Il pleuvait averse, le tonnerre grondait et on y voyait pas à dix mètres avec un tel temps dans une forêt. Une forêt comme celle qui allait être le terrain d’entraînement des Black Eagle aujourd’hui... Quatre hommes se tenaient sous une tente dressée plus tôt dans la matinée. Snake, Big Brother, Aratom et BlackBlade se tenaient debout, autour d’une table sur la quelle était posée une carte de la forêt. Plusieurs points étaient marqués au marqueur dessus.

-Ça va être rude pour un premier entraînement, non ? Demanda Brahmâ, avec un triste sourire.
« T’as déjà oublié nos entraînements ? » De léger rire se firent entendre autour de la table.
-Oh que non !
-D’ailleurs... Intervint Brother, tu te souviens quand Ara’ est tombé dans la boue, après qu’on lui ai dit que c’était juste une petite flaque ? Des rires éclatèrent sur tout les visages, sauf celui d’Aratom...
-Faut toujours que tu ramène ce vieux dossier, t’fais chier !
-Déstresse un peu, coule un bonze !
« Aussi black que toi, Blade ? »

Les deux heures de préparation restantes se passèrent ainsi, entre blagues douteuses et avancée par à-coup. Au final, tout fut prêt au dernier moment, comme d’habitude avec une telle équipe... Puis, un à un, les Black Eagle arrivèrent, Menchu était alors seul pour accueillir ses gars. Il les laissa s’abriter sous la tente : la table avait été débarrassée et un tableau avait prit place à la limite de la zone protégée de la pluie, dessus, trois positions marquées par une croix rouge avec les coordonnées GPS. Entre temps, dans l’après midi, une seconde tente avait été montée et des sacs militaires y avaient été déposés avec des casques accrochés sur un coté et des Rangers de l‘autre. A coté, la table avec posées dessus des radios avec oreillette et des fusées de détresse. Le gradé était habillé avec un treillis noir de la tête au pied : rangers, treillis et haut avec manche sur les quels les emblèmes du SGC, de FoxHound et des Black Eagle étaient apposés sans oublier une casquette pour l‘occasion. Il restait silencieux, saluant ses hommes d’un signe de tête pensif. Il était pressé de voir le résultat de cet entraînement et cela le stressait. Une fois que tout le monde fut la, il demanda l’attention générale en sifflant et une fois qu’il avait toutes les attentions, il ouvrit enfin la bouche :

« Bienvenue en Enfer. Les heures qui vont suivre vont être un calvaire pour vous mais vous allez apprendre, apprendre comment survivre en territoire hostile. Derrière moi, une vaste forêt que vous allez devoir contrôler dans le meilleur des cas, si vous n’en êtes pas capable, vous devrez au moins y survivre. Donc... Le militaire désigna la carte qui était à coté de lui. Vous allez devoir sécuriser ses trois points simultanément pendant 24 heures. Enfin... Faudra déjà y arriver, à ses trois points... Certains des membres de l’unité spéciale française FoxHound ont fait le déplacement rien que pour vous ! Ils sont moins d’une dizaine mais ils sont équipés et ont reçu l’ordre de vous arrêter par tout les moyens et croyez moi, ils n’hésiteront pas à vous blesser s’il le faut. Cette fois, Menchu alla vers la table. Ici, une radio et une fusée de détresse pour chacun d’entre vous. Vous pourrez établir votre stratégie grâce à la radio cependant méfiez vous, aucune technologie n‘est sure à 100%. Le canal 123 sera utilisé pour les appels d’urgence sur la radio du poste ou je resterais avec une équipe de sécurité et de secours. Il lança une radio avec l’oreillette enroulée autour à chaque membre de l’équipe, une fois que ce fut fait, il reprit la parole : Je veux aussi que chacun d’entre vous prenne une fusée et s’en serve qu’en cas d’extrême urgence, si vous la déclenchez, c’est un abandon. Une équipe sera immédiatement envoyée pour vous ramener ici même. Des questions ? »

Il attendit quelques instants avant de saisir le sac le plus proche de lui, il le posa sur la table et fit mine de l’épousseter. La pluie battait de plus en plus fort contre le toit de la tente sous la quelle ils étaient tous installés, couvrant la plupart des sons, la voix y compris, ce qui obligea le gradé à parler un peu plus fort, surtout si on prenait compte les rafales de vent...

« A l’intérieur, un couteau de combat, un ACR démonté, dix chargeurs de balles à blancs, un M9 démonté avec son holster et quatre chargeurs, un gilet tactic, des jumelles, une boussole, des rations pour 48 heures, votre treillis, un kit de camouflage, des gants, un poncho, un bob, une trousse de premier secours et un sac mortuaire. »

Une fois qu’il eu finit de faire l’inventaire, le gradé fit glisser le sac qu’il avait entre les mains vers Eversman qui était le plus proche. Il fit signe aux autres de prendre leur paquetage et il ordonna à ses hommes de se changer, ils allaient donc tous devoir se changer les uns devant les autres, après quelques protestations pour la forme et la réponse pragmatique de leur chef « Soit tu te change au sec devant tes frères d‘armes, soit tu te change sous la flotte, seul. » tout le monde s‘exécuta... Almie et Barber avaient l’autorisation de se changer sous un petit couvert que le gradé avait monté avec l’aide de BlackBlade plus tôt dans la journée à quelques mètres dans la forêt, leur donnant une première impression de ce qui les attendaient tous. Quand tout le monde fut fin prêt, le français désigna la forêt.

« A vingt mètres, votre point d’insertion, de là, vous serez autonome. Il s’effaça pour laisser place à la forêt. Montrez moi de quoi vous êtes capable. »

Personnel engagé :
Boba Fett Colonel (PJ) Etat : OK
Eddie Dugan Major (PNJ) Etat : OK
Eric Hagman Capitaine (PNJ) Etat : OK
Vanessa Barber Lieutenant (PNJ) Etat : OK
James Biggs Sergent (PNJ) Etat : OK
Matt Eversman Caporal (PJ) Etat : OK
Chris Redfield Caporal (PJ) Etat : OK
Léon Smith Recrue (PJ) Etat : OK
Almie : (PNJ) Etat : OK

Entraînement supervisé par Menchu Narah.

(Comme vous vous en doutez, je ferais le MJ pour la mission. Vous êtes libre de vos mouvements mais un conseil, méfiez vous de tout, et tout le monde
Jusqu'au 26/09 pour répondre.)

Il pleuvait à verse. Décidément, Menchu avait bien choisi son jour. L’entrainement qu’il avait fixé allait se montrer des plus humide. L’idée de recevoir un entrainement, et non de le faire, me rappela mes classes, à la Big Red One. J’en avais chier, j’étais jeune et je sortais tout juste du cocon familial, un cocon qui puait l’alcool d’ailleurs. Mes instructeurs m’en avait fait voir de toutes les couleurs, mais au moins, cela à donné ce que je suis maintenant.

* Il aurait pu choisir un entrainement par beau temps quand même.*

Grognais-je intérieurement. J’étais tout juste arrivé au camps d’entrainement du SGC. Je m’étais déplacé avec ma jeep. Pour une fois, j’avais déplié la capote, et c’était pas pour tirer un coup. Je me dirigeais vers le point de rendez-vous désigné par narah, c’était une tente, fraichement monté pour cet entrainement qui allait s’annoncer pour le moins spécial. Plusieurs soldats me saluèrent, de même que certains instructeurs, étonné de me voir ici alors que je n’étais pas sur le planning de la semaine.

-« Et ouai, c’est une occasion spéciale aujourd’hui. »

Puis je m’éclipsais dans la tente des Black Eagles. Quelques objets étaient placés dans la tente, un tableau, des sacs, des radios. Menchu attendait patiemment. Il était seul. Je devais être légèrement en avance. Je ne connaissais pas l’effectif du commando. Ce sera donc une surprise de savoir qui la compose. Menchu étant mon subordonné hiérarchique mais le chef du commando, je ne savais si je devais le saluer ou si c’était lui qui devait le faire. Faisons preuve de politesse quand même.

-« Colonel Fett. A vos ordres. »

Pour bien des militaires, cela aurait surpris de voir un grade supérieur salué un grade inférieur. Mais il n’y avait personne d’autre dans la tente, donc personne ne saura rien. Si seulement Menchu pouvait vite monter en grade, que je passe plus pour un boulet en le saluant.
Puis j’attendis que les autres membres arrivèrent. Il y eut trois autres officiers, que je ne connaissais pas vraiment, un sous officier que je ne connaissais pas vraiment et trois militaires du rang que je connaissais bien, Eversmann, Redfield et Smith. Plus Almie, avec qui j’avais fait connaissance peu de temps avant, avec menchu. Une fois tout le monde présent, Menchu passa au briefing.

*Ca me fait vraiment bizarre… *

Notre objectif était de prendre le contrôle de la forêt. Ou d’y survivre au moins. Il fallait pour cela contrôler pendant 24 heures trois points. Mais un commando, Les Foxhound, essaiera de nous empêcher, par tout les moyens. Nous disposions de radios pour établir des stratégies. Puis, il nous précisa qu’une équipe sera envoyé en cas d’abandon. Enfin, il demanda si il y avait des questions.

-« Pas pour ma part. »

Ensuite, Narah passa à la présentation des sacs que nous utiliserons. Ils contenaient tous ce qu’il fallait pour survivre et se battre. Puis il nous ordonna de nous changer. Je m’exécutais, me retrouvant en slibard devant mes subordonnés. J’enfilais le treillis et les rangers que le sac contenait. Ils étaient à peine à la bonne taille, je me sentais pour le moins serré. J’enfilais également le gilet tactiques que je remplissais avec les rations, les chargeurs, et tout ce que contenait le sac. Je me maquillais la figure, pour le camouflage. La gueule bariolée de taches vertes, je me mis à monter l’ACR. J’avais du mal à le considérer comme une arme. Un mix entre le G3, le G36 et une autre arme inconnue. Je montais également le M9, que je rangeais dans le holster. Je pris le poncho que je gardais soigneusement plié. Il ne prenait pas beaucoup de place, je pouvais facilement l’accrocher, au gilet tactique.

* J’ai vraiment l’impression de revivre mes classes. *

Puis nous rejoignions Manchu qui nous attendait près de la forêt. Il nous donna le top départ. C’était à nous de jouer.

-« Très bien. On va avancer avec des espaces de 5 mètres entre nous. Soyez discret, seul les appels radio pour donner des renseignement seront autorisés. On progresse jusqu’au premier point tous ensemble. Après, j’ai ma petite idée. »

Puis je fis signe au reste du commando de se mettre en marche.

C’était le grand jour. Fini les missions d’exploration à deux sous, les marches ennuyantes et les débriefings interminables. Les Black Eagle fonctionneraient bien autrement avec des objectifs bien différents. Le Général O’Neill leur faisait une totale confiance, ce qui était rare surtout quand on savait que le leader du groupe était Menchu Narah. Léon quant à lui s’était jeté dans la gueule du loup et on l’avait accueilli les bras ouverts. Maintenant c’était à lui de prouver qu’il avait sa place dans cette unité. Il observa attentivement ses nouveaux collègues, reconnaissant le Colonel Fett, et pista le moindre sentiment de nervosité chez les autres jeunots présents dans la tente. Smith fut alors pris d’une montée d’adrénaline, non pas qu’il avait peur ou qu’il redoutait quelque chose, mais plutôt parce qu’il savait que ce défi serait difficile et qu’il avait hâte de l’emporter haut la main. Leur supérieur le Colonel Narah, ne fit pas un long discours de bienvenue et entama tout de suite les hostilités. Il leur annonça leurs objectifs, prendre des points stratégiques et/ou survivre. Pour l’anglais, les deux étaient liés. Jamais il ne lâcherait un point sans résister jusqu’au bout. Il n’avait que rarement connu la défaite mais encore moins le fameux « repli tactique », et il n’espérait pas y goutter aujourd’hui. Leurs ennemis venaient de la FoxHound, une unité mystérieuse dont il avait déjà entendu parler ou murmurer par d’anciennes connaissances, comme s’il s’agissait d’une légende ou d’un mythe, et que ses membres étaient des dieux. Ils étaient peut être forts et craints, mais ils étaient aussi fait d’os et de chaires et ils pouvaient saigner, tout comme l’anglais et n’importe qui présent ici. Leur mission était donc difficile mais pas impossible. Narah leur donna de quoi communiquer en équipe, ainsi qu’une fusée en cas d’abandon. Lors d’une vraie mission sur une autre planète hostile, il aurait été probable que cette fameuse fusée soit remplacée par des capsules de poisons à croquer. Normal, il fallait accepter la défaite et faire en sorte de sortir du jeu la tête haute avant qu’il ne soit trop tard.
Smith fit signe qu’il n’avait aucune question et le Colonel reprit la parole, leur présentant leur matériel. A l’extérieur, la pluie se déchainait et ce n’était pas la peine de se demander l’état de la forêt dans de telles conditions. Tout ça lui rappelait Londres : la pluie, le froid… Léon n’aimait plus trop la capitale, sa ville d’origine, préférant la campagne du nord du pays. Il n’avait jamais aimé la bouffe de là-bas, les différences sociales qui y régnaient, sans compter la vie quotidienne fatigante des hommes d’affaires et le feuilleton de Mary Poppins dont il n’avait jamais accroché, lui préférant largement le Roi Lion, le livre de la jungle ou encore Peter Pan.
Un coup de vent violent le ramena à la réalité : Narah avait fait une liste de leur équipement et de leurs armes. Léon avait laissé son poignard personnel dans ses quartiers, ne pensant pas s’en servir pour l’entrainement de risque de blesser quelqu’un. Mais apparemment, un couteau était prévu dans leur arsenal. Léon espérait pouvoir retenir ses mouvements le moment venu, tellement habitué à tuer directement et rapidement avec un couteau. Cependant il ne se faisait pas d’illusion, sachant très bien que face à un membre de FoxHound, il était aussi probable que le couteau en sa possession lui cause sa propre perte. Il n’avait pas affaire à des pirates mais à des professionnels. Il prit donc soin de faire craquer ses doigts et d’étirer un peu sa nuque et ses bras, sachant très bien qu’il risquerait de se battre au corps à corps durant ces prochaines 24h. Léon prit le sac avec une certaine réservation, motivé mais prudent. Il avait comme un drôle de pressentiment, comme s’il était excité d’affronter des adversaires qui en valaient vraiment la peine pour une fois. Il avait hâte de commencer.
Il se changea devant tout le monde sans la moindre gêne. Même s’il était quelqu’un de réservé et qui parlait peu, cela ne le gênait pas plus que ça de montrer ses plaquettes d’abdos à ses camarades masculins. Il enfila le treillis noir, aussi sombre qu’une nuit sans lune, et rangea quelques affaires dans ses poches. Un sourire amusé apparut sur son visage quand il vit tous ses supérieurs en calbar devant lui. Certains étaient toujours en bonnes formes physiquement et bien taillés, telles des statues grecs, d’autres pouvaient avoir du souci à se faire, et ce furent ceux là qui protestèrent pendant l’espace d’un instant. Ce n’était pas le moment d’être pudique et Narah insista bien sur le fait qu’ils étaient des frères d’armes, ce qui était plaisant à entendre même s’ils ne se connaissaient pas tous pour le moment.
S’étant habillé plus rapidement que d’autres avec son super poncho, il profita de son avance pour se camoufler le visage à l’aide du kit qui leur avait été offert. Smith était tellement habitué à ce genre de petit rituel qu’il le faisait sans miroir, sachant très bien la tête qu’il aurait après ça. Il décida de ne pas s’en mettre trop sur le front, avec la pluie battante, le maquillage pouvait lui couler dans les yeux pendant l’opération. Il limita alors la couche de camouflage et prit le bob dans son sac qu’il posa sur sa tête, préférant garder le casque dans son sac et le sortir quand ils seraient arrivés à leurs points stratégiques. Pour le moment, le début de la mission était de joindre rapidement les points et Léon ne se sentait pas d’humeur à se déplacer vite et discrètement avec un de ces casque sur le crâne.
Une fois tous prêts, ils sortirent de la tente et eurent le droit à la colère de mère nature. La pluie et le vent rendrait la mission bien plus délicate. Ca allait les handicaper mais leurs adversaires seraient aussi embêtés et c’est ce point de vue que Léon allait retenir, voulant utiliser le terrain et les conditions météorologiques pour vaincre et remporter la mission. Il profita d’une dernière mise au point pour assembler son ARC, une arme précise, puissante mais dont l’utilisé était douteuse avec des balles à blancs. Et ce n’était pas avec ce fusil qu’ils pouvaient se garantir un self-défense au corps à corps, d’où la présence d’un couteau même si là encore, Léon se demandait jusqu’où tout ça pouvait aller. Les sacs mortuaires allaient-ils finalement vraiment servir ? Ces américains étaient plus impressionnants que prévu, même si au final tout ça venait surtout de la tête d’un français complètement taré mais compétent, comme tous bons officiers…
Léon finit par ranger son M9 et son couteau à portée de main, assez proche mais pas trop pour pouvoir sortir le couteau comme s’il dégainait une arme. Le lancer de couteau, voilà un art perdu qui méritait du respect et beaucoup d’apprentissage pour le pratiquer. Cela avait demandé beaucoup de travail à l’anglais et même aujourd’hui, il avait encore des progrès à faire.

« Yes Sir ! » Répondit-il à Narah, oubliant difficilement les bonnes vieilles habitudes.

Ils partirent en direction du point d’intersection et Fett prit immédiatement les choses en main. Léon n’était pas contre, il fallait un chef d’équipe et une certaine coordination de groupe, du moins pour le début. Plus tard dans la mission, le SAS ne se faisait pas d’allusion et savait qu’il allait devoir compter sur lui-même avant tout.

Tout était prêt. L’entraînement allait pouvoir commencer. En toute logique, Le Colonel Fett avait prit le commandement de l’unité. Le Major Dugan, puissant soldat taillé comme une armoire l’avait rapidement rejoints dès le début pour lui signaler qu’il allait éviter de garder une position trop proche de celle de son supérieur de manière à ce qu’ils ne soient pas tout les deux neutralisés simultanément. Chacun suivait les ordres, seule Almie mit plus de temps que les à se positionner et ce, grâce au Lieutenant Barber qui lui expliqua rapidement avec des mots plus simple. L’extraterrestre avait encore du mal à comprendre quand les gens parlaient sans s’arrêter. Le temps qu’elle déchiffre un mot et le reste lui échappait, la frustrant au plus haut point. C’est le Capitaine Hagman, le premier, qui ouvrit la bouche :

« J’sais pas vous, mais moi j’le sens mal cet entraînement… J’ai déjà entendu parler de l’unité du Lieutenant-Co, c’est des fous ! Parait que lors du soulèvement de Zanzibar (1) leur chef et son second menaient les mercenaire et…
-Hagman, fermez là ! Vous voulez qu’ils nous repèrent ? Ordonna le Major Dugan. Si vous avez si peur d’eux, faites en sorte qu’ils nous tombent pas d’ssus en fermant votre bouche ! »

Le silence reprit alors ses droits mais finalement, ne serait-il pas judicieux d’en apprendre un peu plus sur cette fameuse unité avant de poursuivre la route et de les affronter ? Même si les propos seraient surement déformés par des années de transmission entre soldats et d’exagération, il y aurait un fond de vrai, non ?

A cinq mètres d’Eversman, deux oiseaux prirent soudain leur envol en piaillant. Était-ce un indicatif d’une présence ennemie ? Possible… Quoi qu’il en soit, la prudence était de mise, avec les conditions actuelles, la visibilité n’allait pas au-delà d’une dizaine de mètres et une embuscade était vite arrivée, surtout que l’ennemi avait eu le temps de se préparer pendant tout l’après-midi, ce qui leur donnait un avantage considérable. Le Sergent Biggs qui était concentré sur sa boussole depuis le début de l’exercice finit par la quitter des yeux et rejoignit alors le Colonel Fett, en tête de peloton.

« Mon Colonel, d’après la distance et les conditions météo, il nous faudra approximativement une heure pour atteindre le premier point de contrôle et autant de temps pour rejoindre les autres par la suite. L’ennemi va surement nous attendre sur la route menant au premier point, pourquoi ne pas allez directement à l’un des deux autres ? Il nous faudra une bonne demi heure de plus mais ça peut être une solution viable ? »

Alors que l’unité avançait -presque- en silence, la pluie et le vent se déchainaient, couvrant la plupart de leurs bruits et paroles, mais le peu qui passait outre le brouhaha naturel pouvait les faire repérer si l’ennemi était proche… La boue omniprésente n’aidait en rien la petite unité, tous s’embourbaient dans ce marécage géant qu’était une forêt battu par les pluies pendant plusieurs jours. Malgré cela, Almie et Smith semblaient être en mesure de se déplacer sans trop de difficultés, l’habitude des terrains difficiles surement… Sans prévenir, les radios de toute l’équipe se mirent à grésiller, son désagréable envoyé directement dans les oreillettes.

[Radio]Black Eagle ? Ici Narah, je… annonce que vous êtes… en territoire… mi. On ne peut dorén… plus vous… oyez aucun ren…fort, vous êtes… Pendant quelques secondes, il n’y eu que des grésillements, l’équipe était aux aguets... Ci Narah, récept… très mauvai…[/Radio]

La communication radio avait coupée… Ses problèmes radios pouvaient venir du mauvais temps et de l’absence de couverture suffisante pour un terrain d’entraînement mais le plus problématique c’était que sans radio longue portée, il n’y aurait pas d’appel de secours en cas de problème… L’équipe était donc livrée à elle-même dans cette forêt pour au moins 24H. Tout ne se présentait pas pour le mieux… Au contraire.



Personnel engagé :
Boba Fett Colonel (PJ) Etat : OK
Eddie Dugan Major (PNJ) Etat : OK
Eric Hagman Capitaine (PNJ) Etat : OK
Vanessa Barber Lieutenant (PNJ) Etat : OK
James Biggs Sergent (PNJ) Etat : OK
Matt Eversman Caporal (PJ) Etat : OK
Chris Redfield Caporal (PJ) Etat : OK
Léon Smith Recrue (PJ) Etat : OK
Almie : (PNJ) Etat : OK

(1) Soulèvement de Zanzibar : L’ile de Zanzibar fut prise d’assaut par un groupe de mercenaire sous les ordres de Big Boss -Chef de l’unité FoxHound à l’époque- en 1999. Solid Snake infiltra l’île et réussit à désigner les cibles prioritaires aux forces alliées qui purent bombardés les zones sensible et envahir l’île pour en reprendre le contrôle par la suite.

Entraînement supervisé par Menchu Narah.

(Comme dit précédemment, n'ayez pas peur de faire avancer les choses, je ne suis là que pour vous encadrer. Vu le temps que vous êtes censé passer dans cette foutue forêt, ayez pas peur de faire défiler le temps^^ Osez, un MJ est la pour s'adapter à ses joueurs, et non l'inverse Et gardez en tête que vous pouvez poster plusieurs fois même si les posts ne font que cinq lignes^^)
(Jusqu'au 3/10 pour répondre les enfants, éclatez vous bien !)

Nous avancions dans la forêt, l’allure était bonne et personne à l’horizon. L’intervalle ordonné semblait conservé. Il n’y avait pas l’ombre du pépin pour le moment. Pour le moment. Le Major Dungan était venu m’informer qu’il se tenait à l’écart, pour éviter d’être flinguer en même temps. Je lui avait dit que c’était une bonne idée, et je lui avais précisé de se mettre sur l’arrière garde. Avec des commandos aux fesses, je préférais avoir un homme d’expérience pour prévenir toute attaque.

* Je pense que tout le monde est en place maintenant. *

Je jetais un dernier coup d’œil. Seul Almie semblait un peu perdue. Apparament elle avait du mal à tout comprendre. Il n’y avait plus qu’a espérer qu’elle ne nous ferais pas de coup foireux. Puis, la marche repris. Le temps passa, avant que le capitaine de l’unité rompa le silence pour nous parler des Foxhounds. Il fut sèchement interrompu par Dungan.

-« Je me fout de leur passif. Et cela m’étonnerais que l’on connaisse leur stratégie vu que c’est un commando secret. Ca tombe sous le sens. Maintenant silence ! »

La marche reprit en silence. Les minutes passèrent. Une envolée d’oiseaux nous mit en alerte. Mon cœur commença à battre la chamade. Rien ne se passa. Si c’était les Foxs, ils auraient déjà passer à l’action. Biggs en profita pour me faire part de notre position. J’étudiais avec lui la carte. Il proposa de scinder le groupe en deux, surtout si les foxs tendaient une embuscade sur le chemin du premier point. En plus, on gagnerait du temps. Je me mis à réfléchir à cette éventualité.

-« On va rester groupé pour le moment. »

Puis je renvoyais Biggs à son poste. Les foxs n’ayant toujours pas passé à l’attaque, j’en concluais qu’il n’était pas dans le coin pour le moment. Je remis le groupe en marche. La pluie rendait le terrain difficilement praticable. Le groupe commençait avancer difficilement. De plus nos radio se mirent à grésiller. La voix de Narah nous atteignit péniblement. Les radios fonctionnant mal, cela voulait dire que pour les secours c’était mort. Je reconsidérait une autre fois mon groupe qui avançait dans la merde, péniblement.

-« Ok on change de plan. Barber et Almie avec moi. Dungan, Biggs et Smith vous êtes ensemble. Hagman, eversman et Redfield vous êtes ensemble aussi. A cette allure et avec ce temps, on ne va pas y arriver. De plus, on est trop repérable en tas de 9. E les fox se ferait un malin plaisir à foutre le bordel dans le groupe. Le groupe de Dungan, vous prenez d’assaut le premier point, le groupe d’hagman, le second. Moi, je prend le troisième. Une fois controlé, vous vous mettez en position et vous attendez. Si ça dégénère, repli sur le point le plus proche. Je met un système de mot de passe. Au mot « Chevron », on doit répondre « Sept ». Si la personne en face de vous ne répond pas par ce mot, vous le flinguer. Compris ? En route ! »

Puis je fis signe à Barber et Almie de me suivre. Je me doutais bien que ce que j’avais planifié allait tomber à l’eau à la première occasion, mais peut être que cela limitera les dégats. Je vis les deux autres groupes s‘éloigner au fur et à mesure. Peut être que ça allait le faire.

Smith avait débuté cet entrainement avec une pointe de perplexité. L’ARC en main ne lui servirait pas à grand-chose avec des balles à blancs, d’où sa main qui survolait souvent le long de sa jambe droite, prêt à dégainer son couteau. L’un de homme du groupe, un Capitaine, commença un cours d’histoire qui fut vide interrompu par le Major Dungan. Il avait parlé d’une mission des FoxHounds et Léon savait très bien que l’homme n’avait que effleuré une partie de la vérité de ce qui s’était passé là-bas, et de tout ce qu’avait fait cette équipe durant leur longue activité. Venant lui-même des SAS, il savait bien que beaucoup de choses restaient cachées et qu’on ne retiendrait que les grandes lignes des rapports officiels. Il ne se faisait aucun doute sur les compétences de ces hommes, mais le fait d’en parler avec un ton craintif n’était peut être pas une bonne idée pour le groupe. Dunga, le rappela alors à l’ordre, puis ce fut ensuite Fett qui mit un point final au cours d’histoire.
En plus de la pluie, un bruit d’ailes battantes alerta l’anglais. C’était des piafs, rien d’autres… Du moins c’est ce que se serait dit n’importe quel esprit simpliste. La paranoïa et l’expérience de Léon prit le dessus sur ses pensées. Même si Eversman c’était tenu pas très loin du nid d’oiseau, il se méfia de cette situation et commença à balayer du regard les alentours, essayant de repérer quel coin était idéal pour qu’une personne hostile arrive les voir sans qu’eux ne puissent en faire de même avec elle. Mais avec le peu de visibilité, il n’arriverait à rien. Si ça ne tenait qu’à lui, il partirait en chasse seul pour trouver le gibier, avant de devenir lui-même le gibier… Si ce n’était pas déjà le cas…
A cette pensée, les doigts de l’anglais caressèrent le bout de son couteau. Il sentait la pression monter et avait comme le sentiment d’être observé et entendu à la fois. Cela paraitrait étrange que les membres de la FoxHound les attende patiemment aux points de contrôle sans prendre le temps avant d’étudier leur groupe, leurs gestes, leur façon de se déplacer, leurs points faibles…

« Moins fort… Nous ne sommes pas seuls. » Alerta Léon comme si la forêt elle-même renfermait des esprits malveillants pouvant comprendre les paroles du sergent Biggs.

Son idée n’était pas bête, cela permettrait de tenter une manœuvre habile, athlétique, risquée mais surprenante. Enfin, c’était un bien grand mot quand il s’agissait de « surprendre » des membres de la FoxHound, mais au moins ils essaieraient…
Comme pour confirmer les doutes de Smith depuis le début, Narah communiqua par radio mais la fréquence était brouillée de parasite et il était difficile de garder une longue conversation dans ces conditions. Ils allaient devoir communiquer avec des mots simples et précis, évité toute parlote inutile qui, avec une réception si mauvaise, pouvait se transformer en information fausse. Léon passa sous une branche et contourna un tronc dont la largeur était du double de celle de son ancien frigo, de la demeure familiale aujourd’hui désertée de signe de vie… Il était conscient de son habileté et de sa discrétion mais il n’en ressentit pas la moindre fierté, il s’en interdisait, comme s’il recevrait une balle dans la tête s’il commençait à ressentir un tel sentiment d’orgueil. Il essaya de pister des traces de pas au sol mais avec leurs ennemis avaient surement pris la peine de nettoyer les pistes, bien aidés par la pluie.

« Dungan, Biggs et Smith vous êtes ensemble. »

L’anglais revint légèrement vers le cœur du groupe et acquiesça. Il n’avait pas à refuser de toute manière, c’était un bon petit groupe et il fallait bien se décider. Certes, cela augmenterait leur chance de se faire avoir un par un dans des petits coins mais l’objectif de l’entrainement était clair : sécuriser les trois points simultanément pendant 24h. Léon nota inconsciemment que le Colonel avait choisi d’être avec les deux femmes du groupe, mais ne supposa rien à ce propos. Il partit en direction du point 1 avec le Sergent et le Major. C’est vers ce dernier que l’anglais se dirigea pour partager son inquiétude.

« On nous observe… Je le sens. » Commença-t-il à dire en posant son regard loin devant, vers les coins sombres et illisibles de la forêt. Encore une fois, l’envie de partir à la recherche d’un voyeur lui faisait envi.

« Ils savent déjà ce qu’on va faire, je peux mettre ma main à couper qu’un des gusse prévient déjà ses camarades de notre… plan. » S’il pouvait appeler ça ainsi, bien évidemment.

« Il va falloir trouver un moyen d’attirer l’attention à un endroit précis, et d’apparaître par un autre côté… On ne les aura pas si on se bat classiquement et honorablement, surtout avec ces armes. » Ajouta-t-il en faisant allusion aux balles à blancs.

Smith ne craignait pas une embuscade. Même ça ca serait trop beau car ça leur permettrait de se grouper et de faire face à l’ennemi ensemble. Il se méfiait surtout de tout ce qui pouvait paraître insignifiant, le moindre détail qui pouvait leur coûter cher. Et pour ça, il savait qu’il devait d’abord compter sur lui-même avant de compter sur les autres…
La journée risquerait d’être longue dans ces conditions.

Diviser les forces, une bonne stratégie pour éviter d’être tous massacrés d’une seule attaque, mais séparé en groupe de trois hommes, l’unité n’était-elle pas affaiblie ? C’était un risque qu’il fallait prendre, surtout si on prenait en compte, le problème des radios. Les membres de FoxHound ne pouvaient pas non plus s’en servir, donc impossibilité de se concerter pour une attaque vraiment synchronisée. Les conditions météos n’allaient pas en s’améliorant, selon le désir de Narah, qui semblait commander le temps, augmentant la difficulté pour les déplacements et le poids de l’équipement que Menchu avait imposé y était pour quelque chose, ça faisait partie de l’entraînement. Ils devaient s’habituer à combattre avec un équipement lourd et bruyant, s’ils en étaient incapables aujourd’hui, comment pourraient-ils en être capable sur le terrain ? On joue comme on s’entraîne et il avait fait tout ce qu’il pouvait pour coller à la vérité du terrain, quitte à en rajouter un peu pour combler certaines lacunes.

Le groupe du Major Dugan avançait à une bonne allure, surtout avec un ancien SAS pour vérifier les alentours. Le Sergent Biggs se sentait en relative sécurité avec le Major Dugan, vétéran du SGC et ce Smith qui semblait aux aguets et capable de se défendre, c’était un bon groupe, même s’ils n’étaient pas à l’abri, l’idée de la dispersion, c’était la sienne ou en tout cas, c’est lui qui l’avait formulée en premier, si quelque chose arrivait, ce serait de sa faute mais si ça marchait, l’honneur lui reviendrait. Perdu dans ses pensées, il se cogna contre son supérieur qui s’était subitement arrêté, il se baissa et jeta un œil vers ses deux hommes.

-Moi aussi et j’aime pas ça… Ils attendent qu’on soit hors de portée des autres pour nous tomber d’ssus. Il soupira et reprit la marche. Une idée pour attirer leur attention, soldats ?

Il parlait autant à Smith qu’a Biggs, des fois que l’un d’eux ai une idée lumineuse pour piéger une des meilleurs unités au monde.

Du coté du groupe du Capitaine Hagman, l’avancée était lente, l’homme sentait déjà ses jambes s’endolorirent à cause des efforts demandés par l’avancée dans ce milieu difficile, après une quinzaine de minutes de marche, il s’arrêta pour faire le point sur leur position avec Redfield.

-Y a pas véritablement de sentier dans cette putain de forêt ! Mais on peut toujours faire un détour en nous rallongeant pour tenter de les prendre à revers, s’ils nous attendent au camp. S’ils nous attendent sur le chemin le plus court, ils ne nous verront pas passer ou se déplacer pour nous suivre. En avant.

Dès l’instant ou le Capitaine avait entendu qu’il devrait mener des hommes, son sang froid avait reprit le dessus. Les trois militaires se redressèrent et quelques pas plus tard, Redfield du se stopper net. Sous son pied, il pouvait sentir un objet solide, rond et sur le quel il avait effectué une pression trop net. Si on y ajoutait le « clic » connu et redouté de tout soldat, on avait un unique résultat : une mine. Hagman s’était immédiatement retourné pour faire signe à son subordonné de ne pas bouger.

-Restez calme Caporal, on va vous sortir de là…

Comment ? Il n’en avait aucune idée mais ils allaient bien trouver, non ?

Fett, lui, avançait à un bon rythme, il compensait son poids par son endurance physique à toute épreuve. Les difficultés ne lui faisaient pas peur et ça se ressentait dans son allure soutenue, Almie le suivait de près, son couteau en main. Barber fermait la marche, aux aguets, veillant sur leurs arrières. Almie était une pisteuse, spécialisée dans les milieux hostiles naturels, comme cette forêt. Ses yeux s’étaient vite fait à son environnement, sa vue était perçante. Elle avait apprit à décomposer chaque chose dans son champ de vision, les différentes couleurs, les mouvements typiquement humains, les… Elle plongea sur Fett, le faisant tomber, une forme imposante tomba entre eux et Barber qui fut surprise, elle tenta de lever son arme mais l’ennemi la mit au sol avec une seule droite, sa main faisait la taille de la taille de la militaire. En une seconde, Almie fut debout. L’homme qu’elle avait face à elle était tout vêtu de noir, il devait faire deux mètres dix, voir plus. Son visage était entièrement recouvert de peinture noire, aussi sombre que le reste de son corps. Il portait un gilet tactic avec un pistolet dans un holster intégré, il portait des couteaux de combats sur chacun des avant-bras et chacune des chevilles. Il portait des gants, un treillis et des rangers, pas étonnant qu’elle ne l’ai pas vu avant… Caché par le tronc de l’arbre, il s’était fondu dans le paysage, en hauteur, là ou personne n’a le réflexe de regarder, là ou on y voit le moins bien.

Le géant français fonça sur la jeune femme alors que Fett se relevait à peine, embourbé dans la boue qui envahissait ses fringues, l’alourdissant et le ralentissant. L’allonge très importante du membre de FoxHound eu raison de son ennemie qui fut touchée au niveau du visage -elle aussi- par un coup de poing puissant. Elle se laissa emporter pour effectuer une roulade et se retrouver rapidement sur ses jambes. Sa lèvre inférieure était déjà éclatée. Ils étaient deux face à une force de la nature bien décidé à ne pas les laisser avancer plus. Barber était KO, elle ne pourrait pas les aider.


Personnel engagé :
Boba Fett Colonel (PJ) Etat : OK
Eddie Dugan Major (PNJ) Etat : OK
Eric Hagman Capitaine (PNJ) Etat : OK
Vanessa Barber Lieutenant (PNJ) Etat : Inconsciente
James Biggs Sergent (PNJ) Etat : OK
Matt Eversman Caporal (PJ) Etat : OK
Chris Redfield Caporal (PJ) Etat : OK, coincé sur une mine
Léon Smith Recrue (PJ) Etat : OK
Almie : (PNJ) Etat : OK

FoxHound :
Un géant de 2m15 a attaqué l’équipe de Fett.

(1) Soulèvement de Zanzibar : L’ile de Zanzibar fut prise d’assaut par un groupe de mercenaire sous les ordres de Big Boss -Chef de l’unité FoxHound à l’époque- en 1999. Solid Snake infiltra l’île et réussit à désigner les cibles prioritaires aux forces alliées qui purent bombardés les zones sensible et envahir l’île pour en reprendre le contrôle par la suite.

Entraînement supervisé par Menchu Narah.

(Jusqu'au 18 au soir pour répondre )

Depuis plusieurs minutes, nous avancions à un rythme plutôt soutenu. Enfin, qu’importe le temps qui s’était écoulé, le fait d’avoir divisé le groupe nous avait fait gagné en rapidité. Notre puissance a été divisé, il est vrai, mais elle fut compensé par une mobilité plus importante. Etait-ce un bon choix ? Pour le moment, je dirais que oui.

* On est bon… *

Par moment, je jetais un coup d’œil en arrière, je pouvais voir Almie avec un couteau dans la main, ce qui lui donnait un air de Xena la Guerrière, et le lieutenant Barber, qui s’oocupait de nos arrières. Elle se rapprocherait plus de Gabrielle. Malgré ces petits détails amusant, je faisais confiance en mes deux subordonnées.
Au bout de plusieurs dizaines de minutes de course supplémentaire, je fis une halte. On pouvait souffler et je pouvais faire le point sur la carte.
Pendant qu’Almie et Barber s’appuyais contre des arbres, je sortais la carte. Pas facile de faire le point avec tous ces arbres, mais j’avais en tête le trajet effectué. On avait parcouru une grande ligne droite. Le point ne devait plus se trouver très loin maintenant. Si mon orientation était encore bonne.

-« On es presque arrivé. »

Toutes les deux me firent un signe de tête. Puis nous reprenions la route. Plus tard, nous étions rendu prêt d’un endroit où les arbres étaient aussi gros les un que les autres. Je craignais de mettre trompé. Soudain, quelque chose me plaqua par terre. Je me retrouvais la face dans la boue. Le temps de me relevé, grognant contre cette boue collante, je vis Barber à terre. Elle avait l’air sonné. Almie faisait face à un grand type, camouflé de la tête au pieds. Il était aussi balèze qu’un tronc d’arbre. Il portait pas mal de couteau sur lui.

* Je reconnais l’influence de Menchu sur son ancien commando. *

Le géant fonça sur Almie, qui se prit une droite. Elle valdingua un peu plus loin. Mais elle se relevait suite à une roulade, la gueule en sang. Je saisissais mon ACR, mais il était plein de boue, donc très probablement enrayé. Mon esprit ne chercha pas à comprendre, je me relevais, et je m’élançais contre mon agresseur, me servant de mon ACR comme d’une massue.

-« Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa ! »

Puis je frappais de toutes mes forces contre le soldat ennemi.

Smith était plus que jamais aux aguets. Sa concentration atteignait des sommets qu’il ne fallait mieux pas déranger. Non seulement ils avaient affaire à une unité spéciale si crainte qu’elle pouvait en faire frissonner n’importe quelle autre organisation ou gouvernement planétaire, mais avec un contact radio pourri entre les groupes des Black Eagles, cette mission semblait commencer sur un brouillon en forme de torchon de cuisine à peine entretenu. Et en tant que tout bon anglais de la vieille école qu’il était, il détestait ce genre de situation. C’était comme un faux départ, sauf qu’il n’arrivait pas vraiment à trouver d’autres solutions pour le moment. Il fallait prendre des risques, come à chaque fois en temps de guerre en terrain hostile. Mais là, la confiance de Dugan et surtout de Biggs sur leur tactique mettait mal à l’aise le soldat britannique. Et cela ne fit que s’accentuer lorsque le Sergent ne fit pas attention à sa propre trajectoire et alla se cogner contre son supérieur.
A cet instant précis, le regard de Smith se posa sur lui avec une question silencieuse du genre « c’était quoi ça ? »… Un regard à moitié méprisant et perplexe quant au manque d’attention de l’homme.

Leur supérieur demanda s’ils avaient une idée en tête pour faire sortir le loup de sa tanière. Encore une histoire de chasseur chassé pas du tout évidente dans ce cas-ci… Pour répondre à la question du Major Dungan, sur le coup, l’anglais eut une idée de génie qui lui traversa la tête : désigner Biggs comme appât et le laisser partir à l’avant se faire dézinguer, afin de laisser Léon et Dungan trouver une solution pour maitriser la cible ennemie en toute tranquillité.
Mais ce plan était là aussi bien trop simple face à de tels adversaires. Ils étaient beaucoup plus malins que ça…

« J’en ai aucune idée. » Finit-il par admettre. « Il faudrait un truc efficace et simple, ne pas se compliquer la tête… »

Léon regarda la tête de Biggs, perplexe, et de Dungan qui semblait inspiré par ses paroles mais pas très convainquant pour trouver une solution à toutes ces belles idées.
Ils restèrent donc là à attendre et à marcher lentement vers une éventuelle cible, ne sachant pas vraiment où leur destin allait les mener…

L’équipe du Capitaine Hagman était dans la merde, tomber sur une mine en plein entraînement c’était vraiment la poisse ! Mais ils étaient des professionnels, le calme régnait malgré les conditions déplorables. Alors que Redfield était coincé et qu’Eversman inspectait l’engin, le chef d’équipe n’avait d’autres choix que de surveiller les alentours. Si les membres de FoxHound leur tombait dessus maintenant et que Redfield relâchait la pression, ils mourraient tout les trois dans un exercice à cause d’une mine non explosée… C’est con comme mort. La confiance entre frères d’armes était la base pour survivre sur le champ de bataille et les deux Caporaux qu’étaient Redfield et Eversman avait noué cette confiance aveugle, même si leur relation était houleuse, ils se connaissaient trop bien pour ne plus se confier mutuellement leur vie, ce qui leur sauverait certainement la vie.

-On est pas sur que les Fox puissent espionner nos coms, le but de l’exercice est de nous mettre en condition réelle. Il va bien falloir qu’on finisse par faire quelque chose, si l’ennemi nous tombe dessus on…

Le craquement d’une branche attira l’attention du gradé qui leva immédiatement le canon de son arme vers le Nord-Ouest, quelques instants après, des oiseaux s’envolèrent en piaillant. Un ennemi approchait… Il fit signe à Eversman de se mettre en position pour recevoir l’homme qui allait pas tarder à arriver…

-Gardez votre couteau à portée.

Plus un bruit, plus le moindre mouvement, la pluie battante s’écrasait contre les corps durement éprouvés par ces conditions déplorables. Les muscles étaient tendus, les esprits à vifs, les mains engourdies, les jambes lourdes… Narah avait vraiment choisit les pires conditions possibles et perdu dans ses pensées, Hagman ne vit pas l’ombre à forme humaine qui s’approchait de lui, du moins, jusqu’à ce qu’il se retrouve avec une lame sous la gorge. La situation se compliquait…


Membre de FoxHound 1, équipe de Fett 0. Le score était serré mais la puissance brute qu’avait montré l’homme-bâti-comme-un-tronc-d’arbre était impressionnante. Almie était son inverse total : elle était rapide, agile et elle comptait jamais sur la force physique pour abattre un adversaire. Fett était connu pour sa carrure et sa puissance mais même lui ne faisait pas le poids face au géant français. A eux deux, feraient-ile le poids contre ce monstre ? Almie s’en moquait, elle combattrait jusqu’au bout. Les questions ne faisaient qu’embrouiller l’esprit alors autant ne pas s’en poser. Ils étaient deux, ce qui leur donnait un avantage et si Fett arrivait à maintenir l’attention de l’ennemi sur lui, elle pourrait le neutraliser d’un coup précis et le combat ne durerait pas plus de deux minutes. Elle ne savait pas si l’homme avait pensé à la même chose qu’elle mais son cri de guerre accompagnant sa charge de face était exactement ce qu’il lui fallait ! La jeune femme disparu derrière un tronc d’arbre pendant que l’homme-bâti-comme-un-tronc-d’arbre encaissait le coup de Fett en bloquant le coup l’arme avec ses avant-bras protégés par ses couteaux de combat. L’extraterrestre profita de l’affrontement physique entre les deux hommes pour surgir derrière leur ennemi, elle s’élança dans l’angle mort du militaire et alors qu’elle n’était qu’a quelques centimètres de lui mettre un coup avec le manche de son couteau à la base du cou, la force de la nature envoya volé Fett d’un coup de pied dans les côtes? Il tourna sur lui-même pour attraper Almie à la gorge, la stoppant net dan son élan. Ce mec était puissant et vif, il faudrait plus qu’une diversion basique pour le mettre hors combat… L’utilisation des armes blanches semblaient s’imposer. Barber toujours sonnée, émergea avec une migraine qui risquait de ne pas passer avant une bonne semaine. La jeune femme releva difficilement la tête et vit son supérieur se tenant fermement les côtes, tentant de reprendre sa respiration alors qu’Almie tentait de se débattre mais son poids ne pouvait rien contre l’emprise du membre de FoxHound. Pas sure de ses forces, le Lieutenant sortit son couteau de combat qu’elle envoya de toutes ses forces vers l’ennemi. Le frottement de l’air autour de la lame était comme une musique pour lui et il l’esquiva sans mal, mais pour cela, il du prendre un équilibre précaire dont Fett, s’il avait le bon timing, pouvait se servir pour le renverser. Emporté par son propre poids, l’homme-bâti-comme-un-tronc-d’arbre ne pourrait que tomber et une fois au sol, ils auraient l’avantage sur lui mais encore fallait-il que le meneur saisisse sa chance.


Et enfin, l’équipe du Major Dugan avec Biggs et Smith. Ils se savaient épiés par l’ennemi mais celui-ci ne passera pas à l’attaque si il est attendu… Non, il fallait les surprendre pour avoir immédiatement l’avantage. La surprise donnerait la victoire à celui qui l’exploiterait convenablement et les deux cotés en étaient conscient. Biggs commença à trifouiller dans sons sac sans trouver quoi que ce soit qui puisse leur être utile. Le chef d’équipe hocha lentement la tête pour lui-même avant de prendre la parole :


-On va avancer, si on atteint le point de contrôle, on pourra peut être organisé une défense plus efficace et au moins, on sera sur notre objectif, resté coincé ici nous avance à rien, en avant !

Il reprit alors la marche sans regarder si ses hommes suivaient le mouvement, de toute façon, ils n’avaient pas le choix. Dans l’armée, on suit les ordres de ses supérieurs. Les trois militaires avançaient lentement, plus ils s’enfonçaient dans la forêt, plus le terrain était difficile et pour cause : qui pouvait bien s’aventurer aussi loin ? Personne ! Après de longues minutes sans un mot, le claquement de la pluie sur une tente tendue sonna comme le messie pour les trois militaires. Ils avaient été affectés à la prise du premier point de contrôle, ce qui faisait qu’ils étaient les plus proche… Dugan ordonna à ses hommes de se déployer pour prévenir une éventuelle embuscade mais rien. Quand les trois hommes arrivèrent près de la tente, Biggs passa le premier. Une barre métallique à chaque coin de la tente plus une au centre, l’abri en lui-même faisait pas loin de cinq mètres de longueur sur quatre de largeur. Trois des côtés étaient couvert par du tissu aux couleurs de la forêt. A l’intérieur, un lit de camp, une table et un sac rempli d’une contenance de cent litres promettait beaucoup de matériel… Une fois la position sécurisée, les trois hommes se mirent au sec sous la tente le temps de s’organiser même si Smith restait sur le qui-vive, à l’entrée de la tente. Le sac s’ouvre, un mot « Flash ! » et deux membres de l’équipe étaient hors combat. L’ancien SAS se retrouvait seul face à l’ennemi qui venait d’apparaitre devant lui, à cinq mètres. C’était un homme, il devait faire 1m70, large d’épaule, il était équipé pour se fondre dans l’environnement. Son treillis était aux couleurs sombres de la forêt, son visage était camouflé et les gants qu’il portait ne couvrait pas son index et son majeur, pour une meilleure maitrise des techniques au corps à corps. Il ne portait pas de gilet tactic, juste un holster à la cuisse pour un pistolet et un couteau de combat. Son équipement était minimaliste pour privilégié la mobilité que requérait les combats au corps à corps… Le combat allait être rude tant que ses deux équipiers seraient aveuglés par la grenade. Le membre de FoxHound savait que le temps était compté et pour cette raison il s’élança vers son ennemi, le couteau à la main.

« C’est moi. »

Le couteau quitta la gorge du Capitaine Hagman alors que Menchu Narah apparaissait aux yeux des trois militaires. Le Lieutenant-colonel s’était équipé à la va-vite d’un gilet tactic mais son fidèle M4 était absent. Il n’était armé que de ses deux couteaux de combats -l’un à la ceinture, l’autre à la cheville- et d’un Sig sanglé à sa cuisse. Le français était tout aussi trempé que ses hommes et, chose rare, il reprenait sa respiration, signe qu’il n’avait pas ménagé ses efforts pour retrouver ses hommes. Il ne portait que son T-shirt sous son gilet et il n’avait rien pour se protéger du froid en plus d’être trempé jusqu’aux os, en revanche, il portait sa paire de gants habituel. Il rangea sa lame et donna une tape sur l’épaule du Capitaine.

« On annule l‘entraînement, les problèmes radios rende l’exercice trop dangereux s’il venait à y avoir des blessés mais avant, j’peux savoir pourquoi vous bougez pas de votre position, à attendre un éventuel ennemi ? »

Quand on lui répondit que Redfield était coincé sur une mine, le gradé grinça des dents. Il jaugea un instant le Caporal et s’approcha à pas de loup.

« On a pas de démineur de dispo dans un temps suffisant alors on va le faire à l’ancienne… Tu m’fais confiance Redfield ? Répond moi franchement. Si tu m’dis non, j’appellerais l’équipe de déminage depuis le camp de base mais il leur faudra au moins deux heures pour arriver, c‘est à toi d'voir. »

Ce n’était pas une question bénigne… La technique habituelle quand on manque de moyen et de temps est risquée et il faut avoir confiance l’un dans l’autre pour que personne n’y reste alors il devait être sur.


(Jusqu'au 26 au soir pour rep les enfants, éclatez vous bien ! Smith, tu peux décrire le combat Redfield, tu es libre de ton choix bien entendu, quant à toi Boba, à toi de voir si tu veux neutraliser le géant ou non !)


Personnel engagé :
Menchu Narah Lieutenant-co (PJ) État : OK
Boba Fett Colonel (PJ) État : OK
Eddie Dugan Major (PNJ) État : Neutralisé par une flash
Eric Hagman Capitaine (PNJ) État : OK
Vanessa Barber Lieutenant (PNJ) État : Dans le brouillard
James Biggs Sergent (PNJ) État : Neutralisé par une flash
Matt Eversman Caporal (PJ) État : OK
Chris Redfield Caporal (PJ) État : OK, coincé sur une mine
Léon Smith Recrue (PJ) État : OK
Almie : (PNJ) État : OK

FoxHound :
Un géant de 2m15 a attaqué l’équipe de Fett.
Un homme visiblement spécialiste des armes blanches à attaqué l’équipe de Dugan.

(1) Soulèvement de Zanzibar : L’ile de Zanzibar fut prise d’assaut par un groupe de mercenaire sous les ordres de Big Boss -Chef de l’unité FoxHound à l’époque- en 1999. Solid Snake infiltra l’île et réussit à désigner les cibles prioritaires aux forces alliées qui purent bombardés les zones sensible et envahir l’île pour en reprendre le contrôle par la suite.

Entraînement supervisé par Menchu Narah.

Un cri de guerre assourdissant. Une arme fendant l’air avec puissance. Une cible qui ne se doutait de rien. Jusqu’au dernier moment. Alors que mon fusil d’assaut était prêt de s’abattre sur son crâne, il se retourna promptement et bloqua mon arme avec ses deux avant bras. La situation se figea instantanément. Je ne pouvais que le regarder dans les yeux, tentant vainement de l’obliger à baisser ses bras, en appuyant comme un malade sur mon fusil. Rian à faire, il en avait dans les bras le chêne ambulant.

-« Enflure… »

Soudain, il me mit un coup de pied dans les côtes. Je m’écroulais sur le sol, crachant mes poumons, et me tenant la cage thoracique. Je croyais qu’il m’avait brisé les côtes. Je cherchais à retrouver mon souffle, je voyais des étoiles danser devant mes yeux.

* Pas connu ça depuis le collège… *

Retrouvant peu à peu mes esprits et mes poumons, je vis une situation pour le moins bizarre. Almie était tenue par la gorge par le géant, essayant péniblement de se débattre. Barber se remettait en tenant son couteau dans une main. Elle le lança. Le géant esquiva la couteau. Il se retrouvait sur une jambe. Une jambe.

-« Yyyyaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhh ! »

Je me lançais la tête la première contre la jambe de l’homme-tronc, tel un rugbyman voulant plaquer le porteur du ballon. Dans un grand bruit, tout le monde se retrouva par terre. Une jambe coincée sous le géant, je lui assénais un coup de poing sur le nez, avant de dégainer mon M9.

-« Nan mais j’vous jure !!! »

Puis je tirais à bout portant sur l’homme.

-On va avancer, si on atteint le point de contrôle, on pourra peut être organisé une défense plus efficace et au moins, on sera sur notre objectif, resté coincé ici nous avance à rien, en avant !

Il fallait prendre les choses en mains et c’était là le rôle de chef de groupe de Dugan. Prenant le risque de se faire prendre en embuscade sans vraiment avoir le choix vu les conditions météos, ils se remirent en route avec prudence tout en se demandant où pouvait bien en être les autres et où se trouvait ce fichu point de contrôle. Un craquement de branche fit tourner la tête de Smith en direction du pied maladroit de Biggs, avant de regarder à nouveau sur les côtés et en hauteur, vers les arbres trompeurs, tout en avançant à pas de léopard prêt à bondir et à pourchasser sa proie. L’ancien SAS contrôlait sa respiration et était sûr dans ses mouvements, déterminés plus que tout à réussir son objectif.
Après une bonne marche rythmée par la pluie et éclairée par l’ombre de la lune, ils arrivèrent enfin au premier point qu’ils étaient sensés sécuriser. Le Major Dugan leur fit signe de se déployer et Smith partit sur la droite, enjambant un nid de racines mortes et s’abaissant délicatement en dessous des branches meurtries par le temps vécu ici. La tente aurait pu être le point d’attaque idéal pour une embuscade mais apparemment, il n’y avait rien aux horizons. Nul doute qu’un individu hostile les observait en ce moment même, attendant que le groupe entre à l’intérieur de la tente pour agir. Biggs et Dugan s’y enfoncèrent en premier, découvrant la particularité d’un décor non arrosé par la pluie et épargné par la boue.
Le soldat anglais jeta un coup d’œil prudent par l’ouverture lorsqu’un évènement inattendu se produisit : un éclair semblable à l’explosion d’une flashbang les étourdit et les deux s’écroulèrent au sol.

*Shit !*

Un homme s’affichait dans le champ de vision de l’anglais. Il était presque de la même taille que Léon mais son accoutrement était plus… classe. Peut être un peu trop confiant dans le genre et un semblant de panique traversa le corps de Smith tel une flèche venue de nulle part.

*Me disait aussi… C’était trop facile.*

« Ah, c’est moi qui me tapes le Samouraï, quel honneur… » Un sourire espiègle s’afficha sur son visage.

Léon tourna son fusil d’assaut vers l’homme mais il se rendit compte de l’inutilité de ce geste et ricana un peu de nervosité, lâchant l’arme pour s’emparer de son couteau fétiche. Le léger crissement qui retentit au moment où la lame fut dégainée, avait annoncé le début de la bagarre alors que les deux autres membres des BE étaient toujours au sol.
Tandis que son adversaire s’approchait à grand pas déterminés, Smith pointa le bout de son couteau devant lui après avoir craché un beau molard dehors. Il était confiant dans ce combat car il savait qu’il n’avait pas le choix : il allait devoir le remporter coûte que coûte.

Le gars de la FoxHound s’élança en avant et Smith fut surpris de sa rapidité, n’étant lui-même pas sur ses bons appuis pour pouvoir le contrer efficacement. La lame de son ennemi fendit l’air tout prêt de la tête de l’anglais, qui en oublia rapidement que tout ceci n’était « qu’un » entrainement. Il esquiva un coup de coude mais sentit ses pieds quitter le sol suite à une balayette assez rude. Léon essaya de contre-attaquer et roula au sol, donnant un coup de couteau qui vint lacérer un bout de la chaussure de son adversaire sans en faire de mal, avant de reculer et de faire tourner la lame entre ses doigts. Son adversaire ne lui laissa pas le temps de reprendre sa respiration, tel un mousquetaire acharné il essaya de lui neutraliser ce qu’il avait de plus important : sa main qui tenait le couteau. Smith recula de justesse mais sentit une entaille au niveau de son poignet droit. Si ça tenait qu’à lui, il aurait lancé la lame dans la tête de ce fou furieux et tout ça serait terminée. Le mot « entrainement » vint malheureusement lui revenir en tête et il perdit un peu de sa motivation, ne faisant qu’essayer d’esquiver les attaques de son ennemi.
Un coup de pied de celui-ci fit dégager le couteau de l’anglais dans le fond de la tente, prêt du corps sonné de Biggs. Léon s’agrippa à une des barres métalliques, prenant de l’élan pour tourner horizontalement autour d’elle et envoyer ses pieds dans le buste de l’homme mystérieux. L’anglais, trop naïf, voulu se jeter sur lui mais se jeta sur le côté au dernier moment, évitant de se planter sur la lame que son adversaire n’avait pas lâché malgré le coup encaissé. Ce dernier fonça vers lui, lui envoya son pied en pleine figure et Smith chuta à quelques mètres en arrière, basculant au dessus de la table. Lorsqu’il reprit ses appuis, un peu sonné, il prit cet obstacle par les pieds et la fit s’interposer entre lui et son adversaire, qui vint planter son couteau dans le bois usé de la table. La lame visiblement coincée, l’anglais jeta la table sur le côté et envoya une baigne dans les dents du guerrier. Il voulut continuer, tel un boxeur reprenant le dessus, mais cela ne dura que quelques instants avant que l’adversaire ne contre ses attaques avec une habileté surprenante et ne lui envoi son pied claqué contre son tibia. Léon perdit un peu l’équilibre et donna un coup de poing dans le bassin de l’ennemi, sans succès apparent. Ce dernier attrapa les bras de l’anglais, lui tordit un poignet, lui envoya un coup dans les côtes, et finit par le mettre KO d’un revers du coude en pleine mâchoire, avant que celle-ci ne tombe pour se cogner contre la barre métallique qui se trouvait dans la trajectoire de sa chute.
Smith sentit le sang lui gagner légèrement la bouche quand son corps s’étala de tout son long sur le sol. La douleur étant fortement désagréable, il resta quelques instants sans bouger à terre, laissant une belle occasion à son ennemi d’en finir s’il le voulait…

« Contente toi de survivre Redfield, ça sera déjà un bel exploit, avec les missions qui nous attendent. Y a pas de compteur. »

Hagman, Eversman et Redfield étaient à présent au fait des dernières nouvelles : l’annulation de l’entraînement. Hagman avait acquiescé, silencieux. Il avait en travers de la gorge l’arrivée de son supérieur. Il s’était fait avoir sans avoir rien pu faire. Le Colonel était une ombre et il l’avait maitrisé sans qu’il n’est eu le temps de faire quoi que ce soit. Même si c’était le chef d’unité et un combattant aguerri, c’était vexant d’être ainsi surpassé. Narah enleva son gilet tactic qu’il accrocha à une branche solide et basse et s’allongea alors doucement aux pieds de Redfield, il resta immobile quelques instants pour s’habituer au contact froid et boueux du sol battu par la pluie depuis deux jours non-stop. Il sortit son couteau et s’efforça de dégager la boue entourant l’engin pendant deux longues minutes. Il finit par soupirer bruyamment et planta son couteau dans le sol meuble.

« Eversman, si vous mourrez sur le champ de bataille, c’est la guerre. Si vous mourrez à l’entraînement, c’est une erreur de ma part. T’as envie de crever dans cette forêt, à cause d’une mine ? »

Le gradé prit alors le couteau qu’il avait à sa cuisse et le cala entre ses dents, après avoir ordonné à Hagman et Eversman de se reculer de cinq bon mètres. Il écarta un peu plus la boue qui tentait de s’insinuer pour l’empêcher de faire quoi que ce soit et il creusa un peu plus profond, jusqu’à voir l’engin dans toute sa hauteur. Il passa sa main gantée sur l’engin et finit par sentir un léger renforcement de la coque extérieur, il prit alors le couteau qu’il avait enfoncé dans le sol et fit sauter l’ouverture dans une manœuvre délicate, déconcentré par Redfield qui lui demanda de lui présenter le tireur d’élite de FoxHound… Wolf, Sniper Wolf. Il arrêta tout mouvement et regarda l’intérieur de la mine en répondant au Caporal.

« Tu parle certainement de Sniper Wolf, blonde, belle poitrine, beau cul, des yeux à te faire bander sur place. Je l’ai tuée. »

Il n’avait pas hésité ni tressaillit, elle avait voulu se rebeller trop tôt et elle était morte. Il avait été envoyé tuer ceux-là même qui avaient été ses frères d’armes pendant un temps. Du début à la fin, on lui avait mentit et il ne s’en était pas douté. Il ne se pardonnerait jamais mais il évitait d’y penser.

« C’est un vieux modèle, j’peux la couper, en espérant que ma mémoire me joue pas des tours. Il tria plusieurs fils, les démêlant comme il le pouvait et au bout de quelques secondes, il reprit la parole. Bah… Faut croire que j’ai une bonne mémoire ! »

Il se redressa, sourire aux lèvres. Le gradé venait de désarmer la mine et alla donc vers son gilet tactic, il enleva son T-shirt plein de boue et le jeta au sol pour ne mettre que son gilet. Il commençait déjà à avoir froid mais que vous voulez… C’était un entraînement, pas un camp de vacances.


L’homme-bati-comme-un-tronc-d’arbre était au sol, tenta de se débattre mais la vivacité d’Almie empêchait toute contre attaque. Dès qu’il effectuait le moindre mouvement, la jeune femme lui assénait un rapide coup de couteau pour lui mettre les chairs à vifs. Ce petit manège dura moins d’une minute et lorsque le géant vit une arme pointé sur son visage et Fett appuyer sur la gâchette, il comprit. La détonation résonna entre les arbres de cette foutue forêt et toute lutte cessa. Il détendit ses muscles puissants et Almie recula, gardant son couteau en main. Le français pu alors se relever, aidant Fett à se remettre sur pied. Il prit la parole en anglais, avec un accent très français, bien plus marqué que celui de son frère, Menchu :

« Vous êtes de valeureux combattants, Menchu à eut raison de vous recruter. Il pointa une direction du doigt. Vous en avez pour dix minutes, le point de contrôle vous attend. »

Il fit mine de partir mais se ravisa et sortit les deux couteaux de combats qu’il avait sur ses avant-bras, les tendant vers Fett et Almie.

« Ils sont lourds mais vous trouverez pas mieux pour trancher vos ennemis. Gagne le guerre. »

Il s’en alla, laissant les membres du SGC avec la pluie, le froid, des couteaux et une belle victoire. En y regardant de plus près, Le pommeau du couteau était d’un renard tenant dans sa gueule un couteau de combat, symbole de FoxHound, telle l’épée courte de Menchu Narah. Le couteau était effectivement plus lourd mais la lame avait été travaillée de sorte à déchiqueter tout ce qui avait le malheur d’entrer en contact avec, à l’aide de cisailles presque indécelable tout le long de lame. Mais le temps n’était pas -encore- à la découverte de cette nouvelle arme. Almie alla vers Barber et l’aida à se relever. Fett lui demanda comment elle allait.

« Bien mon Colonel merci, j’ai l’impression d’avoir prit une cuite mais je vais bien et… Désolé mon Colonel, j’ai été imprudente, ça se reproduira plus. »
-Feeeett, je vérifier mon équipemeeeent…

Le temps sombre rendait la recherche d’un couteau perdu dans la boue assez fastidieux et après cinq bonnes minutes, la jeune extraterrestre finit par le retrouver, elle l’essuya sur la manche de sa veste et le rangea dans le logement prévu à cet effet. La marche fut encore plus fastidieuse, entre Barber qui était encore un peu sonnée, Almie qui guettait d’autant plus les alentours et Fett qui avait sa tenue pleine de boue… Mais ils arrivèrent tout de même au point de contrôle. Une barre métallique à chaque coin de la tente plus une au centre, l’abri en lui-même faisait pas loin de cinq mètres de longueur sur quatre de largeur. Trois des côtés étaient couvert par du tissu aux couleurs de la forêt. A l’intérieur, un lit de camp, une table et un sac rempli d’une contenance de cent litres. Après une approche silencieuse et prudente, aucun ennemi. Almie entra la première, couteau à la main, elle donna un coup de pied dans le sac et vérifia sous le lit. Rien.

« RAS. »

L’un des rares mots que la jeune femme prononçait parfaitement bien. Maintenant, Fett allait devoir s’organiser…


Smith venait de se prendre une dérouillée. Propre et net, le membre de FoxHound avait démontré sa supériorité au corps à corps et lorsqu’il vit que les deux hommes neutralisés par la flash commençaient à bouger il cala son pied sur la gorge de Smith avant de tirer un coup de feu par membre de l’équipe. Trois coups de feux supplémentaires et tout était finit. Combien de chance avaient les Black Eagle de remporter cet entraînement alors que trois d’entres eux, une équipe, venait de se faire abattre par un seul membre de FoxHound ? Le guerrier rangea son arme et retira son pied du cou douloureux de Smith. Il l’aida à se relever, avec un faible sourire.

« Tu t’es bien battu mais au corps à corps j’atteins presque le niveau de Snake… Devant les autres, t’aurais gagné. »

Il ouvrit son gilet pour en sortir une carte plastique, il la déplia et montra le point désigné « PC1 » puis celui désigné « ZE ».

« Là-bas, vous aurez des fringues secs, des boissons chaudes et de quoi suivre le reste de l’exercice. Menchu vous y attend. Préserve tes frères d'armes. »

Sur cette dernière phrase, il leur fit signe de partir. Pour eux trois, c’était finit… Dugan et Biggs s’en voulaient de s’être fait avoir comme des bleus et les deux s’excusèrent auprès de Smith qui semblait avoir dégusté pendant ces quelques instants ou ils avaient été hors-jeu. C’est d’une humeur maussade qu’ils reprirent leur chemin vers la Zone d’Extraction.


« Bon, en avant les mecs ! On va allez vers le point de contrôle, y a une radio plus puissante, on pourra contacter les autres pour leur annuler la fin de l’entraînement. »

Le français se mit en marche d’un pas rapide, il avait pas envie de traîner sous la pluie pour rien.



(Excusez moi pour le retard, je suis impardonnable U_U Mais j'étais débordé. Vous avez jusqu'au Jeudi 11 pour répondre, je tâcherais d'être à l'heure !)
(Smith, tu peux faire ton arrivée à la ZE, Boba, organise toi pour un état de siège )

Personnel engagé :
Menchu Narah Lieutenant-co (PJ) État : OK
Boba Fett Colonel (PJ) État : OK
Eddie Dugan Major (PNJ) État : Neutralisé, hors jeu
Eric Hagman Capitaine (PNJ) État : OK
Vanessa Barber Lieutenant (PNJ) État : Dans le brouillard
James Biggs Sergent (PNJ) État : Neutralisé, hors jeu
Matt Eversman Caporal (PJ) État : OK
Chris Redfield Caporal (PJ) État : OK
Léon Smith Recrue (PJ) État : Neutralisé, hors jeu
Almie : (PNJ) État : OK

FoxHound :
Un géant de 2m15 a attaqué l’équipe de Fett et a été battu.
Un homme visiblement spécialiste des armes blanches à attaqué l’équipe de Dugan et les neutralisés.

(1) Soulèvement de Zanzibar : L’ile de Zanzibar fut prise d’assaut par un groupe de mercenaire sous les ordres de Big Boss -Chef de l’unité FoxHound à l’époque- en 1999. Solid Snake infiltra l’île et réussit à désigner les cibles prioritaires aux forces alliées qui purent bombardés les zones sensible et envahir l’île pour en reprendre le contrôle par la suite.

Entraînement supervisé par Menchu Narah.

C’était la défaite au sens exact du terme. Une pure humiliation qu’ils avaient subie. Avec les deux autres neutralisés par des flash, Smith avait douté de ses capacités à réussir seul face à cet adversaire. Et ce fut là son principal défaut durant le combat. Trop naïf, trop absent et pas assez rapide dans ses mouvements, l’anglais avait eu le droit à une correction et la douleur qu’il ressentait à ses blessures n’était rien comparée à la déception qui lui envahissait le cœur. Son objectif était de réussir l’entrainement et d’intégrer les Black Eagle, chose qu’il avait perdue de vu dès le début de cette histoire. Et c’était sans parler de Dugan et Biggs, trop confiants et qui avant ça, se voyaient déjà être dans l’unité spéciale et avaient négligé certains points de sécurité primordiaux. Et ça leur avait coûté cher…
L’anglais sentit la pression sur son coup diminuée et il toussota un peu de sang au sol. Les mots de réconforts de son adversaire calmèrent à peine sa déception et sa colère. Pas en colère contre le gars de la FoxHound, mais contre lui-même. Alors que la défaite n’était pas une option, il avait bêtement échoué. Alors qu’il était parti avec force et détermination, il en reviendrait avec regret et démotivation. Maintenant que c’était fait, il ne put qu’écouter plus ou moins attentivement les directives de l’homme camouflé.

« D’ac… » Dit-il en sortant sa trousse de premier secours, où il prit de quoi se ressuyer vite fait le sang qui coulait de ses quelques entailles.

« Bonne chasse. » Répondit seulement Léon avant de reprendre ses affaires, avec ses armes inutiles, et de partir vers la zone d’extraction.

La route fut calme et maussade. Plus aucun mot ne fut échangé après avoir reçu les excuses du Major et du Sergent. Léon n’en revenait toujours pas que c’était fini, après si peu d’efforts tactiques, ils étaient déjà hors jeu et allaient devoir suivre le reste de l’entrainement à l’écart sûrement. Il se demanda brièvement si les autres s’en étaient sortis. En tout cas il était difficile de faire pire, vu la vitesse que l’homme à mis pour neutraliser leur groupe…
Smith avait survécu mais au fond de lui, c’était comme s’il avait été tué au combat. Ce revers était fatal et bien des regrets commençaient à naitre à l’intérieur de lui. Il aurait du se douter de quelque chose en entrant dans la tente, il aurait du faire plus attention… Et maintenant c’était fini… Game Over.
Arrivé à la ZE plus vite qu’il en avait l’air sur la carte, les deux autres militaires du groupe restèrent ensemble pour visiter un peu l’endroit. Smith se contenta de s’asseoir contre un arbre, les yeux fermés pour lutter contre une éventuellement migraine, alors qu’un incendie de ressentiments négatifs faisait rage au fond de lui…

Le canon de mon pistolet fumait encore. L’armoire à glace avait cessé de se débattre, faisant un peu la grimace. Il se relevait, libérant ma jambe de son poids. Il nous aida à nous relever, puis il s’avoua vaincu. Ce combat avait enfin prit fin. Je me sentais tout courbaturé. On en avait chié pour le mettre à terre celui là ! Il nous donna, reconnaissant nos talents de soldat, deux couteaux parfaitement aiguisé. Puis il s’en alla, discrètement, comme il était venu.

-« Heu… A bientôt… »

J’en profitais pour ramasser ma nouvelle lame. Je remarquais que le pommeau était moulé en forme de renard, tenant dans sa gueule un couteau de combat. Surement l’emblème des foxhound. Je vérifias mon équipement. Mon M9 était encore en Etat de marche, mais mon ACR était mort. J’étais prêt à m’en débarrasser quand l’idée me vint qu’il pouvait être utile par la suite. Je le mis donc en bandoulière.

-« Lieutenant Barber, Almie, vous allez bien ? L’entrainement n’est pas fini. »

Elle me répondirent toutes deux par l’affirmative. Almie chercha quelque chose dans la boue. Après quelques minutes de traque, elle retrouva son couteau. J’ordonnais la remise en marche du groupe, dans la direction indiqué précédemment par notre ennemi. La boue nous ralentissait considérablement, surtout après une bagarre comme tout à l’heure.
Après un bon moment de marche, dans la boue visqueuse. Nous arrivions a ce qui devait être le point de contrôle. Il y avait une tente. Simplement.

*C’est tout ? *

Je fis signe de sécuriser les lieux. Je fis le tour de la tente, pendant qu’ Almie et Barber sécurisait le reste. Une fois la zone claire, je rejoignais mes coéquipières dans la tente.

-« Vérifié ce qu’il y a dans le bidon, on prend si c’est utile. On s’établit en triangle autour de la tente. Intervalle de 10 mètres en chaque. On se camoufle et on attend. Lorsque quelqu’un se pointe, dite le mot de passe « Chevron », il doit vous répondre « Sept ». Sinon, vous l’alignez. En position ! »

Je pris position au coin nord de la tente. Je m’allongeais dans un taillis, M9 au poing.