Le Mess

Sélène aidait toujours Argostre à marcher. Elle avait emprunté l'ascenseur pour se rendre jusqu'ici sans vraiment savoir comment elle été arrivé à se repérer. Le caporal lui avait juste dit de se rendre au bureau de Kamala Naidu et ils y étaient à présents devant. Elle ne savait si elle devait frapper ou entrer c'est pourquoi elle se tourna vers Argostre pour savoir.

- Vous tenez le coup ? Je dois frapper ou on attend ?

Il faut attendre, mais vous n'êtes pas obligé de rester avec moi vous savez, je pense que vous avez mieu à faire non ? lui dit Argostre.

Il s'asseya, il était mal en point, mais tenait le coup..

Vous savez, c'est rare que j'aille mal, c'est pas normal.. ajouta t-il.

Elle hocha vivement la tête en signe en signe de contradiction.

- Je suis ici et j'y reste. Je vous ai accompagné donc je ne vais pas m'en aller immédiatement.

Elle s'assit côté de lui.

- Ca vous fera passer le temps de bavarder et comme il n'y a apparemment que moi dans les parages, ce sera donc avec moi.

Elle fixa le mur en face perplexe.

- C'est peut-être ma faute après tout, j'ai dû apporter quelque chose d'Espagne et bien malgré moi vous l'avez attrapé. Mais je pencherai quand même pour une autre hypothèse.

Erf, mais non biensur que non, vous n'y êtes pour rien Sélène, merci pour tout, merci de m'avoir accompagné ici, et de m'avoir aidé, c'est très sympa de votre part, je confirme ce que je dis, vous êtes charmante pour ne pas dire gentille.. dit-il en se crispant d'une petite douleur.

Il était très énervé à cause de ce vertige, les missions débutées bientôt, et il tombait "malade" à ce moment là.

*Je suis maudit*

Elle détacha ses yeux du magnifique mur qui se trouvait en face d'eux pour esquisser un petit sourire à l'attention d'Argostre.

- Mais vous allez guérir, et tout le monde aurait fait la même chose à ma place, on ne laisse pas quelqu'un qui a du mal à tenir debout sans assistance, c'est de l'inconscience ou de la débilité profonde.

J'en connais des débile profond, Volgin par exemple.. erf dsl sa m'a échappé, je suis méchant avec lui, j'avoue.. dit-il en souriant.

Il se demandait ce qu'il avait, si cela durerait longtemps.

*la poisse*

- Oui mais si c'est votr frère vous avez certainement le droit de le taquiner, gentillement biensûr.

Elle leva les yeux au plafond.

- Ca vous est déjà arrivé ce soudain malaise auparavant ?

Non jamais, c'est pour ca que je ne comprend pas, dit-il déséspéré..

Il fixa Sélène dans les yeux sans rien dire..

- C'est normal de ne pas comprendre...

La jeune femme ne souriait plus cette fois, perdue dans ses pensées.

- Je n'ai pas compris quand mon père n'est pas revenu et qu'il est mort au combat, ça ne m'était jamais arrivée avant. Mais ne vous en faites pas, l'inconnu ce n'est pas si terrible, c'est peut-être un simple rhume

En effet, peut être.. dit-il

Nous verrons bien ce que dira le Dr naidu.

Il s'appuya contre le mur derriere la chaise, et reflechit 5 minutes..

- Oui je ne suis pas médecin après tout. J'ai juste suivi des séries qui se passaient dans un hôpital à la télévision mais de rien de plus.

Elle aussi était plongée dans ses pensées mais fit un effort pour en sortir.

- Vous êtes là depuis longtemps ? Histoire d'alimenter la conversation.

Je suis là depuis bientôt 1 moi et demie et vous ? demanda t-il.

*Cette femme à vraiment du coeur*

Elle réfléchit et compta les jours sur ses doigts.

- Ca ne doit même pas faire une semaine je pense. J'espère rester tout de même un peu plus qu'une minable petite semaine.

Moi aussi, j'espere que vous resterez bien plus longtemps. dit-il en regardant Sélène.

Il repartit dans ces pensées quelques minutes.

*reviens à la vie, oh tu as une demoiselle avec toi parle !*

Elle prit une élastique dans sa poche et ramena ses cheveux ensemble pour les attacher, il la gênait à tomber et à tout le temps lui cacher le visage.

- Il n'y a pas de raisons non ? Et puis je ne suis pas encore partie.

Aucune raison, et j'espere pas que vous partire de si tôt.. dit-il.

Vous savez Sélène, vous pouvez me laisser seul, je pense pas avoir de prohblèmes d'ici l'arrivée du Dr Naidu, lui dit-il.

Elle se releva sur elle-même pour se mettre devant Argostre.

- J'en ai assez d'entendre des bêtises plus grandes que vous moi aujourd'hui. Vous croyez vraiment que si j'avais eu envie de partir et de vous laisser là seul, je ne l'aurai pas fait avant ? C'est mal me connaître que de penser le contraire.

Pardonnez moi alors, mais je pensai que vous aviez surment mieu à faire que de rester là avec moi, à attendre le Dr Naidu, dit-il.

Je n'aime pas contraindre les gens de rester avec moi, c'est pour cela que je vous dis sa, mais restez, cela me fait du bien que vous soyez là. reponda t-il.

Elle resta debout puis retrouva son sourire.

- Ce n'est dans mes habitudes de m'emporter de cette façon quand à moi, je vous prie de m'excuser, c'est certainement le changement d'endroit qui provoque toutes ses drôles de réactions chez moi. Remarque je n'ai pas besoin de ça pour me mettre dans des situations pas possibles croyez-moi.

Je ne sais pas ce que fait Kamala, enfin le Dr Naidu pardonnez moi, dit-il.

Juste une petite question, avant d'arriver ici que fesiez vous ? demanda t-il.

- Ce n'est rien, vous êtes peut-être proche donc je...Ce ne sont pas mes affaires.

Elle joua avec une mèche de ses cheveux sans vraiment prêter attention à ça et entama sa petite explication.

- Disons que après avoir fait mon service et avoir pris par à deux ou trois conflits, j'ai comme qui dirait rendu mon tablier pour me consacrer à ma mère. Elle est tombée malade et je ne supportais pas de la savoir loin de moi sans assistance, mon père n'étant plus de ce monde et ma famille à l'étranger. J'ai pris un petit boulot en attendant pour payer les soins et on m'a ensuite proposé de rejoindre le SG-C.

Proche ?.. J'aimerais mais.. enfin bref, dit-il.

Votre mère va mieu à présent ? Vous avez une vie pas facile d'après ce que vous me dites, je vous soutiens, moi j'ai de la chance d'avoir, enfin de la chance, façon de parler, d'avoir ici mon frère Volgin, le Sergent Volgin.. dit-il en souriant.

Elle se sentit soudain mal à l'aise elle n'aurait jamais dû parler ainsi de la relation d'Argostre avec le Docteur Naidu, ce n'était ses affaires.

* Toujours le mauvais mot Sélène *

- Pardon d'avoir abordé ce sujet, je ne savais pas. Bref, je me tais.

Elle rompit son voeux de faire silence pour ajouter quelque chose.

- Je pense qu'elle va mieux, je l'ai laissé entre les mains des médecins mais elle reprenait du poil de la bête quand je l'ai quitté. Vous trouvez que je n'ai pas eu une vie facile ? Je ne pense pas moi. Chacun sa vie, je n'ai pas à me plaindre pour ma part.

Votre père, votre famille, sa ne doit aps être facile tout les jours, enfin je me comprend. dit-il.

Dites moi, vous avez lu le réglement sur les rélations dans la bases ? Je les trouves abérante, mais c'est la loi.. dit-il en souriant.

- Il est vrai que ce n'est pas simple mais c'est gérable, je me dis que j'ai de la chance, quand on voit toutes ces familles déchirées par la guerre, on se rend mieux compte du bonheur que c'est d'avoir une famille un semblant d'unie. C'est d'ailleurs pour ça je crois que je suis rentrée dans l'armée pour éviter ça justement mais c'est un peut trop idéaliste vous ne trouvez pas ?

Elle aquiesca d'un léger signe de tête.

- Oui je les ai lu, c'est même tyrannique, à croire que ceux qui les ont faite aiment jouer les sadiques.