« Pouvez-vous vous présenter, s’il vous plait ? »

« Euh… Oui bon… Hum… Je m’appelle Jack O’Neill. Non euh… Je suis le Général Jack O’Neill, c’est mieux dis comme ça, non ? »

« Comme vous voulez. »

« Ok, euh alors… Je suis à la tête du SGC depuis… euh… Ca va faire 3 ans maintenant. Et… Voila. »

« Bien, d'accord. Mais pouvez-vous essayer de regarder en direction de la caméra ? ... Voilà comme ça mon Général... Donc la première question : comment trouvez-vous l’ambiance de travail au sein de votre personnel ? »

« ... Euh….. »

La porte s’ouvrit sans que la personne entrante n’ait pris le temps de frapper, attirant l’attention de l’interviewé et de l’équipe de tournage. Les lumières de la pièce se rallumèrent, et l’éclairage ponctuel placé sur la silhouette du Général s’estompât.

« Pardonnez-moi mon Général. » Déclara le sergent Harriman, son regard gêné essayant de se cacher derrière ses fines lunettes. « Mais c'est pour votre rendez-vous de 09h…. Le briefing. Vous m'aviez dis de vous prévenir. Abaddon et toute l’équipe sont arrivés et n’attendent que vous. »

« Mince ! Complètement oublié. Désolez messieurs… Euh, on se retrouvera plus tard hein ? »

Jack se leva et enleva les micros cravates accrochés à sa veste, dissimulant avec difficulté le sourire qui naissait en lui. Walter tombait à pic, tout comme cet emploi du temps surchargé. Jamais il n’aurait su répondre quelque chose à la question qu’on lui avait posé, encore moins quelque chose d’intéressant, de cohérent et de sincère. L’ambiance de travail ici ne s’expliquait pas, il fallait la vivre pour comprendre.
L’instant d’après, il était sorti de la pièce pour se diriger vers la salle de briefing, sans oublier sa béquille pour marcher rapidement. Walter le suivait à la trace.
Et le voyant rouge de la caméra disparut.

Il les retrouva tous là, assis autour de la salle de briefing. Enfin pas tous, Abaddon demeurait debout comme à son habitude, pressé de partir d’ici. Le Lieutenant Finch était posté près de la cafetière, et semblait en pleine discussion avec le Colonel Giovanni Thil sur un sujet probablement très intéressant. D’autres avaient leurs propres habitudes pour lutter contre l’attente, tous dans des postures différentes.

« Désolé pour le retard. J’étais coincé avec le projet d’interview lancé par le CIS. »

« Par le Pentagone, monsieur. » Le corrigea Walter.

« Oui bon ok, passons aux choses sérieuses maintenant nous n’avons pas de temps à perdre… Abaddon, vous voulez prendre la parole ? »

Le jaffa rebelle fut pris de court par cette proposition, n’étant pas à l’aise pour parler face à des terriens qu’il ne connaissait pas. Jack partit s’asseoir sur son siège pendant ce temps, avec un plaisir non dissimulé en voyant le jaffa dans l’embarras. Celui regarda le Général, puis finit par faire une moue, contraint de donner de la voix devant cette petite assemblée.

« Comme vous le savez peut être, le Goa’uld Svarog a péri il y a de ça plusieurs mois. Ses armées se sont rendues à Anubis et sa planète mère a sombré dans la guerre civile. En particulier la capitale que l’on nommait autrefois la Citée Céleste, cette ville qui faisait la gloire et la fierté de Svarog… D’après mes sources, la demeure du faux Dieu n’a pas été pillé et des informations importantes, voire même peut être des armes, peuvent se trouver entre les murs de son immense palais. »

Abaddon s’arrêta là, n’allant pas plus loin pour laisser O’Neill continuer sur les objectifs. Il était intéressant de voir que la jaffa portait sur le front le symbole de Svarog, son ancien maître qu’il avait trahi bien avant que celui-ci ne meurt.

« Votre mission sera donc d’aller là-bas et de voir s’il y a des trucs intéressants à ramener sur Terre. Pour être sûr de récolter un maximum de bénéfice durant cette mission, j’ai fais appel à vous tous, chacun étant spécialisé dans un domaine en particulier… Ainsi, le Docteur Scorzi s’occupera des recherches archéologiques et le Docteur Gardner lui sera sûrement d’une aide précieuse grâce à sa large connaissance des langues anciennes, et en particulier du langage Goa’uld. Les spécialistes Elund et Rizzoli jetteront un œil sur les éventuelles technologies que vous pourrez trouver. Evidemment vous ne partez pas seuls à l’aventure… Abaddon sera du voyage, tout comme le Lieutenant Finch, le Sergent Becker et le soldat Jeller. Vous suivrez tous les ordres du Colonel Thil, qui supervisera cette mission. Avez-vous des questions ? Chacun a bien compris le but de cette excursion, c'est bon ? »

« Euh, mon Général… » Fit Walter, en lui tendant un dossier.

« Quoi ? Ah oui ! » Répondit-il en se tapant la tête. « J’ai failli oublier de vous donner le plan de cette Citée. Il a été fait rapidement à partir des clichés récupérés par le drone envoyé y a quelques heures. On n’a détecté aucune présence de vie. Juste des ruines et des zones d’ombres mais qui ne semblent pas hostiles à première vue. A vous de de voir si y a des choses là-bas qui peuvent servir les intérêts de notre planète. Peut être que vous ne trouverez rien. Dans ce cas là ça n’aura coûté à rien d’essayer. Vous avez trois heures. »

O’Neill avait distribué les dossiers à chacun, contenant un plan informatisé des lieux sur lesquels ils allaient bientôt poser le pied. Il revint ensuite sur sa première question, qui était de savoir si personne n’avait de question à ce propos, avant de les laisser partir…


[Le plan est disponible ici. Je sais, ce n’est vraiment pas du grand art xD Mais ca fait déjà un petit visuel satellite pour vous situer quand vous serez là-bas. Si vous avez des questions répondez à la suite, sinon n’hésitez pas à vous préparer et à aller en salle d’embarquement pour un départ dans l’heure.]

Kate avait commencé sa journée normalement. Comme toujours elle avait sa petite routine avec l'étude de quelques technologies extraterrestres, elle se familiarisait avec les matériaux non connu sur Terre, étudiait avec attention la composition de chacun pour en connaitre l'utilité actuelle ou peut-être une utilité future.
Bref, il n'y avait rien de bien palpitant dans cette journée, jusqu'à ce que son supérieur vienne la voir.

Rizzoli ! Richards est malade aujourd'hui et il devait aller en mission. Vous prendrez sa place, le Général O'Neill veut absolument des scientifiques le coup !

Monsieur, j'ai du travail ...

Et quelqu'un d'autre le fera ! Allez, ne faites pas attendre le général.

Kate était agréablement surprise ! Une autre chance de faire ses preuves, c'était génial ! Elle attrapa ses affaires, lampe de poche, carnets, instruments et mit le tout dans un sac. Elle ne pourrait pas rater cela !!

Une fois prête, elle se dirigea vers la salle de briefing et lorsqu'elle arriva, elle vit le professeur Scorzi. Elle le reconnut tout de suite puisqu'elle avait été dans la même expédition que lui quelques semaines au paravant. Elle le salua puis les autres commencèrent à arriver. Des militaires, d'autres scientifiques de d'autres départements. Kate remarqua surtout une femme blonde, une militaire. Sur sa veste était inscrit "Becker". Elle ressemblait beaucoup à une autre Becker que Kate avait rencontrée, blonde elle aussi, une doc. La jeune femme se dit que ce n'était surement qu'une coïncidence !

Bref, le Général arriva un peu en retard et il commença le briefing. C'était donc une mission d'exploration à la recherche de technologies en autre. Kate se dit que ce serait plus palpitant que la recherche dans son labo. Elle resta bien attentive aux dires du supérieur, prenant note de sa tâche.
Tout était correct, seulement, ils étaient pas mal contraints dans le temps.

Sauf votre respect, Général, chercher et étudier des technologies sur place est très difficiles et surtout avec la contrainte du temps ca n'aidera pas. Est ce que vous savez exactement ce qu'on dois chercher ?

Elle se tourna vers l'homme Goa'uld.

Vous savez peut être ce qu'on peut trouver d'utile ?

Helena achevait de mettre en ordre une traduction d'un texte situé sur un artefact pour le département archéologique quand son chef de département vint frapper à sa porte puis l'entrebâilla. Il était un peu revêche au niveau de ses manières mais elle savait que c'était au fond quelqu'un de gentil.

-Gardner, vous en êtes où cette avec traduction ?

-Je l'ai quasiment achevée, monsieur.

-Ca tombe bien. Rassemblez vos affaires, je viens d'avoir un appel de ces messieurs d'en haut, il y a briefing dans une demi-heure, vous partez en mission...

A peine surprise de la façon de faire, Helena acquiesça.

-Très bien, j'y vais. Je vous envoie la traduction par mail, vous l'enverrez à qui de droit...

L'homme fronça les sourcils et dit d'une voix bourrue.

-Tâchez de nous revenir en un seul morceau, je n'ai pas envie de devoir faire votre éloge funèbre...

Helena lui sourit.

-Je vais essayer mais jusque-là, je l'ai toujours fait...

Bon, d'accord, elle n'était partie en mission qu'une fois, mais ça comptait quand même. Une fois son chef sorti, elle vérifia le texte, la translittération, ferma le fichier et l'envoya à la secrétaire. Puis elle rassembla ses affaires et, remettant ses vêtements et ses cheveux retenus en arrière en ordre, elle sortit du département linguistique pour se rendre à la salle de briefing. A quoi devait-elle s'attendre, cette fois ?

Quand elle arriva dans la salle, le général n'était pas là et elle prit place autour de la table non loin du professeur Scorzi. Ainsi lui aussi se trouvait dans cette mission ? Et que faisait ce Jaffa ici, limite en mode garde à vous ? Elle n'eut pas tellement le temps de se questionner car le général arrivait, perché sur sa béquille. Elle écouta soigneusement ce qu'il avait à dire et, bien que cela fût une mission rêvée pour augmenter énormément le corpus de textes Goa'ulds disponibles, il y avait bien trop de variables pour qu'elle en fût totalement satisfaite. Et puis, le coup du Jaffa traître à son maître, ça prédisait des représailles. De plus, ce genre de cité apparemment abandonnée recelait probablement de charmants petits pièges, comme l'avaient prouvés plusieurs exemples.
Pourtant, malgré sa nervosité, l'assertion de sa voisine, le sergent Becker, lui arracha un fantôme de sourire. Pourtant, son attention se focalisa un instant sur le plan qu'on leur avait distribué. C'était une très vaste zone à couvrir, photos et vidéos seraient utiles pour le travail de transcription car elle ne pourrait tout faire sur place.
Elle regarda le général.

-Y'a-t-il une priorité sur la zone et le type de texte recherché, monsieur ?

Cette fichue machine ne fonctionnait pas. Rien à faire. Je n’arriverais pas à me rendre plus intelligent. J’avais essayé, en vain. En même temps, pourquoi essayer de rendre plus intelligent, la personne la plus brillante que cette planète ai portée. J’aurais dût naitre parmi les Anciens, et là encore, j’aurais été parmi les meilleurs. Mais eux au moins, auraient pût me comprendre et dialoguer normalement avec moi. Dans cette base, j’étais un être humain enfermé avec une bande de singe. Différentes sortes de singes plus ou moins intelligent pour leurs espèces. Ils disaient que je ne m’intégrait pas, mais c’étaient eux qui n’étaient tout simplement pas à mon niveau. Quel intérêt de parler de ce que tu as fait la veille. Quel intérêt de débattre sur des sujets sans fondement comme qui va gagner tel ou tel match. Les seuls vraies questions se posaient dans ma tête. Eh oui, j’étais un être unique, hors du commun, et.. unique. Je l’ai déjà dit.

J’avais l’impression d’avoir un double cerveau, tant je pouvais faire d’innombrables choses à la fois. Certains de mes collègues étaient plus que jaloux de moi, mais ne voulaient pas l’admettre. J’avais tendance à être jaloux de moi-même, quelle ironie. Qui n’enviait pas, au fond de lui-même, le grand Marvin Elund. Moi qui était bravement retourné sur Nebek, cette planète ou tant d’hommes avaient perdus la vie. J’avais affronté les pires armes d’Anubis, et grâce à mon intelligence sans égale, nous étions tous sortis indemne de ce trou à rats. Et même pas une médaille.. De toute façon, il n’existait pas de médaille assez distinctive pour m’aller. Et puis je la refuserais, par simple politesse.

Un coup de jus me ramena à la raison. Mon doigt allait enfler maintenant. Je posai l’outil que j’avais en main, et attrapa mon doigt blessé avec mon autre main. L’infirmerie. Il fallait vite que j’aille me faire examiner, ou je serais bientôt en danger.
Je connaissais le chemin. Je sortis de mon laboratoire, le doigt en l’air toujours tenu par mon autre main. Au bout du couloir de mon labo, deux gardes discutaient, riaient, "se bidonnaient" comme ils disaient par ici. J’arrivais à leur niveau mais ils ne se poussaient pas. Je les fixais longuement. Il y avait un asiatique à gauche, et un noir africain à droite. Au bout de quelques secondes, celui de droite cessa de rire bêtement et me fixa. Je ne baissais pas le regard devant lui mais je sentait mes orbites trembler légèrement au fur et à mesure que mes yeux se posaient fixement sur lui.

« PARDON ! » dis-je d’un ton dur et insistant sans pour autant crier. « Vous ne voyez pas que je suis blessé ?! Vous pourriez avoir un peu de compassion au lieu de ricaner comme un.. comme un… » Je ne finis pas ma phrase puisque je venais d’arriver dos au mur derrière moi. Je ne m’étais pas rendu compte que je reculais au fur et à mesure que le soldat avançait vers moi d’un air menaçant. J’avais même cru voir qu’il allait dégainer pour m’attaquer. Mais ce n’était que mon imagination. Un.. petit coup de paranoïa.

- Allé viens Callan. Laisse le il va pleurer. dit-il en s’éloignant tout en ricanant.

Le garde devant moi ne bougeait pas pour autant. Il continuait de me fixer d’un air plus que méchant, pervers même. Alors, lentement, mon regard fléchit vers le bas, mais contre ma volonté bien évidemment. Je vis son nom sur son uniforme : Soldat Callan Kobe. Il se mit alors à éclater de rire puis me mit son bras autour de mon épaule.

- T’en fais pas Einstein, j’vais pas te faire de mal. me dit-il en me tendant une main pour que je la lui serve. Je m’exécutai.

Je senti alors mes phalange céder sous son étreinte. Dans un dernier ricanement mesquin, il s’en alla rejoindre son ami militaire, alors que moi je ramassais mes doigts sur le sol. Façon de parler.
A ce moment précis, le haut-parleur de la base retentit et j’entendis mon nom qui en sortit. Le Général voulait me voir ? Mais, je souffrais… Et ils en auraient sûrement pour des heures à me remettre sur pied. Tant pis. Le devoir m’appelait désormais. N’écoutant que mon courage, j’entrepris d’aller jusqu’à la salle de briefing, en espérant y arriver indemne. J’avais chaud, et je me tenais ma main blessée avec l’autre comme si elle s’apprêtait à tomber. Certaines personnes me regardaient bizarrement, mais j’essayais d’avoir l’air le plus naturel possible. Je marchais devant eux de façon décontracté, mais ma démarche n’avait rien de décontractée. Je longeais les murs, la douleur était atroce. Je pouvais bouger mes doigts, au moins ils n’étaient pas cassés. Je pouvais même bien les bouger… Il n’avait pas dût serrer si fort que ça.
Après plusieurs minutes, j’arrivais enfin en salle de briefing. Tout le monde était déjà là, il était donc naturel que j’arrive en dernier ; le meilleur pour la fin. Ma main douloureuse dans ma poche, j’avais plus l’air d’un touriste que d’un scientifique, mais mon intelligence devait être préservée, et donc je devais être privilégié.
Naturellement, j’écoutai ce que le Général avait à dire. Il parlait du Goa’uld nommé Svarog, et de sa capitale, une sorte de citée soit disant remplie de technologie en tout genre. Finalement, je n’irais pas en missions pour rien. Si tenté qu’il reste quoi que ce soit de potable la bas. Je commençais à avoir des fourmis dans la main. Je l’avais gardée dans la poche tout en m’asseyant, ce qui faisait que j’avais une assez drôle de posture sur la chaise.
Lorsque le Général se mit à parler de moi, l’expression « jeter un œil » sur les technologies de cette citée me fit tiquer. J’émis un ricanement et certaines têtes se tournèrent vers moi mais je n’y prêtais pas attention. Au contraire.

Le moment des questions arriva. A quoi bon lui en poser puisqu’il ne pourrait pas y répondre. Il avait beau être le Général de cette base, il n’en restait pas moins un petit esprit en comparaison du mien. Je me levais alors rapidement. Dernier arrivé, premier sortit. Cela me résumait bien. Il parlait ensuite d’une carte qu’il allait nous confier, la suite de ce qu’il dit n’avait pas grand intérêt.
Je sortis de la pièce et me dirigeait déjà vers mon laboratoire. Pas la peine de passer à leur armurerie. Mon cerveau constituerait la seule arme valable au cours de cette mission. Au moins, le fait que j’aille avec eux les rassurerait peut-être et si il y avait effectivement quelque chose de valable la bas, je ne voulais pas qu’ils passent à côté en ne comprenant pas les technologies sur place.
Mon « package » préparé, mes notes emportées, je passais rapidement à l’infirmerie chercher un bandage et des antidouleur. On me mit un bandage mais ils refusèrent de me donner l’antidouleur, affirmant que ma blessure était minime. J’aurais bien aimé les voir à ma place. Docteur sans cœur.
Ce fût donc la main lourde et la démarche « titillante » que je me dirigeais vers la salle d’embarquement, ou résidait la plus belle chose que mes ancêtres directes ; les anciens ; avaient construits durant leur existence.

[Désolé pour le petit temps d'attente ]

Jack reconnaissait bien là les scientifiques des militaires. Ces derniers avaient hoché la tête et accepté cette mission sans poser de question. L’essentiel avait été dit, ils aviseraient une fois sur le terrain. Mais les civils eux, montraient toujours une légère sous-estime de soit, à toujours poser des questions, à être sûr de faire les bonnes choses. Comme si Jack devait assumer toutes les responsabilités en dictant au mot près les consignes de cette mission. Mais en bon leader qu’il était, il répondit calmement, avec la même assurance qu’il avait à chaque briefing, bien qu’il savait au fond de lui que généralement, rien ne se passait comme prévu.

« La zone prioritaire est le palais. Des choses comme des textes goa’ulds peuvent s’y trouver, expliquant leur stratégie de combat, leur histoire peut être… Svarog était connu pour avoir un certain goût à l’art en général, dont l’écriture. Il aimait les récits… Dès que vous voyez des informations intéressantes, vous avez l’autorisation de les ramener docteur Gardner… Ensuite le hangar. D’autres bâtiments non identifiés sont à explorer mais ne prenez pas trop de risque. Laissez tomber tout ce qui est habitation ou ce qui pourrait être les anciennes casernes des jaffas de Svarog. »

O’Neill comptait répondre à Franz concernant la sécurité de l’endroit, mais il fut doublé par Abaddon, dont la voix grave vint un peu calmer les ardeurs des scientifiques.

« Je ne viendrais pas avec vous si je n’étais pas sûr que l’endroit est sans danger. » Rétorqua-t-il dans un ton qui parut sèche, mais qui était le sien de tous les jours. Puis il tourna ses yeux verts en direction de Kate.

« Je ne sais rien de concret sur ce qui pourrait se cacher là-bas. Ce n’est pas ma planète d’origine. Bien qu’ancien jaffa de Svarog, je n’ai jamais eu l’occasion de mettre un pied dans la Citée Céleste. »

« A vous de faire fonctionner votre flair, Rizzoli… Ah, et si vraiment les recherches prennent du temps et que l’endroit est sûr, Colonel, vous pourrez toujours envoyer quelqu’un nous contacter pour faire un rapport sur la situation. Je pourrais éventuellement rallonger ce délai de quelques heures. »

« J’espère pas. » Répondit le gradé, avec une petite moue. « Mais c’est compris, mon Général. »

Le briefing toucha à sa fin. Abaddon fit un salut respectueux enver le Général et partit se préparer. Heureusement pour lui, il y avait des lances jaffas à l'armurerie. Le reste de l'équipe se dispersa, à l'armurerie ou dans leurs bureaux pour les scientifiques. Le départ était prévu dans une heure.

[La suite : ici]