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 MJ Exil - Effet Papillon

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Julia Becker
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Julia Becker
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MessageSujet: Re: MJ Exil - Effet Papillon   MJ Exil - Effet Papillon - Page 2 No_new1018.06.12 23:16

Bien qu'elle se soit follement amusée avec son petit jeux d'éveil composé de ronds-carrés vides et pleins et de tout un tas de jolies figures plus ou moins géométriques, Julia doutait fortement de l'efficacité de sa combinaison. Rien ne se passait. Ou plutôt si. Les Jaffas continuaient à déferler et ils ne parviendraient pas à les tenir en respect éternellement. Quant à sa tentative -désespérée il est vrai- avec le guerrier Khull, elle se soldait par un échec.

- OK donc pas de plan B mais un plan C peut-être ?

Ni John, Ni Narah n'eurent le temps de répondre. Un cliquetis se déclencha et la porte blindée se referma. Les SGCiens se reculèrent promptement pour se trouver du bon côté des choses. D'une part les méchants, de l'autre les gentils, il était de bon aloi de ne pas se tromper de camps. Se reposa alors la question du brouilleur. Julia était encore trop surprise pour pouvoir répondre tout de suite. C'était bien la première fois depuis leur exil qu'une de ses entreprises fonctionnait du premier coup. Si on ajoutait à cela le fait que l'Odyssée les avait retrouvé et que les F302 avaient pu voler on pouvait considérer que c'était un jour de chance. Bref il ne manquait plus qu'à aller chercher les autres, rentrer à la maison et jouer au loto pour s'offrir une résidence secondaire à Malibu où Anthony et elle écouleraient des jours ensoleillés.Simple non ? La pilote se dépêcha de redescendre sur terre, en essayant de reproduire ce qu'Evans avait pu faire avec les touches du clavier, mais rien!

- Rah je le savais! C'était trop facile, ça ne pouvait pas durer.

Le temps leur était compté et il fallait rapidement trouver une solution. On tenta alors de voir d'où provenait l'énergie qui alimentait le système tandis que d'autres se demandaient pourquoi Turner était dans cet état. Les médecins du camps n'ayant pas pu se prononcer la jeune-femme ne s'aventura pas à formuler un diagnostic. Et puis, à force d'appuyer sur tous les boutons, quelqu'un trouva le bon et le brouilleur fut désactivé. En revanche la porte s'ouvrit à nouveau. Heureusement ils furent téléportés juste à temps. Un officier du nom de Banks se présenta à eux et leur demanda de les suivre. Julia s'inquiétait fortement d'entendre le bruit caractéristique du passage en hyperespace. Il n'était pas question qu'elle parte sans les autres! Ils n'avaient même pas de nouvelles, ils étaient peut être en mauvaise posture et il fallait les aider. Malgré la panique qui menaçait de la gagner elle prit sur elle pour écouter le commandant. Depuis leur petite sortie, la situation avait évoluée. Anubis avait fui et le reste des exilés se trouvaient à bord de son vaisseau ou de l'Alkesh. La gorge de la pilote se noua. Si ils étaient prisonniers ils allaient être torturés ou tuer. Des images d'Anthony souffrant le martyr s'imposérent à elle et un froid s'insinua dans ses veines. Et Eiden ? Enceinte en plus!

- Votre balade n'aura pas été complètement inutile. Au moins ça nous aura permis de récupérer Turner ainsi que les corps de quatre disparus, et ça je vous assure que leurs familles vous en seront éternellement reconnaissantes. Maintenant... Nous avons quitté la planète parce que nous n'avions plus rien à y faire, mais nous n'avons strictement aucun moyen de savoir où Anubis a emmené les autres. On a bien une destination mais... Il y a quelques mois le général O'Neill a envoyé une équipe s'infiltrer à l'intérieur d'une place forte d'Anubis afin de récupérer des informations qu'un prisonnier Tok'ra était censé détenir. Ils ont accompli leur mission ; vous étiez morts – à tort de toute évidence. Mais surtout, c'est là qu'en repartant ils ont découvert le chantier de construction du vaisseau qu'on a dû affronter tout à l'heure. On suppose qu'Anubis va retourner là-bas, où il aura l'occasion de faire réparer son nouveau joujou et d'enfermer les prisonniers... C'est maigre, mais c'est notre seule piste. En fait on a déjà mis le cap sur cette planète, ce qui vous laisse trois heures pour lire ce rapport, vous restaurer et vous reposer. Messieurs – et madame –, c'est notre dernière chance... L’État-major ne voudra pas que ce vaisseau soit perpétuellement à la recherche d'une chimère, donc si on a raison vous n'aurez droit qu'à un seul essai.

Julia eut l'impression de recevoir un coup de massue sur le crâne. Morts ?? Si elle n'avait pas été assise ses genoux se seraient dérobés sous elle. Son petit garçon devait pleurer, il devait avoir mal, se sentir orphelin sans parler du reste de la famille. Julia elle avait le coeur en miettes et mal comme jamais à cette simple pensée.

- Alors vous ne trouvez aucune trace et vous nous considérez comme morts ? Est ce que vous vous rendez compte des dégâts que vous avez dû provoquer en disant cela et sans savoir qui plus est ?

La pilote était à bout et en proie à une colère trop longtemps contenue qui montait en elle. Est ce qu'ils n'étaient que des numéros que de la chair à canon ? Et c'était quoi encore cet ultimatum leur disant qu'ils n'avaient plus droit qu'à un seul essai ? Est ce qu'on les prenait pour des machines ? Est ce qu'ils les avaient regardé avant de décider qu'ils DEVAIENT réussir ? Ils n'avaient pas assez subis peut-être ? Ils étaient en bon état ? Elle s'apaisa pourtant et présenta ses excuses. Crier aprés tout le monde et se comporter en hystérique ne servait à rien. Un moment plus tard, elle noyait ses peurs sous l'eau chaude d'une longue douche. Plus tard, rapport en main, où elle apprit entre autres que sa soeur avait fait parti de l'équipe envoyé dans la place forte d'Anubis, elle était au mess à se goinfrer tant que c'était encore possible. Alors qu'elle n'en était qu'à sa quatriéme portion de frites elle fut happé par une canne de médecin boîteux sans blouse suivit de quatre autres docteurs.

-Ah voilà mon cas intéressant! Un mort-vivant femelle (sifflant) allez la fine équipe au boulot! Il n'y en a qu'un qui doit être payer à rien foutre ici et c'est moi!

En un clin d'oeil Julia se retrouva soulevée et posée sur un brancard. Elle se dépêcha d'avaler sa portion de frites pour pouvoir protester mais déjà le type à la canne enchaînait.

- IRM, scan, examen occulaire vous me faites la totale !

Il jouait maintenant avec sa canne, noire avec des flammes au bout. Une infirmiére se pencha alors sur la malheureuse pilote

- Ne vous inquiétez pas c'est le docteur Oust le meilleur qui soit!

Le doc haussa les épaules.

-Ah bah ouais, ça en jette un vrai médecin, c'est autre chose que vos tisanes et vos onguents...hein Numéro O ?

La Numéro O en question s'abstint de tout commentaire tandis que Oust décrétait à Julia.

-Je l'ai juste prise dans mon service parce qu'elle avait un physique de folie !

Une heure plus tard, Julia avait réussit à s'enfuir du département médical et se rendit compte qu'elle allait être en retard. Elle s'empressa d'échanger la tenue de bloc qu'elle avait "emprunté" contre l'uniforme de combat et de s'équiper. Elle arriva juste à temps.

- Vous n'êtes pas obligés de prendre part à cette mission, vous savez... Pour tout vous dire, je me verrais mal annoncer à mes supérieurs que deux des trois hommes qu'on a repêchés se sont fait tuer à cause de moi.

Elle regarda Sheppard qui semblait penser la même chose qu'elle

- Ils doivent nous attendre Monsieur. On ne peut pas rester à l'écart

Quelques instants plus tard ils furent téléportés sur la base. Julia espérait que cette fois serait la derniére. Il leur fallait atteindre la salle des anneaux pour gagner le vaisseau et libérer les autres. La chance sembla leur sourire un peu. Ils parvinrent sans mal à esquiver des patrouilles Jaffas. Le silence et la discrétion étaient de mise. Quatre Jaffas leur barraient le passage. Mais embusqués comme ils l'étaient et supérieurs en nombres, les terriens purent aisément s'en débarrasser et l'alarme prévenant d'une présence intruse se déclencha. Sans plus attendre, ils entrèrent les coordonnées et enclenchèrent les anneaux. Julia songea "tiens bon Anthony, je t'en prie tiens bon".
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Menchu Narah
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MessageSujet: Re: MJ Exil - Effet Papillon   MJ Exil - Effet Papillon - Page 2 No_new1019.06.12 0:01

Les balles ricochèrent et il jura en retour, il fit dévier son viseur sur les Jaffas alentours pour les descendre le plus rapidement possible : sans soutien, il pourrait occuper le Kull, surtout dans un espace aussi confiné ou il avait l'avantage de la vitesse et de la mobilité -ce qui était assez rare au vu de sa carrure- mais il espérait vraiment ne pas en arriver là. Au moment même ou Becker revenait vers l'entrée pour ouvrir le feu, un grondement sourd les enveloppa et les murs vibrèrent. L'espace d'un instant, il crut que la structure leur tombait dessus, un tir perdu ayant pu amocher le temple déjà bien entamé par le temps mais non, ce fut la porte qui entama une lente descente vers le sol. Il ordonna un repli dans la pièce même, alors que Jerez et Merrick lançait des fumigènes pour diminuer la visibilité de leurs ennemis alors que Kelamis était revenu au centre de l'entrée, couché pour offrir un tir de couverture le temps que l'équipe se retrouve à l'abri -temporairement, certes- et puisse un peu souffler après cette fusillade qui failli bien les tuer. Le français aurait voulu prendre quelques instants pour souffler mais il n'avait pas ce luxe. L'adrénaline le boostait et il entreprit de recharger son arme en prenant la parole d'un ton assuré :

« Rechargez vos armes ! Kelamis je t'ai pas demandé l'état de Turner ? Il se racla la gorge et alla vers l'un des nombreux panneaux de commandes. Merrick et Jerez restez près à faire feu vers la porte. »

Les tirs à énergie léchant la porte leur rappelait à chaque instant -comme s'ils en avaient besoin- que l'ennemi était de l'autre côté et ne tarderait pas à percer une ouverture dans leur nid si douillet. Malgré ça, il fallait rester calme, pensé rationnellement. Annabel apparue au milieu de ses pensées, comme une blessure ouverte qu'il n'arrivait pas à refermer, l'adrénaline avait jouée le rôle de morphine et maintenant qu'il n'en recevait plus, ses effets disparaissaient. Il s'appuya sur la console devant lui en fermant les yeux, tentant de contenir les sentiments, de se borner à suivre ses objectifs et de rester concentrer pour qu'il s'en tire, avec ses hommes, tout ses hommes. Il resta ainsi de longues secondes, à souffler profondément mais fut interrompu par l'un de ses hommes.

« Colonel ? » Il rouvrit brusquement les yeux et se tourna vers celui qui venait de lui adresser la parole.
« Oui ? »
« Vous allez bien ? Le gradé hocha la tête gravement. Bien... Le Colonel Turner a... »

Il se désintéressa de l'état de santé de son vieux frère d'armes quand les tirs cessèrent sur la porte. Il se tourna instinctivement et tout le monde compris ce que ça voulait dire. S'ils cessaient les tirs c'était pour installer un canon dans le couloir. Il grogna de colère et reprit son arme en main, jetant un regard vers Becker et Sheppard qui s'activaient sur les diverses consoles, il fit signe à Kelamis et Merrick de les rejoindre alors qu'il prenait la place de ce dernier d'un coté de la porte, prêt à recevoir tout serpent qui tenterait de passer avec Jerez.
Quelque chose sembla traverser la pièce et résonner, comme un murmure subtil, suivit de près par l'extinction des lumières et la même vibration que tout à l'heure, il leva le canon de son arme, prêt à faire feu quand ils furent tous téléportés à bord de l'Odyssée. Il soupira de soulagement, laissant la lanière retenir sa M249. Il laissa Turner et les corps à l'équipe médicale, laissa son sac d'équipement à l'équipe de sécurité et suivit le Lieutenant Banks vers Emerson. Pendant que l'équipe le suivait, il jeta un regard derrière lui : toute l'équipe suivait.


« Qui a trouvé l'bouton magique au fait ? Je lui paye un verre quand on rentre... »
« Un verre ? C'est une cuite en règle que vous devez Colonel ! » Commenta Jerez qui n'était pas l'heureux gagnant, à son grand damn. Quelques rires résonnèrent entre les parois étroites du vaisseau terrien et le français lui même s'autorisa un sourire.
« Pas avant que je connaisse votre résistance à l'alcool messieurs, il jeta un regard à Becker, et madame. »

Lorsqu'ils arrivèrent, Emerson les attendaient tous, debout et visiblement assez contrarié. Il expliqua en premier lieu que le vaisseau n'avait subit aucun dégâts mais qu'Anubis avait fuit l'affrontement avec, à son bord -ainsi que dans un autre vaisseau- ce qu'il restait des leurs. Menchu serra les poings à s'en faire blanchir les phalanges. Il venait d'échouer en beauté. Un échec personnel, un affront qu'il comptait bien faire payer à Anubis qui avait lâchement fuit, même s'il devrait y retourner seul. Il bouillait de l'intérieur et sa colère fut encore attisée par le petit, ridiculement faible nombre de corps qu'ils avaient récupérés.

« Quatre ? Si peu... Il ferma les yeux, tentant de garder son calme. Putain ! Murmurra t-il alors que Becker commençait à perdre le contrôle. Becker... On vous a tous cherché pendant les trois premiers mois, après, la hiérarchie a refusé qu'on continue, on a pas lâché pour autant et chaque officier de la base a jouer de ses relations pour faire bouger les choses mais il est difficile de faire entendre raison à des ventre ronds. »

Ces mots ils les avaient chuchotés, ne voulant pas montrer qu'il commençait à perdre son calme mais c'était difficile. En tant qu'officier de terrain, les missions passant, il devenait de plus en plus difficile d'assumer les pertes et ce genre de « contretemps » comme c'était si joliment appelé par l’État-major lui devenaient insupportables.

« On manquera pas notre coup deux fois Emerson, j'ramènerais nos gars, on les ramènera. Lorsque le commandant du vaisseau quitta la pièce, il s'avança de deux pas avant de se mettre face à ses hommes. Sheppard et Becker, check-up si vous en avez le cœur, allez prendre une bonne douche, un repas mais pas trop consistant, buvez régulièrement et tachez de vous reposer le corps et l'esprit pendant le temps qui nous est impartit. Il se tourna ensuite vers les trois autres militaires. Quant à vous, vérifiez le matériel, mangez un peu et gardez la rage jusqu'à ce qu'on soit au sol. »

Il quitta la salle en dernier, il alla à grandes enjambées vers l'infirmerie où un de ses vieux amis devait se trouver. Lorsqu'il l'atteignit, il se fit diriger sans un mot pour un aide-soignant. Jason était déjà branché sur un tas de machines et pas mal de gens s'affairaient autour de lui. Il patienta, debout devant le lit, les bras croisés sur le torse, ébranlé de le voir dans un tel état. Rare avait été les blessures du Colonel dans sa carrière de ce que se souvenait Menchu et le voir ainsi le chagrinait. Le poids de son équipement -surtout de sa M249- pesait sur ses épaules pourtant il se refusa à bouger d'un millimètre tant qu'il pourrait rester aux côtés de son frère d'arme. Après vingt bonnes minutes d'attentes, les médecins s'éloignèrent. Le docteur en chef du vaisseau lui balança quelques termes médicales auxquelles il coupa court. Il ne lui adressa pas la moindre attention et alla s'asseoir à coté du lit de Jason. Il ajusta la lanière de son arme pour qu'elle appui moins durement sur son épaule et ne fit ensuite plus aucun mouvement. Il attendit patiemment que tous se furent éloignés suffisamment -et autant que la pièce pouvait le permettre surtout- pour se pencher vers le lit et commencer à lui parler. Ses paroles furent brutes, sincères et seul Jason pu les entendre mais il n'était pas difficile de comprendre qu'il lui parlait dans l'espoir de voir un changement, un déclic chez un des hommes avait qui il avait connu l'enfer du champ de bataille. Cela dura longtemps, à tel point que lorsqu'il se releva, il se rendit compte qu'il ne lui restait que vingt minutes avant leur arrivée.
Il se passait un peu d'eau sur le visage, ses traits étaient tirés et une douleur lui nouait les tripes. Il sortit une cigarette qu'il mâchonna machinalement, ne pouvant l'allumer dans le vaisseau, sous peine de voir les détecteurs de fumée s'affoler autant qu'Eversman en plein milieu de la gaypride. Il se regarda dans le miroir quelques secondes avant de remettre son équipement au moment même ou les haut-parleurs l'invitaient à allez sur la passerelle en annonçant la sortie d'hyperespace, il savait qu'il y trouverait ses hommes. Il passa sa M249 en bandoulière et enfila ses gants de tireur une fois la porte refermée. Il arriva bon dernier, se fraya un passage jusque dans le dos d'Emerson, pour voir ce qu'il voyait en même temps. A peine arrivé, le vaisseau reçu des tirs des vaisseaux les plus proches, le français fronça les sourcils.


« Occupez l'Al'kesh, on va s'occuper de récupérer nos gars à l'intérieur. »

Au pas de course il rejoignit la zone de téléportation, récupérant au passage son sac d'équipement. Une fois l'équipe arrivée au sol, il prit la tête du groupe et ordonna à Jerez de fermer la marche. Ils se déplacèrent rapidement et discrètement, il croisait intérieurement les doigts pour ne pas tomber nez à nez avec un Kull au détour d'un couloir dans la base ou ils seraient vraiment tous dans la merde. Quand ils arrivèrent devant l'entrée, il fit signe à l'équipe de se rassembler. Il ordonna à Sheppard et Kelamis de sortir du C4 qu'ils placeraient dans des angles cachés pour faire diversion s'ils étaient repérés et leur disant cela, il plaçait lui même une charge au dessus de la porte. Le français reprit alors la tête de l'unité combattante et ils commencèrent à traverser les couloirs en silence... Jusqu'à tomber sur une patrouille. L'ennemi fut mitraillé sans sommation mais l'alarme fut donné et les hauts-parleurs crachèrent vite un signal d'alerte. Toute cette putain de base allait leur tomber dessus ! Il fallait un plan, vite, un plan... Alors qu'ils couraient vers les anneaux il prit une décision. Il alla vers le panneau d'activation et tapa la séquence d'activation, hormis le dernier symbole pour donner ses ordres tout en balançant une fumigène dans le couloir principal.

« J'vais les faire courir pour qu'ils vous suivent pas ! Sortez les autres de l'Alkesh, je vous laisse dix minutes pour revenir ici, après quoi... Un tir passa à quelques centimètres de son visage. Il abattit le tireur d'une rafale avant de reprendre. Après j'abandonne la position. Merrick sortit des anneaux pour allez se placer de l'autre coté de la salle des anneaux. Qu'est-ce tu fous ?! »
« Je reste avec vous, seul vous êtes mort ! »
« Tu fais chier ! Il balança son sac d'équipement dans les anneaux. Prenez ça, y a du matos pour un homme supplémentaire ! »

Il appuya sur le dernier bouton de la séquence pour téléporter son équipe avant d'ouvrir le feu sur les Jaffas sortant de la fumée de la fumigène. Maintenant il allait falloir survivre... Pas une partie de plaisir cette fois encore.
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Anthony Lang
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MessageSujet: Re: MJ Exil - Effet Papillon   MJ Exil - Effet Papillon - Page 2 No_new1019.06.12 0:29

Anthony s’apprêtait à souffrir en réponse à son insolence envers le grand maître Go’auld. Et même s’il ne connaissait aucunement les talents d’Anubis en matière de torture, il se doutait que son calvaire serait long et douloureux. Peut-être connaîtrait-il aussi le sarcophage de régénération, qui le ferait souffrir sans connaître le repos de la mort. Cette perspective l’effrayait et une part de lui lui disait qu’il aurait dû parler, révéler les informations qu’Anubis voulait savoir. Mais une autre part lui soufflait qu’il devait tenir bon, la vie de la Terre, du reste des exilés, et de Julia en dépendaient. Cette part triompha, alors il ferma les yeux et attendit la douleur…. Mais à sa grande surprise, c’est la voix d’Annabel qui résonna dans la cellule. Celle-ci était prête à faire sauter une grenade et à tous les expédier dans l’au-delà. Quoique ce geste pût paraître fou, il était aussi surement la meilleure option pour eux.

Anubis ne parut pas trop déstabilisé par cette menace mais, à la grande surprise d’Anthony, et à son grand soulagement, il décida de les laisser partir. Un garde vint le détacher de sa table, il put alors s’assoir quelques secondes, afin de se masser les poignets endoloris et attendre que les quelques étoiles qui voletaient devant ses yeux sous le coup de l’émotion vécue daignent disparaître. Une fois ses facultés retrouvées, ce qui fut assez rapide, il se dépêcha de rejoindre les autres, préférant ne pas s’attarder dans cette pièce maudite. Une fois qu’ils eurent tournés à l’angle d’un couloir, et donc disparus de la vue d’Anubis, Anthony donna une légère tape dans l’épaule d’Annabel :


« Merci Anna, tu m’as… »

Ses remerciements furent interrompus par un bruit de cavalcade derrière eux. Qu’il avait été naïf de croire qu’Anubis les laisseraient partir comme ça, juste à cause d’une petite grenade. Ce dernier avait lancé à leur poursuite ses guerriers Kulls. C’était désormais une chasse à l’homme qui les attendait dans les couloirs de ce vaisseau. Et autant dire que désarmés, ils n’avaient pas la moindre chance s’ils se faisaient coincer ou attraper. Le trio fonça donc au travers des couloirs, cherchant à esquiver les jaffas et leurs tirs qui venaient s’écraser à quelques centimètres d’eux. Mais cela devenait de plus en plus compliqué, on avait l’impression que le nombre de gardes augmentait progressivement durant leur course. S’ils avaient eu de la chance jusque-là, celle-ci n’allait pas tarder à tourner. Trois humains désarmés, en petite forme physique, face à des guerriers Kulls et des troupes de jaffas, dans un vaisseau mère : les jeux semblaient fait d’avance. Mais leur bonne étoile devait veiller sur eux ce jour-là : un garde les stoppa au détour d’un couloir. Son visage n’était pas inconnu à Anthony, mais il n’avait franchement pas le temps de jouer à qui est qui. Avant que le militaire ne réagisse en cherchant à se défendre, le jaffa leur fit signe de le suivre, sans agressivité aucune.

« Je suis Zaren, de la Tok’ra. Venez ! »

Au point où ils en étaient… Lançant un regard semi-interrogatif aux autres, Anthony lui emboita le pas. Leur homme providentiel les emmena dans une pièce assez vaste où ils purent reprendre leur souffle après cette course effrénée. Pendant que Zaren bloquait comme il le pouvait tous les accès à la salle, Anthony porta son regard sur la blessure de Ryan :

« Major, tout va bien ? »

« Oui, oui, ne vous inquiétez pas pour moi Sergent, j’en ai vu d’autres ! »

Une fois le verrouillage de la pièce terminé, Zaren leur fit un point sur la situation. Anthony jeta un coup d’œil circulaire dans la pièce.

« D’accord, mais comment on fait pour sortir d’ici ? Ces portes ne vont pas les retenir très longtemps ! »

« Regardez », leur dit le Tok’ra en affichant un plan du vaisseau, « nous sommes ici. Le seul moyen de vous enfuir est de passer par ce conduit d’aération. Ensuite, il ne vous reste plus qu’à attendre que le vaisseau sorte de l’hyper-espace pour vous enfuir… »

« D’accord…Facile… Et si on y allait, maintenant ? »

En effet des coups répétés contre les portes n’allaient pas tarder à en venir à bout, laissant surement toute une troupe de jaffas se déverser dans la pièce. Anthony alla se placer sous le conduit d’aération, et se mit en position pour faire la courte échelle à Annabel, puis Ryan, ce dernier esquissant une légère grimace avec sa jambe blessée. Ceci fait, ce fut au tour d’Anthony de monter, avec l’aide de Zaren.

« A vous, maintenant, donnez-moi votre main ! »

« Pas le temps, prenez ça et bonne chance ! » lui répondit le Tok’ra en lui lançant son zat, leur seule arme désormais, et en refermant la grille avant qu’Anthony ne puisse réagir. Deux secondes après, les portes cédèrent et les jaffas entrèrent en trombe dans la pièce, faisant feu sur Zaren…
Profitant de l’agitation qui régnait dans la pièce, et du bruit des coups de feu, le trio s’éloigna rapidement dans les conduits, tentant de rejoindre la salle des anneaux, d’après le plan que leur avait montré le défunt Tok’ra. De là, ils pourraient aisément (du moins Anthony l’espérait-il) se transporter sur la planète où ils arriveraient.
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John Sheppard
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MessageSujet: Re: MJ Exil - Effet Papillon   MJ Exil - Effet Papillon - Page 2 No_new1019.06.12 11:10

Le temps pressé, ils pouvaient contenir les Jaffas mais le Kull qui arrivait, c’était une autre histoire, Julia tapotait un peu partout, espérant trouver un moyen de fermer la porte, le Colonel et ses trois hommes mitraillaient l’ennemi sans se poser de questions et le Major, partageait sa position entre les deux. N’espérant aucun résultat avec ce panneau de commande un peu trop avancé pour lui, il retourna faire ce qu’il faisait le mieux, se battre. A couvert derrière la porte d’entrée de la salle de contrôle, les cinq militaires faisaient feu à tout bout de champ, dégommant tout ce qui avait le malheur d’arriver dans ce couloir, tout…Jusqu’à ce que le Kull arrive, les balles ricochées sur lui, rien ne pénétrait son bouclier, mais les salves que lui tirées, pouvaient s’avérer très dangereuse si elles atteignaient leurs cibles. Dans un grincement tonitruant, la porte de la salle de contrôle se referma, obligeant les militaires à reculer quelque peu pour ne pas finir coincés du mauvais côté. Ce miracle, Julia l’avait produit, en appuyant sur tout et n’importe quoi, elle avait réussi à leur faire gagner un peu de temps, certes ils étaient coincés, certes ils ne le resteraient pas longtemps, vu le nombre de Jaffas tentant d’ouvrir la porte à la manière forte, mais au moins, ils avaient un peu plus de temps pour réfléchir à la désactivation du brouilleur qui leurs permettraient d’être tous téléportés sur l’Odyssée. Tandis que le Colonel et ses hommes s’occupaient de Turner, Becker tenta de désactiver le brouilleur avec l’aide du Major, elle tentait de comprendre le fonctionnement de ses consoles alors Sheppard, lui, appuyer un peu partout sans savoir ce que ça allait provoquer… De toute façon, ça ne pouvait pas être pire que la situation dans laquelle ils étaient déjà. Les Jaffas ne tarderaient à ouvrir la porte et là ils seraient, au mieux prisonniers, au pire mort.

A l’ instant où la porte s’ouvrit, l’équipe disparaissait dans un halo de lumière blanchâtre, à force d’appuyer sur tout et n’importe quoi, Sheppard avait actionné le bouton désactivant le brouilleur. Ils étaient de retour sur l’Odyssée, ils n’étaient malheureusement pas revenu avec ce qu’ils devaient ramener, toutefois, ils avaient récupérer Turner qui avait nettement plus de chance de guérir à présent et quatre corps inertes, ceux des scientifiques travaillent dans le complexe qui n’avaient malheureusement pas survécu à la bataille, l’équipe médicale présente n’avait plus qu’à s’en charger maintenant. Tandis que le vaisseau passait en hyperespace, un homme se présenta comme étant le Lieutenant Adam Banks à l’équipe, il raconta la bataille spatiale qui avait eu lieu pendant leur mission de sauvetage, l’Odyssée s’en était très bien tiré et Anubis avait fui comme un lâche, malheureusement, trois signaux terriens avaient étés captés à bord, voilà pourquoi ils n’avaient trouvés aucunes traces d’eux sur la planète.

En salle de briefing, Emerson expliqua le passage en hyperespace, ainsi que la possible destination d’Anubis, il parla ensuite de la future mission à venir, s’infiltrer dans une place forte Goa’uld, quoi de plus simple, afin de récupérer les prisonniers, ils avaient trois heures de repos en attendant, de quoi récupérer des forces et retrouver une vie confortable que ne leurs offrait pas cette planète. D’ailleurs, ils l’avaient enfin quittés, c’était un gros soulagement malgré qu’il y avait encore du pain sur la planche pour récupérer les autres. Les nerfs de Becker semblaient avoir lâchés au moment où Emerson expliqua qu’ils étaient officiellement morts sur Terre, cette nouvelle avait dû être dur pour les familles des « exilés », la réponse de Narah calma toutefois la demoiselle et Sheppard n’attendit pas une seconde après le départ d’Emerson pour quitter à son tour la pièce.

Première destination : Les douches. Les lieux étaient vides, la seule qui aurait eu envie de prendre une douche ici était Julia, et malheureusement, les douches n’étaient pas communes. Il se trouvait donc seul et avait tout le loisir de prendre son temps, qu’il prit d’ailleurs, après six mois à se laver grâce à l’eau de pluie, à la mer ou aux étangs/lacs de la planète, une vraie douche était un réel plaisir. Sortant nu et trempé, il ne rencontra personne jusqu’à l’armoire où étaient rangées les serviettes propres, après s’être séché et rhabillé, sa prochaine destination ne pouvait être que le mess, où l’attendait un « bon » repas. La cuisine du mess n’était pas franchement gastronomique, loin de là, mais comparé à ce qu’il mangé sur son ancienne planète de refuge, ça ne pouvait être que du bonheur, ainsi il reprit par deux fois cette purée collante qui faisait la fierté du mess, ironiquement parlant bien sûr, accompagné par un bon gros steak qu’il dévora en quelques bouchées. Il en aurait bien reprit mais vu la mission qui suivait, manger trop lourd ne serait pas une bonne idée. La moitié du temps qu’ils leur avaient étés donné était déjà écoulé, la première moitié lui avait servi à reprendre des forces, l’autre moitié servirait à éplucher le rapport de la mission sur la planète qu’ils allaient bientôt arpenter.

Le temps écoulé, et le rapport digérer, le Major fit un bref passage à l’armurerie pour reprendre son équipement et se dirigea ensuite vers la passerelle où Emerson l’attendait lui et ses autres coéquipiers, le vaisseau venait de repasser en espace conventionnel, signe qu’ils venaient d’arriver à destination, les yeux d’Emerson s’arrêtèrent sur Sheppard et Becker, il indiqua qu’il n’était pas nécessaire qu’il participe à la mission ceux à quoi le Major répondit
« Vu l’endroit où on va, vous n’avez pas trop le choix, on doit y aller, on veut y aller. » Le vaisseau avait déjà été repéré par la flotte d’Anubis, Emerson avait vu juste, il était bien revenu jusqu’à cette planète. La bataille spatiale avait déjà commencée tandis qu’on téléportée l’équipe sur la planète juste après s’être souhaité mutuellement « bonne chance ».

Une nouvelle planète s’offrait à eux, bien moins accueillante cette fois, la base Goa’uld occupait le trois quart du paysage, et les patrouilles devaient y être nombreuses. Le Colonel prit les devants et emmena son équipe jusqu’aux anneaux de transport qui leurs permettraient de rejoindre le vaisseau ennemi pour tenter de délivrer les leurs, sur la route, il ordonna à Sheppard et Kelamis de placer des pains de C4, au cas où les choses tourneraient mal ils auraient besoin d’une diversion. Le C4 en place, l’équipe reprit la route à l’intérieur de la base jusqu’à ce qu’ils tombent nez à nez avec une patrouille Jaffa, l’alerte fut donnée avant que l’équipe n’eut nettoyée le couloir, il fallait vite rejoindre les anneaux à présent. Sheppard se mit à courir en même temps que ses coéquipiers et très vite ils atteignirent la salle où se trouvaient les anneaux. Le Colonel avait un plan, plan qui ne plaisait pas forcément à tout le monde vu qu’il se proposait lui-même de distraire l’ennemi pendant que ses coéquipiers iraient délivrer les prisonniers, mais les ordres étaient les ordres, et personne ne s’opposa au Colonel, tandis qu’ils s’apprêtaient à les envoyés sur le vaisseau, Sheppard lui souhaita bonne chance d’un regard inquiet alors que Merrick préféra rester avec le Colonel qui accepta à contre cœur. Au moment où l’équipe fut téléportée, ils venaient d’apercevoir une patrouille arrivant droit sur les deux hommes qui étaient restés dans la base. Espérant qu’ils s’en sortiraient bien, Sheppard s’était mis en place afin de sécurisé leur arrivée sur le vaisseau Goa’uld, il n’y avait plus qu’à récupérer les prisonniers et réussir à retourner sur l’Odyssée en vie…

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MessageSujet: Re: MJ Exil - Effet Papillon   MJ Exil - Effet Papillon - Page 2 No_new1020.06.12 23:07

Comment résumer toutes les émotions qui semblaient la submerger en cet instant fatidique. Passer de la rage, à la peur, du regret à l'anxiété en l'espace de quelques secondes avait de quoi déboussoler l'esprit. La goupil reposait à ses pieds alors que ses phalanges commençaient à être engourdie par la force nécessaire au maintien du détendeur. Sa voix par contre avait été posée et déterminée alors que son cœur était au bord de l'arythmie. Elle s'attendait à chaque respiration à lâcher cette grenade, réduisant ainsi à néant leur corps. Le but n'était pas de se suicider, c'était de ne laisser aucun support pour une réanimation dans le sarcophage. Et ce fut surement la raison pour laquelle Anubis se rétracta. Ses yeux s'écarquillèrent, sa poitrine se gonfla d'un nouvel air, de part la surprise et par aussi du soulagement. La pression sur son épaule s’évanouit lorsque le kull enleva sa main. Annabel avait tout de même à y croire, s'attendant encore à un subterfuge de goa'uld mais Anthony fut libéré et ils purent quitter la pièce. Néanmoins, elle n'arrivait à détacher son regard de ce grand capuchon noir. Cette présence qui avait été son cauchemar éveillé depuis sa capture et jusqu'à l'instant présent, et qui le sera surement jusqu'à sa mort, il était là, devant elle. Son corps s'avança vers la sortie mais elle se doutait que Ryan la tirait par le bras car elle ne su comment elle fit pour continuer d'avancer lorsqu'elle passa à côté du chacal. Ils finirent par arriver tous les trois dans le couloir et la Ryan reprit sa position de chef de groupe, malgré ses blessures au visage. Annabel, elle, était dans un état proche de la léthargie, voir du pétage de plomb en interne. Elle fut néanmoins ramenée à la réalité par une tape à l'épaule. Son regard vide se détourna alors vers l'origine du coup et elle vit le visage de son compagnon d'infortune, articulant un truc. Et d'un coup, il l'a poussa dans le dos, se mettant à courir. L'impulsion la fit dévier sur le côté et son autre épaule ricocha contre la paroi du couloir, lui ramenant à l'esprit la présence de la grenade dans son poing. Surprise de la savoir toujours là et paniquant à l'idée de ne savoir comment s'en débarrasser, ayant laissé la goupil dans la salle d'interrogatoire, elle se mit à courir à la suite de ses compagnons, le regard fixé sur le petit objet.

"Heu ... Hey !! Heu ... Je fais quoi moi ??"

Et pour réponse, elle eut un tir d'énergie passant non loin d'elle. Sursautant dans sa course, son réflexe fut de se retourner et de jeter la grenade en direction des nouveaux arrivants et de repartir aussi vite, presque à en dépasser ses deux compères même avec l'armure qui la gênait plus que de raisons dans tous ses mouvements. Au bout d'une dizaine de secondes, une explosion retentit, ce qui les ralentit légèrement à cause du souffle parcourant le dédale de couloirs, puis ils se remirent à courir, ne sachant pas vraiment dans quelle direction se diriger. Et sans savoir ni d'où ni de quand, elle se retrouva à emboiter le pas à un autre jaffa et arriver dans une sorte de salle de contrôle. La porte se referma derrière elle et le silence s'instaura. Avez-vous déjà ressentit cette sensation qui vous vrille les muscles, vous démange le système nerveux et vous rend complètement cinglé ?? Ben c'était pire pour Annabel. Faisant les cents pas, ses membres s'activèrent sous divers spasmes et elle enleva morceau pas morceau son armure, jetant les bouts de métal dans tous les sens, des rictus de peur déformant ses lèvres et des larmes venant lui brouiller la vue. Tout finissait toujours par ressortir. Et alors qu'Anthony s'occupait avec l'autre gars, Ryan vint à son contact, la prenant par les épaules.

"SOLDAT !!
- Non ...
- On se reprend et maintenant !!
- Vous savez pas ... vous n'imaginez même pas ...
- On ne discute pas, on agit !!"

Elle était pitoyable, tenant à peine debout, le sang qu'elle avait mis sur son visage pour se dissimuler aux autres jaffas coulait lentement, finissant par se mélanger à ses larmes. Elle en avait assez, elle craquait, littéralement. Ryan la laissa alors se calmer puis la poussa vers la trappe lorsque le tok'ra et Anthony vinrent l'ouvrir. Ryan insista pour qu'elle passe la première et sans aucune motivation, elle se laissa hisser et pénétra dans le petit boyau de métal et rampa pour laisser la place à ses compagnons. Une fois à assez bonne distance de l'ouverture, elle s'arrêta et se recroquevilla sur elle-même, prenant ses genoux contre sa poitrine et fixant l'une des parois.

"Spence !! On s'bouge le cul !!"

Les tirs s'étaient mélangés à la voix du major ce qui l'avait au moins ramené à la réalité. Elle regarda alors l'officier et reprit son chemin. Mais elle savait qu'ils finiraient par les retrouver tôt ou tard. Ils trouveraient une sortie et ils les attendraient juste devant. Comment ?? Les détecteurs de signaux de vie. Tous les vaisseaux goa'ulds en étaient équipés et ils ne tarderaient pas à repérer 3 vies dans le système d'aération. Ou pire, ils infiltreraient un gaz pour les prendre au piège comme des lapins dans un terrier. Mais un son particulier attira son attention. En effet, alors qu'ils avançaient depuis quelques minutes dans les conduits, le bruit que fit son poing en touchant la paroi fut différent des précédents. Elle s'arrêta alors et retapa 2-3 fois au même endroit pour s'assurer qu'elle ne se trompait pas. Devançant Ryan, elle sortit son couteau toujours positionné à sa cheville et l’inséra dans l'interstice entre 2 plaques de parements. D'un coup, l'une d'elle sauta et laissa place à des câbles qui convergeaient vers une sorte de plateforme avec quelques cristaux et d'où repartaient d'autres câbles. Et là elle comprit ce qu'elle pouvait faire ... Amenant la pointe de son couteau usé vers les cristaux, elle commença à les enlever et à les remettre dans un nouvel ordre, cherchant à créer un court circuit. Ryan s'impatientant, elle se sentit obligée d'expliquer sa manœuvre.

"Si je réussis à faire un court circuit, ça endommagera surement d'autres point de commande ou bien ça nous laissera tranquille dans ses conduits le temps qu'on sorte d'hyper-espace."

Et s'est lorsqu'elle jeta un coup d’œil à Anthony qu'elle découvrit le zat dans sa main. Miracle ... Lui demandant assez promptement de le lui prêter, elle tira une fois sur l'installation puis une deuxième, puis une troisième, s'arrêtant lorsqu'elle sentit des fumées s'en échapper. Refermant le zat, elle le rendit à son propriétaire du moment et fière d'elle même, referma l'enclave. Oui, ce petit épisode lui avait permis de se concentrer sur autre chose qu'Anubis et tout ses souvenirs qui se rapportaient de près ou de loin à lui. Bref, elle s'était vidée la tête quoi.

"Bon, plus qu'à trouver cette pièce des anneaux et à attendre ..."
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MessageSujet: Re: MJ Exil - Effet Papillon   MJ Exil - Effet Papillon - Page 2 No_new1023.06.12 0:44

Les Jaffas fouillaient le vaisseau dans ses moindres recoins. A l'intérieur de leur si peu spacieux conduit d'aération, les trois militaires observaient avec patience les nombreux va-et-vient des troupes ennemies, qui finalement avaient bien du mal à se déplacer. Le sabotage d'Annabel avait en effet quelque peu compliqué la situation : alors que le Tok'ra Zaren s'était efforcé de verrouiller le maximum de couloirs menant sur leur position afin de leur faire gagner un peu de temps, le court-circuit qui avait été provoqué avait quant à lui sérieusement remis en cause les systèmes plus ou moins vitaux de l'appareil. Ventilation, lumière... Tout ceci avait complètement disjoncté – en tout cas sur ce niveau –, et étant en plein hyperespace c'était une véritable chance que les fils auxquels avait touché le sergent Spence n'étaient nullement relié à l'alimentation des boucliers... La pulvérisation instantanée avait été un des risques majeurs de cette entreprise, et celle-ci se soldait finalement par un véritable succès : comme espéré, le détecteur de signes vitaux était complètement H.S. – dans le cas contraire ils auraient vite été délogés de leur cachette.
L'à-coup qui survint plus de deux heures plus tard les prévint sans ménagement de la nouvelle situation du vaisseau-mère. Revenus en espace conventionnel, les humains pouvaient enfin tenter le tout pour le tout et essayer de fuir par les anneaux de transfert sur la planète, comme leur avait conseillé leur feu allié. Cependant lorsqu'Annabel, Tom puis Anthony mirent les uns à la suite des autres le pied puis le nez dehors, à l'air quasiment libre, le couloir censé les mener quasi directement à la salle des anneaux s'avéra en fait n'être plus qu'un cul-de-sac. L'éclairage vacillant, revenant par intermittence à intervalles irréguliers, seul le toucher leur permettait réellement de constater la réalité par eux-mêmes : la porte du couloir était non seulement fermée, mais en plus son mécanisme d'ouverture était complètement en panne. Restait à présent à suivre le couloir dans l'autre sens pour contourner l'obstacle et atteindre leur objectif ; heureusement il n'y avait pas de garde, et ils purent accomplir tout leur parcours sans ennui. Ce ne fut qu'une fois rendus à quelques mètres seulement de la pièce voulue qu'ils s'aperçurent, à l'angle du dernier couloir, que deux Jaffas surveillaient l'accès. Discutant sans tabou de la gêne que constituait sans cesse la Terre à travers leurs multiples déplacements, les deux soldats, lance Goa'uld à la main, regardaient dans la direction opposée, cherchant apparemment plutôt à réparer le panneau de commandes de la porte qui, justement, les avait empêchés de passer un peu plus tôt. Récupérant alors le Zat'nik'tel de Lang, Ryan ordonna à ses coéquipiers de s'occuper des derniers gêneurs tandis que lui, légèrement blessé à la jambe, surveillerait plutôt le couloir.

Une fois que les deux sous-officiers se furent débarrassés de l'obstacle à leur convenance, tous trois purent enfin se positionner au centre des anneaux de transport et activer la téléportation. Deux flashs lumineux plus tard et les anneaux rentraient à nouveau dans le sol de leur destination, permettant alors aux voyageurs de constater qu'ils venaient par chance de rejoindre un duo de compatriotes.


- Colonel Narah ?!

Heureusement qu'ils s'étaient retenus de faire feu dès leur arrivée, car les militaires qui se trouvaient en face d'eux pouvaient bien être leur porte de sortie. Le major Ryan, qui connaissait le chef des Black Eagle depuis la mise en service du Dédale – l'un étant auparavant le chef de la sécurité et l'autre à ce moment le commandant en second –, se réjouissait déjà de leur probable retour sur Terre. Quant au caporal Merrick, qui avait déjà eu l'occasion de travailler avec Spence sur Leonis, il se contenta d'un bref salut aux nouveaux arrivants sans leur prêter plus d'attention que nécessaire. Car en fait, la situation était telle que les renforts de l'Odyssée combattaient avec acharnement depuis déjà un long moment, et les trois rescapés du Dédale faisaient donc à présent plus office de renforts aux renforts que de personnes à sauver. Tous cinq arme à la main, ils ne recevaient toujours aucun message de l'équipe de Sheppard et le temps pressait, car bientôt la position deviendrait intenable. Même en se relayant, force était de constater que l'ennemi faisait de plus en plus pression sur eux, et il ne fallait pas oublier que plus ils attendaient, plus il y avait de risques de voir débarquer un guerrier Kull par les anneaux, soit juste derrière eux... Ainsi, même s'ils avaient repoussé cette éventualité aussi longtemps que possible, ils se rendirent bientôt à l'évidence et suivirent la stratégie convenue : ils contactèrent l'équipe de Sheppard pour les prévenir – et les avertir qu'ils avaient retrouvé une fraction de leurs cibles s'ils n'étaient pas trop étourdis – et commencèrent à battre en retraite.
Prévenant, Narah déclencha les charges de C-4 placées dans le but de faciliter un repli stratégique. Le grondement qui suivit et l'attitude des Jaffas, soudain déstabilisés, confirma l'efficacité du dispositif. Malheureusement en faisant ce choix, le colonel avait aussi pris le parti de détruire l'accès qu'ils avaient emprunté et qui était par conséquent à présent bloqué. Quittant la salle des anneaux, le groupe devait dorénavant trouver un autre moyen de sortir du complexe pour être par la suite téléporté par l'Odyssée. Évidemment le labyrinthe que constituait cette forteresse ne facilitait en rien leur progression, car si l'escouade initiale avait pris connaissance du rapport qui faisait déjà mention de ces lieux, l'équipe précédente n'avait elle pas eu l'occasion de s'aventurer dans les principaux niveaux de cette base. En somme ils étaient perdus et ne pouvaient faire confiance qu'à leur instinct.

En plein parcours du combattant, le petit groupe de terriens fut finalement interrompu par le message – relativement tardif – de Sheppard, qui annonçait être tombés par hasard sur une partie des prisonniers qu'ils étaient venus chercher au détour d'un couloir. Surtout, la radio les prévint dans ce même engouement – même si le son en partie couvert par le bruit provoqué par les balles et les tirs d'énergie – que le plan changeait légèrement : étant donné le temps et le risque que demandait une extraction de leurs compagnons
via les anneaux de transfert, le professeur Lange suggérait au contraire de laisser leurs camarades dans leurs cellules, là où ils étaient en sécurité, pour à la place faire en sorte de désactiver les boucliers de l'Al'kesh ; de cette manière l'Odyssée en orbite pourrait aisément les téléporter. Malheureusement pour ceux sur la planète cela ne changeait en fait plus rien : déjà bien trop éloignés de la salle des anneaux, ils n'avaient désormais plus aucun moyen de rejoindre l'Al'kesh pour imiter leurs camarades ; ils devraient donc s'en sortir par eux-mêmes.


Lorsque les anneaux disparurent dans la structure même de l'appareil, les quatre militaires qu'étaient Sheppard, Kelamis, Jerez et Becker durent tout de suite ouvrir le feu. Les trois Jaffas qui surveillaient l'accès furent abattus sur-le-champ, sans toutefois oublier de fournir à l'un des deux pilotes terriens un merveilleux souvenir de cette rencontre : un tir d'énergie atteignit Julia sur le côté du bras gauche, et il en fallut en fait de peu pour que le sergent-chef soit abattu d'un superbe « headshot » digne des meilleurs FPS. La menace écartée et la zone sécurisée, l'escouade put alors enfin avancer à bord du bombardier. A l'intérieur, justement, ils constatèrent vite qu'il n'y avait pas eu besoin de leur arrivée pour que cela soit déjà le branle-bas de combat : le tir ordonné par le colonel Emerson et qui avait détruit les moteurs de l'Al'kesh, l'immobilisant de la sorte, avait aussi entraîné un sérieux remue-ménage dans la mesure où des Jaffas allaient et venaient dans tous les sens pour, finalement, on-ne-savait-trop-quoi. Néanmoins de vraies patrouilles avaient lieu, comme si déjà alertées de la présence d'un intrus à bord, et par conséquent l'équipe menée par le major Sheppard n'avait pas une seconde à elle : obligés de s'arrêter à presque tous les couloirs, les soldats d'élite du SGC devaient sans cesse éliminer les Jaffas qui se dressaient sur leur chemin. Aucun Kull n'était encore visible à l'horizon, mais ils ne devaient sans doute cela qu'à la chance, non à leur si légendaire discrétion. Au moins – et ils l'apprirent peu de temps après être arrivés à bord –, le trio dont les signaux émanaient du vaisseau-mère d'Anubis avait apparemment rejoint la planète, ce qui leur enlevait finalement une sacré épine du pied...
Dix bonnes minutes à ce rythme, et bientôt contre toute attente ils se retrouvèrent à affronter des Jaffas qui d'une part se battaient contre eux dans un sens, et d'autre part devaient faire face dans l'autre sens à de nombreux tirs de lance Goa'uld ou de Zat'nik'tel. Mais lorsque le calme revint, ce ne furent pas des Jaffas qu'ils rencontrèrent mais bel et bien des humains – et cela tombait drôlement bien, puisque c'étaient justement ceux qu'ils étaient venus chercher ! Andrews, Lange, Eversman, Wilson, Wolowitz, Lipz et Fordman se tenaient debout juste devant eux, apparemment relativement bien équipés – en tout cas pour des 'prisonniers' ils n'avaient pas vraiment à se plaindre. Enfin... sans surprise Eversman n'était bien sûr pas réellement debout ; il était plutôt soulevé, retenu même, par l'infirmier et le jeune scientifique du prénom d'Arthur, qui avait d'ailleurs fait preuve d'une extrême bonne volonté en se proposant pour remplacer Eiden, de toute évidence fatiguée. Il fallait dire que le scientifique en question connaissait parfaitement son incompétence à manier les armes à feu ou à guidon (il était toutefois aussi apte aux blagues pourries que celui qui écrit ces lignes), et il lui semblait donc plus judicieux de confier la protection et la défense du groupe à quelqu'un qui avait une véritable formation militaire derrière elle. C'était ainsi que le docteur Andrews avait temporairement arrêté de pratiquer le bistouri pour se concentrer sur un autre aspect de son métier, le tout dans le but d'atteindre un objectif que le professeur Lange avait lui-même fixé en concertation avec ses amis les grosses têtes. Mais le point fait avec leurs sauveteurs, le chef scientifique du Dédale annula tout de suite l'ordre du colonel Narah.


- Major ! Oubliez les autres, on a un autre plan ! La salle des générateurs devrait être par-là, expliqua-t-il en indiquant à tout le monde la direction d'où venait le quatuor. On y va, on retire les cristaux alimentant les boucliers – au départ on pensait plutôt faire en sorte de prendre le contrôle du vaisseau mais bon –, et hop ! L'Odyssée nous téléporte !

Le plan, simple sur le papier, fut tout de suite transmis à l'officier en charge de l'opération, dont la réponse fut à son tour en partie couverte par les nombreux coups de feu tirés à l'intérieur de la base. Mais alors que le groupe allait reprendre son chemin pour suivre le plan de Lange, la radio grésilla à nouveau pour ensuite laisser entendre la voix d'Emerson :

// Colonel, major, quelles que soient vos intentions grouillez-vous ! Nos boucliers commencent à faiblir, et l'ultimatum de l’État-major est toujours valable ! //

Le fameux ultimatum, dont les prisonniers terriens n'avaient jusqu'à présent pas eu connaissance, pressait en effet les choses, car si l'Odyssée devait battre en retraite la stratégie qu'ils s'efforçaient d'appliquer n'auraient plus aucun intérêt. C'était pourquoi on se remit tout de suite en route, les uns allant de l'avant et les autres, fatalement, revenant sur leurs pas. A croire que les cadavres qu'ils devaient enjamber n'étaient déjà pas suffisants, d'autres Jaffas arrivaient encore et toujours sur eux, convergeant vers une position qu'ils avaient enfin réussi à localiser – avec un tel vacarme ce n'était pas étonnant. Pour gagner du temps ils se rendirent directement aux anneaux de transfert, ce qui leur permettrait d'arriver comme par magie au niveau voulu. Étant donné leur nombre, ils durent former deux groupes pour emprunter le téléporteur Goa'uld. A son arrivée le premier dut éliminer les cinq Jaffas en poste à cet endroit ; quant au second, il échappa de peu au super soldat d'Anubis qui apparut au bout du couloir transversal à celui menant à la salle. Lorsqu'il les repéra le guerrier entama de ses pas lourds une course folle dans leur direction, prêt à faire feu et les abattre, et ce ne fut que de quelques secondes qu'ils évitèrent l'affrontement.

Le panneau de commandes court-circuité afin d'éviter que le Kull ne marche sur leurs pas et emprunte à son tour les anneaux, les onze terriens reprirent leur progression à travers les nombreux couloirs de l'Al'kesh. Comme les prisonniers n'étaient pas recherchés à ce niveau, ils n'eurent aucun mal à atteindre la salle des générateurs, dont l'accès n'était absolument pas gardé. En fait la porte était verrouillée, et c'était finalement une sécurité largement suffisante : sans connaître le code d'accès ils auraient beau démonter le panneau et jouer avec les fils pendant des heures, ils n'avaient qu'une très maigre chance d'ouvrir la porte de cette façon : pour une fois il fallait faire confiance à l'art militaire et essayer la méthode Rambo. La déflagration du C-4 passée, la voie était littéralement libre. L'énorme trou qui décorait désormais la porte, les longues traces noires qui ornaient les murs et la fumée ambiante n'étaient pas des raisons suffisantes pour décourager l'équipe, qui ne pensait de toute évidence qu'à fuir ce vaisseau et rejoindre une bonne fois pour toutes, après six mois d'absence, la demeure familiale. La salle des générateurs, dont le plafond était largement plus haut que n'importe quelle pièce du vaisseau, était constituée d'une multitude de colonnes renfermant tous les composants nécessaires au bon fonctionnement de l'appareil. Alors, tandis que les personnes aptes à combattre protégeaient l'entrée au cas où quelqu'un viendrait inopinément, les trois scientifiques se mirent tous trois à la recherche des circuits alimentant les boucliers. Le bon « tiroir » trouvé, il ne restait plus qu'une seule chose à faire : que celui ou celle désireux de passer ses nerfs sur les cristaux en fasse de la bouillie.

A l'intérieur de la forteresse d'Anubis, on descendait les escaliers dans l'espoir de trouver les souterrains que mentionnait le rapport. Mais fuyant depuis le début dans l'aile relativement officielle du complexe, ils n'avaient en fait aucune chance d'atteindre ces mines et prisons : la seule chose ici qui était intéressante, c'était en fait l'immense hangar qu'ils découvrirent en ouvrant une porte au hasard. A l'intérieur, de nombreux planeurs de la mort, mais aussi et surtout deux Tel'taks. Un leur suffirait bien sûr largement à fuir, et ce fut sous les tirs ennemis qu'après avoir traversé la très longue passerelle menant au vaisseau ils refermèrent la porte de l'appareil. Le ou la plus habile se mit alors aux commandes, et le transporteur Goa'uld quitta alors son point d'ancrage pour s'avancer à travers le hangar et finalement ressortir du flanc Est des montagnes. Alors qu'il prenait de l'altitude, soudain pris en chasse par deux planeurs de la mort, les anneaux de transfert du cargo s'activèrent ; Ryan eut tout juste le temps de refermer la porte pour les protéger tous cinq du Kull qui venait de se téléporter à bord, et les coups qui retentissaient depuis la soute ne rassuraient pas vraiment le major... Néanmoins ce n'était bientôt plus d'une très grande importance : leurs poursuivants finirent par toucher le Tel'tak, et le pilote ne pouvait que tentait d'amortir le choc que serait leur crash, d'ores-et-déjà inévitable. Mais, suffisamment éloignés de la base et du rayon d'action de son bouclier, le flash lumineux de l'Odyssée leur sauva la vie.



Les quarante-deux survivants de l'U.S.S. Dédale et de sa mission sur P5R-523 étaient tous réunis à l'infirmerie du jumeau du vaisseau qui leur avait causé tant de malheurs. Tous en cours d'examen, certains mis légèrement à l'écart étant donné leur état, le personnel du nouveau joyau de la Terre dans la lutte contre les Goa'ulds et les Réplicateurs faisait de son mieux pour assurer la survie des rescapés et satisfaire leurs moindres besoins. En hyperespace depuis déjà une heure, l'Odyssée avait lui parfaitement rempli sa mission, et pour preuve de cette réussite on installait déjà, près des patients, plusieurs écrans plats. Vint alors en toute discrétion le colonel Paul Emerson, commandant de l'Odyssée, qui glissa à l'entrée de l'infirmerie, en passant à côté de Menchu Narah, un
« Beau boulot ! » bien mérité. S'éclaircissant alors la gorge pour attirer l'attention sur lui, l'officier supérieur du vaisseau fit le silence pour faire son annonce.

- Nous arriverons sur Terre dans trois heures. Le Stargate Command a déjà été prévenu de notre arrivée, et le général O'Neill souhaite vous dire quelques mots.

La main sur son oreillette, il marmonna un quelconque ordre à l'attention de la passerelle et apparut alors sur chacun des écrans installés l'officier le plus respecté du SGC. Depuis la salle de contrôle de la Porte des Etoiles, le général leur parlait en direct par liaison subspatiale.

« Membres d’équipage et survivants du Dédale, je m’adresse à vous pour vous faire part de ma gratitude et de celle du président des Etats-Unis pour votre force et votre courage exemplaire. Il y a exactement six mois et 14 jours, vous étiez parti accomplir votre devoir… Ce fut un voyage difficile pour chacun d’entre vous. Vous avez connu des pertes, des souffrances… Et sur Terre, votre absence a laissé un vide dans les cœurs de vos proches. Au fond de moi, j’ai toujours gardé l’espoir de vous revoir tous un jour. Mais pendant un temps, nous vous avions cru perdus et dès lors, nous avons tous été saisis d’une douleur inconsolable… Aujourd’hui, vous voilà sauvé, survivant aux épreuves terribles de ces derniers mois. Nous pleurerons nos morts et nous les honorerons comme il se doit, mais en attendant, reposez-vous et respirez votre liberté. Votre voyage va s’achever et vous allez pouvoir rentrer chez vous, sur Terre… On a tous hâte de vous revoir, et on vous attend les bras ouverts… A bientôt. »

Le silence revenu, les écrans s'éteignirent.

- Heureux de vous revoir.

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MessageSujet: Re: MJ Exil - Effet Papillon   MJ Exil - Effet Papillon - Page 2 No_new1023.06.12 15:52

Le petit groupe d'ex prisonniers dont faisait partit Eiden avançait un peu à tâton même si un plan avait été mis au point durant leur escapade. Ils devaient trouver la salle de contrôle et mettre la main sur les commandes du vaisseau ou un truc du genre. De toute façon Eiden n'en pouvait plus, soutenir Matt de cette façon la vidait littéralement de son énergie et elle n'arrivait plus à suivre le rythme, laissant ainsi tout le poids du Lieutenant sur les épaules de Wilson, qui, ainsi, ne pouvait pas non plus assurer leur défense. Donc Arthur Lipz proposa de remplacer Eiden afin qu'elle se concentre sur le côté offensive pendant que lui aiderait Wilson à porter le Lieutenant. Elle en fut ravit, même si sur le coup elle eut l'impression de l'abandonner, elle se rendit compte malgré tout qu'elle ne pourrait pas continuer comme ça au risque de s'évanouir elle aussi, ce qui bien entendu n'aiderait en rien l'avancée du petit groupe. Depuis quelques minutes déjà elle participait aux attaques et à la défense du groupe de manière bien plus active, y mettant toute sa rage et sa volonté de sortir de là. De toute façon elle n'avait encore jamais combattu avec autant d'ardeurs, c'était comme si elle sa vie en dépendait, mais ce n'était pas la sienne en réalité de vie qu'elle défendait. Mais celle de l'homme qui était inconscient et qui lui avait avoué ce qu'il ressentait pour elle juste avant de perdre connaissance. Elle refusait de le perdre si près du but, si près d'un possible retour sur terre. L'espoir était là et bien réel et Eiden ne comptait pas abandonner maintenant, quitte à y laisser sa vie, elle lutterait jusqu'au dernier souffle pour tenter l'impossible. Les heures de Matt étaient comptées et ils ne l'avaient pas trainé jusqu'à là pour laisser tomber si près du but.

Au détours d'un couloir, encore un autre, ils tombèrent nez à nez avec un groupe de Jaffas et pour changer ils se mirent à l'abri et tirèrent sur eux afin de les éliminer et surtout libérer le passage. Eiden ne comptait plus le nombre de Jaffas tombés durant leur fuite et ne se lassait pas de leur tirer dessus avec son zat, c'était comme une sorte de thérapie pour elle. Ils étaient un obstacle à leur liberté et donc il fallait les éliminer rien de plus rien de moins. Aucune pitié, aucun sentiment, à aucun moment elle ne se posait la question de savoir s'il était nécessaire de tous les éliminer. Mais quelque chose de curieux l'interpela, des tirs fusaient aussi de l'autre côté du groupe de Jaffas qu'ils étaient en train d'affronter. Et elle compris de quoi il s'agissait lorsque le dernier jaffa tomba. En réalité un autre groupe de terrien se trouvait là et les attaquaient eux aussi afin de se frayer un chemin. Julia était là devant elle et Eiden ne pu s'empêcher de sourire en la voyant, heureuse de voir qu'elle allait bien, enfin à première vue. Parce qu'à bien y regarder elle semblait avoir un soucis au bras, Sheppard était là aussi avec d'autres hommes qu'elle ne reconnait pas. D'où venaient t'ils impossible de savoir exactement au début mais ensuite avec les explications rapides qu'elle pu entendre elle compris qu'on leur avait prêté mains fortes et qu'un vaisseau terrien était dans le coin pour les ramener sur terre. Eiden fut un peu soulagée par l'idée qu'on les avait retrouvé mais continua de penser qu'ils n'étaient pas encore sorti d'affaires, il leur fallait encore avancée et trouver le moyen de quitter ce vaisseau.


- Major ! Oubliez les autres, on a un autre plan ! La salle des générateurs devrait être par-là, expliqua-t-il en indiquant à tout le monde la direction d'où venait le quatuor. On y va, on retire les cristaux alimentant les boucliers – au départ on pensait plutôt faire en sorte de prendre le contrôle du vaisseau mais bon –, et hop ! L'Odyssée nous téléporte !

Ca semblait si simple en théorie, c'était presque parfait mais en réalité tout n'allait pas être si facile. Eiden le savait mais elle ne dit rien, son but était de sortir de là coute que coute peu importe la manière peu importe le temps que ça prendrait. Après un appel radio dont Eiden ne compris pas grand chose on se remit directement en route afin de mettre le plan à exécution. Les groupes de jaffas continuaient d'arriver et les tirs n'en finissaient pas, mais chacun s'attelant à sa tâche, éliminer les gêneurs afin d'arriver à l'endroit désiré, c'était leur objectif. Ils arrivèrent enfin vers des anneaux de transfert mais vu leur nombre important le groupe fut divisé en deux. Eiden regarda les autres partir au travers des anneaux et pria intérieurement pour que tout se passe bien à l'autre bout afin qu'ils n'aient pas de mauvaise surprise lorsqu'ils y passeraient à leur tour. Tout semblait tranquille mais en l'espace de quelques secondes ils purent voir arriver un soldat Kull, il était loin mais lorsqu'il les aperçu il s'élança sur eux et la manière dont il avançait était surréaliste. Le coeur d'Eiden s'emballa tandis que les anneaux semblaient à nouveau prêt à fonctionner.

- GO !

Sans chercher plus loin les membres du groupe se positionnèrent à l'intérieur des anneaux pour finalement être téléporter in-extrémis. Le kull devait être furax et lorsqu'ils arrivèrent à leur destination la même personne cria à l'intention du groupe déjà présent.

- KULL !!!

Dans la seconde qui suivit le panneau de commande des anneaux fut HS et ainsi tout le monde fut soulagé. Ils avaient eu chaud et ils ne devaient leur salut qu'à la chance et rien de plus. Ils se remirent donc en route au travers des couloirs et purent remarquer qu'ils avançaient sans trop de difficultés il n'y avait quasiment pas de jaffas à ce niveau. C'était même un peu trop calme pour d'Eiden qui avait pris gout à la bagarre et l'adrénaline retombait tout doucement laissant place à une forte nausée qu'elle ne pu retenir.
Elle stoppa sa marche quelques secondes et se mit légèrement à l'écart se libérant ensuite de cette nausée. Après ça elle se sentit nettement mieux et rejoignit les autres qui attendaient devant la porte où se trouvait le dit générateur. Matt était toujours aussi inconscient et les autres discutaient pour savoir comment il fallait faire pour entrer. L'un d'entre eux une idée de génie et on se mit à couvert le temps de faire péter la porte avec un pain de C-4, enfumant le passage sur quelques mètres il leur fut ensuite facile de passer et d'accéder à la salle en question. Eiden se mit en position avec les autres afin de protéger l'accès à la pièce en cas d'attaque puisqu'ils n'avaient pas été très discret. Son coeur battait de plus en plus vite, l'adrénaline remontait, le temps semblait long, très long et l'idée qu'un nouveau groupe de jaffas fasse son apparition ou carrément un kull rendait Eiden très nerveuse. Ils étaient si près du but, si près du retour tant attendu et espéré qu'elle avait l'impression qu'elle se mettait à trembler, mais ce n'était qu'une impression qui fut vite balayer par un flash lumineux.

Jusque là planqué derrière l'entrée de la salle des générateurs, Eiden se retrouva en plein milieu d'une immense salle très éclairée avec tous les autres survivants à ses côtés. Elle avait l'impression d'être à nouveau au milieu des marais, comme lorsqu'ils avaient été téléportés la toute première fois. Au début totalement déboussolé elle finit par se relâcher, commençant d'abord par abaisser son arme. Ensuite elle chercha autour d'elle pour voir où se trouvait Matt et ses porteurs, heureusement ils n'étaient pas loin. Elle laissa simplement tomber son arme sur le sol et se précipita vers eux, pour voir comment allait Matt. Il était toujours inconscient et lorsque l'équipe médical s'approcha elle reprit immédiatement son rôle de médecin, la vie de son patient en dépendait. Les porteurs furent enfin libérés de leur poids et purent respirer, soulagés eux aussi d'être sains et saufs sur le vaisseau, copie conforme de l'ancien d'après ce que certains purent constaté à peine arrivé. On aurait cru que nombre d'entre eux n'avaient jamais quitté le vaisseau à voir la manière dont il avançait au milieu des couloirs. Eiden quant à elle suivait de près le cortège médical qui conduisait le Lieutenant à l'infirmerie. Elle croisa tout un tas de visages familiers, comme ceux de ses amis exilés sur la planète pendant tous ces mois mais aussi celui du Colonel Narah qui lui était familier mais aussi ceux des divers blessés durant cet affrontement, comme Ryan puis elle se focalisa de nouveau sur l'équipe médicale autour d'elle.


- Qu'est ce qu'il lui est arrivé ?
- Septicémie ! Vous allez devoir le perfuser et lui administrer des antibiotiques à large spectre. C'est vraiment urgent ! Je compte sur vous pour en faire votre priorité. Il est comme ça depuis un bon moment déjà et il est surement déshydraté, il a une forte fièvre et il va falloir lui faire passer un scan ou une IRM pour voir si les organes internes sont touchés.
- Euh... excusez moi Madame, mais vous êtes ...?
- Docteur Andrews, médecin chef au SGC.
- Vous semblez à bout de forces. Je vous conseille de suivre les autres pour faire un petit bilan médical, vous alimenter, et vous reposer surtout.
- Vous voulez rire là ? C'est mon patient et je ne l'abandonnerai pas, hors de question !

Malgré la fatigue, Eiden refusait de passer la main à un autre médecin. Bien sur ils feraient tout le travail mais elle resterait aux côtés de Matt pour s'assurer qu'il tiendrait le coup jusqu'à leur retour sur terre. Bien entendu sa réaction laissa quelque peu perplexe le personnel médical qui s'occupait déjà du Lieutenant mais on l'oublia vite pour s'occuper de soigner le blessé.
Après de longues minutes Matt était allongé dans un lit et avait subit les examens demandés par Eiden et il était maintenant perfusé et réhydraté comme elle l'avait demandé. Le médecin l'auscultait de nouveau afin de voir s'il ne cachait pas d'autres symptômes. Lorsqu'il eut terminé il s'adressa à Eiden.


- Vous avez vu juste il souffre bien d'une septicémie. Vous n'avez pas perdu la main chère confrère. Mais si je puis me permettre vous semblez vraiment à bout de force, vous devriez vous reposer et manger un peu.

Bien sur Eiden refusa tout en bloc, excepté un peu d'eau qu'on lui apporta après qu'elle se soit assise aux côtés de son patient. Son comportement en étonna plus d'un, son refus de se joindre aux autres aussi, personne n'arrivait à comprendre pourquoi elle ne voulait pas abandonner son patient qui était maintenant pris en charge. Il était donc entre de bonnes mains, elle pouvait leur faire confiance, mais visiblement elle n'y arrivait pas.
Après un bon moment un Officier fit son apparition dans l'infirmerie et on fit silence pour le laisser parler. Eiden tourna à peine la tête pour regarder ce qui se passait. Elle était exténuée mais refusait d'écouter ses camarades.


- Nous arriverons sur Terre dans trois heures. Le Stargate Command a déjà été prévenu de notre arrivée, et le général O'Neill souhaite vous dire quelques mots.

« Membres d’équipage et survivants du Dédale, je m’adresse à vous pour vous faire part de ma gratitude et de celle du président des Etats-Unis pour votre force et votre courage exemplaire. Il y a exactement six mois et 14 jours, vous étiez parti accomplir votre devoir… Ce fut un voyage difficile pour chacun d’entre vous. Vous avez connu des pertes, des souffrances… Et sur Terre, votre absence a laissé un vide dans les cœurs de vos proches. Au fond de moi, j’ai toujours gardé l’espoir de vous revoir tous un jour. Mais pendant un temps, nous vous avions cru perdus et dès lors, nous avons tous été saisis d’une douleur inconsolable… Aujourd’hui, vous voilà sauvé, survivant aux épreuves terribles de ces derniers mois. Nous pleurerons nos morts et nous les honorerons comme il se doit, mais en attendant, reposez-vous et respirez votre liberté. Votre voyage va s’achever et vous allez pouvoir rentrer chez vous, sur Terre… On a tous hâte de vous revoir, et on vous attend les bras ouverts… A bientôt. »

Eiden avait à peine écouté le discours que le Général venait de faire, tout ce qui comptait pour elle c'était de rentrer peu importe le blabla qui précédait, la santé de Matt comptait bien plus que la sienne à ce moment précis. Et elle ne quitta donc pas la place qu'elle occupait malgré les nombreuses invitations qu'on lui faisait sans arrêt.

Suite à ça on vint la chercher et on la força à suivre le protocole, à contre coeur elle obéit et suivit l'infirmière qui était venu la chercher avec un militaire. A croire qu'elle était considéré comme une menace et c'est donc pour éviter des ennuis à tous les ex-exilés qu'elle les suivit. Elle commença d'abord par une bonne douche et regretta presque d'avoir refusé de les écouter plus tôt. Ca lui fit un bien indescriptible mais elle ne traina pas, ne voulant pas s'absenter trop longtemps. Elle s'habilla ensuite avec ce qu'on lui avait préparé et fut étonner de voir qu'une fois encore les sous vêtements soit un peu petits, mais elle ne fit pas plus attention que ça, rejoignant ensuite l'infirmière pour l'examen médical demandé. Elle fut examiner sous toutes les coutures et on insista un peu sur sa pâleur et les malaises qu'elle avait eu ses derniers jours mais elle répondit simplement que c'était la nourriture et la chaleur. Et puis une fois terminée elle prit juste une bouteille d'eau qu'elle apporta avec elle et rejoignit Matt.

Assise au chevet de Matt, main posé sur la sienne, elle restait là à le contempler espérant le voir se réveiller et tout simplement bouger la main, soupirer ou bien encore gémir ou se plaindre mais rien. La perfusion faisait son effet oui, mais il était trop atteint pour espérer qu'il ne reprenne ses esprits avant leur arrivée sur terre et qu'il soit réellement pris en charge. Eiden était en train de revenir à la réalité et se rendait bien compte qu'il n'était pas tiré d'affaires, trop atteint déjà. S'il tenait jusqu'à leur retour ce n'était qu'un début, une petite victoire, rien de plus. Alors elle se rapprocha encore de lui, se releva et déposa un léger baiser sur sa joue avant de reprendre sa place à son chevet, serrant sa main avec tendresse et douceur et essayant de lutter contre les vertiges qu'elle venait d'avoir en se relevant. Et puis doucement elle lui parla.


- Matt... tu dois tenir le coup, tu dois te battre encore un peu. On est sur l'Odyssée, il va nous ramener sur terre, on s'occupe de toi. Tout va bien se passer, mais tu dois lutter, tu dois te battre, il le faut, tu ne peux pas m'abandonner maintenant, après tout ce qu'on a vécu tous les deux. Laisse nous une chance, une toute petite chance de vivre encore de merveilleux moments tous les deux. N'abandonnes pas maintenant s'il te plait... fait le pour nous, je supporterais pas de te perdre toi aussi...Je veux qu'on ait une autre chance toi et moi...tu es ma plus belle erreur Matt..

Elle resta là encore un peu et puis finit par fermer les yeux, la tête posé sur le lit de Matt, tenant toujours sa main sur la sienne. Elle était pale et fatiguée, triste et angoissée, et malgré son envie de lutter elle finit par s'endormir à ses côtés.
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MessageSujet: Re: MJ Exil - Effet Papillon   MJ Exil - Effet Papillon - Page 2 No_new1024.06.12 21:45

Après plusieurs minutes à ramper dans les conduits du vaisseau, ils s’étaient surement assez éloignés de la salle pour ne plus risquer se faire attraper. Les bruits de voix des gardes, énervés de ne trouver aucun des prisonniers là où ils devaient être, avaient disparus. Peut-être avaient-ils quitté la pièce ? En tout cas, une chose était sûre, ils n’allaient pas vouloir les laisser partir d’ici vivant. A l’heure qu’il est, toutes les patrouilles devaient être au courant de leur disparition et les chercher activement. Anthony se croyait en sécurité dans ces conduits, alors qu’Annabel se mettait à tapoter les parois du conduit. Ne comprenant pas ce qu’elle cherchait à faire, Anthony la regarda faire, se disant qu’elle devait certainement avoir ses raisons. Il manquait encore cruellement d’expérience en matière de Go’aulds et faisait donc confiance aux professionnels ! Alors que sa collègue s’activait retirer une plaque, échanger des cristaux de places, Ryan semblait lui aussi ne pas trop saisir le but de la manœuvre mais montrait son agacement face à la perte de temps que cette mécanique leur infligeait. Cela rassura Anthony de ne pas être le seul à ne pas comprendre. En voyant la tête de son supérieur, Annabel se décida enfin à éclairer leur lanterne à tous les deux. Des détecteurs de signaux de vie ! Mais bien sûr ! Il n’était pas étonnant qu’un vaisseau à la technologie avancée comme celle des Go’aulds n’en ai pas. Voyant qu’Annabel lorgnait sur son zat, Anthony s’empressa de lui donner.

« Ah oui, bien sûr, tiens ! »

En moins de deux, de la fumée s’échappa du panneau. Vraisemblablement l’opération s’était bien passée. Sauf que la lumière avait aussi disparue. Ils devraient faire sans.De toute façon, ils sauraient vite si les Go’aulds connaissaient ou pas leur position. Mais il était maintenant temps de se rapprocher de la salle des anneaux pour être en position lorsque le vaisseau sortirait d’hyper-espace. Pas question de perdre du temps dans ce bâtiment.
Trouver son chemin parmi ce dédale de conduit n’était pas une chose aisée. Chacun tentait de se rappeler le plan montré par Zaren, la priorité étant de ne pas perdre la direction générale pour éviter de se retrouver à l’opposé total de leur objectif. Durant la progression, la chaleur devenait de plus en plus étouffante dans les conduits. Des gouttes de transpirations perlaient sur le front d’Anthony. Annabel n’avait pas neutralisé que les détecteurs de signaux de vie et la lumière, mais aussi la ventilation… Après plusieurs hésitations et discussions quant au chemin à suivre, ils finirent par se retrouver au niveau du couloir voulu. Il ne leur restait donc plus qu’à patienter un temps indéfini et à se faire discret pour que les multiples patrouilles qui passaient à proximité ne les repères pas. Se passant la main dans les cheveux, Anthony s’aperçut que ceux-ci étaient mouillés par la transpiration. Il avait aussi la bouche toute sèche. En fait ils n’étaient pas si mal sur leur planète… Mais il se remotiva en se disant qu’ils étaient plus proches que jamais de pouvoir rentrer sur Terre sous peu. Cette idée lui fit oublier momentanément toute sensation de soif et de fatigue.

Alors qu’’il somnolait, un soubresaut le réveilla. Enfin, après un temps qu’il aurait bien été incapable de définir, le vaisseau était sorti d’hyper-espace. C’était désormais à eux de repasser à l’action. Faisant quelques petits mouvements (comme il le pouvait à l’intérieur de cet étroit conduit) pour se réveiller complètement, il laissa passer les deux autres par la grille avant de descendre lui aussi dans le couloir vide. Après s’être ravisés de direction, étant coincés, ils finirent par arriver à proximité de la porte d’accès à la salle des anneaux. Leur prudence leur permis de stopper net en apercevant deux gardes qui parlaient vraisemblablement d’eux… Savoir que les Terriens gênaient tant les Go’aulds donnait un petit sentiment de fierté à Anthony. Mais il allait falloir les neutraliser pour entrer dans la pièce. Ryan prenant l’arme d’Anthony pour monter la garde, ils se retrouvaient donc Annabel et lui sans arme pour tuer deux gardes armés et en armure. Pas une chose aisée donc ! Heureusement pour eux, ces derniers leur tournaient le dos et semblaient absorbés par une tâche, tout en discutant.

Anthony et Annabel se désignèrent du doigt chacun un garde. Et d’un commun accord de la tête, ils se dirigèrent furtivement vers les gardes. La distance qui les séparait n’était pas très grande. Cela faisait bien longtemps qu’Anthony n’avait plus eu à faire d’approche furtive comme ça. Il espéra ne pas être trop rouillé. Faisant bien attention à contrôler chacun de ses pas, ainsi que sa respiration, pour ne pas être entendu, il parvint à se positionner juste derrière son garde. Annabel étant à hauteur elle aussi, un autre signe de tête en guise de top départ et Anthony saisit brutalement la tête du garde et la tourna d’un coup sec jusqu’à ce que le bruit sec de la nuque se brisant ne résonne. Le lâchant, le garde s’affala lourdement sur le sol, son collègue faisant de même. Anthony attrapa ensuite au passage la lance du défunt et se dirigea vers les anneaux avec les autres. Une fois tout le monde prêt, ceux-ci s’activèrent et en un instant, le trio se retrouva face… à deux militaires qui ne faisaient pas partis du groupe d’exilés ! Anthony ne les connaissaient pas, mais apparemment les autre si. Peu importait de toute manière, voir comme ça d’autres terriens faisait sentir à Anthony qu’ils se rapprochaient de plus en plus du retour sur Terre. Cependant, il ne fallait jamais vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué, de multiples choses pouvaient encore se passer… Notamment des tirs ennemis comme ceux qui les frôlaient en ce moment même ! En effet, le dénommé Narah et son équipier étaient en train de défendre leur position quand le trio avait surgi des anneaux. Armant sa lance, Anthony fit feu en direction des jaffas.
Ils n’allaient pas pouvoir tenir la position éternellement. Sur l’ordre de Narah, qui était colonel, ils se replièrent. Entre les tirs jaffas, et les explosions de C4, ils s’échappèrent par un couloir. Anthony ne savait pas trop où les anneaux les avaient emmenés. L’architecture était assez semblable à celle du vaisseau. Cela aurait été idiot qu’ils se retrouvent dans un autre vaisseau, donc il supposa qu’ils étaient dans un bâtiment sur la planète où Anubis s’était arrêté. Ils couraient donc dans une direction apparement inconnue… Pendant leur fuite, un message radio parvint au colonel, venant de l’autre groupe. Anthony était trop loin pour comprendre ce qui se disait exactement mais, de ce qu’il saisit chacun devait se débrouiller de son côté pour s’en sortir !

Ils coururent donc, à l’aveuglette pouvait –on dire, à la recherche d’un moyen de sortir d’ici. Le complexe était grand et ils durent en visiter comme ça une bonne partie malgré tout. Ils passèrent de nombreux couloirs, escaliers, salles… De temps à autres, Anthony se retournait avec sa lance pour tirer quelques salves afin d’éloigner quelques gardes qui approchaient un peu trop. Ouvrant au hasard une porte, ils se retrouvèrent dans un hangar rempli de planeurs et autres vaisseaux Go’aulds. Sans prendre la peine de trop réfléchir, ils s’engouffrèrent tous dans un des vaisseaux, le militaire inconnu d’Anthony prit les commandes et le vaisseau s’élança vers la sortie. Anthony en profita pour se rapprocher voir l’extérieur, la planète où ils étaient et si des vaisseaux étaient dans le ciel. Alors qu’ils prenaient de l’altitude, le bruit des anneaux fit sursauter Anthony qui se retourna voir ce qu’il se passait. A sa grande surprise, un Kull débarqua prêt à leur faire la peau. Réactivant sa lance qu’il avait toujours en main, Anthony s’apprêtait à viser le Kull mais Ryan réagit prestement en refermant la porte, isolant le guerrier dans le sas des anneaux. Mais la porte n’allait surement pas le retenir très longtemps. Pour compliquer le tout, de multiples planeurs apparaissaient aux alentours du vaisseau et les tirs commençaient à fuser. Leur pilote manoeuvra comme il put mais une violente secousse agita le vaisseau lorsqu’il se prit un tir. Aussitôt il commença à perdre de l’altitude.


« Le moteur est HS ! On va se crasher ! »hurla le pilote.

Une seconde plus tard, un rayon lumineux les happa et lorsqu’il disparut, Anthony vit, avec bonheur, n’en croyant pas tout à fait ses yeux, qu’il se trouvait dans un vaisseau terrien, ce dernier ressemblant très fortement au Dédale. Il mit quelques secondes à réaliser, ce que cela signifiait… la fin de leur calvaire ! Ils avaient réussi ! Ils allaient pouvoir rentrer sur Terre ! Complement hagard, sous le coup de cette prise de conscience, mais aussi de la fatigue, il tomba par terre. Des infirmiers vinrent l’aider à se relever et l’emmenèrent à l’infirmerie. Sur le chemin, trainant un peu dse pieds par manque de forces, il demanda aux infirmiers :


« Et… les autres ?

« Ils sont arrivés pas longtemps avant vous. On vient de finir de les installer à l’infirmerie.lui répondit-on avec un sourire.
Pourvu que Julia soient parmi eux… Entrant dans l’infirmerie, il regarda de tous les côtés, à la recherche de celle qu’il aimait. Il aperçut Matt, qui semblait vraiment mal en point, Eiden, Sheppard, puis enfin, Julia. Elle était blessée au bras. Se libérant des infirmiers,
« Excusez- moi, ça va aller. J’arrive dans deux minutes », il se dirigea d’un pas un peu hésitant vers elle.

« Julia !.... T’es blessée ? C’est pas trop grave ? ….. Comme je suis heureux de te revoir ici… Tu avais raison depuis le début, on va rentrer chez nous ! Je t’aime »

Il prononça ses derniers mots à voix basses, pour qu’on ne les entende pas. Il avait tellement envie de la prendre dans ses bras, de l’embrasser. Mais ils étaient entourés de militaires… et ce retour à la vie normale signifiait aussi quelque chose pour leur relation. Ils n’étaient plus libres de s’aimer comme ils le voulaient. La discrétion était de mise. Il se contenta donc de prendre la main du bras valide de Julia et de la serrer très fort, en ayant presque les larmes aux yeux. Puis il retourna au lit préparé pour lui et s’y allongea complètement exténué. Ce n’était même plus de la fatigue, c’était… il n’avait presque plus aucune force dans les membres. Une fois tout le monde installé confortablement à l’infirmerie, le colonel de l’Odyssée arriva pour les prévenir qu’ils seraient sur Terre d’ici trois heures. Trois petites heures ! Cela fit rigoler Anthony : ils étaient restés plus de 6 mois sur une planète perdue au milieu de la galaxie et voilà qu’en trois heures, autrement dit le temps de traverser Manhattan par moments de gros bouchons, ils seraient chez eux ! C’était…étonnant !
Puis ils eurent même droit à un discours d’O’Neill sur une tablette qu’on leur avait distribuée, mais Anthony n’en capta pas grand-chose, entre le sommeil qui le gagnait, la joie d’avoir retrouvé Julia et de retrouver la Terre et les souvenirs de ces 6 derniers mois qui se bousculaient dans sa tête ! Il finit par fermer les yeux et sombra…

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MessageSujet: Re: MJ Exil - Effet Papillon   MJ Exil - Effet Papillon - Page 2 No_new1024.06.12 22:47

En l'absence de montre, difficile de dire combien de temps s'écoula entre le sabotage et la sortie d'hyper-espace, surtout qu'elle trouva le temps relativement court et vu son engourdissement, elle douta qu'elle avait fini par s'assoupir. Et oui, malgré le stress de la situation, le fait d'être confronté à Anubis lui avait retourné les entrailles et mis les batteries à plat. Et puis il fallait dire aussi que les lumières vacillantes voire inexistantes par moment n'aidait pas à rester éveillé. Bref, elle se massa les yeux et le visage en entier puis avança dans le conduit, cherchant une grille d'aération libératrice. Au bout de quelques instants, la sortie tant espérée fut découverte, assez grande pour qu'ils puissent passé et pas simplement observer dans les couloirs et au bout de quelques minutes, voyant que finalement, il n'y avait aucun passage dans ce couloir, Annabel finit par ouvrir la grille et se laisser glisser contre le mur pour poser ses rangers au sol. Le temps que Ryan fasse la même, elle récupéra son zat et assura ses collègues. Une fois tous les 3 à la verticale, les muscles étirés dans tous les sens, Annabel rendit le zat au chef du trio et l'avancé commença. Bien vite, ils tombèrent sur une porte, malheureusement fermée. L'envie irrépressible d'utiliser sa deuxième et dernière grenade l'envahie mais s'y opposait deux vérités, l'explosion de la porte ferait plus de mal que de bien et enfin, si ils se retrouvaient en difficulté sur la planète, elle leur serait sans doute utile. Donc elle ne dit rien et suivit ses 2 compères dans le sens inverse du couloir. Jetant des regards inquiets derrière leur groupe, dans la peur d'une arrivée imprévue, ils finirent par arriver au détour d'un autre couloir où attendait 2 jaffas armés. Ryan donna ses ordres mais elle le trouva bien ironique. Comment allaient-ils faire pour prendre 2 gardes armés sans rien pour se défendre ?? Alors d'un commun accord avec Anthony, les 2 militaires s'avancèrent à pas de velours, le plus rapidement possible au cas où les deux jaffas auraient l'idée de se retourner, et une fois arrivée à moins d'un mètre, Annabel se lança sur sa proie, frappant tout d'abord à la tête avec l'élan nécessaire pour désorienter son adversaire, enchaina avec des coups portées sur les parties molles de l'armure, sappuya sur la lance du guerrier pour le faire pivoter, relâcha son étreinte juste avant de se faire coincer dans son mouvement et d'un coup sec, attrapa l'arrière du crane et le fit craquer violemment. Le jaffa s'écroula à terre, mort, et elle, toujours debout, se retourna pour voir le même résultat avec Anthony. Détournant le regard de nouveau vers son jaffa, elle se saisit de la lance encore tenue par le cadavre, la bascula vers son abdomen et ouvrit le feu, perforant ainsi la poche symbiotique de l'homme. Comme ça même le symbiote ne serait pas utiliser sur un autre jaffa. Sans le moindre remords, elle regarda Anthony et s'attendit à ce qu'il fasse de même mais non. Ryan arriva à ce moment là et même si elle vit la surprise dans son regard, l'urgence du moment ne laissait pas le temps au débat.

Ainsi, une fois tous arrivés dans la pièce, Ryan et Anthony se positionnèrent au centre des Anneaux alors qu'Annabel alla programmer la destination du transfert, soit la planète mère d'Anubis. Une fois la combinaison rentrée, elle vint se mettre dos à ses deux camarades, posant un genoux à terre, la lance jaffa posée sur l'autre, prête à faire feu. En effet, arriver dans une base où il était quasiment certain de trouver des gardes sans être préparé à faire feu était du vrai suicide. C'est ainsi que les anneaux s'élevèrent et s'affaissèrent devant eux. Elle passa alors d'un mur à ... un autre mur. Le temps de réaliser qu'elle ne se trouvait pas du bon côté de la pièce, elle entendit Ryan prononcer un nom qu'elle ne s'attendait pas le moins du monde à entendre. Cachée derrière ses deux compagnons, elle ne s’aperçut de la présence des deux hommes que lorsqu'elle se retourna et que Ryan et Anthony se positionnèrent sur les côtés de la pièce. Elle reconnut Merick, qu'elle resta à observer béat lorsque ce dernier leur fit un salut puis tourna son regard toujours vide vers l'autre homme présent. Menchu ... Black out total au niveau des neurones. Que dire, que ressentir en cet instant ?? En tout cas, le tir qui traversa la pièce la ramena à l'instant présent et lui donna l'énergie nécessaire pour se coller contre l'une des parois de la pièce. Elle n'arrivait pas à comprendre la présence de ses deux hommes à cet endroit, elle avait beau chercher une explication, elle n'y arrivait pas. Mais il était là. Elle qui avait abandonné tout espoir de le revoir des mois auparavant, de revoir même la Terre un jour, voilà qu'elle le retrouvait dans cet enfer. Il était venu la chercher chez les Tok'Ras, et voilà qu'il venait la chercher ici ... Un sentiment étrange entre l'euphorie, l'envie irrésistible de rire et l'angoisse d'entendre l'attaque en cours contre eux la submergeait. Elle entendit alors hurler des ordres et resserra son emprise sur la lance jaffa encore présente dans ses mains. Non, rien n'était encore terminé. Elle se redressa alors et pris sa place dans le système défensif de la pièce, activant son arme quand elle le pouvait. Bien vite, elle sentit le danger de se faire submerger ou même de se faire prendre à revers. Mais d'un coup, une goutte tomba dans son œil ce qui lui fit une sorte de brulure très désagréable. Portant la main à son visage, elle vit qu'elle se teignit de rouge. C'est là qu'elle se remémora son "maquillage" et à cause de la situation, des perles de sueurs vinrent se mélanger au sang séché.Elle prit alors un bout de son t-shirt qu'elle releva jusqu'à son visage et vint essuyer ce qu'elle put. En quelques secondes, son t-shirt se teinta de sang à moitié séché et sa vision s'éclaircit. Juste à temps pour le départ vers une possible sortie du complexe et des explosions vinrent saluer leur course dans les couloirs. Elle se trouvait à l'arrière du groupe de 5 désormais et tout comme Anthony, se retournait régulièrement afin de prévenir toute poursuite inopinée.

Les coursives, des escaliers, des détours se succédaient et l'appel radio que reçut Menchu fut la seule distraction de cette cavalcade. Elle ne connaissait pas ses murs, et leur logique d'imbrication lui faisait plus penser à un labyrinthe plutôt qu'à une forteresse organisée. Bref, elle suivait et ripostait aux tirs plutôt qu'essayait de s'orienter car c'était peine perdue vu son sens aiguisé de l'orientation (ironique hein xd). Mais au bout d'un temps interminable à ses yeux, le groupe finit par se retrouver devant une immense porte qui laissa place à un hangar. Elle ne connaissait pas les capacités de ses coéquipiers mais franchement, elle ne se sentait pas l'énergie de piloter l'un de ses vaisseaux. Plus perturbée par l'instant présent, Annabel suivit le groupe sans même y réfléchir, ripostant comme elle pouvait aux attaques de leurs poursuivants et ce n'est qu'une fois à l'intérieur qu'elle se rendit compte qu'ils se trouvaient dans un Tel'tak. Merick s'installa aux commandes et elle se laissa glisser le long d'une paroi pour finir par poser ses fesses sur le sol. Le vaisseau décolla alors que des bruits de tirs d'énergie venait s'entrechoquer sur la carlingue du vaisseau. Il fallait qu'elle réalise ce qu'il se passait et le fait de fixer un point du sol l'aidait un tant soit peu dans cette tâche. Elle entendit alors la voix de Menchu et elle releva son regard vers lui, toujours silencieuse et perdue. Comment tout cela était possible ?? Le matin même elle s'était réveillée dans sa cabane en bois, était retourné coupé des troncs d'arbres et voilà qu'en quelques heures, elle s'était retrouvée à combattre des jaffas, se déguiser en eux, se faire repérer et capturer par des kulls, se retrouver en face d'Anubis lui même, réussir à s'enfuir (le miracle de base inimaginable) et retrouver des terriens dont Menchu .... Pourtant elle n'avait pas repris ses petites fleurs jaunes et violettes ... Enfin à sa connaissance ... Elle commença alors à douter de la véracité des faits ... Trop d'incohérences, trop de chances, trop de trop. Soit tout ce qui c'était passé depuis le matin n'était qu'une illusion, soit ces 6 derniers mois l'étaient. Mais l'activation des anneaux mit fin à son raisonnement démentiel et l'action reprit le dessus. La porte de la soute se referma avant de laisser passer un tir d'énergie mais le vaisseau vibra d'une décharge beaucoup plus importante, qui fut bien vite expliquée lorsque des planeurs de la mort les dépassèrent et apparurent ainsi dans leur champ de vision. Annabel se releva d'un coup et se rapprocha de Merick pour savoir si elle serait utile mais ce dernier s'écria la mort des moteurs et le nez de l'appareil débuta sa rotation avant en direction du sol. Alors ça allait se terminer ainsi ...

Le sol était froid et très dur. Ses mains se posèrent à plat afin de prendre appui pour que le reste de son corps se redressent. Elle pivota alors pour atterrir sur ses fesses et la elle découvrit la salle de téléportation du Dédale. Elle ne comprenait désormais plus rien à rien. Elle regardait tout autour d'elle, à la recherche d'un indice ou d'une explication mais elle ne voyait que des visages inconnus. Une main tendue apparut dans son champ de vision et le temps de remonter le long du bras, elle vit le visage de Menchu. Tendrement, elle vint poser sa main dans la sienne et son corps se releva d'une traite. Une fois en face de lui, elle resta à le regarder dans les yeux mais fut vite interrompu par un infirmier qui la prit par le bras et se mit à l'examiner.


"C'est bon, je n'ai rien ... Ce n'est pas mon sang ..."

Elle se retourna vers le colonel mais l'infirmier n'en démordait pas et l'entraina avec lui à la suite des autres rescapés vers l'infirmerie. Bien vite le brouhaha général fut presque assourdissant avec tous les survivants réunis dans la même pièce et le staff médical s'y ajoutant. Annabel quant à elle se plongea dans un mutisme profond. Elle venait de voir le sigle de l'Odyssée un peu partout mais tout ressemblait tellement au Dédale. Était-ce une réalité alternée ?? Et puis vint le discours du Général O'Neill. Donc ils avaient disparut depuis 6 mois et 14 jours et il parlait bien de la perte du Dédale. Elle regarda alors l'ensemble de la pièce, voyant tout le monde fixé sur leurs écrans et vit le regard de Menchu. Oui, il fallait qu'elle lui parle pour remettre toutes les pièces du puzzle en place. Mais pour le moment, un infirmier particulièrement casse bonbon l'auscultait et si il n'arrêtait pas, elle sentait qu'il aurait bientôt son poing dans la figure ...
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MessageSujet: Re: MJ Exil - Effet Papillon   MJ Exil - Effet Papillon - Page 2 No_new1025.06.12 18:04

Les réflexes des militaires furent mit à rude épreuve au moment où ils arrivèrent sur le vaisseau, une patrouille Jaffa gardait les lieux et n’avait apparemment pas décidée de les accueillir amicalement. En quelques tirs, la patrouille était au sol, mais Becker avait été touchée, le Major lui demanda si elle pouvait continuer la mission tandis que Kelamis s’occuper de lui faire un garrot, Sheppard et Jerez s’occupait à présent de sécuriser le couloir qu’ils allaient emprunter pour tenter de retrouver les prisonniers. Le groupe avait repris la marche, mais les patrouilles à l’intérieur du vaisseau semblaient bien agitées, tenant son arme fermement, le Major mena le groupe à travers le dédale de couloirs jusqu’à tomber nez à nez avec une patrouille Jaffa, sans réfléchir, le Major appuya automatiquement sur son arme, déversant une salve de balles à l’intention de l’ennemi, aidé par ses coéquipiers, ils mirent vite fin à la rencontre pour continuer leur chemin, se rappelant que l’Odyssée pouvait fuir à tout moment si le danger était trop grand. La discrétion n’avait pas sa place ici, le temps pressé et les troupes ennemies étaient bien trop nombreuses, dès qu’ils empruntés un nouveau couloir, une patrouille était présente pour leur barrer la route, et plus ils faisaient de bruit avec leurs armes, plus l’ennemi rappliquer. L’équipe s’en sortait plutôt bien pour le moment, seule Julia avait été touchée à leur arrivée, ils prirent quelques secondes de répit pour recharger leurs armes quand un appel radio du Colonel Narah leur signala qu’il avait récupérer trois de leurs amis, à savoir Ryan, Spence et Lang, l’appel radio à peine terminer qu’une patrouille arriva juste derrière l’équipe qui eut juste le temps de se mettre à couvert dans le couloir adjacent, l’ennemi terrassé, ils pouvaient reprendre leur route.

Tandis que Jerez et Becker protégé leurs arrières, Sheppard et Kelamis étaient tous deux devant, prêt à faire feu sur tout ce qui arrivé, ils n’avaient jamais eu à faire face à autant de Jaffas, plus ils en tués plus il y en avait, le bon côté était que s’ils s’en sortaient, ils auraient sérieusement diminué l’armée d’Anubis, du moins, celle composée de Jaffas, les Kulls étaient encore une autre histoire, d’ailleurs, il était curieux, mais chanceux, de ne pas en avoir rencontré un seul sur le vaisseau. Après une énième patrouille de plus exterminée, ils tombèrent sur un groupe de Jaffas déjà fort bien occupé de leur côté, ne sachant pas ce qui se trouvait derrière le couloir, l’équipe se concentra sur l’élimination du premier problème, en quelques tirs, le couloir fut dégagé et alors qu’ils avançaient prudemment pour découvrir ce qui se cachait dans le couloir adjacent, ils tombèrent nez à nez avec une partie des prisonniers qu’ils étaient venus chercher. Soulager d’avoir retrouvé pratiquement tous les prisonniers, le Major salua ses compagnons d’exil et s’arrêta quelques instants sur Eversman tout en posant quelques questions sur son état, il demanda ensuite à Jerez et Kelamis de surveiller les environs avant de briefé ses compagnons.



Ravi de vous revoir sain et sauf, l’Odyssée nous à retrouver, c’est le nouveau vaisseau du Sg-c, jumeau du Dédale, il est en ce moment stationné en orbite autour de la planète, en combat contre la flotte Goa’uld, on a des renforts avec nous, le Colonel Narah et quelques hommes dont vous voyiez une partie ici. Je suis heureux de vous annoncer que nous allons enfin rentrer chez nous… Il laissa quelques instants à ses compagnons pour digérer la nouvelle avant de voir apparaître de grand sourire sur leurs visages. Mais avant cela, nous devons récupérer le reste des prisonniers, Ryan, Spence et Lang ont réussi à quitter le vaisseau mère d’Anubis et sont maintenant avec le Colonel, je suis confiant, ils s’en sortiront, on récupère le restant du groupe et on sort du vaisseau grâce aux anneaux de transport, une fois sur la planète, l’Odyssée nous téléportera et on pourra fuir en hyperespace pour rejoindre la Terre.
Major ! Oubliez les autres, on a un autre plan ! La salle des générateurs devrait être par-là. On y va, on retire les cristaux alimentant les boucliers – au départ on pensait plutôt faire en sorte de prendre le contrôle du vaisseau mais bon –, et hop ! L'Odyssée nous téléporte !

Une nouvelle patrouille ennemie venait troubler les retrouvailles, maintenant plus nombreux pour affronter les Jaffas, ils ne mettraient que peu de temps pour en venir à bout,« Je suis pour ! » avait-il ajouter à l’intention du plan de Lange en voyant qu’il serait bien plus long de récupérer les prisonniers et de quitter le vaisseau ensuite. Le calme revenu, le Major en profita pour prévenir Narah qu’ils avaient retrouvés une partie des prisonniers et qu’ils allaient saboter les boucliers du vaisseau pour pouvoir être téléportés à bord de l’Odyssée. Au moment de reprendre la route, la radio grésilla une nouvelle fois et tout le monde put entendre le Colonel Emerson prévenir les deux équipes qu’ils allaient bientôt mettre les voiles, il n’y avait plus un instant à perdre, l’équipe reprit la route, quelques peu ralenti par les blessés ou les épuisés, le chemin, déjà emprunté par les ex-prisonniers, possédés quelques obstacles, les corps des Jaffas qu’ils avaient éliminés avant de tomber sur l’équipe du Major, d’autres, biens vivants, arrivés à leur tour pour se faire massacrer, rajoutant quelques corps de plus au couloir qui en possédait déjà beaucoup. Arrivé aux anneaux de transport, le Major dut séparer l’équipe en deux le temps d’être transporté, il ferait parti du premier voyage, pour accueillir l’éventuelle menace qui pouvait les attendre à leur arrivée, Kelamis et Jerez resterait avec Andrews, Eversman et ses deux porteurs pour les couvrir en cas d’attaque. Une fois prêt, Kelamis s’occupa d’envoyer la première équipe à son point de destination. Un groupe de Jaffa était en effet présent à leur arrivée, le Major, Becker, Fordman et Lange ouvrirent le feu sur l’ennemi et sécurisèrent rapidement le secteur avant l’arrivée de l’autre groupe. L’autre groupe arriva et Kelamis tira sans plus attendre sur le panneau de contrôle des anneaux, expliquant ensuite son geste au Major, un Kull les avait rejoints dans le couloir et ils avaient eu juste le temps de se faire transporter par les anneaux.

Sans plus attendre, l’équipe reformée reprit la route, curieusement, les couloirs étaient bien calmes ici, les Jaffas, bien trop prétentieux, avaient dû penser qu’ils n’arriveraient jamais jusque-là et s’étaient concentrés dans la partie d’où les terriens venaient. Très rapidement, ils arrivèrent devant la porte de la salle des générateurs, il n’y avait aucune patrouille pour les déranger, mais malheureusement cette fois, c’était la porte qui posait problème. Sans perdre une seconde, Sheppard posa du C4 sur la porte, répondant aux diverses remarques qu’ils n’avaient pas d’autres moyens de l’ouvrir et qu’ils étaient quelques peu pressés par le temps. Il emmena tout le monde à couvert et déclencha l’explosion, la porte était toujours là, mais l’énorme trou à l’intérieur serait suffisant pour la franchir. Sheppard enjamba le trou de la porte et aida ses coéquipiers à traverser à leur tour, du moins, ceux qui en avaient le plus besoin.
« Bon Lange, vous nous faites votre tour de magie et on se barre d’ici vite fait », il resta près de la porte pour surveiller le couloir tandis que le scientifique se chargerait de désactiver les boucliers.

L’Odyssée n’avait pas trainé, les cristaux étaient à peine détruits qu’un halo de lumière enveloppa l’équipe qui se retrouva aussitôt sur le vaisseau. Ils avaient réussi. L’équipe médicale se bousculait pour prendre en charge les blessés, Sheppard allait bien, il se sentait bien, et tout ce qui comptait pour lui maintenant était de savoir si les autres avaient pu être récupérés également, la réponse d’un officier le soulagea et il accompagna ses coéquipiers à l’infirmerie. Il refusa qu’on s’occupe de lui, prétextant qu’ils avaient plus important à faire au niveau des blessés, et alors qu’il faisait le tour de l’infirmerie pour voir si tout le monde était bien là, on le força à s’installer dans un lit en attendant l’arrivée d’un médecin. Le Colonel Emerson arriva ensuite et on leur déposa des écrans plats signe qu’une annonce importante allait être faite.


- Nous arriverons sur Terre dans trois heures. Le Stargate Command a déjà été prévenu de notre arrivée, et le général O'Neill souhaite vous dire quelques mots.


L’écran s’alluma et le visage du Général O’Neill apparut ensuite…



« Membres d’équipage et survivants du Dédale, je m’adresse à vous pour vous faire part de ma gratitude et de celle du président des Etats-Unis pour votre force et votre courage exemplaire. Il y a exactement six mois et 14 jours, vous étiez parti accomplir votre devoir… Ce fut un voyage difficile pour chacun d’entre vous. Vous avez connu des pertes, des souffrances… Et sur Terre, votre absence a laissé un vide dans les cœurs de vos proches. Au fond de moi, j’ai toujours gardé l’espoir de vous revoir tous un jour. Mais pendant un temps, nous vous avions cru perdus et dès lors, nous avons tous été saisis d’une douleur inconsolable… Aujourd’hui, vous voilà sauvé, survivant aux épreuves terribles de ces derniers mois. Nous pleurerons nos morts et nous les honorerons comme il se doit, mais en attendant, reposez-vous et respirez votre liberté. Votre voyage va s’achever et vous allez pouvoir rentrer chez vous, sur Terre… On a tous hâte de vous revoir, et on vous attend les bras ouverts… A bientôt. »

Alors qu’il entendit les paroles du Général, le Major repensa à la vie qu’ils avaient eue sur cette planète, et en particulier à toutes les personnes qu’ils avaient perdues… Cette mission était un échec total, mais la fin aurait pu être bien pire pour eux.
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MessageSujet: Re: MJ Exil - Effet Papillon   MJ Exil - Effet Papillon - Page 2 No_new1025.06.12 19:33

Inconscient depuis un bon moment, la vie d'Eversman était entre les mains des autres rescapés puis de l'équipage de l'Odyssée. Il n'avait aucune idée de sa situation actuelle et pouvait encore moins imaginer être à bord d'un vaisseau spatial en direction de la Terre. Le voilà désormais allongé, branché sur monitoring dévoilant une certaine tachycardie, perfusé et cela sans même râler. Un petit miracle. Le retrait du ou des foyers d'infection attendrait le retour sur Terre, il fallait qu'il récupère un peu avant et que le personnel médical en sache davantage sur cette bactérie qui avait contaminé son sang. Le lieutenant semblait paisiblement endormi pourtant il ne l'était pas tant que cela, une scène particulière se déroulait dans sa tête.

Les pas sur le sol sec s'enchainaient, des cabanons de bois étaient présents de chaque côté, un grand feu un peu plus loin mais personne. A l'exception d'un autre feu, de taille moindre un peu plus loin au bord de la falaise et qui l'attira. Une personne facilement reconnaissable y était installé et le Ranger prit place à ses côtés. Rapide coup d'œil vers lui, remarquant ses habits de touriste - chemise coloré, pantacourt - avant d'observer le début de ce lever de soleil. C'était étrange de se retrouver à cet endroit, qu'il avait connu durant les premiers mois de la survie et s'y retrouvait de nouveau était assez étrange. Une légère brise lui fit prendre conscience de l'état pitoyable de ses habits, troués, sales ou inexistants sur son torse.


"T'en a mis du temps." Evans Dablord, égal à lui même en ne quittant pas son livre des yeux dont il ne parvenait pas à lire le titre.
"J'aime me faire désirer"
"Dommage pour toi, ta bière est tiède maintenant." Tout en lui tendant la boisson vénérée.
"Je ferai avec..." N'a pas perdu le geste habituel d'ouverture et a l'impression de revivre lors de la première gorgée. "Où as tu trouvé ce trésor ?"
Réplique tout en indiquant derrière lui d'un geste de la main. "J'en ai tout un stock. Ça a du bon d'être mort."
"Il faut que j'y pense alors"
"C'est ennuyeux, crois-moi."
"Tu as d'autres avantages ?"
"Le repos éternel. Ce n'est pas ça qu'on enseigne à nos enfants, d'habitude ?"
"Même pas de filles dénudées et une plage de rêve ?" Lui qui imaginait le paradis comme des vacances illimitées aux caraïbes.
"Mais on est sur une planète de rêve. Regarde autour de toi, ça a toujours été le cas !"
Désapprouve les propos d'un signe de tête avant d'ingurgiter une nouvelle gorgée de liquide ambré. "On doit pas parler de la même planète... Celle la, c'est un enfer vert"
"Peut-être changeras-tu d'avis lorsque tu seras de retour sur Terre. L'enfer n'est pas forcément juste sur un plan physique... Les relations humaines, assumer ses actes jusqu'au bout et justifier ses choix, ça c'est terrible."
"la Terre... Elle ne m'a jamais parue aussi loin que maintenant."
Evans relève la tête de son bouquin pour regarder dans les yeux. "Parce que tu es en train de mourir, Matt. J'ai pourtant essayé de te le dire : tu as une septicémie. Regarde ta peau et ton visage : tu es pâle, des marques violettes partout... C'est dommage en étant aussi près du but..."
"Dommage ? J'ai survécu à mal de trucs et une simple égratignure va me tuer... C'est pathétique." Tout en détournant le regard, incapable de soutenir celui de son meilleur ami sur ce point.
"C'est le cas de tout le monde, Matt. C'est la vie."
"Dis l'homme qui a finit les jambes broyées à cause d'une fichue secousse... On méritait mieux que ça, Evans..."
Ce dernier replonge dans son livre " Ce n'est pas le hasard qui m'a tué mais ma curiosité : si je n'avais pas remis en route l'installation alien les souterrains n'auraient jamais été déstabilisés. Quant à toi, tu t'es montré particulièrement négligeant. Alors non, on a ce qu'on mérite. La seule différence, c'est que toi il te reste encore une chance..."
Baisse la tête. "Je pensais mourir au combat...Mais pas comme ça... ".Boit une autre gorgée. "Une chance pour quoi ? De quoi tu parles ?"
"Ils vous ont retrouvés, Matt... L'Odyssée a été envoyé vous chercher, et maintenant tu te trouves à bord. - Une autre bière ?"
Incapable de résister à une telle demande, tend la main. "Peut être mais c'est trop tard... Je le sens. Et si j'étais encore en vie, je ne parlerai pas avec un mort..."
"Arrête, tu ne sens rien du tout ! T'es juste complètement H.S, avec la volonté d'une larve, et tu délires complet ! Je n'existe plus, t'as oublié ?!"
"Tu sembles pourtant bien vivant..." Après avoir constater d'une tape la consistance de son ami et garde la main tendue pour récupérer son bien.
"Normal : tu es ma plus belle erreur, Matt." Avant de lui donner sa bière.
Perplexe devant les propos. "C'est toi qui délire là..."
"Nan, c'est toi qui délires. C'est ton rêve, pas le mien..."
Fait le signe des guillemets pour reprendre les propos de l'autre "Tu es ma plus belle erreur, Matt. - fin de l'interprétation à oscariser - ça rime à quoi ça ?"
"Je 'sais pas, j'avais envie. Je t'en pose des questions, moi ?" Evans lui tend soudainement un plat venant de nulle part rempli d'appétissants... "Un cake ?"
Entame sa nouvelle bière, le regard de nouveau vers ce soleil naissant. "Non, merci... D'où tu sors ça toi ?! Et même pourquoi je parle avec une personne décédée ?"
"Je te l'ai déjà dit : tu délires complet. Actuellement tu es dans un lit, à l'intérieur de l'infirmerie de l'Odyssée, et si tu veux mon avis dès que tu seras réveillé tu devrais passer un bilan psychologique..."
"Surement... Mon meilleur pote, décédé, me fait la morale. Cette septicémie, elle attaque aussi le cerveau ?"
"Agitation, confusion, hallucinations... Donc oui. C'est rassurant, hein ?"
"Oui, je me sens déjà mieux. Je suis rassuré sur mon état mental.." Tu parles...
La bouche remplie "Moi je les trouve quand même bons, ces cakes... Tu es sûr que tu n'en veux pas un ?"
"Certain..." S'installe plus confortablement en appui sur ses coudes. "C'est quoi la suite ? Je veux dire, après les bières, les gâteaux... Tu dois encore avoir d'autres surprises ?""
"Ben je peux te réciter l'alphabet de A à Z sans oublier une seule lettre, mais bon... Ça n'aurait pas grand intérêt, je pense."
"Je te le confirme..." Le Ranger commence à être un peu blasé et préfère se concentrer sur le crépuscule. "ça fait mal ?"
"De quoi ? la mort ?"
"Oui..".
Evans pose le plateau sur ses genoux. "Non... Ce n'est pas le passage de l'Autre Côté qui fait mal ; c'est ce qui se passe avant. Mais toi, tu as déjà passé ce cap..."
"Si j'ai passé ce cap alors je suis mort aussi.."
"Tu n'es pas mort. Pas encore, tout du moins. Tu es juste à la limite : tu peux donc te laisser aller et vraiment me rejoindre, avec les filles sur la plage et les bières à profusion, ou tu peux sauter de cette falaise. Désignant justement le bout de la falaise avec la mer à l'horizon."Faire ce choix, c'est faire le choix des souffrances, des douleurs et des malheurs pendant de nombreuses années... Mais si tu fais ce choix, l'enfant que ta femme attend aura un père, et elle un mari. La question est de savoir si tu préfères avoir une belle vie, ou protéger celle de ceux qui te sont chers..."
Il faut quelques instants à Matt pour assimiler les paroles. L'enfant de ma femme ? Eiden est enceinte ? Attend la confirmation avant de continuer. Je vais être papa... Repéte à plusieurs reprises la phrase comme pour bien en saisir la portée Je dois faire le choix rejoindre mon meilleur ami et vivre ma propre vie ou souffrir pour protéger mes proches ?
Evans dodeline de la tête. "C'est à peu près ça, oui."
"Tu sais, j'aurai tout fait pour échanger ma place avec toi..."
"Pourquoi donc ? T'as toujours voulu retrouver la Terre ; je ne vois pas ce qui t'en empêche..."
"Tu es mon meilleur ami, Evans... Je t'ai abandonné ici..."
"J'étais. Mais maintenant, il va être temps de te décider..."
Le "j'étais" lui fait mal, a du mal à tourner la page de ce côté là. J'ai protégé mon pays, ma planète toute ma vie... Si je peux protéger mes proches, Eiden, mon enfant de ma vie, je le ferai quitte à souffrir... Cherche à croiser le regard d'Evans. Nous nous reverrons ?
"J'en doute. Nos chemins se séparent désormais..."
Mais nous nous reverrons si... si je meurs ?
Non. Le jour où tu mourras - et le fait de mourir un jour n'est pas une supposition -, ton esprit disparaîtra. La seule chose que tu peux faire en attendant, c'est faire en sorte que les autres se souviennent de toi...
Je me fiche qu'on se souvienne de moi... Je veux juste être avec ceux qui sont importants à mes yeux.
Indiquant de la tête le bout de la falaise. "Alors tu sais ce qu'il te reste à faire..."
Prend une dernière gorgée de bière avant de la laisser là et se relève lentement lui tendant la main. J'espère vraiment qu'on se reverra un jour...
Qui vivra verra, comme on dit !
La poignée de main échangée, il s'approche de la falaise attendant quelques instants puis saut de l'ange. AHHHAHAHAHAAAAAAAA
Je te préviens, le réveil va être douloureux ! Trop tard.

La chute semble n'en plus finir, les yeux clos, Eversman attend après son destin espérant que son meilleur ami ne s'était pas trompé. Non, ce n'était pas le cas. La chute prit fin d'une façon violente, la douleur était diffuse, impossible d'en localiser la source précise. Chaque cellule semblait lui crier sa souffrance ainsi que son besoin de repos. Il était encore fatigué mais c'était le prix à payer. Le Lieutenant finit par laisser échapper un faible gémissement tandis qu'un mouvement agita ses doigts, il cherchait à s'accrocher à quelque chose. Le Ranger était de retour du côté des vivants mais ce n'était pas encore suffisant pour ouvrir les yeux ou comprendre une conversation. Il lui fallait retrouver ses forces et combattre le mal qui le rongeait.
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Julia Becker
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MessageSujet: Re: MJ Exil - Effet Papillon   MJ Exil - Effet Papillon - Page 2 No_new1026.06.12 0:16

Si les Français disaient qu'il pleuvait des cordes et que les Anglais parlaient plutôt de chats, ici l'expression appropriée était "Il pleut des Jaffas". Le doigt crispé sur la gâchette la pilote ne cessait de faire feu sur les ennemis comme tous ses camarades, essayant pour l'occasion de rivaliser de précision avec Lucky Luke. C'est alors qu'elle sentit comme une morsure sur le côté du bras gauche qui lui fit pousser un léger cri. Julia était touchée. Etait-ce un réflexe nerveux ? Elle tremblait tellement que sa main valide refusait de lui obéir. Sheppard lui demanda si elle pouvait continuer et elle acquiesca. Elle prit alors conscience du filet tiède qui coulait le long de son bras et s'égouttait au bout de ses doigts. Elle s'adossa à une paroi, et déchira un morceau de sa chemise pour faire un garrot de fortune que Kelamis noua. Quand il lui demanda si ça allait elle répondit

- Oui merci. Je n'avais pas eu le temps de passer par la boutique souvenir, les Jaffas m'ont offert un cadeau.

Ils reprirent leur formation et continuèrent leur route en deux groupes. L'un qui s'occupait de ce qui se passait devant et l'autre qui couvrait les arrières. En temps normal ils auraient communiqué par signes pour ne pas se faire repérer mais il y avait bien longtemps que leur présence avait été remarquée. Preuve en était des hordes de jaffas qui n'en finissaient pas de déferler. Mais il semblait qu'ils s'étaient mis en place bien avant l'arrivée des SGCiens. Combien un Alkesh pouvait-il en contenir ? Beaucoup trop de toute évidence par rapport au nombre que les terriens étaient. Ils avaient de la chance d'être encore vivants. Cela ne pourrait probablement pas durer. La nouvelle circula alors dans leur groupe que le trio était bien rentré à bord. C'était déjà ça! C'est alors qu'ils tombèrent nez à nez avec Eiden, Simon,Lipz, Willson et Matt. Tous semblaient bien aller. Du moins ce n'était pas pire qu'avant leur séparation. Matt était toujours en vie mais c'était tout juste apparemment. Pauvre Eiden! Quant au malheureux Simon il semblait réellement apeuré, comme toujours mais avec l'option "muet" en plus. Julia leur sourit à elle et Simon.

- C'est bon de vous revoir! Il ne manque plus qu'à retrouver les autres et nous serons complets pour rentrer à la maison!

Cette fois ils ne se battaient pas pour des prunes. Ils avaient un réel ticket de sortie et Julia comptait bien tout faire pour l'utiliser.

- Major ! Oubliez les autres, on a un autre plan ! La salle des générateurs devrait être par-là. On y va, on retire les cristaux alimentant les boucliers – au départ on pensait plutôt faire en sorte de prendre le contrôle du vaisseau mais bon –, et hop ! L'Odyssée nous téléporte !

Bien que l'idée de se téléporter avant d'aller chercher les prisonniers n'enchantait pas la pilote, elle devait reconnaître que ce plan était plus efficace. Ils pourraient toujours retourner ensuite. Mais alors qu'ils allaient se remettre en route la radio leur rappela aimablement que si ils ne se dépêchaient pas ils resteraient sur place. ils ne perdirent plus un instant et dévalèrent la distance qui leur restait à parcourir, sautant ou contournant les obstacles. Enfin les anneaux de transport! Mais ils étaient trop nombreux pour faire un seul voyage, ils se séparèrent donc en deux groupes. Julia fut du premier voyage avec Sheppard et d'autres militaires. Leur but étant de sécuriser la zone avant l'arrivée des autres. Encore des tirs et puis l'arrivée du deuxième groupe qui se fit un peu plus tôt que prévu. Apparemment ils venaient d'échapper de justesse à un guerrier Kull.

Et c'était reparti pour la course, quand il n'y en avait plus il y en avait encore! Bien qu'elle s'efforçait de ne pas y penser Julia avait de plus en plus mal au bras qu'elle secouait sans ménagement. La salle des générateurs se présenta enfin à eux, et un peu de C4 eut vite fait de l'ouvrir. Ca c'était du travail comme Julia l'aimait, net, sans bavure et avec une petite explosion festive et un trou de gruillére. Lange s'occupa de désactiver le bouclier tandis que Julia enfourna dans son sac des "cristaux souvenirs". En fait elle espérait pouvoir les faire analyser à leur retour sur Terre. Télétransport à nouveau et cette fois ils se retrouvérent sur l'Odyssée. Alors que les équipes médicales les prenaient en charge Julia demandait à repartir pour aller chercher les autres mais on l'informa qu'ils n'allaient pas tarder.

Une fois arrivée à l'infirmerie, Julia vit un dangereux individu s'approcher d'elle : le Dr Oust! Il semblait tellement heureux de voir tous ces "cas" se présenter qu'il en avait presque la bave aux lèvres. Elle décida de ne pas prêter attention à ses paroles acides du genre "pas trés originale votre blessure Blondie" et le laissa manipuler son bras. Si il était efficace après tout...John était assis sur la table d'auscultation à côté d'elle et avait également une nuée de médecins autour de lui. Julia le regarda et un sourire se dessina sur ses lèvres. Elle avait piloté un F302 et avec Sheppard qui plus est! Une légende parmi les pilotes.

- Major, je tiens à vous dire que ça a été un honneur et un privilège de voler avec vous.


Elle grimaça lorsque le Dr Oust lui présenta une mixture d'apparence immonde qu'il lui faudrait avaler pour calmer la douleur. Et elle allait protester lorsqu'enfin...il entra! Celui qu'elle attendait et espérait. Elle se leva immédiatement et rendit à Oust son verre qui lui encombrait la main et le regarda le coeur battant à la chamade d'amour, d'impatience, d'espoir et de bonheur. Elle n'avait qu'une envie c'était de se jeter dans les bras d'Anthony, de l'embrasser et de le serrer sur son coeur. Mais une telle attitude n'était pas admissible ici. Désormais leur relation ne serait plus tolérée.

« Julia !.... T’es blessée ? C’est pas trop grave ? ….. Comme je suis heureux de te revoir ici… Tu avais raison depuis le début, on va rentrer chez nous ! Je t’aime »

Sa main dans la sienne, Julia sentit sa gorge se nouer. Elle baissa un peu le regard pour se donner une contenance, non pas vis à vis d'Anthony, mais de la collectivité qui ne devait pas soupçonner quoique ce soit.

- Ce n'est pas grand chose ne t'inquiète pas. Je suis contente que tu sois sain et sauf. J'ai eu peur pendant un moment de t'avoir...hum...de vous avoir perdu. Mais tout va bien maintenant! On rentre chez nous c'est vrai!

Elle aussi voulait prononcer ces fameux mots mais pas ici, pas avec tout ce monde autour d'eux, et pas au risque qu'ils soient découverts. La pilote resserra tendrement sa main sur celle d'Anthony, tentant par là de lui faire partager son émotion son ressentit à défaut de pouvoir se permettre d'autres gestes.

- Moi aussi!

Leurs doigts se dénouèrent et ils regagnèrent chacun leur lit respectif. Julia passa devant Annabel aux prises avec un infirmier qui la harcelait de questions. Elle savait que l'autre blonde du groupe n'était pas trop portée sur les émotions ou les gestes affectifs mais tant pis. Julia savait tout ce qu'avait fait Annabel dans l'ombre et elle lui en était reconnaissante.

- Merci pour tout Anna. Tu es quelqu'un de rare.

Elle laissa Oust mettre son bras en écharpe et alla voir Eiden qui était toujours auprès de Matt et refusait de se nourrir. Pour la première fois depuis un moment le regard de Julia s'attarda sur le père du futur enfant d' Eiden. Elle était loin de le porter dans son coeur mais elle souhaitait tout de même qu'il s'en sorte, ne serait-ce que pour Anthony et Eiden. Et puis parce que tout simplement, avant cette mission, il avait été quelqu'un de bien. Pourtant elle savait que la simple présence d'Eversman risquait de lui compliquer la vie, puisque jamais il ne redeviendrait comme avant. Elle posa un baiser léger sur la joue de son amie.

- Tout va rentrer dans l'ordre tu vas voir! Mais prend aussi soin de toi d'accord ?

Elle retourna à l'infirmerie non sans avoir donné une accolade amicale à Simon. Il allait enfin pouvoir revoir sa Maman et peut être retrouver un peu le goût de la vie. Cette fois Julia se sentait épuisée et ses jambes tremblaient. Il lui fallut de l'aide pour gagner son lit et se coucher. En bruit de de fond elle entendit le Général O'Neill qui leur souhaitait un bon retour et exprimait sa joie de les retrouver. Puis une autre voix leur annonça que dans trois heures ils seraient à la maison. Julia se tourna sur le côté pour cacher des larmes silencieuses qui coulaient le long de ses joues.Non seulement leur mission avait été un échec mais ce n'était pas ça encore le pire. De 159 personnes qui étaient parties pour une simple mission de routine, quarante-deux seulement étaient de retour. Seulement qaurante-deux...

- Votre bras vous fait mal ? Vous vous êtes blessée ailleurs?

Ca c'était l'infirmier qui s'inquiétait de voir une personne qui aurait du sauter de joie pleurer comme une madeleine.

- Oui je suis blessée ailleurs. A l'orgueil.

Et elle ferma les yeux...


Dernière édition par Julia Becker le 27.06.12 21:22, édité 1 fois
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Simon Wolowitz
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MessageSujet: Re: MJ Exil - Effet Papillon   MJ Exil - Effet Papillon - Page 2 No_new1026.06.12 1:32

Un pas devant l'autre et ne pas s'arrêter. C'était juste ce que se rappeler Simon. Il déambulait dans les couloirs avec les autres, prenant le soin de ne pas se faire repérer. Ils étaient sur un vaisseau, enfin il croyait car il n'était pas sûr de lui. Le stresse actuel le faisait perdre toute orientation et il était impossible pour lui de savoir où il était. En même temps, n'importe qui pouvait le comprendre. Rester 6 mois sur une planète hostile, à être pratiquement sous-alimenté à cause du manque de nourriture et toujours courir pour tel ou tel raison. Au bout d'un moment, il est normal d'en avoir marre et de se focaliser sur le plus banal, avancer. Ainsi, l'ingénieur avancer.

Du coup, il ne se rappeler plus trop ce qu'il s'était passé durant leur folle fuite. La seule chose dont il était sûr, c'était qu'il y avait avec lui Melissa. D'ailleurs, elle était juste devant lui et à cause des récente péripétie, elle avait une déchirure sur sa jupe qui se situait au niveau du postérieur droit. Au moins, il avait de quoi se focaliser pour éviter de trop stresser. Du coup, il percuta la jeune femme devant lui car il n'avait pas vue le groupe s'être arrêté. En guise d'excuse, il lâche un ridicule et pathétique,
« Arghh... Euh. ». Elle rétorqua par un sourcil levé plein d'interrogation. Mais pas le temps au explication car le groupe était de nouveau en mouvement.

La suite, c'était encore courir et courir sans jamais savoir où ils allaient. Simon laissait les autres mener le groupe, ils étaient sûrement plus qualifié pour ça qu'un pauvre ingénieur tout juste sortie des jupons de sa mère. Enfin bref, il espérait qu'ils savaient ce qu'ils faisaient tous ses gens. Après, Simon ne doutait pas d'eux mais bon, on sait jamais. Mais bon, pour le moment, c'était courir dans des couloirs et des couloirs. Des rencontres, plus ou moins sympathique, souvent pas très sympathique. Des mots échangés entre certains et pour finalement se retrouver dans un endroit qui symbolisait la fin de leur calvaire.

La structure du vaisseau était familier à Simon mais également les personnes présentes. Il n'y avait plus de gros baraqué en armure mais des humains et humaines qui les accueille. Rapidement, on s'occupa d'eux, posa des questions sur leur sentiments, si ils savaient ce qu'il se passait. Wolowitz était quelque peu déboussolé et il n'arrivait pas à comprendre la situation actuelle. Il fallut que la personne qui lui parlait lui dise qu'il se trouvait sur l'Odyssée, un vaisseau terrien pour qu'il ressente un sentiment de soulagement envahir son être. A cette annonce, il serait presque tombé à la renverse tellement ce sentiment le soulagea.

Une fois qu'il eut finit de vraiment réalisé qu'il était en faite... sauvé. La première chose qu'il fit et de se tourner pour trouver du regard Melissa. Il la trouva rapidement et il se dirigea vers elle, un grand sourire sur le visage. Visiblement, on lui avait dit la même chose car elle arborait le même sourire sur le visage. Elle se dirigea vers l'ingénieur et lui sauta dans les bras. Simon fut surpris de la réaction de la jeune femme qu'il faillit tomber à la renverse avec elle. Melissa le serra fort avant de lui dire...


- On est sauver Simon !! Tu te rends compte, on est sauver !! On rentre chez nous !!
- Oui, c'est formidable ! Jamais j'aurais cru... enfin, je pensais qu'on était à jamais... perdu.
- Mais maintenant ce n'est plus le cas Simon. C'est la fin de notre calvaire.
- Comme tu dis, c'est la fin...


Savoir que tout cela était finit, cela donnait un sacré coup à Simon. Lui qui avait perdu tout espoir de revoir les siens, de revoir sa famille. Lui qui avait même perdu le goût de vivre, venait d'apprendre qu'au final ils allaient tous rentrer à la maison. La galère était finit, tout était finit.
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Menchu Narah
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MessageSujet: Re: MJ Exil - Effet Papillon   MJ Exil - Effet Papillon - Page 2 No_new1026.06.12 23:42

Deux militaires contre une armée de Jaffas, peut être que si les deux frères d'armes fermaient les yeux, cela laisserait à leurs ennemis une chance de gagner, pour une fois ? A cette pensée, il eut un sourire lugubre. Accroupi contre un mur avec deux accès devant lui et un troisième à la limite de son champ de vision, il était face à Merrick qui était dans la même situation. Aucune couverture possible, mais ils tenaient, ça faisait maintenant plus de cinq minutes qu'ils tenaient la position, coordonnant leurs tirs et usant de grenades flash, frag et fumigène pour maintenir une défense à peu près potable. Au cours de l'affrontement, il se gratifia même d'avoir choisit une mitrailleuse légère -la M249 qu'il avait entre les mains- plutôt que son compagnon de toujours, la M4. La capacité du chargeur, la force de pénétration des projectiles et la cadence de tir donnaient aux deux frères d'armes un avantage certain sur les Jaffas et leur lance non seulement peu précise mais aussi extrêmement lente. Les chargeurs vides et les douilles percutaient à un rythme infernal le sol de la base et le plus grand risque pour le moment, résidait dans le potentiel manque de munition.

« Mon royaume pour un fusil à pompe ! » Le français sortit son arme de poing et abattit un Jaffa.
« T'as pas d'royaume Merrick. » Engageant un nouveau chargeur, l'intéressé grogna.
« Justement, c'est bien ça l'problème mon Colonel. »

Lorsqu'ils parlaient, les deux hommes devaient presque crier pour couvrir les bruits d'armes, le résonnement des pas des Jaffas -et le bruit de leurs corps inanimés touchant le sol- ainsi que le son régulier de l'alarme de la base. Chaque minute qui passait voyait la difficulté augmenter, les Jaffas se faisant toujours plus pressent. L'adrénaline faisait son office depuis qu'il avait pressé la détente pour abattre la patrouille, le français se sentait puissant et son expérience le rendait serein, même dans une situation aussi précaire. Il avait une mission et s'y tiendrait le plus longtemps possible. Des vies en dépendaient, celles de ses hommes et rien n'était plus important.

« J'recharge. »

Laissant retomber le chargeur de 200 coups dans un bruit sourd couvert par l'ambiance du moment, il jeta un regard vers une des entrées alors que sa main allait chercher un nouveau chargeur plein pour faire de nouveaux trous dans ses malheureux ennemis. Aucun d'eux n'avaient la moindre chance contre lui. Il enfonça dans son logement le magasin, tira sur la bande de munition et vit, dans l'angle gauche de son champ de vision, une ombre scintillante. Une fraction de seconde plus tard, il armait son bras gauche dont la main tenait fermement un couteau de lancer. Le couteau fendit l'air et se planta dans la joue de l'ennemi qui recula en criant de douleur. Cette poignée de seconde fut suffisante. Sa main droite tenait son SOCOM. Deux pressions sur la détente et la boite crânienne de sa victime explosa, éclaboussant de sang et de cervelle le mur que le corps secoué de spasmes rencontra avant de toucher le sol dans un son mat, qu'il devina aisément pour l'avoir assez entendu dans sa vie, sans pour autant l'entendre vu le brouhaha ambiant. Il finit de recharger alors que Merrick lançait un objet métallique dans l'un des points d'accès.

« Flash ! »

Les deux hommes se couvrirent les yeux avant d'ouvrir de nouveau le feu. Le combat ne cessait de s'intensifier et les points d'accès étaient trop nombreux pour qu'ils puissent les couvrir à deux. Et alors ? Rien à foutre ! Il tiendrait. Il s'assura de la situation de Merrick qui semblait être dans le même état d'esprit que lui. La rigolade de tout à l'heure avait signé la fin des amuse-gueule, maintenant c'était l'Enfer. Et ça tombait bien, il était l'envoyé de Lucifer. Se concentrer sur la mission. La mission. Mais quelle mission ? Annabel, ou ses hommes ? Si le choix venait à se faire, que choisir ?
BANG !
D'instinct il se baissa et envoya dans l'autre monde le Jaffa qui avait failli mettre fin à ses jours. D'un regard il rassura Merrick sur son état et la bataille reprit de plus belle. Il devait la mettre de côté ou elle allait le faire tuer. Concentration : allié, cible, arme, munition devaient être les seules choses hantant son esprit encombré de questions sans rapport avec le combat immédiat. Même si en tant que gradé, il devait voir plus loin que le combat actuel, l'affrontement au quel il participait était trop important pour se perdre dans des divagations autres, surtout qu'il n'avait aucun contrôle sur le reste de la bataille. Il devait avoir confiance en ses hommes.
Mais au fond de tout ce brouhaha, extérieur et intérieur, une pensée l'obsédait, l'effrayait presque. Qu'un Kull débarque. Avec le nombre d'ennemis alentour, le repli serait difficile -surtout qu'ils ne sont que deux- et quasiment impossible sous les tirs d'un super soldat.
Anneaux. Flash... Allié.


« A couvert ! »

Annabel.



Merde! Son esprit guerrier reprit le dessus et il ouvrit le feu sur un duo de Jaffas qui tentaient de franchir le périmètre établi par les cadavres de leurs camarades. Barrière supplémentaire entre les terriens et leurs ennemis, il fallait enjamber un bon paquet de corps avant d'arriver à une position de tir favorable et pendant ce laps de temps court pour les terriens -tout en étant terriblement long pour eux- suffisait pour abattre une partie des futures menaces. Les nouveaux venus se positionnèrent et Ryan vint à ses cotés.


« Content d'vous r'voir mon Colonel. »
« Vous êtes en état de combattre tout les trois ? »
« Affirmatif. »
« Alors faites feu ! »

La position devenait de plus en plus invivable, malgré les renforts -situation ironique d'ailleurs- et le gradé songeait à décamper, même si ça ne lui plaisait pas du tout. Il devait extraire les hommes qui les avaient retrouvés. Il devait la mettre à l'abri... Non, ils devaient les mettre à l'abri. Il ne fallait pas tout mélanger ! Mais la présence d'Annabel le perturbait, comment savoir s'il prenait cette décision en tant que commandant, ou en tant qu'homme ? Le simple fait qu'il se posait la question lui prouvait que c'était la seconde option. Il serra les dents et fit signe à ses hommes d'évacuer. Il fit exploser le C4 à l'entrée, sachant pertinemment qu'ils ne pourraient faire le chemin inverse, leur seule chance de survie revenait à courir dans une direction opposée, en cherchant une autre sortie.

« Sheppard, ici Narah, on a récupéré trois des nôtres et on quitte la position. Ça d'vient vraiment mal fréquenté ! Ne revenez surtout pas par les anneaux, je répète, ne revenez surtout pas par les anneaux. »

Sortant un pain de C4 qu'il laissa tomber en plein milieu de la zone de téléportation en passant, il prit la tête du groupe et entama une charge à travers les lignes Jaffas. L'explosion et l'avancée brutale des terriens avait abasourdi les forces en présence, leur donnant un avantage qui allait surement faire la différence. La traversée de la base était aussi éprouvante que la défense, si ce n'est plus vu qu'ils étaient mobiles mais le groupe gardait une allure soutenue et ils se relayaient pour les rechargements et pour ne pas laisser le temps à un Jaffa de les cibler avec trop de précision. Et grâce à un coup du sort -quel enfoiré celui-là aussi!- Sheppard les contacta : ils avaient retrouvés un autre groupe d’exilés et avaient un plan pour tous les sortir de là sans trop de casse, normalement.

« Bien reçu, allez-y ! On va se débrouiller pour sortir de cette saleté de forteresse. Il coupa la radio et accéléra le pas quand Emerson leur rappela l'ultimatum. Emerson, tenez encore quelques minutes, on arrive. »

Il reprit la tête du groupe avec un chargeur plein, il devait mener ses hommes vers la sortie ou ils se retrouveraient tous coincés ici et c'était pas vraiment une idée qui le réjouissait. Il gueula à ses hommes de trouver des escaliers descendant dans les entrailles de la forteresse, pour passer par les souterrains de la base. Malgré l'adrénaline qui se diffusait en continu, la fatigue commençait à poindre le bout de son nez et si lui commençait à la sentir, il n'osait pas imaginer le calvaire que vivait Ryan, Annabel et le troisième exilé. Interpellé par ce dernier, ils s'engouffrèrent tous dans un escalier descendant assez large, il profita de l'angle droit qu'ils venaient de passer pour lancer une grenade à fragmentation derrière eux. A l'oreille, elle avait fait des victimes.
Lâchant sa M249, il se saisit de son SOCOM et ouvrit le feu sur les Jaffas pour les tuer le plus rapidement possible. Il voulait rattraper les problèmes de visés liés à leur course par le surplus qu'offrait son arme de poing -ainsi que sa légèreté comparée au fusil mitrailleur- pour abattre un maximum d'ennemi en un temps record. Pendant leur périple, ils ouvraient toutes les portes qu'ils trouvaient, même si cela constituait un risque, il fallait saisir la moindre opportunité. Et pour une fois, la chance leur sourit.


« Un hanger, tous dans le premier Tel'tak ! »

Il laissa passer son unité, reprenant son arme principale pour couvrir ses hommes, il fit signe à Merrick de prendre les commandes du vaisseau et enfin, ils quittèrent la base. Il prit quelques instants pour respirer alors que son cerveau lui envoyait un tas de signaux contradictoires, Annabel étant pour beaucoup dans le bordel que formait en ce moment son cerveau. Mais au milieu de tout ça, il sentait un danger, quelque chose le menaçait, les menaçaient tous. Il scruta les parois du vaisseau et c'est lorsqu'il entendit les anneaux s'activer qu'il compris. Il pivota en levant le canon de son arme mais Ryan fut le plus rapide en refermant la porte sur un Kull. Il poussa un grognement bestial et se tourna vers le poste de pilotage alors qu'un tir toucha la carlingue. Merrick leur annonça qu'ils allaient se cracher et la boule dans son ventre disparu.
Flash lumineux.
L'Odyssée. Il soupira en relâchant son fusil. Il s'écarta légèrement des autres, se rapprochant par la même d'Emerson qui semblait heureux. Le vaisseau avait du repasser en hyperespace, sinon il serait sur la passerelle. Il les félicita, même si le gradé estima ne pas en mérité, contrairement aux exilés qui avaient bien gagner leurs prochaines perm. Il chercha Annabel mais il visait un peu haut, vu qu'elle était assise. Il se fraya un chemin jusqu'à elle, faisant passer son arme dans son dos. Il lui tendit la main pour l'aider à se relever, avec un sourire franc et chaleureux, comme on lui en voyait peu. Il n'avait qu'une envie, c'était d'être un peu seul avec elle mais il savait pertinemment que ce n'était pas pour aujourd'hui, ni même demain d'ailleurs... Il souleva littéralement la jeune femme qui avait perdu du poids. Il n'en fit pas mention, préférant éviter de parler, de crainte de trahir leur relation. Malgré tout il se refusait à quitter son regard, ça lui avait manqué. Elle lui avait manqué. Il ne pouvait que l'admettre, même si ça lui coûtait. Un infirmier vint alors s'immiscer entre eux et il reprit conscience du monde les entourant. Annabel protesta mais il lui fit signe de se laisser faire. Il laisser passer tout le monde, salua Merrick, Jerez et Kelamis avant d'aller vers l'infirmerie. Il avait juste laissé sa M249 à Jerez qui lui avait proposer de la ramener à l'armurerie pour qu'il ne s'en encombre pas. Ce qu'il avait accepté bien sur. Une fois dans l'infirmerie, il avait fondu l'agitation en silence, restant dans un coin pour veiller sur Annabel. Par moment il regardait les autres exilés, pour ne pas que quelqu'un remarque. Le discours du Général lui assombri le cœur, il y avait eut énormément de pertes. Beaucoup trop.
Il remarqua qu'Annabel perdait patience, elle avait le regard fixe et dur, les poings raides... Il s'approcha alors et conseilla à l'infirmier de lui laisser quelques minutes de répit et devant son insistance, lui en donna l'ordre, lui assurant qu'il restait à coté d'elle au cas où. Ce qui lui donnait un alibi. Il tira donc un tabouret et s'assit à coté de son lit.


« Restez donc tranquille Spence, vous êtes en sécurité maintenant. »
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