Les textes qui vont suivre ont tous été écrit pour quelqu'un qui a croisé mon chemin et qui est resté dans ma vie plus ou moins longtemps.
j'en rajouterai au fur et à mesure.
J'espère que chaque texte sera une perle, et de texte en texte j'en ferais un collier, bijou que j'offre à ces admirables muses.

Je ne vous demanderais aucun posts, ni jugements dans ce sujet.
Merci!

(Clémentine, decembre 1999)
(c'est vieux, alors soyez cléments!!)

Mon ange
Les amitiés retrouvées, la chaleur juvénile d'amis qui se réunissent autour d'une table. L'atmosphère si caractéristique
de ce petit appartement vétuste, cet air épais, presque palpable, cet odeur désagreable au nez, si chère au coeur.
Je vais dans la pièce principale pour siéger à une table que je sais bien garnie. Et là le temps se fige, je la vois...
Sa beauté m'éblouit, une splendeur qui me trouble comme jamais elle ne l'avait fait auparavant. Je la scrute délicatement,
elle est radieuse, les cheuveux couleur or qui cache un cou d'une blancheur impudique, sa silhouette tout de noir vétue
semble avoir été sculpté par les dieux. Le tissu épousant avec délectation les somptueux comptours de son corps;
Elle me regarde alors, et le bleu azur de son regard éclaire son visage finement déssiné. Un regard d'une pureté seulement
troublé par ces petits monceaux d'or qui parsèment son iris. D'un élégant mouvement elle se retourne , froissant
délicieusement sa robe du même noir que ses pupilles, ondulant légèrement sa chevelure d'une couleur identique à ces
pépites incrusté dans le bleu de son regard; Un bleu clair et à la fois profond, un bleu froid et pourtant si acceuillant,
un bleu qui me transperçe l'âme de part en part.
Je m'approche alors pour lui faire la bise, subjugué que je suis par son éclat virginal; J'ai du bredouiller quelques vains
mots qui ont fui ma mémoire.
Tout ce dont mon esprit veut bien se rappeler, ce sont mes sens qui s'affutent à mesure que je me rapproche d'elle;
Cette sensation de rencontrer une déesse qui se renforce alors que je sens son doux et obsédant parfum, une odeur
tout bonnement indescriptible tant elle est agréable, délicieuse. Mes sens s'affolent alors que sa joue m'effleure,
la sensation de sa peau contre la mienne me fait frissoner d'extase, une peau soyeuse et douce qui provoque en moi
l'envie de prendre ce visage angélique entre mes mains, de le carresser, de déposer un doux baiser sur ce front vierge
de toute impuretés, d'effleurer du doigt ces lèvres si finement ciselées, d'un rouge nuancé, bercées par une moue
mystérieuse et terriblement tentatrice; L'envie est forte, omniprésente, mais heureusement tempérée par le surprise qui
m'habite, de contempler, de savourer impuissant, mais si passionnément ce que mes sens veulent bien m'offrir; La surprise
de voir un ange descendu sur terre, un ange aux cheuveux teintés d'or, au regard couleur ciel, avec les formes félines et
gracieuses d'une déesse dans toute sa splendeur.
Cette vision divine qui me consumme, s'estompe peu à peu alors que je m'éloigne de l'objet de ma fascination, ravi d'enfin
reprendre le controle de mon corps, de mes sens, de mon esprit; Et pourtant si déçu de m'écarter de ce visage, auquel les
lumières du séjour donne une teinte suave couleur pêche, une vision qui pousse au péché, à la passion, à la douce folie d'une
béate fascination.
Elle m'a ensorcelée par sa fragilité apparente et son intense beauté, qui font tourbilloner en moi tant d'émotions de la
force d'un ouragan dévastateur, une tempête intérieure me carressant l'âme et le coeur, une perfection virginale qui ravi
chacun de mes sens.
Aliéné, je suis, enchainé à la vue de cette muse propre à déchainer les passions de milles poètes...
Je me crois dans un merveilleux rêve mais heureusement le temps qui reprend timidement son cours m'assure qu'elle ne
s'évaporera pas, qu'elle ne quittera pas ma réalité; Petit à petit je revois alors la femme que j'ai connue mais avec un
regard neuf et admiratif.
Comment ai-je pu être aussi aveugle face à cette éblouissante et lumineuse déesse?
Il me faut rompre à tout prix la magie de l'instant, si intense que je me sens perdre tout controle de mes sens et de ma
raison.
Quelques sons futiles s'extirpent alors de ma bouche ...un excès d'orgueuil pour échapper à cette obsédante et lascive
contemplation.
Comment ai-je pu ainsi repousser cet ange?
Tout Dieux que vous êtes, je vous conjure de me pardonner d'avoir refuser le sublime cadeau que vous m'avez offert!
Je ne suis qu'un homme qui n'a pas pu ou peut-être pas su saisir la valeur de votre offrande.
Je ne suis qu'un homme, je ne peux que la vénérer, la contempler, fasciné par sa nature divine.
Comment pourrais-je prétendre pouvoir combler ses attentes, ses envies, son amour?
Tel un rayon de soleil qui vous carresse la peau, elle m'a tendrement éffleuré l'âme , mais tel un rayon de soleil,
impalpable, insaisisable, si présent et pourtant si lointain...

Pardonnez moi de n'être qu'un homme!

(amandine, janvier 2002)


Mon Ange, j’aimerai
Du plus profond de mon être
Pouvoir goûter à la douceur de
Tes sentiments, à cette douceur qui se lit sur
Ta peau, tel une offrande inaccessible,
Qui me semble pourtant si proche.
Dans une nuit céleste, dans la
Fraîcheur du soir qui n’aura d’égal que la
Chaleur torride de ma passion
Amoureuse, sans aucune envie
Sexuelle, je rêve de pouvoir épuiser
Ton âme, m’accaparer ton cœur et
Ton corps, assouvir sans peurs
Cette passion galante délivrée de
Tes fantasmes les plus fous.
Tel le chevalier que je ne saurais être,
J’aspire à pouvoir caresser
Les sentiments qui font frissonner
Ta peau, et ton corps tout entier,
Pour que naisse une union céleste.
Que l’on puisse s’unir
Tel le soleil et la lune, qui chaque jour
Dans une communion
Impossible, bercent la vie
Charnelle, et abreuver ainsi nos désirs
De s’élever loin de tous ces besoins
Torrides, primitifs et bassement sexuels.
Dans mes rêves les plus divins,
Je souhaite devenir
Un compagnon galant, un peu comme
L’amant qui saura
Combler tes attentes sans
T’épuiser et satisfaire tes envies
Les plus pures, les plus célestes
Jusqu’à ce que le silence retombe,
Que le destin ferme les yeux
Sur nos folles et intenses étreintes,
Union parfaite de nos âmes.

Soyez sure que mes plus tendres
pensées vous sont destinées, et que mes
baisers iront mourir sur votre
nom, même si, pour celà je dois vendre mon âme et mon
corps; J'ai confiance en notre avenir.

---------
Vous avez tous compris qu'il fallait ne lire qu'une ligne sur deux! ^^

(Christelle, été 1998)
(une figure de style un peu hasardeuse et je dirais même ratée)

Un ange passe,
Et je le regarde,
Fasciné par sa beauté,
Paralysé par ce regard,
Envoûté par tant de grâce.
Cet ange s’approche de moi,
Mon cœur s’affole, mon corps se fige,
Ma respiration s’accélère, j’halète presque,
L’ange me touche, m’effleure du bout des doigts,
Sa peau est douce, soyeuse, sensuelle et chaleureuse,
La sensation est agréable, reposante et pourtant si excitante.
L’ange me scrute l’âme, et pénètre dans mon intimité spirituelle,
Il s’octroie mes rêves les plus doux et mes pensées les plus profondes.
Il s’éloigne, sans que je puisse y faire quoi que se soit pour le retenir vers moi,
Et je le regarde partir, sentant tout à coup le vide de mon âme laissé par son départ,
Et je sais maintenant que jamais je ne pourrais l’oublier, le chasser de mon esprit,
Et je sens maintenant au plus profond de mon être le lien fort qui nous unis,
Ce mince fil accroché à mon cœur amoureux qui toujours nous relieras,
Ce sentiment puissant et obsédant ancré à jamais en mon esprit,
Et mon ange disparaît me laissant orphelin de son doux amour.
Seul dans le bonheur désespérant d’avoir touché le divin,
Juste un court instant, un petit moment d’éternité,
Sa chaleur, sa douceur reste toujours en moi,
Sa vision ancrée à jamais dans mon âme,
Son passage a brûlé mon cœur,
Sa beauté a brûlé mes yeux,
Je sens encore son parfum,
Si envoûtant et si tentateur,
Et il est maintenant si loin,
Si loin de mon cœur,
Que je ne vis plus,
Que pour le revoir.
Un ange est passé,
Il m’a ensorcelé,
Il m’a aimé,
Je l’aime.

Nelly, pas mon désespoir !
29-05-05
(écrit le temps d'une cigarette, de retour de boite vers 5h ou 6h du mat)


J’ai patiemment et intérieurement construit un château de cartes, ces cartes étaient l’espoir, l’amour, la passion et la tendresse.
Et sans même que ses lèvres ne bougent, elle a détruit ce fragile édifice d’un vent dévastateur qui encore aujourd’hui ravage mon cœur;
Comme si un flot ininterrompu d’acide se déversait dans mes veines, brûlant mes dernières espérances.
Belle rime avec cruelle, j’aurais du le savoir, … en fait je le savais, mais je ne voulais rien voir.
Et après tout, bien qu’elle soit une déesse, elle ne peut comprendre les méandres de l’esprit humain.
Le pire c’est que je ne lui en veux pas…
Je suis le seul à blâmer…
Moi, pauvre fou inconscient qui a rêvé du paradis,
Moi, blasphémateur suprême qui a rêvé d’une idylle divine,
Moi, fervent croyant qui a rêvé de son amour,
Je suis le seul qui ait faillit…
De n’avoir su m’accaparer son cœur,
De n’avoir su exprimer des sentiments passionnés,
De n’avoir su conquérir son attention,
Je suis le seul qui a espéré, à s’être accroché à cet espoir friable et intangible,
qui tel du sable au creux de mes doigts, s’en est allé rejoindre la plage de mes soupirs.

Et maintenant, je suis seul…
Seul à rêver pour deux,
Seul à aimer pour deux,
Seul dans cette passion dévorante et inassouvie…

Je suis devenu l’orphelin de son cœur !

(Nelly, aout 2006)
(celui-là, je l'affectionne tout particulièrement, il a été écrit très rapidement, les mots sont venus sans même que j'y pense, ce fut instinctif)

Passion, pureté, harmonie…

J’ai senti au plus profond de moi, un sentiment qui naissait, enflait et commençait à remplir et s’accaparer les moindres recoins de mon être.
Et c’est arrivé si vite, dès que je l’ai vu !
Sans même le temps d’avoir pu lui donner un nom,
Sans même que je m’en rende compte,
Une émotion passionnée prenait consistance et s’étirait à l’infini.
Cette tempête, mélange passionné de sentiments et de sensualité, là où le divin effleure le terrestre, portait pourtant un nom : ….Nelly !
Elle fut comme ces ouragans qui effacent du paysage la trace néfaste de l’homme, mais qui laisse une profonde cicatrice dans la terre. Néanmoins après son passage, il ne reste que de l’envie de reconstruire sur des bases plus saines, de recommencer à rêver que l’on peut s’envoler loin de ce monde, faire mieux qu’auparavant.
Cette déesse faite femme m’a appris bien des choses.
Elle avait cette beauté simple qui se passe d’inutiles fioritures, et ce que j’avais pris pour de la simplicité était en fait de la pureté.
Et maintenant son prénom évoque en moi ces quelques mots :

Passion, …

Passion, tout d’abord, car c’est indéniable qu’elle révolutionna totalement l’agencement de mon cœur, elle y fit un brutal ménage et s’en accapara les meilleures places. Et je crois pouvoir dire que même si je le souhaitais ardemment je ne pourrais l’en déloger, elle y résidera tout au long de l’éternité de ma courte existence.
Elle déchaîna en moi une telle passion, bien plus que ce qu’elle n’a pu imaginer, bien plus que je ne pourrais jamais le décrire, bien plus que ce que je n’ai su lui dire.
Et aujourd’hui encore, la moindre évocation de sa voix, de son visage, de son nom ou de son existence provoque en moi un sentiment diffus et obsédant qui va sans cesse en s’amplifiant.
Bref la passion…

Passion, pureté,…

Pureté ensuite…tout d’abord sa beauté, d’une pureté céleste, qui s’est accaparé mon œil et jamais ne me l’a rendu. Les traits de son visage étaient comme les lignes épurées du plus beau des tableaux qu’il m’est aient donné de contempler. Son esprit m’a ensuite fasciné par sa pureté, je la dirais même innocente, mais c’est bien de pureté dont il s’agit. Elle vous submerge et vous inonde, d’abord par sa voix puis pas sa façon de penser.

Passion, pureté, harmonie…

Et enfin harmonie…tout est harmonie chez elle, chaque courbe de son corps, chaque expression de son visage, chaque inflexion de sa voix,…son âme respire l’harmonie la plus céleste qui ait été posé sur terre. Un seul de ses gestes vous apaise, une seule de ses paroles vous caresse, un seul de ses regards vous transcende. Elle est le reflet même de l’harmonie et de la sérénité que l’on peut puiser dans l’amour.

Passion, pureté, harmonie…Nelly

Elle est comme un cadeau des dieux, qu’ils ont daignés mettre sur terre pour nous pauvres mortels.
Et moi je suis heureux…
Même si je n’ai su la posséder corps et âme, je suis heureux pour une autre raison, car j’ai quelque chose que beaucoup d’autres n’ont pas.
Même si je n’ai su m’adresser à la déesse qui dors en son sein, je suis heureux d’avoir vu quelque chose que peu ont vu, peut-être même que personne n’a su voir.
Elle est passion, pureté, harmonie, elle est la plus belle des pierres précieuses. Elle est un diamant, qui déchaîne les passions, aux lignes et au cœur si purs, qui dégage toute l’harmonie dont l’homme peut rêver.
Et moi je suis heureux, car l’espace d’un court moment d’éternité, mes yeux ont vu ce que les dieux cachent aux hommes depuis des temps immémoriaux, car les cieux savent que nous ne méritons pas un tel présent, pas encore…
Et maintenant je sais, qu’il m’est inutile de vouloir m’emparer de ce formidable joyau céleste, elle n’est là que pour révéler ce qu’il y a de mieux en chacun de nous.
…
Elle est un joyau, de son souvenir j’en ferais un bijou, et un jour si je le veux bien, j’aurais l’infini plaisir de pouvoir moi-même lui offrir cette formidable parure faite à son image.
…
Et je pense, qu’elle m’a donné, bien malgré elle, le plus formidable des cadeaux, la chose la plus essentielle, je dirais même vitale ; Elle m’a fait don de la chose la plus précieuse, et de ce présent, je suis sûrement un des hommes les plus riches ; elle est la source de cette richesse qui m’habite, une source qui tel un geyser s’est répandu avec violence en moi, une source qui a inondé les plaines arides de mon cœur, une source qui a rendu mes espoirs fertiles…
Elle m’a donné le plus beau des cadeaux.
Elle m’a offert ce que communément l’on appelle :

Le goût de la vie

Et la rencontrer fut certainement la plus enrichissante expérience de ma vie…
Passion,
Pureté,
Harmonie,
Nelly,
Elle est tout cela et bien plus encore…

Bien sur vous ne pouvez pas me comprendre, si vous n’avez jamais croisé le chemin de Nelly, et même si vous l’aviez fait, auriez vous été à même de voir ce que j’ai vu ?
J’en doute…
Mais si vous n’en doutez pas, alors vous pouvez me comprendre.

(???, 2004)

Il y a des beautés qui se fanent au gré du temps, et des émotions intemporelles qui perdurent dans vos souvenirs, vous hantent et vous rongent l’esprit petit à petit.
Ton charme envoûtant est devenu le support de tant de mes songes, que je n’arrive plus à discerner la fiction de la réalité, tant les rêves que tu habites me sont doux.
Tes traits finement ciselés font chavirer ma raison, tes postures sensuelles obsèdent mes fantasmes, ta vue enchanteresse éblouit mes yeux !
Toi, ange descendu du ciel, tu as fais de moi un esclave, l’esclave de tes désirs, le serviteur de tes plaisirs, le chevalier de ton avenir, l’écrivain de ton souvenir.
Rose, ange et femme, tu es tout cela à la fois et bien plus encore, mais y penser est trop douloureux, car te toucher je ne puis, ton amant je ne suis !
Toi endormie sous mes yeux, tu as bercé ma vie l’espace d’un instant !
Tu auras été ma muse le temps d’un voyage, l’inspiration d’un poète qui se meurt de ne pas plus te connaître !
Heureux est celui qui s’accaparera ton cœur !
Malheureux je suis, de n’être ce dernier !

(Estelle, juillet-aout 2006)

Je me vois contempler tes lèvres humides de désirs, cette bouche à la moue si malicieuse.
S’oublier tous les deux dans les méandres de la passion :

Corps à corps sensuel, sans jamais que les corps ne cesse de suer de désir,
Plaisirs parfumés, humés jusqu’à l’ivresse,
Caresses éternelles, si irréelles qu’elles semblent ralentir le temps,
Tendresse passionnée, qui fit de nous les pionniers de notre jouissance,
Insolence amoureuse, heureuse démence qui nous mène à l’extase,
Emphase charnelle, remplie de volupté et de grâce,
Audace enivrante, que même les dieux quémandent,
Offrande vibrante, témoignage intemporel de la passion,
Emotion intense, instance céleste où s’épanouit l’amour !

Mais mon rêve s’achève et tous mes efforts pour le prolonger sont vains,
La douceur qui cesse lorsque je me réveille ce matin.
Malgré cela je me languis de ne pas être avec elle, tant elle me provoque de l’émoi,
Je suis pauvre lorsqu’elle est loin de moi,
Lorsque les mots ne valent rien,
Lorsque sa présence me fait du bien,
Lorsque ses caresses me sont plus chères que de l’or,
Lorsque ses baisers font frémir mon corps,
La belle se fait sensuelle,
Et moi je suis riche d’être avec elle !


(bon celui-là, c'est un extrait, remanié à l'arrache, avant de l'offrir à la belle)

Voici le joyau de ma collection, je l'ai retrouvé le week-end dernier.
Juste pour vous décrire le contexte, il fut ecrit un peu plus d'un an après ma séparation avec le seul être que j'ai réellement aimé.
Ne vous meprenez pas, tout ce que vous lirez avant et après ne seront que de pales transcriptions de la passion qui habite mon inspiration.
A ma Marie:

(Marie, 14/02/99)

Comme la rose naît sur la ronce sauvage, ta beauté s’épanouit sur l’arbre défleuri.
Comme la rose meurt à l’aube de son age, ton amour s’évanouit dans les flots de l’oubli.
Rose, éclose au matin d’un bienheureux présage, le jour qui te vit naître invoque tes vertus.
Douce et farouche fleur qui tourmente mon rêve,
Toi qui fais chavirer le cœur et la raison, par des attributs que même Aphrodite t’envie.
Aimable enfant pour qui l’amour fut un caprice, tu rompis les liens forts de notre sentiment ;
Mais le soleil se lève encore, l’air, le printemps, les fleurs, tout se souvient de nous !
La lune en son parcours pleure dans la nuit claire…
Candide, pur et beau, tel était ton amour, gracieux comme la rose qu’humecte la rosée avant l’heure du jour.
Ce fut un rayon de soleil dans ma vie, fol espoir qui repose à jamais dans la brumeuse nuit, au loin, à l’horizon…
Rose, éclose au matin sur les ronces des champs, ta farouche beauté charme comme un mirage ;
Pieuse icône de mes rêves, à jamais tu as brûlé mon cœur comme une braise ardente ;
Infatigable et sublime amante que tu étais…

C’est par les hivers gris, les nuits, quand je sommeille, que les pensées amères me font trembler d’effroi.
Esprit cher, dis, pourquoi viens-tu troubler mon songe ?
Les ans s’accumulant sur les débris des ans,
Ont effacé, peut-être, à mes yeux, ton image ;
Mais mon amour éternel, soleil qui n’a pas d’age,
Rayonne comme au jour de son premier printemps.

Le temps coule et s’en va comme notre jeunesse,
Il emporte avec lui nos souhaits les plus doux.
Le temps coule et s’en va comme notre maîtresse,
Elle nous quitte …. Et nous tombons à ses genoux.
Le temps coule et s’en va comme notre existence,
Il emporte avec lui nos désirs les plus chers.
Le temps coule et s’en va comme notre espérance,
Fleur flétrie éparse aux vents froids des hivers.
Le fleuve du passé nous entraîne en son cours, des affluents d’Eden aux gouffres de la mort,
Notre esprit est rongé par le ver du remord.

Un regard, un espoir, une larme, un soupir…
Le temps s’écoule et tout n’est plus qu’un souvenir !

Mon cœur si noir,
Souffre ce soir,
Puisque je t’aime ;
C’est la chanson triste de mon dernier poème.
Fière déesse de la jeunesse, O toi si pure, je ne jure que par ton nom,
Auguste et belle, Muse immortelle.
Si ta pensée, un jour, au passé, te ramène sur les bords sanctifiés de notre lac bien-aimé,
Souviens toi de nous, de notre amour et du fervent serviteur qui, à jamais, t’es acquis…

J’ai une petite histoire à vous conter !

Il s’agit d’un homme et d’une femme, adolescents de 18 ans !

Ils n’ont rien d’exceptionnel, si ce n’était cet amour chaotique, intransigeant et pourtant si intense. La belle et juvénile histoire du premier amour. L’aveuglement, l’insouciance et toutes les caractéristiques de l’amour à cet age, tant de choses si chères à nos yeux !

Somme toutes, une banale petite histoire d’amour…hum, je suis presque d’accord avec vous, sauf qu’une histoire où l’amour réside, est forcément unique.

Bref, après une année non sans nuages, le destin décida de mettre leurs cœurs à 10000 kilomètres l’un de l’autre.
Mais qu’importe la distance, contre vents et marées, ils s’aimèrent.

Tout deux furent « bannis » des compagnies téléphoniques pour des impayés à la hauteur de leur amour.

Mais qu’importe, ils usèrent de tous les moyens pour communiquer et rester ne seraient ce que quelques secondes, accrochés l’un à l’autre.

Lorsqu’elle eut la possibilité de le rejoindre, elle partait impatiente et amoureuse, tout comme lui transcendé de la retrouver. Leurs retrouvailles étaient souvent de courtes durées…à peine quelques jours et pourtant tant d’amour à partager.

Mais qu’importe, ils vivaient ces moments là comme peu de gens savent les vivre, avec une intensité égale à la force d’un amour privé de ne pouvoir s’assouvir durant de long mois.

Puis venait le temps de la séparation, déchirement ultime de deux cœurs qui ne voulaient faire qu’un.

…

Un jour, de décembre, je crois, après deux années passées à aimer, ils se disputèrent juste après leurs retrouvailles. Je ne me rappelle même plus l’origine de leur dispute. Mais elle fut aussi stérile que violente et leurs orgueils achevèrent ce travail de destruction.

La jeune fille retourna loin de son amant, sous le regard, qui se voulait insensible, de son amour.
Ils s’étaient aimé, de cet amour qui vous marque à jamais, de cet amour qui creuse à jamais un sillon dans votre cœur pour l’être aimé.

Ils se sont séparés, meurtris chacun à leur manière :

Elle tenta de le récupérer à tout prix, mais la distance de leur vie comme de leurs maisons, ne lui facilita pas les choses.

Il refusa toutes ses excuses, et il se mit à écrire, écrire et encore écrire pour oublier.

Puis c’est la nuit qui emporta ce jeune homme, la nuit, son monde, ses tourments, ses plaisirs artificiels. Il noya son chagrin auprès d’autres femmes, bien qu’aucune ne put lui apporter ce qu’il recherchait…

Quant à elle, c’est dans les soirées, l’alcool et le déni de soi qu’elle tenta de l’oublier lui ! Destruction programmée d’un amour à travers son corps et tout ce qui vous rappelle l’autre !

Un jour, le jeune homme se prit de passion pour la photo en noir&blanc, mais pour cela, il dut faire l’effort de devoir fréquenter à nouveau le soleil. Et à travers ses clichés, il se rendit compte qu’une chose lui manquait…elle.

Il la retrouva, elle le rejeta, trop fatiguée d’avoir tant oublié !

Le temps passait doucement et une année après leur rupture, ils décidèrent de se revoir.

Mais la douleur était trop fraîche, l’amour encore trop jeune, le souvenir encore trop vivace, et toute cette vie qui s’offrait à eux, toute cette fantastique vie, sans l’autre !

Il se quittèrent sans même que leurs lèvres ne s’effleurent !

Pourtant ils gardèrent contact, un fébrile contact verbal, allant de trois à quatre fois par an.

Juste pour préserver cette sensation de ne pas perdre définitivement cette part de soi en l’autre. Juste pour que la voix ravive doucement la flamme avant qu’elle ne meure !



Les années s’accumulèrent les unes sur les autres, de feux, de cendres, et d’eau, leurs vies continuèrent, chacune de son coté…



10 ans s’écoulèrent, 10 ans de vie loin de l’autre sans que l’autre ne soit plus que cette minuscule et éternelle flamme au fond de leur cœur.

Puis le jour de ses 30ans, il lui souhaita par un anodin message, son anniversaire, elle émit le désir de se revoir enfin après que des déluges entiers aient coulé sous les ponts. Il ne put refuser face à son enthousiasme, et sa propre envie de la revoir.

Mais tout deux avaient mûris et ils ne se leurraient pas quant à l’issue d’une telle rencontre. Entre les expériences passées, et leurs vies si différentes, ils étaient lucides et n’espéraient que retrouver la nostalgie d’un passé sans autres lendemains.

Et pourtant….

Ainsi par un beau jour d’été, ils se donnèrent rendez vous sur les Champs-Élysées.

Anxieux de se retrouver et pourtant si impatients, leurs attentes respectives furent, pour l’un comme pour l’autre, remplie d’une douce appréhension.

Et lorsque leurs regards se croisèrent, 10 ans après leur rupture, 9 années après que leurs yeux se soient quittés, une magie, d’abord timide, s’installa de suite.

Cette envie de contempler l’autre, de le dévorer des yeux, à la fois pour y chercher la trace du temps passé, et ce souvenir perdu, si cher au coeur.

Ils marchèrent encore et encore, errant presque sans but, ils voulaient juste se parler, se toucher et être ensemble.

Après s’être raconté leur passé commun, leurs vies, leurs succès, leurs déboires, ils se posèrent sur une terrasse, non loin de la place Vendôme. Ils partagèrent un frugal repas, malgré que l’heure ne s’y prête pas. D’éclats de rire en regards de tendresse, leurs êtres se retrouvèrent peu à peu. Par des petits gestes ils se touchaient puis comme s’ils réalisaient que l’autre ne leur appartenait plus, ils se séparaient.

Etrange sensation, magiques retrouvailles qui ne pouvaient se finir ainsi, ils ne pouvaient se résoudre à se séparer aussi vite après avoir été séparés durant 10 longues années.

Ils reprirent le chemin ensemble. Elle passa son bras sous le sien, il fit tout pour qu’elle n’ait pas à le lâcher. Ils étaient dans leur bulle, dans leur cocon, coupés du monde extérieur. Ils retrouvaient cet espace intime qui n’était qu’à eux, cet endroit sans frontières tangibles où l’on se sent si bien. Ils atterrirent chez une amie de la jeune fille à présent devenue femme. Une femme qu’il ne pouvait s’empêcher de contempler, subjugué de retrouver cette sensation qu’il pensait perdu à jamais dans les tréfonds de ses souvenirs. Elle aussi paraissait troublée et pourtant si à l’aise, peut-être était-elle justement troublé d’être si à l’aise, avec celui qui au bout de 10 ans aurait pu devenir un illustre inconnu !

Les heures s’écoulaient trop vite à leur goût, ce temps qui passait et leur ôtait à chaque seconde un peu de leur plaisir d’être cote à cote.

Les heures s’écoulaient et pourtant à chaque seconde, ils se retrouvaient et de redécouvraient.

Chaque instant semblait magique, une simplicité empreinte de surnaturel, et cette sensation bizarre de vivre quelque chose entre l’étrange et le merveilleux. Un peu comme ces émotions qui vous traverse lorsque vous rêvez éveillés, lorsque vous rêvez d’un songe dont vous ne désirez jamais voir la fin !

Ils repartirent ensemble dans la rue, retardant encore leurs rendez vous respectifs. Sur le chemin du retour, chaque recoin d’avenue, chaque carrefour pouvait être le dernier qu’ils partageaient et aucun ne voulait qu’il en soit ainsi.

La magie se prolongea tout en douceur, les plongeant dans une douce mélancolie, où le tendre passé rencontre le merveilleux du présent.

Ils entrèrent sans même y prêter attention, dans une station de métro. L’instant de la séparation était proche et ils le savaient, mais ils refusaient d’y penser, vivre, vivre le moment présent, toucher, sentir, écouter, regarder l’autre comme pour graver une éternelle image.

Puis au détour d’un couloir, ils durent se séparer…

Alors une dernière fois :

Ils s’enlacèrent, au milieu de la foule…

Dans un sursaut incontrôlé de tendresse…

Dans leur bulle protectrice, cet instant dura une éternité.

Il sentait l’odeur de sa peau, ce parfum si cher à son cœur, cette fragrance qui lui avait tant manqué.

Elle le sera plus fort encore, comme si elle ne voulait pas qu’il parte.

Le temps s’arrêta une fraction de seconde au milieu de ce couloir.

Un moment d’éternité et d’intimité partagée, joyau pour l’âme et le corps.

Leurs cœurs vibraient à l’unisson, rythmant leurs corps d’une harmonie presque céleste.

Que ce moment dure, encore, et encore, ils le désiraient ardemment, comme rarement on peut désirer dans une vie… !



Puis comme à regrets, leurs corps se séparèrent, leurs regards se quittèrent, mais arrivés sur le quai, l’un face à l’autre, ils ne purent s’empêcher de se parler encore, de se regarder encore.

Et séparé ainsi par des rails, et au milieu d’inconnus, ils prolongèrent leurs retrouvailles.

Après 10 ans, la valeur d’une seule seconde avec l’autre était devenue si chère à leurs cœurs !

Ce n’est que lorsque le train l’emporta, qu’ils réalisèrent d’où venait ce vide qu’ils avaient ressenti jusque là dans leurs vies.

Mais la magie du moment les transcenda longtemps après, cette sensation d’avoir l’esprit aussi léger que le cœur.

Cette émotion retrouvée de tout contempler sous un jour nouveau.

Ce sentiment rassurant qu’ils avaient enfin retrouvé leur âme sœur !

Et c’est 10 années d’errances, de rencontres et de solitudes qui leur prouvaient la puissance de leur amour…





Et je suis sur qu’aujourd’hui encore, ils ne rêvent que de se revoir…si ce n’est déjà fait !

Mais ceci est une autre histoire, a eux de l’écrire!

Je n’étais là que pour vous raconter comment deux êtres aussi liés ont su traverser les années et se retrouver, comment l’amour transcende le temps et l’espace.

Je n’étais là que pour vous raconter une belle histoire qui sûrement ira mourir sur les soupirs de leurs lèvres, lorsqu’ils la raconteront à leurs enfants.

Lorsque malgré les 12 années écoulées depuis que leurs regards se sont croisés pour la première fois, ils auront ce même regard l’un pour l’autre, cette même tendresse, cette timide et effrénée passion qu’ils partageront, cet amour indifférent au temps qui passe !




Maintenant je pense que vous pouvez, si vous le désirez, poster vos commentaires!

C'est vraiment une très belle histoire, et je leur souhaite vraiment le meilleur qui puisse arriver

Et c'est un soir de solitude que je lis cela, moi qui n'avait jamais penser voir des textes si bien écrit et pourtant le dernier fut le meilleur. Je pense que ces textes ne méritent pas de mourir comme tu le dis, ils devraient revivre, ils devraient faire revivre leur histoires pour que d'autres personne connaissent ce bonheur.
Je lis beaucoup de textes, mais le dernier fut vraiment le meilleur, je ne sais pas quoi dire, cela ne représente qu'un simple amour mais si profond et fragile qui même avec le temps reste solide. Maintenant je pourrais voir autrement les couples dans la rue, je me dirai que si eux vivaient ça, comment pourraient-ils le décrire à l'autre ? Tant de questions naissent en moi rien qu'un lisant un texte comme cela.

Tout ça pour te dire que c'est vraiment une belle histoire comme les premiers textes. Merci.