qui aligne chaque cartouche avant son introduction dans la chambre.
Ce design inhabituel ne forme aucune protubérance et favorise la maniabilité de l’arme.
Donc le chargement se fait par le haut, et l’éjection vers le bas, ce qui assure une stabilité lors de tirs en rafale. Ce qui en fait une arme redoutablement précise en rafale libre sur 50m.
Le P90 est utilisable aussi bien par les droitiers que les gauchers, étant parfaitement symétrique. On retrouve notamment le levier d’armement des deux cotés, dont la poignée se situe vers l’avant de l’arme.
Il utilise des munitions 5.7x28mm SS190 qui font penser à des 5.56 miniatures.
Ce PM exprime son plein potentiel lors de combat en milieu clos, grâce à sa taille et sa maniabilité.
A noter aussi que le P90 dispose d’origine d’une vision type « reddot » qui permet l’ajustage instantané et instinctif de la cible.
Divers accessoires peuvent être monté sur ses deux rails d’origine : Flashlight, visée laser.
Il peut aussi être muni d’un réducteur de son et de munitions subsoniques qui dégradent considérablement la puissance de l’arme.

MP5SD :
(SD pour schallDämpfer, silencieux en allemand)

Je détaillerais ici la version SD2 (idem pour SD5).

Version courte pour les néophytes :
Léger, quasiment identique au MP-5, extrêmement silencieux, Sélecteur de feux à 3 options (Coup par coup, Rafale courte, rafale libre) situé entre le chargeur et la poignée. Précis mais de courte portée (100m), chargeur de 30, démontage de l’arme quasiment impossible.

Version longue pour les affamés de technique :
Longueur : 78cm (61cm pour le SD3 avec sa crosse repliée)
Masse en ordre de combat (avec chargeur garni) : 3.1 Kg (3.4Kg pour le SD3)
Cadence de tir : 800coups/min
Vélocité : 280m/s
Arme assez ancienne utilisant l’architecture rodée du MP-5. Elle fut fabriquée spécifiquement pour les forces spéciales et les opérations discrètes.
Pour cela le canon (146mm) est foré de trous de 3 millimètres qui permettent de ralentir la balle en dessous de la vitesse du son sans nécessiter de munitions spécifiques.
Le canon est moulé dans un silencieux qui alourdit l’arme sur l’avant, la rendant plus stable notamment en tir automatique. Sa conception en fait une arme à durée de vie assez limitée (10000coups).
Sa culasse calée (moins de bruit de choc entre les pièces métalliques, meilleure précision) est équipée d’obturateurs en caoutchouc, qui s’abiment vite (mieux vaut alors utiliser des munitions subsoniques).
La précision de l’arme, l’absence de flamme à la bouche et la difficulté à l’entendre ou à localiser son tir en font l’arme parfaite pour les missions requérant de la discrétion.
Sa courte portée pratique de 100m peut être compensée par l’ajout d’une lunette de tir.
Il est doté de chargeur de 30 cartouches de 9mm parabellum.
Le sélecteur de tir (Coup par coup, Rafale courte, rafale libre) est situé sur le coté droit, juste avant l’entrée du chargeur, sous forme d’un levier (avec de jolies sigles rouges et blancs en formes de balles !).
Il existe 6 versions du MP5SD :
SD1 : sans crosse.
SD2 : Crosse fixe.
SD3 : Crosse télescopique.
SD4 : idem SD1 avec rafales de 3
SD5 : idem SD2 avec rafales de 3
SD6 : idem SD3 avec rafales de 3

Steyr AUG :

(Armee Universal Gewehr : Fusil militaire universel)

Version courte pour les néophytes :
Type Bullpup, possède une poignée avant pour raffermir la prise en main, Sélecteur de feux à 3 options (Coup par coup, Rafale de 3, rafale libre). Précis et une longue portée pratique (500m), chargeur translucide de 30 ou 42 cartouches, viseur optique x1.5 d’origine, démontage aisé, nettoyage facile.

Version longue pour les affamés de technique :
Longueur : 80cm
Masse en ordre de combat (avec chargeur garni) : 4.1 Kg
Cadence de tir : 650coups/min
Vélocité : 980m/s
Architecture de type bullpup avec une longueur de canon conséquente (508mm) lui assurant puissance et précision (portée pratique de 500m, soit une des plus élevée). La culasse se retrouve ainsi dans une position centrale, qui place l’éjection des étuis à la hauteur de la poignée.
Comme le FAMAS, l’ensemble détente est situé devant le chargeur court et compact.
Canon en métal, culasse en aluminium moulé, le reste du fusil étant en nyolite et matériaux composite.
La conception fignolée et modulaire (il suffit de changer le module défaillant) de ce fusil rend son démontage aisé.
Il peut être doté de chargeurs en plastique translucide de 30 ou 42 cartouches 5.56 (ou 9mm parabellum pour AUG para, disposant par ailleurs d’un système de culasse fermée).
Il dispose d’origine un viseur optique à grossissement x1.5 fixé à demeure.
C’est un bijou qui vaut son prix et qui s’apparente plutôt à un véritable système d’arme puisqu’il est conçu pour pouvoir être modifié en quelques secondes à l’aide d’un simple kit.

Colt M4 :



Version courte pour les néophytes :
Version « légère du M16 », Sélecteur de feux à 2 options (Coup par coup, Rafale de 3 (ou rafale libre sur le M4A1)) se situant au dessus du chargeur, légèrement sur la gauche. Peu précis mais possédant une longue portée pratique (360m), chargeur de 30 ou 100 cartouches, Poignée garde main, démontage aisé, nombreux accessoires.

Version longue pour les affamés de technique :
Longueur : 85cm
Masse en ordre de combat (avec chargeur garni) : 3.4 Kg
Cadence de tir : 700-950 coups/min
Vélocité : 905m/s
Le colt M4 est une version raccourcie du M-16A2, au canon de 351mm et à la crosse télescopique, dont il garde le bloc de culasse, la hausse du viseur et le même type de chargeur.
La culasse rotative implique un ensemble de détente situé derrière le chargeur et un levier d’armement sous forme de tige qui se tire vers l’arrière (situé au dessus de la détente du coté droit).
Le M4A1 est plus adapté aux courtes distances car il perd vite sa précision avec la distance. Sa portée pratique de 360m nécessite des organes de visées rajoutés pour être une portée réelle. Sa munition garde malgré tout de la puissance jusqu’à 3600m.
La conception de ce fusil le rend très polyvalent malgré des capacités d’origine assez moyennes. Il est à noter sa grande résistance à des environnements plutôt humides.
Le M4A1 possède en outre une poignée garde main amovible, fixée sur un rail Picatinny.
On retrouve 3 autres rails sur ses dernières versions qui lui permettent de fixer de nombreux accessoires, du lance-grenade M203 aux viseurs, en passant par les torches, poignées, dispositifs de pointages….etc.
C’est l’arme qui possède le plus grand nombre d’accessoires, et qui peuvent se fixer très rapidement.

L’EMPLOI DES ARMES EN FONCTIONS DES MISSIONS :


Pour une mission toute en discrétion et en rapidité, genre un raid:
Le MP-5 SD2 ira parfaitement, et c'est sa vocation principale. Mais il peut se montrer défaillant sur des missions nécessitant une puissance de feu soutenue.

Pour une mission discrète mais plus longue, disons une infiltration, je conseillerais plutôt un FAMAS G2 Lynx avec réducteur de son. Plus bruyant que la précédente, on privilégie ici la polyvalence.

Ensuite pour des missions ou la polyvalence est de rigueur, avec un environnement composé principalement de grands espaces, le M4, avec ou sans lance grenades, est idéal car bien que peu fiable (basé sur le M16!), il est démontable facilement, résistant et d'une mécanique assez simple. A ceci il faut rajouter le nombre conséquent "d’options" qui existent pour ce fusil d'assaut.
Le FAMAS est du même acabit, quoique les grenades soient beaucoup moins pratiques. C'est l'arme que je recommanderais le plus!

Pour les "riches" et adepte de belles mécaniques compliqués le Styer AUG reste un petit bijou très polyvalent qui allie bien des qualités!

Pour les missions en localités ou sur terrain fermé, ou pour les missions de protection rapprochée, le P90 est l'arme idéale, légère, excellente précision jusqu'à 50 mètres (dû principalement à son mécanisme d'éjection vers le bas), et une bonne cadence de tir.

Les munitions sont aussi un facteur à prendre en compte.
Le MP5SD utilise du 9mm parabellum (comme le Steyr AUG Para)
Le M4A1, Steyr AUG et le FAMAS utilisent du 5.56 OTAN (Mais ces deux dernières armes acceptent d’autres types de 5.56)
Enfin le P90 utilise des munitions spécifiques : 5.7x28mm SS190 !

DES AVIS SUBJECTIFS:


Le FAMAS, c’est une arme que l’on peut trimbaler n’importe où grâce à sa poignée garde main, et qui s’adapte facilement, son bipied étant très pratique pour le poser à terre ou pour le tir couché. Son sélecteur de tir est instinctif : l’index quitte la queue de détente pour se poser sur le sélecteur, et un coup à gauche on passe en rafale (de 3 ou libre), et un coup à droite (moins aisé, mais bien plus que sur d’autre armes) on passe en mode coup par coup. Si le sélecteur reste au centre, la sureté est enclenchée. Juste un bémol pour le passage de rafales de 3 au mode rafale libre qui se fait sous la crosse.

Le MP5-SD est une arme qui dont la prise en main semble peu pratique au premier abord. Mais la répartition de son poids la rend plus précise en rafale. Par contre laissez tomber le démontage de l’arme!

Le M4A1 sans ses accessoires parait légère, et on a l’impression de tenir un jouet. Les matériaux sont rudes, mais l’expérience de cette arme en combat a prouvé sa résistance malgré son manque de fiabilité (non ce n’est pas contradictoire !). Par contre toute équipée, avec lance grenade, lunette, torche, le poids devient vite conséquent. on peut, par contre, apprécier son assise au creux de l’épaule.

Le P90 fait littéralement fantasmer. On a l’impression d’avoir un gadget High tech entre les mains. Hyper léger, surtout sans les cartouches, hyper maniable, sa prise en main est quelque peu différente des autres armes, mais on s’y habitue vite. Les chargeurs ne sont pas si simples à clipser et assez longs. Néanmoins son système d’éjection par le bas, est un plaisir (qui peut rapidement salir vos pompes). Lorsque dans la série SG-1, on peut voir Tealc avec deux P90, un dans chaque main, j’ai tout de suite pensé : « quel gros mytho », mais c’est faisable, à un détail près : Il ne faut pas avoir de gros doigts pour les insérer entre les poignées car son système de prise est telle que votre index droit (pour un droitier) a tendance à toucher votre pouce gauche. Et le levier d’armement ne requiert par une grande force, on peut l’enclencher du bout d’un doigt quasiment !

Quant au FAMAS FELIN, qui est en fait un mix entre un fusil, un ordinateur et un système de visée embarqué (caméra, viseurs), c’est le plus moderne et de très loin, mais c’est lourd et encombrant, le centre de gravité rend son maniement malaisé, et il n’est même pas beau. Bref il est décevant, et j’espère que vous n’aurez jamais à vous trimbaler un tel truc!

ET ENFIN DES TRUCS QUE JE NE SAIS PAS OU CASER :
(Qui peuvent être utiles en RP)


Le levier d'armement :
Lorsque vous tirez le levier d’armement vers l’arrière, un petit bruit caractéristique se produit, mais c’est surtout lorsque vous le lâchez (car il faut le lâcher et surtout pas accompagner son retour) que vous entendez le « schclac » de la chambre qui se referme.

Le tir visé ou couché:
Lorsque vous visez une cible, vous appuyez sur la queue de détente lors de l’apogée d’une inspiration afin de limiter les tremblements du à la respiration.

Les mesures de sécurité : Le B A BA :
Toutes les opérations suivantes doivent être effectuées avec l’arme pointée dans une direction non dangereuse :
On met la sureté.
On enlève le chargeur.
On tire le levier d’armement pour éjecter la cartouche de la chambre (normalement il ne devrait pas y en avoir, mais on ne sait jamais !)
Enfin on ôte la sureté et on appuie sur la queue de détente, avant de remettre l’arme à la sureté !

Astuces pour les « guerriers » :
Parsemer vos cartouches de balles traçantes (suivant la mission évidemment). Exemple pour un chargeur de 25, voici l’ordre de chargement:
2 traçantes, 1 normale, 1 traçante, 1 normale, 1 traçante, 9 normales, 1 traçante, 9 normales.
Ainsi à la première balle traçante vous savez qu’il vous reste 15 cartouches, à la seconde il ne vous en reste que 5, et dès que vous avez la série de traçante/normale, vous pouvez préparer votre chargeur suivant. Enfin les deux dernières traçantes vous indiquent la fin de votre chargeur.

L’œil directeur :
Alors voilà un bon moyen pour déterminer duquel il s'agit:
Désignez du doigt, les deux yeux ouverts, un objet de dimensions réduites, placé, au moins, à 9m. Prenez par exemple le coin supérieur de la pièce.
- Si le doigt reste sur l'objet quand l'œil gauche est fermé, votre œil directeur sera le droit.
- Si c'est en fermant l'œil droit, votre œil directeur est le droit.