Attraper un guerrier Kull a été la mission la plus improbable qu’on ait pu lui donner depuis le début de sa carrière. Ils étaient invincibles et dangereux, mais très prévisibles de par leur lenteur de mouvement, ce qui constituait là leur seul talon d’Achille dans une bataille. Léon se demandait encore comment il avait fait pour neutraliser le sien. Ses couteaux n’avaient jamais autant servi. D’ailleurs, il n’avait récupéré que la lame de son grand père, les deux autres armes blanches ayant été perdues dans l’explosion d’une grenade qui avait servi à abattre un vieil arbre, écrasant dans sa chute le super soldat qu’il combattait. Bref, cela avait été un vrai carnage et plusieurs collègues avaient d'ailleurs perdu la vie.

Quand il entra dans l’infirmerie, Smith était encore un peu énervé par la tournure qu’avait prise cette mission. Plusieurs Kulls leur étaient tombés dessus alors qu’il n’aurait du n’y en avoir qu’un au départ, et aucune information ne leur fut parvenue jusqu’à l’arrivée miraculeuse d’une arme anti-super soldat concoctée par les scientifiques. Pour ça, Léon pouvait l’avouer, les blouses blanches avaient fait du bon boulot.
L’une d’entre elle, un brancardier plus précisément, passa à côté de lui et demanda la raison de sa venue ici. Cela semblait évident, l’anglais avait toujours sa tenue de mission sur lui et son visage gardait ce masque épuisé de celui qui était resté debout trop longtemps depuis le début de la journée.

« Je viens me faire analyser pour ça. » Il montra sa main droite, en sang.

On lui donna un lit et il attendit qu’on vienne s’occuper de lui, un médecin ou un infirmier peu importe. Il avait mal aux articulations au niveau des doigts et quelque chose lui tirait au niveau de la paume. Il s’était fait ça quand la main du Kull s’était refermée sur la sienne, alors qu’il tenait une pierre pour essayer de l’assommer. Ca avait été un combat violent, et la force de son ennemi lui avait presque brisée les doigts. Il avait aussi une vilaine coupure au bras qu’il avait découverte bien plus tard, au moment de rentrer sur Terre. Il s’était probablement trouvé dans la trajectoire d’un shrapnel pendant l’explosion, ou peut être avait-il été accroché lors de l'une de ses nombreuses chutes, pendant qu’il se faisait dérouiller par le super-soldat. Il n’en avait aucune idée mais il ne pensait pas qu’il était nécessaire de savoir l’origine de cette blessure pour pouvoir la guérir… Patiemment, il attendit qu'on vienne s'occuper de lui, observant d'autres membres du personnel de retour de cette mission arriver eux aussi pour se faire examiner...

Cameron comme plusieurs membres du département médical avaient était appelais pour venir donner des soins au membres d’un équipe de retour de mission plus tôt spectaculaire. Le médecin chef du SGC me désignait une personne, c’est elle que je devais m’occuper :

_ Bonjour je me présente docteur Cameron Harper, alors apparemment cette mission à été périlleuse, je vais commencer par vous soigner la belle entaille au bras, ça vous est arrivait comment ? »

J’attrapais le kit de soin saisit du coton et le désinfectant et nettoya la plait, puis je me mit à la tâche de lui recoudre son bras, c’est un dure à cuire il ne devrait pas rechigner à quelle piqûre d’une aiguille dans le bras, je ne pouvais l’endormir localement, affairais à ma tâche j’écoutais son récit.
Je bandais son bras, puis continuais :

_ Voilà j’ai finis avec votre bras on passe à la main, vous pouvez bouger les doigt, votre paume de la main est écorché je vais vous n’nettoyais ça. »

Et je m’exécutais, désinfectant et coton je lavais sa main, en frôlant ses doigt une grimace assombrit son visage. J’arrivais à une conclusion que je m’abstint de dire tout haut :

*Mon gars tu as de la chance si se net que entorse aux doigts*

Je le regarda et lui demanda de serrer ma main, je ressentit une faible pression, très faible :

_ J’aimerais que cous passiez une radio de votre main, juste par précaution. Veuillez me suivre je vais vous la faire.

Quelqu’un finit par s’occuper de Smith après plusieurs minutes d’attente. C’était un gars qui semblait être nouveau ici, en tout cas l’anglais ne l’avait jamais vu et il semblait si jeune… Probablement qu’il faisait plus jeune que son âge, mais il donnait l’impression d’être un adolescent tout juste sorti du cocon de ses parents. L’homme voulut commencer par sa blessure au bras et Smith haussa légèrement l’épaule pour l’aider à voir plus clairement sa blessure.

« Bonjour… Vous faites jeune pour être docteur. » Fit le soldat de 2nd classe avant de répondre à la question.

« J’en sais rien… Je sais que j’ai survécu à une explosion, à un combat au corps à corps avec un super soldat, sans compter le moment où j’ai failli être fauché dans la fusillade qui nous opposait aux jaffas de Thot. »

Il fit une pause, grimaçant légèrement quand il lui nettoya la plaie.

« Au fait, je m’appelle Léon Smith. »

Il avait failli oublier de se présenter à cause de tout ça. Il n’avait pas l’habitude d’être guéri par un gamin, alors autant essayer de le considérer comme un homme et de le respecter comme tel. Mais s’il faisait une connerie, il aurait le droit à sa baffe.
Pendant qu’il le soignait tranquillement, Léon ne put s’empêcher de reluquer une infirmière qui passa dans le coin.

« Ya des doigts que je ne sens plus… C’est grave ? »

Cameron Harper l’invita à le suivre pour faire des radios. Son regard n’avait rien d’encourageant. Ca ferait chier l’anglais s’il devait se retrouver sur la table d’opération à cause de sa main, mais le principal était qu’il retrouve le maximum de capacité motrice au niveau de ses doigts, car c’était l’une des partie les plus importantes dans son métier. Certes il pouvait toujours lancer un couteau avec une seule main, mais devenir manchot quand on travaillait au SGC, c’était un peu du suicide.
Mais tout cela n’était qu’une hypothèse, la radio en dirait plus sur sa blessure.

« Je vous suis, doc. » Puis il posa une question presque habituelle chez tous patients de l’infirmerie.

« Ca prendra longtemps ? J’me suis même pas changé. Je pu et je commence à avoir soif. »

La fin de la journée s’annonçait longue et épuisante pour le soldat anglais, qui était pressé de récupérer des forces et de s’allonger dans un lit.

Léon coopérait, après avoir prit les clichées de sa main, Cameron proposait de le recontacter dès que les résultats serait là ce qui permettrait au soldat de se doucher et de se reposait un peu. Le temps de montrer les radio au médecin chef et Cam fit rappeler Léon soit une heure et demi plus tard :

« Bon, mauvaise nouvelle et bonne aussi, vous avez une fracture du majeur et de l’annulaire, mais pas besoin de passer u bloc une attelle, un bandage et du repos devrait réparer tout cela. »

Cam préparait le bandage en jetant un regard et un sourire au soldat :

« je sais ce que vous vus dites, je suis qu’un gamin, mais croyais je connais mon job. »

Le bandage était prêt, Cam commençait à entourer les doigts du soldat avec précaution et minutie pour éviter la moindre douleur inutile à l’homme, Cam avait le coup pour bander a la fois rapide est le geste sur.
Harper prescrit au soldat des anti inflammatoire et une forte dose de repos, mais le pire reste a venir :


« Monsieur j’aimerais que vous restiez ici aujourd’hui et cette nuit en observation au vu de ce que vous m’avez dit c’est plus prudent de plus je serais sur que vous suivrez mes recommandation au sujet du repos. »

Cam avait prononcé cette phrase sur un ton qui démontrait que le jeune médecin étais loin d’être stupide et qu’il connaissait bien le fonctionnement de la plus part des gens qu’il rencontrer.

Heureusement, ils se trouvaient dans la base la plus importante de la planète et les moyens médicaux ne manquaient pas ici. C’était un décor bien loin de ce qu’il avait pu voir en Afghanistan. Ici il n’y avait pas de tente servant de bloc chirurgical et les brancards étaient dignes de ce nom. Mais plus que tout, ici ils avaient des radios, scanners et bien d’autres machines que Léon ne connaissait pas mais qui fournissaient aux médecins de superbes conditions de travail. On lui fit des radios et après cela, le soldat put retourner à ses quartiers pour se doucher, se changer et surtout, se poser un peu… Il avait besoin de se vider les esprits.
Il se serait presque endormi si on ne l’avait pas rappelé plus tard, pour retourner voir le gamin. Il suivit donc les instructions et partit à nouveau vers l’infirmerie, la main toujours immobile et douloureuse.

« Bon, mauvaise nouvelle et bonne aussi, vous avez une fracture du majeur et de l’annulaire, mais pas besoin de passer u bloc une attelle, un bandage et du repos devrait réparer tout cela. »

« Vous me rassurez. » Répondit l’anglais sans montrer plus d’enthousiasme que ça sur son visage.

Le docteur, qui devait sûrement être un interne ou externe, Smith n’en savait que trop rien, lui assura qu’il connaissait son métier. La surprise qu’il avait eu en voyant un jeune gars s’occuper de lui n’avait pas passé inaperçue apparemment.

« Oh mais je l’espère bien. »

Il le regarda faire son boulot, proprement. Il laissa échapper quelques grimaces par moment quand il lui toucha les os pour faire le bandage, mais rien de bien méchant.

« Si vous voulez que je ne vois pas en vous un gamin mais un homme, alors conduisez-vous en tant que tel. » Répliqua soudainement l’anglais avant de sourire.

« Arrêtez de m’appeler monsieur. Je suis dans l’armée, j’ai un grade et un nom… Mais sérieusement, vous sortez tout juste de l’école, non ? »

Puis à l’idée de rester là cette nuit, Léon soupira. Il avait besoin de repos et dormir à l’infirmerie était presque impossible, surtout après une mission comme celle là où les blessés pouvaient crier leur douleur, et les infirmiers faire du bruit avec leurs lourdes machines, sans parler des brancards roulant durement sur le sol de la pièce. Bref, c’était loin d’être calme mais l’anglais ne se voyait pas faire une entorse au règlement. Il n’était pas encore assez gradé et ancien pour s’autoriser ça.

« Vous resterez avec moi pour me chanter une berceuse ? Et j’aurais le droit à un lit propre ? Y a encore un peu de sang sur celui-là… »

Les aides-soignants et infirmiers étaient débordés, logique dans ces moments là. La plupart étaient partis en salle d’embarquement pour aller chercher les blessés. Les autres étaient en train de faire des diagnostiques en vitesse, des examens et toutes sortes de choses pour sauver la vie de leur patient. Ou en tout cas, pour rendre leurs prochaines heures plus agréables…

Mais pour qui il se prenait, alors là franchement il allait pas être déçut:

" Vous voulez mon CV, Monsieur Smith sachez que je suis sortir major de ma promo, que j'ai étais médecin chef des urgences pendant plusieurs année, avant quoi j'ai étais chirurgiens dans l'un des meilleurs hôpitaux de Chicago, J'ai trente ans, je suis marier et un fils de 7 ans. Si après ça vous voulez un autres doc c'est pas un problèmes, mais pour le moment vous vous conterez de moi!"

]e le fis se lever et le conduisis dans une pièces a part lui désignant un lit, là il serait plus au calme et dans un lit propres:

*Et on appelle ça les homme fort de la nation*

je le regarda s'installer pour sur il venait de rentrer de mission et avait passer de dur moments, mais tout de même je sais que je ne suis pas le plus expérimentais ni le meilleur, mais je connais mon job:

" Je repasse dans une heure, si vous ne dormez je vous borderez et vous rencontrer une histoire, vous aurez m^me droit à une berceuse, vous inquiète pas j'en connais plein et dans ce domaine j'ai de l'expérience.

Mon fils ma famille, le seul réconfort face à des soldat comme lui, tout dans les bras mais rien dans la tête. Je restait à la porte l’observant quelques minute avant d'aller m'occuper d'autres patient, je repasserez plus tard comme promis avec un peu de chance j'échapperait à sa mauvaise humeur si il dort.

Smith ne pensait pas avoir été violent, ni trop dur dans ses paroles, mais le gamin semblait ne pas l’avoir très bien pris. Pourtant, c’était le genre de tic qu’on s’envoyait facilement à l’armée, entre collègues. Peut-être que les médecins développaient un caractère plus susceptible durant leur formation, bien qu’il connaissait des blouses blanches qui savaient quand se prendre au sérieux, et quand il fallait blaguer.
Cameron Harper passa une petite gueulante qui n’eut aucun effet sur Smith. Il avait combattu un Kull, vu un collègue mourir aujourd’hui et lui-même avait failli y rester. Ce n’était pas un médecin grincheux et boutonneux qui allait lui faire peur.

« Oh mais, vous faites preuve d’un professionnalisme hors pair. Je ne souhaite aucun autre médecin, cela va de soi. » Dit-il avec une pointe d’ironie, comme depuis le début de leur conversation.

Il le conduisit dans une chambre à part, un peu à l’abri de la nuisance sonore qui surplombait l’infirmerie, et le laissa s’approprier le petit lit blanc qui s’y trouvait. Il se mit torse-nu et en caleçon, bien gêné par ses bandages. A entendre la dernière remarque du docteur, il avait souri. Enfin il avait fait preuve d’un peu d’humour. Certes Smith n’avait pas été très amical depuis son retour de mission, son esprit embrumé par certains évènements, mais cela n’avait pas mérité un tel acharnement et un manque de sang-froid criant de la part du gamin.
Léon s’allongea dans le lit, laissant échapper un grognement quand ses doigts blessés s’emmêlèrent dans les draps peu épais de ce lit d’hôpital. Il ferma les yeux et son esprit se laissa rapidement vaquer vers d’autres pensées…

Ce qu’il fit ce soir-là n’était ni un cauchemar, ni un rêve ni un souvenir. Peut-être un mélange des trois. Ses frayeurs, celles de mener quelqu’un, un proche, une connaissance, n’importe qui, à la mort. Puis la vraie mort, celle de Bentley, tuée par un Kull… Une image brouillée par une embuscade survenue lors d’une mission en Afghanistan. Et la mort encore… Encore, encore, encore…

Les yeux grands ouverts, Smith reprit sa respiration, transpirant légèrement. Il se redressa dans ce lit peu agréable et voulut s’éponger le front, mais sa main bandée et la coupure à l’autre bras l’empêchaient d’exécuter efficacement ce geste.
Malheureusement pour lui, cela faisait une heure à peine après son sommeil et le jeune gamin, ou plutôt docteur, était revenu et trainait dans les parages. Probablement faisait-il sa ronde dans ce coin là et qu’il avait jeté un œil pour vérifier que tout se passait bien.

« C’est vous doc ? » Effectivement , son visage puéril dépassa le rideau pour le fixer.

« Peut avoir de l’eau ? … S’you plait… » Smith était fatigué mais ne se sentait pas prêt à redormir tout de suite. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas eu ce genre de sommeil agité.

Quand le médecin réapparut plus tard, surveillant ses constantes et faisant quelques examens rapides, Smith décida de papoter un peu avec lui. Fini les petites pics et les moqueries implicites, il avait envie de parler, de vraiment parler, entre homme…

« Ça a l’air calme maintenant… Il y a moins de bruit que taleur… Comment ça se passe avec les autres blessés ? »

Le laissant seul, Cameron partit s’occuper d’autres patient, vers 22h00 la présence de Cam n’étais plus obligatoire à l’infirmerie celle-ci redevenu calme, le médecin prit la décision de pas rentrer de suite, voulant revoir ses patients une dernière fois et voir si tout va bien. Harper jetait une œil à sa montre et commençais son tour de ses patients.

Cam finit son tour par la chambre de Smith, en posant la main sur le rideau il eu un moment d’hésitation, il n’avait aucune envie de avoir a faire à la mauvaise humeur du soldat, la journée avait été longue et éprouvante. Mais ce dernier l’appelait, il passait la tête, le soldat il avait soif, Cam partit lui chercher un verre d’eau que lui avait demandait Smith. Cam vérifiait ses constantes, regardait les pansement pas de signe d’infections et alors que le médecin s’apprêtait a quittais la pièce, le soldat demandait :

«Ça a l’air calme maintenant… Il y a moins de bruit que taleur… Comment ça se passe avec les autres blessés ? »

« Oui c’est plus calme on a réussi à venir a bout de cette maudite journée et tout les patient ont été pris en charge, on à des blessé grave et d’autres légers, le médecin chef et rester surveillez un patient dans état critique les prochaines heures vont être décisives. Un jeune soldat et mort en arrivant à l’infirmerie, ses blessures était trop grave, il venait d’être père »

D’un coup Cam fut comme plongeait dans un rêves une étrange lueur passait dans ses yeux. Physiquement il était , mais son esprit était ailleurs. Puis il revient de sa rêverie et regardait Smith :

« Vous avez de la famille une femme des enfants ? Quelqu’un qui tient à vous ? »

Le docteur semblait aussi fatigué que l’anglais. En effet la journée avait été éprouvante, contrastant avec le calme presque gênant qui inondait la pièce. Seules les voix de Harper et de Smith résonnaient légèrement, à un niveau bas pour ne pas faire trop de bruit.

« Chié… »

Léon ne connaissait pas personnellement celui qui était mort, tout comme il n’avait pas eu le temps de connaître Bentley. Mais le décès d’un collègue n’était jamais une bonne chose. Ils étaient l’élite de la planète et la perte de l’un d’eux constituait donc la disparition d’un des meilleurs éléments parmi six milliards d’êtres. C’était comme ça qu’il voyait les choses. Et puis, si l’homme avait une famille…

Léon n’en avait aucune lui, mis à part un oncle qui avait consacré sa vie à sa carrière militaire et à son devoir de patriotisme. Un chemin qu’il était en train de suivre lui aussi à l’identique. S'il venait à mourir, personne ne viendrait le pleurer. C'était peut être mieux ainsi.

« Pas de famille… » Répondit-il après avoir bu son verre d’eau. Il redonna le gobelet à Cameron et se rallongea dans son lit, les paupières semi-ouvertes.

« Jamais eu de fiancée digne de ce nom. Juste quelques aventures. La dernière c’était il y a deux ans, lors d’une mission en occident… Ça date... Une fille de joie qui a levé sa jupe en échange de quelques sous. Je vous rassure, ce n’était pas mon argent mais celui de deux-trois collègues qui ont voulu me faire un cadeau… Donc jamais eu d’enfants… Je ne sais pas si j’en aurais un jour. D’ailleurs je ne sais pas si je le voudrais vraiment. Je ne saurais pas comment m’y prendre. Et puis je n’aurais aucun temps à lui consacrer. Je ferais un père tellement irresponsable que je n'arriverais pas à me regarder dans une glace sans culpabiliser… »

Il se rendit compte que ses lamentations étaient liées au mauvais rêve qu’il venait de faire. Il n’était pas du genre à se confier comme ça, de manière aussi relâchée, mais de temps en temps cela faisait du bien.

« Et vous doc ? Si je me souviens bien, vous avez une femme et un fils ? C’est ce que vous avez dis tout à l‘heure non ? » Demanda-t-il en se massant les tempes. Harper avait beau être un gamin d’apparence, il était père de famille, probablement la plus grande preuve de maturité d’un homme. Assumer ce statut était le plus grand défi de la vie. Du moins c’était ce que pensait Léon Smith.

« Pas de chance, on passe plus de temps avec ses collègues de travail qu’avec sa famille, et on ne peut pas choisir ceux avec qui on bosse… J’espère ne pas vous avoir fais mauvaise impression… Et que vous les voyez assez souvent malgré tout. C’est important je trouve, même si je n’ai pas de famille… Je dois avouer que je vous envie un petit peu. L’amour est quelque chose qui m’est complètement inconnu mais si j’étais à votre place, j’en profiterais un maximum… Ne faites pas comme moi, ne vous tuez pas au travail. On a qu’une vie, faut en profiter… »

Léon commençait à divaguer. Il attendit les réponses de Harper, l’écoutant tout en luttant contre le sommeil qui revenait. Mais cela devenait de plus en plus dur, la transpiration avait disparue et sa respiration se calmait, devenant paisible.
Au bout de quelques minutes, alors qu’il essaya de parler à Harper, il se rendormit, plongeant dans un profond sommeil…

Le lendemain Cam se leva tard très tard, il étais rentrer tôt dans la nuit pas loin des une heure, le médecin chef lui avait accorder sa matinée. Encore dans son lit il s’étira lâchant un soupir d’aise. Une bonne odeur de nourriture flottait dans l’air en provenance dans la cuisine ainsi que des bruit de voie si familière et agréable. Il s’extirpa de son nid douillet les muscles encore un peu endoloris. Affublé de son bas de pyjama, les pieds nu sur le carrelage et l’air frais qui le rencontra le fis faire un temps d’arrêt avant de pénétrer avec une grande joie dans la cuisine ou une petite voie s’écria en fonçant sur lui :

« Papa ! »

Il eu juste le temps d’ouvrir les bras pour accueillir en plein vol son fils qui se blotti contre lui posant sa tête sur son épaule. Cameron embrassant tendrement son fils, puis se tourna vers sa femme et l’embrassa amoureusement :

« Salut toi »
« Hey bien dormit ? »

Harper avala son petit déj en quatrième vitesse enfourcha sa moto et se rendis à la base de cheyenne mountain. Il allait revoir son patient directement en arrivant dans la chambre de Léon se dernier était déjà réveillait assis dans on lit :

« Bonjour, alors comment on se sent ce matin ? Je vais vous changer votre pansement au bras je reviens »

Cameron s’éclipsa dix seconde et revint avec le matériel adéquate, toute en effectuant sa tâche il lui dit :

« Je repenser à ce que vous disiez hier au sujet e profitais de la famille, vous n’avez jamais eu envie ou penser à fonder une famille ? »

Le reste de la nuit fut plus calme pour Léon. Mais il ne profita pas de tout ce temps libre pour se reposer, au contraire. L’infirmerie reprenait vie vers 6-7h du matin, le sommeil de l’anglais étant dérangé par des bruits de chariots roulant sur le sol ou les gémissements lointains des blessés qui avaient repris consciences et qui retrouvaient petit à petit toute leur sensation, y compris la douleur. Une femme bien grasse vint lui apporter son plateau déjeuné à 7h15 et pendant deux longues heures, on lui laissa le temps de se laver, de s’habiller et surtout, de rêvasser.

Plus tard, on vint lui faire quelques examens de routine. Smith ne comprit pas quel pouvait être l’intérêt de prendre ses constantes et sa température alors qu’il avait mal à la main, mais son esprit embrouillé par les antidouleurs avalés depuis la veille se refusait d’aller dans un raisonnement plus avancé, se contentant de se poser des questions dans sa tête, sans parler ni même essayer d’y répondre par lui-même. Ses yeux étaient mi-clos toute la matinée. Oui, il avait besoin de repos.
Vers 11h, il essaya de se recoucher mais il fut dérangé par un technicien de surface qui nettoyait la chambre. Une heure plus tard, on lui ramena son repas du midi, une bouillasse dégueulasse accompagnée d’un pot de yaourt qu’il goba dans sa bouche en une seule inspiration.
Il n’avait pas faim et la douleur à sa main revenait. Cela signifiait-il que c’était sur la voie de la guérison ? Peut-être. En tout cas, il reçut la visite de son médecin préféré un peu plus tard juste après manger.

« Bonjour, alors comment on se sent ce matin ? Je vais vous changer votre pansement au bras je reviens »

« Ca va… Ça va. »

Il revint un peu plus tard avec un nouveau bandage. Il lui demanda s’il avait une famille et Léon dut laisser couler plusieurs secondes avant de se rappeler la conversation qu’il avait eue hier avec Cameron. En fait, c’était comme s’il avait fait une chouille, mais en bien moins drôle, car il n’avait rien bu ni fumer.

« J’y ai pensé une fois… Quand j’étais p’tit. J’voulais avoir une femme, une maison… Pourquoi pas des enfants… Mais j’étais jeune. A cette époque j’voulais devenir artiste, ou joueur de foot. Voyez le changement avec maintenant ! Et vous ? N'avez jamais voulu devenir quelqu'un d'autre ? »

Il observa d’un œil le docteur Harper travailler sur sa main. Il était un peu inquiet. Il n’était plus rien sans cette main.

« Saleté de Kull… » Pensa-t-il à voix haute. « Quand est-ce que je pourrais m’en aller, doc ? »

Oh oui j'y avais pensé à un être quelqu'un d'autres, avoir une autres vie, la pensée m'a souvent traversé l'esprit à l'époque ou j'étais chef des urgence à Atlantis lors des longue nuit de garde quand le service était calme, mai depuis mon arriver au SGC non:

" Tout le monde à penser au moins, une fois dans sa vie a ce qu'il aurait put être si tout avait été différents. Par exemple vos regardez vous êtes différents de ce que vous vouliez être, j e lui lança un sourie accompagner d'un hochement de tête, mon fils quand il était tout petit il voulait être, docteur comme son papa et sa maman, y a deux semaine militaire, et encore ce matin c'était acteur. Ca change c'est normal"

Je finissais enfin son pansement je lui demanda si je ne lui avait trop fait mal en manipulant son bras. Puis il posa la question a quand il pourrait sortir de l'infirmerie, je regarda le dossier au pied du lit le consultant avant de répondre:

"Vous pourrez sortir des demain, mais pur ce qui est de reprendre le service actif c'est pas encore ça, votre main est fragile, vous devez la garder au repos encore quelques temps, quand vous aurez quittér l'infirmerie, je tient a ce que vous repassiez me voir chaque jour, pour votre pansement et pour voir l’êta de guérisons de votre main"

Il avait exténué je lui dit de se reposer je tirais rideau et m'en allais je repasserais dans quelques temps voir comment y va et lu remettrait son autorisation de sortie de l'infirmerie.

C’était marrant de voir que l’homme, qui devait avoir presque dix ans de moins de lui, ou en tout cas qui était bien plus jeune, parlait de tout ça en prenant pour exemple son garçon et sa femme, qui était apparemment docteur elle aussi. Alors que Smith lui, qui était bien plus vieux, n’avait personne et ne possédait plus vraiment de base ou de pilier dans sa vie affective. Il n’avait jamais fais très attention à ça auparavant, trop occupé par son métier et entouré d’amis qui lui servaient aussi de collègues. Il n’avait jamais remis en question sa vie personnelle. Peut être était-ce le cas maintenant à cause du fait qu’il s’était blessé et qu’il avait frôlé la mort la veille, en mission.

« Merci pour le pansement. » La douleur n’avait pas été si terrible que ça. Un petit chatouillement, à peine, avait remonté sa paume de main jusqu’à son poignet.

« Encore une journée ici ? C’est une blague, dites ? J’ai bien peur qu’il aille falloir m’anesthésier pour m’interdire de sortir d’ici jusqu’à demain. »

Il le pensait vraiment. Il ne voulait pas être méchant mais une fois que Cameron aurait le dos tourné, Smith irait se glisser vers la sortie et retournerait dans ses quartiers. Et il reviendrait le lendemain matin, avant que le docteur n’arrive à la base, pour se recoucher au lit et faire comme si de rien n’était. Mais l’inconvénient c’était qu’il ne connaissait pas les horaires de Harper.

« Longue journée de prévue ? Votre garde se termine à quelle heure ? »

Cette question aurait pu paraître anodine mais il avait besoin de la réponse s’il voulait élaborer un plan de fuite efficace de cet endroit. Il était un SAS, bien qu’il ne fût plus en mission au sein du régiment, il continuait de représenter cet illustre régiment dans ce pays et un SAS n’était pas du genre à rester autant de temps sur le carreau pour une broutille de blessure.
Et puis il faisait parti des Black Eagles aussi. Comment Menchu Narah réagirait en apprenant qu’un de ses élément se dore la pilule dans un lit à l’infirmerie ? Il était peut être handicapé d’une main pour l’instant mais cela lui donnerait l’occasion de s’entrainer au lancer de couteau, avec l’autre main. Il avait plein d’activité à faire, il n’était pas infirme ou inconscient et surtout, le temps à attendre jusqu’à demain dans ces conditions seraient terriblement long…

« D’accord doc, je viendrais vous voir… Promis juré ! »

Puis il se recoucha, prêt à se rendormir. Le revers des doses de médicaments était une forte augmentation de la fatigue. Son corps était las, mou, et son esprit vagabondait.
C’est la tête dans le brouillard que l’anglais ferma les yeux et se laissa emporter par ses rêves… Et ses cauchemars…

* mes horaires*

Pourquoi voulait il savoir à l'heure que je fini ma garde, s’intéresse t'il vraiment à moi? je lu répondis quand même:

" Je fini normalement à 20 heures si tous se passe comme prévu. Mais il suffit qu'une équipe rentre avec des blessés et ça repousses mon départ, puis pour savoir quand je reviens là je ne sais pas faut que je parle avec mon supérieur."

[i]Je remarquais qu'il avait du mal à garder le yeux ouverts[. Le revers de la médaille certes les médicaments vous soignent, mais il vous mette chaos en moins de deux. Je lui conseilla de se reposer, plus vite il suivre me consigne plus vite il sortirait de l'infirmerie. il se rendormit rapidement je demandais à une infirmière de jeter un oeil tout les quart d'heure et allait faire mes dossiers./i]

Les notes :
Cameron Harper :
-Orthographe / Conjugaison / Structure des posts 2/4

-Cohérence dans les Posts, imagination et originalité 3/4

-Respect des Règles de RP, de l’Intrigue Générale et des écrits des autres membres 2/2

Total 7/10

Leon Smith :
-Orthographe / Conjugaison / Structure des posts 3/4

-Cohérence dans les Posts, imagination et originalité 4/4

-Respect des Règles de RP, de l’Intrigue Générale et des écrits des autres membres 2/2

Total 9/10