Rendez vous personnalisé (Juju, Anto, Ana, Simon)

Arrivé au SGC : 24/02/2012

La journée avait commencé par deux bonnes nouvelles, bien qu'une soit bien meilleure que la seconde. Les survivants du Dédale avait été retrouvé et avait été rapatrié sur le site du SGC aussi quand l'information me fut parvenu j'en ai immédiatement informé mes supérieurs en leur indiquant bien qu'ils devaient prendre contact avec le Général pour avoir plus d'information. Mais en m'envoyant sur la base mes supérieurs m'avait donnée une liste d'une vingtaine de nom. Ces noms était une partie de ceux qui avait survécu et que je devais interroger avant leur intégration à la vie civile au pays... Et certain n'allait pas être content de certaine chose que j'allais leur dire... Mais c'était la vie et même si je n'avais pas été d'accord pour les doter du statut KIA on ne m'avait pas suivit et les avait tous fait passé pour mort...

Sans attendre plus encore je partis en hélicoptère pour la base du SGC où j'avais un bureau attitré désormais et c'est là qu'intervient la seconde bonne nouvelle. Je me trouvais huit niveaux au dessus du bureau de Rassmussen... Je n'aurais donc que peu de chance de le croiser dans les couloirs du SGC....Certain diront que je fais un fixation sur le personnage mais c'est plus fort que moi je ne peut pas travailler avec ce gars... Tant pis...

Le voyage dura un certain temps et comme il était tard et que je ne voulais pas faire venir la première personne en pleine nuit je lui indiquais, par note donnée en main propre à une personne de confiance, de venir me rejoindre le lendemain matin quand elle pourrait pour discuter de chose et d'autre. Je savais que cette Julia, qui était mon cas de la journée de demain allait sans aucun doute avoir quelques questions à me poser et qu'elle ne serait pas prompte à me prendre dans ses bras. Mais je devais faire avec...

Il était maintenant deux ou trois heures du matin, j'avais quelques instants pour me reposer puis je me consacrerais sur le dossier de la jeune femme... Car si je voulais lui poser des questions je devrais d'abord tout connaitre de sa vie. Son dossier serait le premier d'une très longue série et analyser chaque personne de cette liste allait surement me prendre un temps non négligeable... Mais j'avais quand même une petite pensée pour ceux qui tomberaient dans les mains de mon collègue du niveau 27... J'espérais qu'il ferait un travail équitable sans mettre personne en prison pendant qu'il réfléchissait comme il le faisait pour notre Alien Merveille..

Allez, demain commencerais une nouvelle mission... Et il faudrait être bon pour obtenir les informations nécessaire sans pour autant vexer ou agresser la jeune rescapée qui avait, rappelons le, passé six mois et demis sur une planète lointaine... Sans aucun soutient de quelques natures que ce soit... Oui ce ne serrait pas facile...

Arrivé au SGC : 05/05/2011

Debout dans un couloir du SGC Julia était activement occupée à faire voler un avion téléguidé lorsqu'un docteur lui apporta une note lui indiquant que c'était son tour de passer à l'interrogatoire d'ici un petit quart d'heures. Elle s'empressa de rattraper son jouet et de le coller dans les bras de l'homme en blanc en lui recommandant d'y faire trés attention parce que une reproduction de F14 Tomcat c'était fragile et que ça coûtait cher. Elle galopa ensuite jusqu'à sa chambre et farfouilla dans son placard pour trouver LA tenue appropriée à cet entretien.

Cinq minutes plus tard, la jeune femme frappait à la porte du bureau de l'Inquisiteur sous l'oeil étonné de son assistant. Julia n'avait pas mis son uniforme de cérémonie mais celui qu'elle avait porté tout au long de leur séjour en enfer qui était devenu trois fois trop grand. La couleur olive d'origine était désormais passée et crasseuse au possible suite à leur vécu dans la boue. Ses manches étaient déchirées ainsi qu'un morceau de son t-shit. Il y avait un énorme trou au niveau de l'épaule que la brutale poigne d'une araignée King-Kong avait fait. Quant à ses rangers elles étaient racommodées de partout, et l'une d'elle ouvrait même sa semelle sur une chaussette crasseuse et reprisée. Pour parfaire le costume, elle avait ajouter sa besace en peau de sanglier mutant, cousue de fils de tendons qu'elle avait fabriqué sur place.

On lui avait dit que deux personnes les interrogeaient. Un méchant et un gentil. Peu importe sur lequel elle tomberait, ça ne l'inquiétait pas plus que ça. En revanche elle voulait que ces gratte-papiers qui s'étaient permis de les déclarer morts se rendent un peu compte de l'horreur qu'ils avaient vécu. Et puisque jamais ils ne pourraient être confrontés à cette réalité, alors c'est un peu de cette réalité qui viendrait à eux. Droite comme un I, en position de la parfaite militaire, elle salua respectueusement et attendit.

Arrivé au SGC : 24/02/2012

J'étais resté au bureau toute la nuit et j'avais passé la nuit sur le canapé qui m'avait été fournit avec les lieux. J'avais voulu ce lieu tout ce qui il avait de plus simple et utile pour mon travail, c'était une pièce de taille moyenne avec un bureau de travail où l'on pouvait trouver des photos des miens ainsi que des dossiers. Tout était rangé par couleur et par catégorie, néanmoins une grande partie de mon boulot est presque intégralement tourné vers l’économie du projet porte des étoiles. A ce titre je m'étais procuré une table à dessin dont je me servais pour faire les gigantesques feuilles comptables et de gestion du personnel, des découvertes alien ainsi que le coût et les bénéfices que l'on pourrait en tirer. Néanmoins quand j'en avais marre, et ça arrivait parfois, je travaillais sur des projets de mon ancienne entreprise d'où j'avais encore un contrat de conseiller industriel, et là ma table servait à travailler sur les lignes de production et comme je préférais travailler avec un crayon et une feuille j'utilisais les bonnes vieilles méthodes...

C'était ce que j'étais en train de faire quand je vis entrer une jeune femme équiper comme Robinson Crusoé, en voyant cela je déposais mon crayon, éteignit la lumière et observa la jeune femme un instant. Je voulais savoir pourquoi elle faisait cela, voulait elle me montrer ce qu'elle avait traversée durant son séjour ? Voulait elle me montrer qu'on l'avait enterrée un peu trop vite ? Je ne sais pas, mais si elle comptait me faire peur, me faire des reproches ou je ne sais pas quoi d'autre elle ne tombait pas sur la bonne personne... ça non.. Car s'il y avait des choses que je ne supportait pas c'était bel et bien le manque de respect dont elle me faisait, peut être, preuve à ce moment précis.

Elle voulait me montrer son univers, bien... Elle allait donc connaitre le mien en profondeur.

Soldat Becker n'est ce pas ? Bien, je vous pris veuillez prendre place.

Je la vis tenter de prendre place sur la chaise en face de mon bureau mais lui indiqua que non, ce ne serrait pas ça place pour aujourd'hui.

Non Soldat Becker, je vous en pris prenez ma place, vous venez de me montrer votre univers, il est temps que vous compreniez pourquoi nous faisons ce que faisons aujourd'hui.. Donc prenez ma place et nous allons discuter un instant voulez vous ?

Je ne m'assis pas et me tint face à elle, je ne savais pas comment elle allait réagir à cela mais ça me faisais beaucoup rire de tenter de la mettre mal à l'aise comme elle l'avait fait en entrant dans mon bureau.

Mais avant d'aller plus loin je me présente car vous ne me connaissez pas. Je m'appelle Edgard Roover, qu'est ce que je fais ici ? De l'économie, de la planification, un peu de recherche sur l'adaptation des technologies Aliens que vos équipes ramènes des planètes de la galaxie. Qu'est ce que j'ai fais pour arriver à ce poste ? Je viens de Caltech où j'ai fais des études dans l'industrie lourde et plus particulièrement celle de l'armement. D'où je viens ? De Locked industrie. Pourquoi est ce qu'on a besoin de moi ici ? Parce que les dépenses du programme ont énormément augmenté avec l'augmentation du nombre de sortie.

Prenez le quatrième dossier jaune sur votre gauche, ouvrez le.

La jeune femme aurait en main son propre dossier, cela montrait que je n'avais absolument rien à lui cacher. Aussi je continuais de lui parler.

Je n'ai rien à vous cacher voila pourquoi vous avez votre dossier dans les mains. Je ne voulais pas qu'on vous déclare mort mais j'étais bien le seul à le penser et on ne m'a pas suivit aussi si votre mise en scène est pour me faire des reproches ou pour que je me sente mal à l'aise c'est raté. Néanmoins je comprend parfaitement votre situation, je ne l'ai pas vécu mais je le comprend, aussi commençons notre premier entretien sur de bonne base.

Je respirais un grand coup et tomba le masque pour laisser un large sourire à la jeune femme.

Bonjour madame Becker, je sais que vous voulez rapidement allez voir votre fils mais avant cela je dois éclaircir quelques zones d'ombre, je tacherais de faire vite et une fois ceci fais je vous libère et vous aurez ma réponse sur votre "libération" de la base le plus rapidement possible. D'accord ? Nous sommes dans le même camp je veux qu'on en finisse le plus vite possible qu'on fasse tout bien et que vous puisez votre les vôtres.

Pour commencer j'ai deux questions. Premièrement qu'est ce qu'il vous aurez fallu de plus pour vous en sortir? Je veux dire qu'est ce qu'il vous manquait lorsque vous étiez seul là bas ? Et deuxièmement, et je voudrais que vous soyez honnête, je ne suis pas militaire et je ne leur en ferait pas part c'est uniquement pour moi, est ce que le fait d'être isolé tout ce temps sur cette planète à créer des liens disons intimes entre des membres des survivants ? ...

Arrivé au SGC : 05/05/2011

La tenue de Julia avait eu l'effet escompté. Son inquisiteur avait prit le temps de la regarder et d'être sinon choqué au moins intrigué. Apparemment il avait compris qu'elle voulait lui montrer son univers et souhaitait également lui faire part du sien. Elle s'assit donc docilement sur le fauteuil qu'il lui désigna, appréciant son confort et dans une attitude de bien-être qu'elle ne chercha pas à cacher. Elle devait être ridiculement petite et maigre, dans ce grand fauteuil mais, bonté grâcieuse, qu'est ce qu'on était bien! C'était trés galant au Monsieur de le lui avoir laissé. Il lui demanda d'ouvrir un dossier jaune et toujours obéissante, elle s'exécuta. La premiére chose qui lui apparut ce fut une photo d'identité d'elle aux normes spécifiques à l'armée, où il ne fallait pas sourire, avoir les cheveux derriére les oreilles et ouvrir les yeux bien grands afin d'en noter la couleur et les spécificités.Bref une photo standard, totalement impersonnelle et moche. Du grand gratte-papier!

- Ce n'est pas mon meilleur profil vous savez...

Il se présenta et lui expliqua qu'il n'était pas son ennemi et lui indiqua qu'il avait été contre leur mise à mort prématurée. Elle l'écouta attentivement. Puis il lui posa directement des questions axquelles elle allait répondre d'ailleurs avec franchise.

- Vous allez j'imagine, me demander de vous livrer intégralement six mois d'un exil. Il va falloir que je trouve les bons mots pour vous rapporter cela le plus fidélement possible. Pourtant malgré tout, et parce que vous-au sens large, pas vous personnellement- ne l'avez pas vécu beaucoup de chose svont vous échapper Monsieur. La tenue que je porte, qui a été la mienne pendant ce temps vous aidera j'en suis persuadée à mieux vous imprégner de tout cela. Disons que c'est un outil de communication. Et je pense même que au fur et à mesure de notre conversation vous trouverez un intérêt assez fort à ce que je me sois présentée à vous avec mes petites affaires de là bas.

Elle ferma le dossier qui parlait d'elle et le rangea soigneusement à sa place initiale.

- Tout nous manquait pour rentrer chez nous Monsieur. Nous n'avions ni Porte des Etoiles, ni vaisseaux, et le moral dans les chaussettes parce que de nombreux morts et blessés dont il a fallu s'occuper. Sans parler des éléments naturels que ce soit au niveau de la faune ou de la flore qui se sont déchaînés contre nous. Il a fallu lutter en permanence. Pourtant il y avait un espoir : les F 302 que nous n'avions pas crashé mais posé.

Cette question cruciale aurait mérité d'être approfondie mais déjà Roover voulait passer à autre chose de ridicule d'ailleurs! "les rapports intimes". Julia se serait crue dans une téléréalité. Est ce que les économistes avaient besoin d'un peu de sensationel et de scandale pour rendre leurs dossiers intéressants ? Elle s'efforça tout de même de répondre.

- Bien sûre que des liens intimes se sont créés. Nous vivions en communauté, dormions tous ensemble, nous lavions tous ensemble dans la riviére, mangions ensemble, faisions notre lessive, chassions, hallucinions ensemble...Forcément quand on partage les ronflements, odeurs de pieds etc...ça rapproche.

Arrivé au SGC : 24/02/2012

La jeune femme s’assit dans mon fauteuil et je vis qu'elle n'était pas habitué au confort que celui ci apportait, c'était très clair et elle ne le cachait pas , mais en même temps aurait elle pu le cacher ? Elle qui avait passé plus de six mois dans une forêt tropicale quasi vierge .... Elle me fit d'ailleurs bien rire en me parlant de sa photo, mais elle n'avait pas tout à fait tord quand elle disait que ce n'était pas son meilleur profil... Elle avait même bien raison, mais bon, on faisait avec pour le moment. On discuta un petit moment et je décida de faire un petit récapitulatif en faisant les cents pas en face d'elle comme pour m'aider à réfléchir.

Des relations se crées dans des situations particulières telle que celle ci, malgré le fait que vous soyez coupé du commandement centralisé vous avez sans aucun doute conserver une sorte de modèle tribal avec ses chefs et ses sages. Dans ce concept j'imagine que le plus gradé faisait office de chef de clan tandis qu'Andrews Eiden faisait office de grande sage avec feu Dablord ? Bon je sais cela parait assez fantaisie de le mettre de cette façon mais j'essaye de comprendre et de le rapprocher à ce que je connais le mieux.

Le fait que je vous demande si des relations intimes ont pris le dessus est pour vérifier quelques choses, premièrement que vous êtes bien resté humain malgré la situation et que vous ne soyez pas je ne sais quel genre de robot tueur ou je ne sais quoi d'autre.

Je porta ma main sous le menton et me gratta la fine barbe qui s'y trouvais. Me dirigeant vers ma table à dessin je sortis une nouvelle feuille et nota quelques mots tout en reconstituant un schéma organisationnel de la colonie en fonction des grades et des attributions survivalistes que les membres survivants avaient pu rencontrer. C'était simple, certes, mais cela me permettais de voir ce qu'ils avaient en partie.

Les ressources primordiales telle que l'eau et la nourriture, un abri et du feu ont du être votre priorité. A ce sujet est ce que le matériel fournis était utile et en bon état ou faut il changer certaines choses ? Ensuite votre situation sur place, quel furent vos principaux problèmes hormis bien sur Jaffa et autre Alien civilisé ?

Je sais cela peut paraitre rébarbatif mais il faut que je sache pour que, si cela se reproduit un jour, je ne me dise pas j'aurais du faire mieux pour eux. Non! Je veux changer tout ce qui n'a pas fonctionner et fournir le matériel adéquat pour tout les styles de situation. D'ailleurs en parlant de situation délirante, comment se fait il que le Dédale ait été détruit ? Quel est votre sentiment et, ou, votre explication sur ce fait ? Soyez honnête Miss' Becker. Comme je l'ai dis à votre soeur, je ne suis pas un ennemis ou n'importe quel gratte papier.... Quoi que vous puissiez en penser...

Arrivé au SGC : 05/05/2011

Julia sourit lorsque Hoover lui parla de chefs et de sages. C'était assez drôle en fait. Mais non, ils n'étaient tout de même pas tombés aussi bas dans le primitif. Ce n'était pas passé loin mais ils avaient réussit à quand même garder des titres civilisés.

- C'est un peu ça oui d'une certaine façon. Le principe de la hiérarchie était effectivement respecté. Plus que jamais même. C'était important de bien structurer notre "tribu". Nous ne devions pas perdre complétement nos repaires pour survivre.

Vint ensuite la question sur leurs ressources et très franchement Julia trouvait cela tellement secondaire! Edgar Hoover était loin, très loin des problèmes qu'ils avaient rencontré et apparemment il n'était pas prêt de mettre le doigt dessus. Il le fallait pourtant. Parce que sinon tout pouvait recommencer pour d'autres équipes. Et cela il fallait l'éviter.

- Vous savez, quand un vaisseau est en train de sombrer vous pensez d'abord à évacuer les humains qui se trouvent à bord alors le matériel...nous en avions très peu mais oui il fonctionnait bien. Ensuite nous nous sommes arrangés pour fabriquer ce dont nous avions besoin. Nous avons construit un camps non loin d'un point d'eau...ce qui nous a valut bien des ennuis par la suite d'ailleurs.

Un audit de qualité. Voilà ce qu'ils étaient en train de faire. Génial!

- Quant aux jaffas et aux Alliens ils n'ont pas été les vrais problèmes. Je crois que de mon côté je n'ai jamais été aussi contente d'en trouver. Parce que qui dit Jaffa ou Allien dit technologie, qui dit technologie dit possibilité éventuelle de rentrer chez nous.

Les vrais problèmes donc...

- Notre impuissance et notre incompréhension face à cette situation. Nous étions complétement démunis. Des hommes habitués à la civilisation qui devaient apprivoiser à une vie primitive. A la vérité la chose la plus terrible c'est nous et notre manque de foi. Quand une catastrophe comme celle-là arrive, la première chose que les gens ont besoin de faire c'est de trouver un coupable et de le pointer du doigt. Un bouc émissaire sur lequel passer ses nerfs. Et peu importe que ce soit justifié ou non. Personne ne voudra jamais admettre que ce qui arrive n'est qu'un affreux concours de circonstances. Et quand on en a terminé avec ce bouc émissaire, on en prend un autre etc...ça c'est destructeur monsieur. C'est ce qui a poussé l'un des nôtres à commettre des meurtres et une prise d'otages.

Et hop, autre sujet. Le Dédale cette fois.

- La mise hors service du Dédale n'a rien eu de délirante Monsieur. Elle était très stratégique au contraire.

Il fallait tout reprendre depuis le début et elle se sentait déjà fatiguée. Pourtant c'était nécessaire.

- Ca va être long. Vous êtes sûre que vous ne voulez pas reprendre votre fauteuil ?

Par quoi devait-elle commencer ? Par le début peut-être. Il lui fallait se remémorer aussi la conversation qu'elle avait eu avec Evans.

- Nous avons ramener à bord du Dédale un homme en état d'hibernation. Nous ne savions pas du tout qui il était mais dans le laboratoire où nous l'avions trouvé il y avait des livres écrits en Goa'uld. Par conséquent, pour éviter de faire courir à la Terre un éventuel danger en l'introduisant à la base il a été ordonné de le réveiller et de l'interroger à bord du Dédale. En fait je crois que c'était le protocole de sécurité tout simplement.

Elle marqua une pause cherchant ses mots. Elle voulait être le plus claire et concise possible.

- Il s'est avéré que cet homme était Khalek, un clone d'Anubis dont l'ambition, si j'en crois ce que nous avons lu, et de créer l'hôte parfait. Pour cela il s'est livré à de nombreuses manipulations génétiques. Ce Khalek avait des capacités télépathiques développées à l'extrême, il a vite compris qui nous étions et a,sans bouger de la table sur laquelle il était ligoté, prit le contrôle du vaisseau en à peine quelques secondes.

Elle attrapa un stylo qu'elle fit voler devant elle en ligne droite droite

- Et puis d'un coup, Marx n'a plus eu la main sur notre trajectoire. Il était passée en HE mais Khalek nous envoyait vers d'autres coordonnées

La pilote effectua un revirement de trajectoire avec le stylo

- Et là des vaisseaux goa'ulds nous attendaient. Pendant que le Dédale se défendait, que les F 302 étaient déployés, on tentait comme on le pouvait d'éliminer Khalek. Ils ont réussit au bout d'un moment et nous avons pu repasser en HE mais le Dédale était fichu. Les systèmes de survie ne tenaient plus, alors, nous avons évacué sur la planète la plus proche grâce aux anneaux et aux F302 pour nous les pilotes. Une planéte habitable mais sans Porte des Etoiles. Nous n'avions que cela à proximité.

Elle immobilisa le stylo

- Mais le Dédale Monsieur, il existe toujours. C'est une épave qui flotte quelque part dans l'espace.

Cette fois elle reposa le bic sur le bureau

- Mon sentiment là-dessus c'est que je ne vois pas ce que nous aurions pu faire de plus ou de mieux. Nous avons été réactifs aux événements et avons pris toutes les mesures de sécurité possible. Puisque la Terre n'a pas été touchée, alors ce sacrifice en a valu la peine. Quant à Anubis, même si il n'a pas pu nous mener où il a voulu, il doit être content d'avoir privé notre monde d'un moyen de défense efficace en réduisant le Dédale à l'état de carcasse.

Arrivé au SGC : 24/02/2012

J’écoutais la jeune femme parler de tout ce qu’ils avaient pu rencontrer durant ce voyage ainsi que sur ce qu’elle avait dû faire pour rester en vie, et je ne pouvais que remercier le ciel que les équipes du SGC soient aussi fortes et bien formées, sans cela nous aurions eu beaucoup plus de perte… Même si nous en avions déjà trop eux… Elle souriait quand je lui parlais de clan tribal et de fonctionnement archaïque mais, même si elle ne le pensait pas, je savais que cela avait son importance dans leur communauté. Mais plus j’en écoutais et plus je me disais que l’on pouvait faire largement mieux au niveau de cette formation, le fait qu’ils aient été complétement démuni lors de leur arrivé sur la planète était totalement compréhensible… Mais que pouvions nous faire pour atténuer ce ressentiment ? Pour le moment pas grand-chose à part simuler une chose telle que celle-ci … Mais comment ? Il faudra que j’y réfléchisse sérieusement.

La jeune femme me proposa de me rendre mon siège mais ce n’était pas la peine aussi la laissa elle continuer.

Non non, vous pouvez la garder je réfléchis beaucoup mieux debout. Je sais que cela vous parais chiant mais c’est mon boulot de tout répertorier et de faire en sorte que vous soyez mieux préparer la prochaine fois, alors je dois tout savoir.. Hélas.

Elle se mit alors à me parler de leurs aventures avec le dédale et leur invité surprise, et plus elle m’expliquait ce qu’ils avaient vécu plus je me posais de nouvelles questions mais je n’allais pas la couper dans son élan.. Aussi la laisse-je finir son récit. Il était question d’un clone d’Anubis qui souhaiterait créer un hôte parfait ? En voilà une nouvelle qu’elle est bizarre. Ces gens-là ne savent plus quoi inventer pour nous emmerder, après les armes génétiquement modifiée et les gus dans des armures blindés on avait droit au clone… Génial…

Mais en plus de cela le clone pouvait prendre le contrôle d’un vaisseau terrien ? Que de bonne nouvelle… Cela était très important et je devrais en faire part à la direction pour qu’ils fassent renforcer la sécurité du prochain vaisseau de combat spatial, il était maintenant trop tard pour celui qui venait de sortir des hangars mais le prochain…. Nous en avions déjà construit trois et perdu deux, qu’est ce qui nous empêchait d’en fabriquer un quatrième ou un cinquième ? Nous n’étions pas encore dans la production en série, et nous en étions même très loin, mais vu comment les choses progressent… Dans quelques années nous en aurions d’autres…. Du moins je l’espérais…

En écoutant ce qu’elle me disait je revenais sur mes impressions concernant la stratégie opérationnelle de la direction. Elle n’était pas tout à fait optimale, les militaires étaient bloqués par les financiers et les économistes qui leur interdisaient de dépenser trop… J’avais beau me battre pour augmenter le budget du programme, travaillé pour présenter des arguments valables aux décisionnaires, j’avais l’impression que cela ne servait à rien… Et pourtant, mon travail de fond commençait à porter ses premiers fruits… Puisque j’avais des contacts fréquents avec l’industrie lourde pour la fabrication de nouvelles munitions et tout ce qui allait avec.. Mais pour le moment je ne pouvais pas aller plus loin puisque rien n’avait été validé par les huiles….

La jeune femme fini son discours et je pris un moment supplémentaire pour réfléchir… Je devais en voir d’autre et le temps passait vite. Le suivant été Lang.. Autant poursuivre avec lui.

Je sais que vous n’aurez pas pu faire mieux, il n’y a aucun mal à ce que vous ayez passé six mois seuls, et même si nous avons perdu le dédale le plus important c’est de vous avoir retrouvé, et cela à beaucoup plus de valeur que n’importe quel vaisseau. Nous ne gagnerons pas la guerre avec des machines mais bel et bien avec les hommes et les femmes comme vous qui sont à l’intérieur.

Vous pouvez être fier de votre travail et du fais que vous ayez survécu… Vraiment.

Je m’approchais du bureau et déposais mon bloc note et mon crayon.

Bien je pense que nous avons fini, si vous avez besoin de quelque chose dite le moi. Je vais tacher de m’occuper le plus rapidement de votre dossier ainsi que ceux de vos camarades pour que vous puissiez rentrer chez vous. Je ne sais pas encore comment vont faire vos supérieurs pour vos familles mais je vais faire en sorte que tout soit fait dans les règles. Vous avez ma parole.

J’accompagnais la jeune femme à la porte et lui sera la main avec un sourire franc avant de lui dire quelques mots.

Ha et tant que j’y pense, la prochaine fois que vous entrez dans ce bureau, essayez de venir habiller correctement voulez-vous ? Nous ne sommes pas des primates, je ne vous demande pas de sortir la tenue de parade, mais un uniforme simple et propre sera de mise. D’accord ?

Bien, je ne vous retiens pas miss Becker. Je vous tiendrez au courant des prochaines évolutions…

Ce que m’avais dis la jeune femme était important, il n’y avait plus qu’à attendre la confirmation avec Mr Lang maintenant..

Arrivé au SGC : 05/05/2011

Julia ne pouvait pas s'empêcher d'être trés déçue. Il était vraiment complaisant et aimable ce Monsieur Roover mais elle avait la nette impression d'avoir raconté tout cela pour rien. Ce n'était pas l'argent qui leur avait fait défaut, qu'en auraient-ils fait sur leur planéte d'exilés ? Ce n'était pas non plus le maétériel trés performant et dont ils avaient disposé à profusion sur le Dédale. Le probléme, c'était Anubis. Qu'est ce qui allait être fait contre lui ? Rien. Ou plutôt si. On allait changer la coupe de leurs uniformes peut-être en proclamant une nouvelle ére etc...

Je sais que vous n’aurez pas pu faire mieux, il n’y a aucun mal à ce que vous ayez passé six mois seuls, et même si nous avons perdu le dédale le plus important c’est de vous avoir retrouvé, et cela à beaucoup plus de valeur que n’importe quel vaisseau. Nous ne gagnerons pas la guerre avec des machines mais bel et bien avec les hommes et les femmes comme vous qui sont à l’intérieur.

Vous pouvez être fier de votre travail et du fais que vous ayez survécu… Vraiment.

Non il n'y avait pas de quoi être fiers...Rien dans leur attitude collective sur cette planéte n'avait de quoi les rendre fier. Quant à leur survivance c'était le fait du hasard. Et il y avait eu beaucoup de morts. Recevoir ce compliment non mérité et non-approprié était à deux doigts d'arracher des larmes à Julia. Elle préféra se taire.

Bien je pense que nous avons fini, si vous avez besoin de quelque chose dite le moi. Je vais tacher de m’occuper le plus rapidement de votre dossier ainsi que ceux de vos camarades pour que vous puissiez rentrer chez vous. Je ne sais pas encore comment vont faire vos supérieurs pour vos familles mais je vais faire en sorte que tout soit fait dans les règles. Vous avez ma parole.

Là encore elle ne dit rien. Elle avait besoin de beaucoup de choses mais de rien que Roover ne serait en mesure de lui donner hélas. Mais c'était gentil de sa part.

Ha et tant que j’y pense, la prochaine fois que vous entrez dans ce bureau, essayez de venir habiller correctement voulez-vous ? Nous ne sommes pas des primates, je ne vous demande pas de sortir la tenue de parade, mais un uniforme simple et propre sera de mise. D’accord ?

Bien, je ne vous retiens pas miss Becker. Je vous tiendrez au courant des prochaines évolutions…

Julia frôla sa besace qui contenait ce qu'elle avait ramené de là-bas, et qui, elle en était certaine, pourrait aider à éradiquer Anubis. Une copie du dessin de la grotte, des feuilles de thé qui étaient en fait issus de la nanotechnologie et un cristal. Mais tout cela n'avait aucune importance. Car la seule chose que Roover voyait c'était sa tenue déchirée. Ce n'était donc pas à lui qu'elle pouvait confier ces trouvailles. Et puis il avait plus important à faire apparemment. Elle sourit poliment.

- Je vous remercie Monsieur. Bonne fin de journée.

Elle prit congé et se dirigea vers les laboratoires. Là bas il y avait des scientifiques tels que Simon ou le génial Mc Kay qui seraient peut être disposés à essayer de faire vraiment avancer les choses...

Arrivé au SGC : 19/02/2011

Son réveil sonna à 8h00. C'était la première fois qu'il remettait un réveil depuis son retour... Pour être plus précis, même c'était la première fois qu'il mettait un réveil depuis leur départ il ya donc environ 7 mois. Et croyez-moi, ça faisait un drôle d'effet. Alors que le bip résonnait dans la chambre, Anthony émergea des profondeur du sommeil et mit un certain temps avant de réaliser d'où provenait le bip. Il donna une tape sur le réveil pour lui dire se se taire. Il foudrait qu'il en changea. On avait pas idée de faire des sonneries aussi violentes... Un bip strident dès le matin, y a de quoi faire un arrêt cardiaque, où être de mauvais poil toute la matinée... Au camp, ils se réveillaient soit au soleil qui venait éclairer leur cabane, soit au chant des oiseaux, soit à l'agitation qui était dans le camp mais en tout cas c'était plus...humain comme réveil!

Pourquoi ce réveil? A 9h00 avait lieu son rendez vous avec Edgard Roover à propos de leur aventure. D'après ce qu'il avait entendu dans les discussions, Roover était plus apprécié que Rasmussen, le second chargé des entretiens. Anthony était donc plutôt content d'être convoqué chez le premier. Malgré cela, il ne savait pas exactement à quoi s'attendre et était donc un peu tendu. Une autre des raisons qui le stressait un peu c'était sa relation avec Julia. S'était -elle ébruitée jusqu'aux oreilles des responsables? Ils tâchaient d'être discrets. Si quelque'un de l'expédition avait lâché le morceau, il pourrait toujours dire que c'était fini entre eux... Enfin, il serait bientot fixé.

Et puis, zut! Il n'allait pas se mettre la pression comme ça juste pour ça! Il en avait passé des entretiens, au cours de ses études ou lorsqu'il avait fait son année de "break"militaire au HCR. De plus, tout ce à quoi il avait survécu était quand même plus terrible que faire face à un mec en costard pendant quelques dizaines de minutes! Que diable!

Un tour au mess pour prendre un petit déjeuner rapide, une petite douche, le temps d'enfiler un de ses tenues fraichement nettoyée et repassée histoire d'être présentable et l'heure du rendez vous arriva. Il se présenta devant la porte à 8h55. Toujours être en avance dans ces cas là... Voila ce qu'il avait appris en fréquentant les diplomates et les autres hauts fonctionnaires. Il attendit les 5 minutes nécessaires et à 9h précises frappa à la porte. Lorsqu'une voix l'invita à entrée, il l'ouvrit. Il salua militairement l'homme qui se tenait dans la pièce.

"Monsieur Roover? Sergent Anthony Lang!"

Il attendit ensuite au garde à vous la réponse du fameux interrogateur.

Arrivé au SGC : 24/02/2012

Je vis entrer dans mon bureau un sous officier du SGC, Lang, Anthony de son prénom. Délaissant la lecture d’un article sur la possible construction des Etats-Unis d’Europe provenant d’un célèbre journal français je me déplaçais vers l’homme et lui tendit la main amicalement.

Monsieur Lang ? Edgard Roover, veuillez prendre place je vous pris.

Je lui indiquais une chaise devant mon bureau, chaise qui semblait tout à fait confortable. De cette façon nous pourrons discuter convenablement. Une fois à mon bureau j’ouvris son dossier et commença à lui parler de son petit voyage en enfer.

Bien, commençons alors. Comme vous le savez, ayant été déclaré mort l’administration c’est charger de clôturer tout ce qui avait attrait à votre ancienne vie, je trouve que cela c’est fait beaucoup trop vite mais que voulez vous… Je n’ai pas encore beaucoup de poids ici. Donc si nous sommes là pour discuter de votre futur ainsi que de ce qu’il s’est passé sur cette planète.

Concernant votre futur, nous allons vous réintégrer au sein de la base, et nous occuper de toute la partie administrative pour votre réintégration dans la vie civile de notre pays et du monde. Je ne sais pas trop comment cela va se passer au niveau du salaire mais j’imagine que c’est votre dernière préoccupation n’est ce pas ?

Mais revenons à votre mission. J’ai déjà vu certain d’entre vous et je note beaucoup de confusion au niveau du départ du vaisseau, que pouvez-vous me dire à ce sujet ? Est-ce vous qui vous êtes occupé du clone d’Anubis ?

Concernant la vie sur la planète, décrivez moi un peu mieux la situation pour que je puisse comprendre…

Je sais ça à l’air de ne servir à rien, mais croyez moi cela me sert énormément pour mes recherches et mes discussions avec les politiques et leur politique de restriction de budget. Si je veux me battre pour vous il me faut des armes, et votre expérience sur cette planète est une arme dont je compte me servir pour faire pression sur les politiques qui tiennent les cordons de la bourse étatique…

Arrivé au SGC : 19/02/2011

Edgar Roover se donna la peine de se lever pour aller accueilir Anthony et, ce qui étonna le militaire, il l'appella Monsieur et non Sergent. Il voulait surement montrer qu'il venait du monde civil.
L'homme, bien évidemment en costume cravate (on ne refait pas les bureaucrates), avait l'air aimable et n'avait pas l'attitude supérieur de certains. En tout cas, au premier abord. Les bureaucrates étaient aussi doués pour se donner des airs amicaux avant de révéler leur véritable nature. Malgré tout, Anthony partait avec un bon a priori. Se dirigeant vers la chaise indiquée par Roover, il s'y assit et croisa les mains, posées sur les jambes. Il dut attendre quelques secondes, le temps que l'homme se rassoit et rouvre le dossier qui le concernait. Une fois prêt, il commenca un petit monologue. Il en vint rapidement à ce qui l'intéressait: comment ils sont arrivés sur la planète et la vie là bas... Vaste programme! Anthony allait devoir faire un rapide résumé de la situation... Le temps de rassembler ses souvenirs, il inspira et expira une fois avant de se lancer.

"Je vais essayer de synthétiser, mais ce n'est pas forcement évident... Alors non, je ne me suis pas occupé de...Kahlek. J'étais simplement dans le groupe qui l'a découvert. Ensuite, les scientifiques ont prits le relais. Au niveau de vaisseau, on était en train de rentrer sur Terre lorsque Mr Freeze s'est réveillé et a voulu prendre le controle du vaisseau. Ce faisant, il a endommagé des circuits du vaisseau, dont l'hyperpropulsion. Pour ne rien arranger, un émetteur implanté en lui permettait à Anubis de le localiser. Je vous laisse deviner la suite... même si vous la connaissez... Les Go'aulds sont arrivés, ont finit par perdre les boucliers, pas de possibilité de fuite. Les vaisseaux Go'aulds ont pu être détruit, ce qui est quand même un exploit je trouve, mais vu les dégatss du Dédale, on a pas eu d'autres choix qu'évacuer par téléportation sur la planète la plus proche... et voilà comment on est arrivé là!"

Il s'arreta un court temps, pour laisser Roover finir de prendre notes, et retrouver sa respiration.

"Ensuite, pour ce qui est de la vie là-bas. Je ne sais pas trop ce que je peux vous dire, je ne vais pas raconter 6 mois comme ça... On avait presque rien, jusque ce qu'on a réussi à téléporter avec nous, autant dire pas grand chose vu le temps imparti. On s'est débrouillé avec les moyens du bords. On a finit par établir un campement de fortune mais où on s'était fait une petite vie de rescapés... sauf quand les petites surprises de la planète venaient tout chambouler."

Il attendit de voir si Roover voulaient des compléments sur certains points ou souhaitait passer à un autre sujet.

Arrivé au SGC : 24/02/2012

Ce qu'on pouvait dire de l'homme c'était qu'il était synthétique et ne racontait pas les petites anecdotes ou toutes autres histoires parasitant les compte rendu d'opération, je n'avais rien contre celles-ci mais de temps en temps avoir quelqu'un qui ne se laissait pas distraire était vachement bénéfique. Son histoire concordait avec les indications que j'avais eu de ses collègues dont je m'étais occupé des dossiers, je ne les avait pas tous vu mais j'avais eu accès à leurs dossiers. Lorsque il avança dans son histoire je continuais de prendre des notes, mais il ralentit délibérément pour me laisser le temps de notre une grande partie de ce qu'il venait de me dire. Même si je savais déjà tout cela je m'intéressais à la manière dont il le disait, était il près à réintégrer la civilisation ? Je n'étais pas psy mais je pouvais me faire une idée... Et là comme ça j'aurais dis oui. C'était peut être un pari mais au moins je savais à quoi m'en tenir.

Oui je comprend que vous ne puissiez pas tout raconter des six mois de votre vie là bas, c'est tout à fait normal. Mais par contre, serrait il possible que vous me racontiez des événements importants de votre exil, si vous avez fait des découvertes particulières, des rencontres avec des locaux qui serait intéressante de me faire part ?

Je me préparais à noter ce qu'il allait me dire, je ne savais pas trop comment il allait me raconter ses histoires, me ferait il confiance ? Raconterait il la totalité ou cacherait il une partie de la réalité pour que je ne le juge pas mal ? Il fallait que je lui dise...

Par contre Mr lang j'aimerais que vous fassiez quelque chose pour moi, j'aimerais que vous me racontiez tout en étant bonnette, je ne suis pas là pour vous mettre un blâme, vous juger ou je ne sais pas quoi d'autre. Cela fait moins de six mois que je suis là et je dois avouer que beaucoup de personne on du mal avec les bureaucrates et mes prédécesseurs. Alors si je suis là c'est pour changer la mentalité des gens de la base, que vous nous voyez non pas comme ennemi mais comme partenaire. Certes nous ne partons pas en mission, et pourtant j'en aurais bien envie, mais nous sommes là pour négocier votre budget, préparer vos sorties sur ce monde, assurer vos arrières lorsque vous faites de conneries et ainsi de suite.

Bon pour en revenir à nos moutons, y a il quelque chose en particulier que vous avez trouvé étrange dans le comportement de vos coéquipier durant cet exil. Bon sans parler de l'isolement ou de maladie du à votre situation bien entendu.

J'avais dis cela avec un petit rire pour rendre cette conversation moins professionnelle...

Arrivé au SGC : 19/02/2011

Roover voulait donc un compte rendu des évènements les plus importants de leur exil. Bien... Ce n'était pas forcement facile de devoir repenser à certains épisodes, se replonger dans un passé qu'ils essayaient tous d'oublier pour pouvoir avancer, mais le propre des interrogatoires était qu'ils n'avaient pas trop le choix.... Et cela pouvait aussi faire du bien, de raconter à quelqu'un ce qu'ils avaient vécu, les choix qu'ils avaient dû faire, les situations critiques qu'ils avaienet connus. Mais ce qu'Anthony ne comprenait pas trop, c'est que d'après ce qu'il avait compris, le rôle de Roover était surtout de négocier auprès des politiques en faveur du programme, surtout au niveau budgétaire. Qu'est ce que ça pouvait bien lui faire le détail des évènements de là bas? Enfin bon, si ça lui faisait plaisir. Peut être qu'il trouverait des idées à puiser pour raconter des histoires à son gamin le soir, s'il en avait un...

"Bon, alors pour commencer, je vais répondre à votre dernière question concernant le comportement. A une exception près, que j'évoquerai tout à l'heure et qui était dûe à des hallucinations, il n'y a pas vraiment eu de problèmes de comportements. En tout cas, rien que du normal dans cette situation. La chaîne de commandement a été respectée, ce qui a permis d'éviter la zizanie. Je pense qu'on est resté malgré tout assez soudé dans l'ensemble, ce qui a permis d'éviter que la situation ne dégénère.

Parmis les éléments notables qui ont... rompu le train train quotidien, il y a tout d'abord eu le cas Mc Clane. On a déjà dû vous en parler, non? Il a eu des hallucinations et croyait qu'il était en communciations avec les extraterrestres. Il a d'abord fait un carnage au sein du campement, avant de prendre Ju...le soldat Becker en otage. On est parti à leur poursuite et on a fini par le neutraliser. Par chance, Becker était saine et sauve. Enfin, ça vous devez vous en douter sinon vous n'auriez pas pu l'interroger!
Ensuite, on a eu un autre épisode d'hallucinations. Collective cette fois. On a été plusieurs à voir des extraterrestres. En les suivant, on s'est retrouvé dans une sorte de laboratoire souterrain où étaient produits une sorte de drogue que l'on retrouvait dans des plantes que l'on consommait. Du coup, on en a cessé la consommation et ces visions ont disparu. Mais ça ne s'est pas arrêté là. Suite à cet épisode, sur le chemin du retour, on a ...fait connaissance avec une espèce locale... Non mais, je dis ça d'un ton léger, mais ça été une des pires épreuves qu'on ait connu... La nuit, sous une averse, et dans la forêt. Déjà c'est le cadre idéal. Vous rajoutez quelques bestioles qui ressemblent à des singes araignées d'environ 3m de haut. Pour les tuer, il faut soit du C4, soit plusieurs chargeurs de mitraillettes. La nuit a été longue, croyez moi.
Ensuite, on a eu la tempête aussi. Ce qui nous a obligé à transférer le campement plusieurs kilomètres plus au Nord, mais au prix de vies humaines... Et pour finir, on a eu la mort d'Evans dans un éboulement, qui nous a tous fichu un coup. L'ironie de l'histoire, c'est que l'histoire avec les Go'aulds, qui nous a valu de pouvoir rentrer ici, elle s'est déroulée juste quelques jours après.... A 3 jours près, Evans rentrait avec nous...."

Anthony se tut. Raconter tout ça d'un trait n'avait pas été évident. Il avait essayé de mettre ses émotions de côté, mais maintenant que c'était fini, il se reprenait tous ces évènements dans la face.

Arrivé au SGC : 24/02/2012

J'écoutais ce que me disait le soldat Lang et au plus il avançait dans ses explications je comprenais mieux l'horreur qu'ils avaient pu traverser. Non pas que je ne l'avais pas compris avec miss Becker mais avoir un autre avis me permettait de reconstituer l'histoire et de voir ce qu'y aurait bon de faire dans ce genre de situation... Encore que je ne pense pas qu'il ai fallu quelque chose de plus pour qu'ils s'en sortent...L'équipement était bon, les entrainements conséquents et la mise en condition on ne peu mieux respecter... Qu'aurait il fallut faire de plus dans ce cas là ? Rien... Enfin le mieux aurait été de ne pas perdre le vaisseau terrien mais avaient ils eu réellement le choix ? Non.

Quand le soldat me parla de la mort de Dablord je compris pourquoi cela avait fichu un sacré coup au reste du groupe, lui même semblait ne pas s'en être remis... Qui aurait pu s'en remettre dans ce genre de situation ? Je ne crois pas connaitre quelqu'un capable d'un tel acte... Lors de l'explosion au sein de la chaine de production j'avais vu un certain nombre de mes collègues de travail ainsi que quelques amis mourir... Aujourd'hui encore je n'arrive pas à cacher que cela m'a marqué à tout jamais...

Je comprend parfaitement, je n'ai rien vécu qui pourrait ressembler de près ou de loin à ce que vous avez traverser, et pourtant si je suis là aujourd'hui c'est pour tenter de comprendre le pourquoi du comment cela a été possible. Je ne remet nullement en doute la capacité du commandant du vaisseau ou le votre ou celui de qui que ce soit. Mais s'il y a eu des erreurs humaines ou technologiques il est de mon devoir de les mettre en avant. Pas pour punir. Mais pour comprendre et remédier à cela. Et en travaillant avec vous en ce moment même je suis en train de tenter de résoudre une partie des problèmes.

Mais je ne suis pas là que pour résoudre les problèmes, je suis aussi là pour vous aider à reprendre pied sur notre monde. Alors continuons.

En écoutant votre discours je vois que vous avez traversé de nombreuses épreuves toutes plus dures les unes que les autres, je comprend parfaitement que vous n'avez pas très envie d'en parler mais il va falloir passer par là. Mais pour continuer je voudrais que vous me parliez de votre retour sur la planète, je ne suis pas au fait de toutes les informations et je voudrais que vous me racontiez avec vos mots comment vous avez quitté la planète et que vous m'expliquiez cette histoire avec les Goa'ulds qui vous a permit de nous contacter. Si ce n'est pas le cas ou si j'ai mal compris quelque chose veuillez m'en excuser, en ce moment je me consacrais entièrement au financement du programme... Et quand j'ai appris votre retour sur Terre j'ai pris le premier avion pour vous voir vous et quelqu'un pour vous parler. Cela vous a permit de ne pas tomber dans les mains de Mr Rasmussen....

Je me tassais dans mon siège et me prépara a écouter le soldat me raconter encore un peu plus l'horreur qu'il avait traversé avec ses compagnons d'infortune...Pour rien au monde je n'aurais voulu être à leurs places...

Arrivé au SGC : 19/02/2011

"Je comprend parfaitement, je n'ai rien vécu qui pourrait ressembler de près ou de loin à ce que vous avez traverser, et pourtant si je suis là aujourd'hui c'est pour tenter de comprendre le pourquoi du comment cela a été possible. Je ne remet nullement en doute la capacité du commandant du vaisseau ou le votre ou celui de qui que ce soit. Mais s'il y a eu des erreurs humaines ou technologiques il est de mon devoir de les mettre en avant. Pas pour punir. Mais pour comprendre et remédier à cela. Et en travaillant avec vous en ce moment même je suis en train de tenter de résoudre une partie des problèmes."

Anthony sourit. C'est vrai qu'il avait l'air plutôt sympa pour un mec du gouvernement, ou alors c'était un vrai hypocrite mais il en doutait. La seule chose dans son attitude qui dérangeait un peu Anthony, c'est qu'il en faisait presque trop dans l'empathie, ça finisait par mettre un peu mal à l'aise tous ces "je ne peux pas comprendre ce que vous avez enduré", "je ne suis pas là pour vous juger", ces regards ... Alors qu'il venait de parler des erreur humaines et technologiques, Anthony en profita pour prendre brievement la parole.

"Oui mais comme je vous l'ai dit, je ne pense pas qu'il y ait eu d'erruer humaine ou matérielle qui soit la cause de tout ça... D'un point de vue humain, chacun a agit en suivant les interêts de la mission, et de la planète. Pour la matériel, nous avons la pointe de la technologie, mais qui pouvait prévoir que l'on tomberait sur un truc capable de prendre le contrôle du vaisseau mentalement? Personne! C'est triste à dire, et ça doit en déranger certains de ne pas pouvoir jeter la faute sur untel ou untel pour régler ça vite fait bien fait, mais toute cette histoire, c'est la faute à pas de chance. On est tombé sur quelque chose dont on ne soupçonnait pas la puissance? Et qui l'aurait soupçonné d'ailleurs? Et on doit le faite d'être resté en vie tout ce temps au talent de tous les membres de cette équipage..."

Roover lui demanda ensuite de raconter la dernière partie de leur épopée: l'épisode des Go'aulds. Ce n'était pas le plus simple à raconter car la situation avait été assez complexe, avec plusieurs groupes, et Anthony ne connaissait pas le détail de la totalité de cet épisode. C'est ce qu'il commença à expliquer à l'homme en face de lui.

"Oui, enfin vous savez, nous étions divisés en plusieurs groupe et je ne sais pas forcement comment les choses se sont passées pour les autres. Je vais essayer de vous dire surtout pour mon groupe.
Tout a commencé peu après la mort d'Evans. On a vu un Al'kesh débarquer au dessus du camp, et il a bien entendu ouvert le feu. On s'est donc tous éparpillé dans les bois alentours. On a déduit dans leur arrivée que ce qui les interessait c'était le complexe alien découvert peu avant, là où Evans a trouvé la mort. On s'est donc dirigé par là, dans le but d'essayer de prendre l'Al'kesh d'assaut, ou autre suivant l'inspiration du moment.... Je faisais parti du groupe d'éclaireur, donc je ne sais pas ce qui s'est passé pour les autres qui sont partis après. On s'est donc rendu aux ruines. Les Go'aulds avaient déjà pris position sur toute la zone mais on a réussi à neutraliser des gardes et à s'infiltrer sur le vaisseau en se faisnt passer pour des gardes emmenant des prisonniers. Ce qu'on avait pas prévu, c'est qu'on tomberait sur le primat d'Anubis qui a ordonné que les "prisonniers soient emmenés en prisons" pendant qu'il amenait sur le vaisseau d'Anubis... Du coup, nous nous sommes encore retrouvés divisés. Sur le vaisseau d'Anubis, notre couverture a été découverte. Pas trop étonnant. .. Et on a ainsi eu...l'honneur de nous retrouver en "tête à tête" avec Anubis, dans une petite salle de torture. Grâce à l'intervention du sergent Spence, nous avons pu nous en échapper. Là, un Tok'ra toméb du ciel, infiltré parmi les gardes nous a adiés à nous échapper par les conduits. Il l'a d'ailleurs spayé de sa vie. Nous avons ainsi pu regagner la salle des anneaux et les prendre lorsque le vaisseau est sorti d'hyper-espace. En arrivant sur la planète, on a eu la joie de retrouver le colonel Narah! Ah oui, sur le vaisseau d'Anubis, nous avions eu vent qu'un vaisseau terrien était dans le coin. Plutôt une bonne nouvelle, on n'y croyait pas!
Et donc, nous avons fini notre petit périple en rejoignant le hangar pour emprunter un Tel-tak. On sortait du vaisseau lorsque l'Odyssé nous a téléporté à son bord, et on y a retrouvé les autres... Voilà! J'espèr que vous avez compris, dans l'ensemble! C'est un peu compliqué à suivre..."

Arrivé au SGC : 24/02/2012

J’écoutais ce que me disais le soldat et d’après ce que je comprenais il tachait de m’expliquer ses différentes péripéties, moi je prenais des notes et commençais déjà à apercevoir le bout d’un rapport. Je me devrais d’être concis et précis, mais retranscrire tout ce que je venais et allais apprendre allait être compliqué… Mais je devrais le faire, pour ceux qui sont mort et pour que les gens qui dirigent comprennent qu’il ne faut pas réduire les budgets alloués mais bel et bien les augmenter ou tout du moins les soutenir… Mais avec les temps qui couraient…. Rien n’était moins sûr.

Profitant de l’explication du soldat j’ouvris son dossier et y nota quelqu’une des explications et ce que j’en pensais au crayon de papier pour ne pas laisser une marque trop importante de mes pensées sur son dossier. Je savais très bien qu’il n’aurait pas pu faire beaucoup plus que ce qui avait été fait. Lui et les autres avaient tout donné pour rentrer mais aussi rester en vie, la technologie quant à elle était réglée, je n’avais jamais douté des armes et technologie mis à disposition des soldats du SGC… Je ne voyais pas ce que je pouvais demander de plus à Lang…. Je ne doutais nullement de son envie de reprendre sa vie comme elle était avant… Mais pouvait-on seulement reprendre une vie « normale » quand on venait de vivre exilé sur une planète loin de tout et sans possibilité de parler aux gens qu’on aime ?... Pour moi c’était tout bonnement impossible…

Le discours du soldat se fini par l’explication de leur évacuation de la planète… Et c’est en l’écoutant que je compris à quel point leur évacuation tenait à un fil et aurait pu échouer à de maintes reprises. Mais grâce au courage des soldats et à une chance sans précédent ces hommes et ces femmes, soldats ou civil du SGC, ont pu rentrer sur Terre….

Très bien très bien, je comprends un peu mieux maintenant, ce qui est sûr c’est que pouvez-vous estimer chanceux d’être de retour. Je ne vous enlève pas le fait que vous avez été techniquement très fort, mais sans un sacré cul bordé de nouille, si vous me passez l’expression, vous aurez eu beaucoup plus de mal à rentrer.

Bon, je vais entrer mes petites recommandations sur votre dossier, je ne vais rien vous cacher je n’ai rien trouvé de négatif, il me reste encore pas mal de gens à voir et avec tout ce que vous venez de me dire je vais pouvoir comparer tout ce que vous avez vécu et arriver à me faire un tableau complet de la situation que vous avez vécu.

Attaquons nous maintenant à la partie délicate de la journée, votre réintégration. Je ne vous cache pas que cela va être très compliqué, je ne sais pas bien pourquoi mais vous avez « disparu » de la société. Non seulement vous avez été déclaré mort en opération mais en plus de cela la direction à fait sécuriser toutes les informations, économique ou social touchant à votre personne. Mais ne vous inquiétez pas je vais m’occuper personnellement des dossiers des gens que je débriefe, mais cela ne va pas être facile, aussi ne vous attendez pas à sortir tout de suite. Je sais je sais cela ne va pas être facile pour vous car après avoir passé une éternité sur cette planète vous avez mieux à faire que de rester bloquer dans une montagne… Et pourtant on ne peut pas faire autrement pour le moment.

Imaginer un seul instant qu’un journaliste vous trouve et vous pose quelques questions gênantes sur votre réapparition ? N’irait-il pas jusqu’à chercher des réponses sur votre base d’affectation ? C’est-à-dire ici ? Je ne devrais pas vous le dire mais je pense sincèrement qu’il faudrait commencer à préparer un plan de communication… Mais la direction pense que ce n’est pas le bon moment alors bon…

Bien, sinon , est ce que vous avez d’autre question, sinon je vous libère et vais continuer mes investigations, je vous tiens au courant si j’ai du nouveau et des questions.

Je lui tendis ma carte de visite

Voila mes coordonnées si vous avez besoin, n’hésitez pas.

Arrivé au SGC : 19/02/2011

Lorsqu' Anthony finit son explication, il ne savait pas si cela conviendrait à Roover ou pas. Il avait été très généraliste, ne donnant que la trame des évènements. Peut être voulait-il un résumé plus complet. De plus, il ne savait pas si il avait été suffisament clair. Pour lui, qui avait vécu tout ça, ça allait, mais pour quelqu'un qui découvrait, ce n'était peut être qu'un flot de paroles difficiliement cmpréhensibles. Bon, si ça ne lui allait pas, il le dirait de toute façon.
Après s'être tu, il attendit sans bouger que l'homme en costume finissent de prendre ses notes, alternant entre un stylo et un crayon papier. Désormas, seul le crissement contre le papier se faisait entendre dans la pièce. Ceci dura encore une dizaine de secondes avant que Roover ne relève la tête en posant son stylo.

Il reprit la parole, vraisemblablement satisfait. Anthony souria lorsqu'il employa l'expression "sacré cul bourdé de nouilles", typiquement militaire. Mais, de la bouche de cet homme, aux cheveux grisonnants et confortablement assis dans son fauteuil, ça sonnait un peu faux. On voyait bien qu'il faisait des efforts pour que les militaires ne le voient pas comme un ennemi, mais ça donnait un effet un peu comique. Comme les cinquantenaires bien sous tout rapport qui tentaient de se mettre à parler "d'jeuns" face à leur ado!

Il continua ensuite en lui parlant de sa réintégration. Pour cela, il devrait attendre un peu, ça risquait ne pas se faire du jour au lendemain. Mais Anthony s'y attendait un peu. Même s'il avait très envie de sortir d'ici et de revoir sa famille, il avait attendu plus de 6 mois, il n'était pas à quelques jours près...

"Oui, oui, bien sûr, je comprends. Non, monsieur, je n'ai pas de question."

L'entretien était terminé. Anthony se leva, saisait la carte que lui tendait Roover avec ses coordonnées et, avec un petit signe de tête en guise de salut: "Merci. Au revoir, monsieur". Et il quitta la pièce, un peu chamboulé par tous les évènements qu'il avait revécu pendant ces quelques minutes.