Le garde lui répondit alors, Héloïse était toujours triste et pleurait encore un peu, elle bégayait même :

"Désolée pour les larmes, je craque et ça peut arriver à tout le monde, d'ailleurs même les plus grands se prennent des claques parfois..."

Elle s'essuya avec les moyens du bord à savoir sa manche, puis lui répondit :

" Une menace ? Moi ? Celle-là je ne l'avais jamais entendu, notre peuple s'est fait anéantir car on ne s'est pas défendu, j'arrive chez vous je vous donne toutes les armes de notre peuple, les scanners, les lampes et j'en passe on me met en prison et on est content car on a gagné du matériel, quant à me tuer vous y gagnerez sûrement maintenant que vous avez eu du matériel ainsi que tout ce que vous avez voulu surtout qu'il faut me nourrir maintenant et encore pire il faut me surveiller ce qui prend du temps, vous auriez très bien pu partir faire quelque chose de plus important si je n'étais pas là..."

On peut aussi très bien dire quelque chose qui n'est ni vrai ni faux, tenez, prenez la parabole des géants subtils et cruels, parabole très intéressante que je vous conseille de lire, enfin bref, Héloïse n'avait dit que la vérité et uniquement la vérité, de ce côté là elle était tranquille.

"Je n'ai dit que la vérité et de ce côté là je ne crains rien..."

La voir pleurer eu de l'impacte sur lui, mais pas assez pour baisser sa garde. Le tourment de la jeune femme était normal, perdre son peuple d'un coup de vent venu du ciel était un sort cruel. Il était peut être formé à surmonter beaucoup de choses, un massacre de masse à échelle planétaire était dur à digérer.
La folie n'est pas seulement humaine pensa t-il...

Elle reprit la parole d'une voix frémissante et quand elle eu finit il lui répondit :"Je vous le répète : tant que vous ne représentez pas une menace vous ne risquerez rien, de plus nous avons comme but de promouvoir la paix avec qui le veux donc nous ne vous tuerons pas, sauf cas d’externe nécessité. Et vous surveiller ne me dérange pas le moins du monde, j'ai du temps devant moi et le plus important pour moi est de m'occuper et de veiller sur vous." Il lui glissa un sourire pour appuyer ses dires, il voulait lui remonter un peut le moral même si ce n'était pas sa principal qualification.

"Je n'ai dit que la vérité et de ce côté là je ne crains rien..."
"Nous serons bientôt fixé dans ce cas, mais je ne peux vous dire quand car je l'ignore"

Il ne comprenait pas pourquoi celle ci ne voulait pas sortir aspirer un peut d'air frais à l’extérieur, elle avait refusé plusieurs fois de ce qu'il avait comprit, mais ne comprenait pas vraiment pourquoi, cela pourrait lui faire du bien de voir ou faire autre chose.

"Parlez moi un peut de vous, de votre ancien monde... Avez vous déjà eu des contactes avec notre planète ? Si vous voulez bien parler bien sur, je ne suis pas la pour vous faire un interrogatoire." Il lui sourit encore. En face de lui il ne voyait qu'une jeune adulte terrorisé et totalement détruite qui ne savait plus quoi faire et quoi penser. Il espéré qu'elle irait mieux avec le temps...

Sarbin l'écoutait attentivement, il n'avait pas grand chose d'autre à faire. Elle lui raconta comment s'était créé son monde et il trouva ça intéressant et difficile à croire.
"Comment être vous parti sur une autre planète ? Je ne comprend pas..."

Soudain elle se dressa et lui confirma que quelqu'un arrivait pour elle. Sarbin n'avait rien entendu, et du tendre l'oreille et attendre quelques longues secondes pour entendre des bruit de pas.
Le solda arriva dans la pièce et demanda à la captif si elle voulait prendre l'air, elle ne lui accorda un regard et se contenta de dire à Sarbin :"Qu'est-ce que je disais ? Mais on ne m'écoute jamais quand je parle ! C'est fou non ?"

Il fut totalement surprit, il venait de comprendre l'importance de ces étonnantes capacités. Elles pouvaient être très bénéfique entre leurs mains mais dangereuse dans des mains ennemies.
Il ne sut quoi le répondre, est c'était rare. Il se contenta de la fixer et de fermer la bouche car aucun mot ne voulait sortir.

Le garde s'impatienta et regarda Taal. Il lui demanda ce qui ce passé et pourquoi elle ne lui répondait pas.
Sarbin reprit rapidement contenance et il détourna le regard vers lui.
"Tout va bien, elle était en train de me parler, vous êtes arrivé et la discutions c'est interrompus"
Il se tourna de nouveau vers Héloïse et lui reposa la question pour savoir si elle voulait sortir.

Sarbin fut désolé pour la jeune femme mais cela était nécessaire, il avait déjà escorté plusieurs prisonniers dans sa vie et à chaque fois que l'un d'eux avait voulu s'échapper il avait du leur casser les jambes pour qu'ils ne pose plus de problèmes, chose qu'il ne voulait pas faire à Héloïse, c'est pour cela qu'il avait jugé bon d'avoir une petite escorte.
En entendant la question qu'Héloïse avait lancée il put lui répondre car avait demandé la route à suivre avant de partir.

"Nous nous dirigeons vers un autre niveau, il y aura plus d'espace et de quoi peut être vous intéresser... mais ne contez pas sortir à l'air libre, il y a des consignes de sécurité à respecter. Désolé."

Elle lui rétorqua en s'adressant cette fois à lui seul : "Rassurez-vous, contrairement à ce que vos collègues pensent de moi je ne suis pas une menace mais vous vous avez l'air différent, vous ne pensez pas les mêmes choses que vos collègues, vous réfléchissez et vous formez votre propre opinion n'est-ce pas ?"

"Je n'aime pas être impolis mais avant de vous parler de moi vous devrez convaincre nos supérieurs que vous n'êtes pas une menace, en ce cas je serais beaucoup plus amical et ouvert, en attendant je ne peux pas réellement dialoguer en toute liberté avec vous... Il lui fit un sourire ... mais je peux vous dire que c'est plus ou moins exacte, je suis non pas mieux que mes semblables mais seulement un peut différent."

Elle lui répondit d'un sourire, il était désolé d'être abrupte et fade comme cela mais il n'avait pas le choix, et encore, il s'était lâché...

Elle reprit la parole après un bref flottement, exposa ses divers qualités qu'il, si cela était vrais, envier car elles auraient été parfaites pour son travail.

"Vous savez mademoiselle, la confiance se gagne avec le temps et les actes, rien d'autre ne peux l’amener."

Sarbin était content de voir qu'Héloïse trouvait l'endroit superbe, lui même était étonné, c'était impressionnant, on avait l'impression d'être dans une terrasse d'un petit café de village.

Héloïse vint s’assoir et dit à Sarbin : "Vous avez bien choisi l'endroit pour prendre l'air, on dirait que vous savez y faire avec le romantisme..."

A cette instant, il cessa de respirer, avait-il mal entendu ? Étais-ce le fruit de son imagination ? Non, ce ne pouvais l'être car les autres militaires c'était retournés vers lui et attendait sa réaction. Mais même lui ne savait pas comment il allait réagir.

"J'espère ne pas vous avoir froissé, quand j'ai employé de romantisme c'était comme une métaphore vous comprenez ?"

Sarbin ne comprenait pas non, plusieurs fois elle avait dis des choses qui avait sonné à ses oreilles et à ceux des autres militaires. Que lui voulait-elle ? Peut être était-ce sa façon de s'exprimer ? Mais il n'avait pas l'habitude, et les autres non plus.

Héloïse vit qu'il était un peut malmené et réagit : "Il ne faut pas toujours prendre ce que je dis au premier degré vous savez..."

Sarbin souffla, la regarda et répondit : "Je tacherais de m'en souvenir ; je n'ai pas l'habitude de se genre de remarque."

Il se retourna vers les militaires qui le fixait toujours et leurs dit avec une voix posé mais qui se voulait reflétant de sa dangerosité :
"Vous avez des remarques messieurs ?"
Ils tournèrent instantanément les yeux et se posèrent sur des chaises, faisant comme si rien ne c'était passé.

"Désolée mais je ne peux m'empêcher..."
Elle se leva pour aller toucher et sentir les fleurs multicolores et Sarbin la suivit des yeux, faisant attention à ce qu'elle ne fasse pas de bêtise.

"Retour en Cellule dans quinze minutes" déclara à haute voix un des militaires. Sarbin acquiesça d'un signe de la tête.