Les secondes défilèrent dans un silence quasi-total de chacun. Matt tenta un regard vers les autres membres, cherchant le Colonel des yeux car c’était à lui de prendre la parole au nom des Terriens. Toujours rien… Bordel il fichait quoi Turner ?!! Ce fut Dablord et un scientifique qui prirent les devants. Bon c’était pas le top mais c’était mieux que rien. Enfin jusqu’à ce qu’Eiden ne sorte du rang avant de s’agiter et de crier comme une folle. Elle parvint à faire fuir les aliens.
Le Lieutenant se rapprocha de sa position, le doigt toujours sur la gâchette et méfiant de la tournure des événements. Quelques hommes le suivirent afin de le couvrir au cas où.

« Tu es sur que sa va ? » Non pas qu’il doutait de sa santé mentale mais il commençait à se poser quelques questions. Pas de réponse, la médecin venait de les laisser et il la suivit du regard s’éloigner. Le Ranger avait dû louper quelque chose là mais pas le temps de s’interroger sur son amante, la négociation reprenait ou plutôt l’alien demanda à l’équipe de la veille de le suivre. Sans même se concerter, les militaires choisirent d’obéir sagement. Il n’y avait que Matt qui était dérangé par le fait d’obéir à un alien ?

« Hey ! On va pas obéir à un alien ?! Pas sans réfléchir ?!! » C’était quoi ce délire-là. Le Lieutenant n’obtint pas de réponse, l’équipe de la veille était déjà en train de se mettre en marche. Au pas de course, Matt revint en arrière pour retrouver Eiden. Il l’enlaça trop rapidement à son goût mais il ne pouvait faire plus, son équipe progressait sans lui.

« Fais attention à toi… » Lui murmura-t-il. Il aurait voulu exprimer davantage ses sentiments envers elle, lui dire à quel point il tenait à elle mais il était déjà temps de partir et il mit fin à cette étreinte avant de se remettre au pas de course pour rejoindre les autres. Evans les rejoignit. Trainant un peu à l’arrière garde, méfiant, Matt échangea quelques mots avec le Doc.

« Ils veulent nous emmener où là ?! »[/color] Pourquoi était-il le seul à se poser des questions ? Allez c’était reparti pour plusieurs heures de marche jusqu’à l’arrivée dans la forêt aux toiles géantes. Autant dire que Matt se rapprocha des autres pour ne pas rester en arrière, pas rassuré du tout. Ils continuèrent leur chemin et l’atmosphère n’était pas plus rassurante. Des arbres morts, une impression d’être espionner sans cesse, que la vie ne pouvait prendre… Surprise, il y avait une bête vivante. Eversman eut une terrible envie de l’abattre pour en connaître son goût et aussi se débarrasser de la menace mais se retient. La balade continua les emmenant au-delà des expéditions précédentes, jusqu’au désert. Le Lieutenant regretta sa pauvre casquette. Et là surprise en tirant l’épine d’un cactus, il y avait une trappe.

« C’est irréaliste… » Matt se demanda s’il n’était pas en train de délirer complétement tellement c’était invraisemblable et ses collègues eux suivaient docilement. « Non pas attendez là !! » Rien n’y fit, chacun entra les uns après les autres et il n’eut pas d’autres choix que de les suivre. La progression se fit à demi courbée, loin d’être très agréable. Comme si la situation n’était pas assez dangereuse, les aliens voulaient qu’ils laissent leurs armes. S’en était pour Eversman qui ne put se retenir.

« Il en est hors de question !! On garde nos armes ! » C’était parti pour une mini enguelade avant que Sanders ne tombe au sol, en pleine crise cardiaque. Bientôt ce fut Evans qui eut une réaction des plus étranges, semblant maintenu par un lien invisible. Là s’en était trop et Matt prit les devants en gueulant.

« ON SE BARRE !!! » Sa main se posa sur le bras du Médecin, le tirant dans sa direction tandis que d’autres se chargeaient d’emmener Sanders. A peine chacun eut il le temps de se mettre en mouvement que du sang gicla de la blessure d’Anthony avant qu’une horrible douleur ne fasse son apparition. Celle-ci le paralysa avant de l’envoyer au sol, gémissant sous les pics de douleur qui ne cessaient de le parcourir le rendant incapable de faire quoique ce soit. Cette souffrance intense l’empêcha de suivre le reste des événements, la douleur était la seule chose qui l’importait.
Au bout d’un très long moment pour le Ranger, tout cessa. Il était passé du tout au tout en une seconde. Plus de douleur, plus rien. Matt prit conscience alors de sa position au sol mais aussi que les autres semblaient ne pas comprendre mieux que lui. Le jeune homme se releva levant immédiatement son arme vers le McClane. C’était complétement invraisemblable, irréaliste et lui avait perdu le fil là. Ce fut un Matt énervé qui fit un pas vers le McClane pas si vivant que ça ainsi que vers les aliens.

« Vous nous avez fait venir jusqu’ici alors vous allez nous aider !!!! S’il faut vous protéger, on le fera mais maintenant vous nous aidez !!!! »

Debout sur ses appuis, le Lieutenant était à deux doigts d’appuyer sur la gâchette de son arme pour expédier ses fichus créatures rejoindre leur ancêtre. Malgré l’avertissement de Dablord, le jeune homme ne quittait pas sa position gardant l’arme levée. Matt était effectivement agressif mais il avait un point de non-retour au niveau énervement. Le fait que tout ne soit que métaphore, pas clairement expliqué. Cela avait tendance à bien l’agacer et là c’était la fois de trop. Le McClane 2.0 balaya d’une simple parole sa proposition. Nouvelles explications.

« Bien sur que non…. » Répliqua-t-il de suite laissant toute le mépris de son ton s’exprimait. S’il se montrait insolent aux yeux des aliens, il n’avait qu’à ne pas l’avoir choisi pour venir jusqu’ici. La suite fut encore plus invraisemblable. Matt avait l’impression d’être devenu un cobaye aux dires de celui-ci. Les derniers de leur espèce… Ces mots firent soupirer le Lieutenant qui aviat une furieuse envie de mettre fin à ces derniers, au moins ils en seraient débarrassés mais s’ils pouvaient les aider…Allez, maintenant ils devaient se rendre au Nord Est pour les beaux yeux de l’alien. C’était insensé tout cela !

« Qu’allons-nous trouver là-bas ? » Les jambes étaient suffisamment lourdes et les corps fatigués pour éviter de longs trajets pour rien. Après tout, les aliens étaient capables d’aller là-bas seul, sans leur aide mais ceux-ci finirent par disparaître comme les Kulls et le McClane devant leurs yeux. Il y avait de quoi devenir fou avec cette histoire. Le gradé allait se retourner pour vérifier que ses camarades pensaient la même chose que lui mais les tirs de fusils automatiques l’interrompirent dans ses paroles. C’était une arme terrienne, quelqu’un avait besoin d’aide.

Les tirs semblaient si proches, Matt fit quelques pas vers le mur ayant l’impression que les sons provenaient de ce côté mais il n’y avait rien… Cela devait être aussi son imagination qui lui jouait des tours. Tout comme pour McClane, les aliens…L’équipe reprit la route, décidait à en avoir le cœur net et se dirigea prudemment vers la porte. Le Ranger pénétra en premier dans la pièce, activant la lampe de son fusil avant de vérifier qu’il n’y avait rien de dangereux pour le moment. Une nouvelle salle circulaire. Les tirs semblaient provenir de la pièce de droite. Celle-ci fut ouverte à son tour, l’équipe pénétra à l’intérieur. Matt avec quelques autres se chargea de sécuriser la pièce, il y avait quelques recoins. Un bruit suspect les alarma alors indiquant une présence. Quelques gestes de la main pour organiser le déploiement. A la lueur des lampes, l’arme levée, les militaires s’approchaient, tous à cran. Ils convergeaient tous vers une position avant de s’arrêter.

« SORTEZ DE LA !! VOUS ÊTES CERNES !! » gueula-t-il pour se faire entendre. Surprise ce fut trois humains qui sortirent de leur cachette et ils ne leur étaient pas inconnus bien au contraire. Eiden, Ryan et Wolotruc…

« Qu’est-ce que vous fichez ici ?!! » A son dernier souvenir, ceux-ci étaient sensé être à la base. Ryan assurant la sécurité du campement et là il était face à lui. Eversman crut alors à une nouvelle hallucination et leva de nouveau son arme qu’il avait quelque peu abaissée devant la surprise.

« Ils sont peut-être pas réels… Tout comme McClane…» Lui aussi avait l’air en pleine forme tout à l’heure et pourtant le vrai devait croupir, se faisant dévorer par les vers à plusieurs kilomètres de leur position ce qui expliquait sa méfiance extrême. "Dablord, Lang allez vérifier ça...Bougez et on ouvre le feu..." Celle qui ressemblait très fortement à Eiden s'exprima alors se lançant des explications qui n'avaient rien de logique et qui ne le rassura pas trop sur le côté réel. Certes elle était très semblable mais il ne savait plus à quoi se fier maintenant. L'hypothèse des feuilles de thé hallucinogène lui paraissait plausible et en même temps...Lang le rassura quelque peu mais ce fut surtout la dernière remarque d'Eiden qui fit tilt dans l'esprit de ce dernier. Son regard ne la quitta plus durant plusieurs secondes, avait il vraiment bien compris son message ? Parlait il du même moment où ses mots avaient été prononcés ? Il voulut croire que oui et que seul celle ci était capable d'avoir ces mots là... Le Ranger consentit à baisser le canon de son arme, il demeurait méfiant néanmoins l'envie d'en coller une à chacun pour vérifier de lui même fut écartée. C'était parti pour les explications. Becker finit par choisir de n'en faire qu'à sa tête.

"Becker, vous restez ici.. Anthony rattrape là..."

Il fallait maintenant faire un choix, suivre les aliens au Nord Est ou revenir au campement. La décision était dans les mains de Ryan, ce dernier était le plus gradé. Matt avait profité du silence pour faire quelques pas en direction d'Eiden comme si s'approcher pouvait lui permettre d'être sur qu'elle soit elle et dans une vérification, le Ranger posa sa main sur l'avant bras de celle ci cherchant un contact réel qu'il trouva. Un très léger sourire s'empara de ses lèvres e signe d'excuse avant qu'il n'hausse les épaules et soupire.

"Allons au Nord Est... Au moins nous saurons pourquoi ils voulaient nous envoyer là bas. On préviendra Turner de nos intentions et découvertes sur la route. Si certains veulent rentrer qu'ils le fassent..." Il regarda notamment Becker avant de se tourner vers Ryan pour qu'il confirme ou non ses directives.

A ce moment de l'histoire on pouvait s'attendre à une sorte de dénouement, à une grande révélation qui faisait que "mais oui bien sûre c'était ça!". Seulement là...Alors bien sûre Julia fit semblant de comprendre le geste soit-disant explicite de Mc Clane et regarda la direction indiquée. Bien sûre elle hocha la tête d'un air entendu lorsque le clone posa son énigme qu'il considérait comme une réponse. Et bien sûre elle eut beaucoup de peine quand les petits bonhommes racontèrent qu'ils étaient les derniers de leur espèce. La pilote était émotive c'était comme ça elle ne se referait pas. Ou plutôt elle avait un sens assez développé de l'empathie. Penser à tout ce que ces petits êtres devaient endurer et à la peur dans laquelle ils devaient vivre lui faisait mal au coeur. Elle en oubliait presque sa propre douleur d'être si loin des siens qu'elle ne serrerait peut être plus jamais dans ses bras. Soyons claire Julia avait envie de pleurer comme un petit bébé. Ca grondait dans sa poitrine, les sanglots menaçaient d'éclater à tout moment. Et il était heureux que personne ne fasse attention à elle et plus heureux encore qu'elle n'aie pas besoin de parler. Par pudeur elle se contenta donc de hocher la tête, ce qui lui donna par la même occasion l' aire de "moui moui je comprends." que seules les blondes savent manier avec art, délicatesse et raffinement. Elle finit par répondre au faux Mc Clane.

- Vous savez Pére fouras j'ai vu "Inception" au cinéma. Alors tant que je n'ai pas de preuve que tout cela est réel ça ne l'est pas.

Dire qu'elle avait regardé Inception était légérement exagéré. A la vérité elle avait bien dormi sur l'épaule de Marcus durant la séance de cinéma tellement ça l'avait passionné. Le reste de ce qui se passa elle le vécut comme dans un rêve ne sachant pas si elle devait le prendre pour argent comptant. Il y avait trop d'incohérences pour qu'elle puisse adhérer à quoique ce soit. Pour commencer, tout le monde disparut. David Coperfield venait certainement de frapper. Ensuite il se retrouvérent dans une sorte d'usine avec des tapis roulants plein de bocaux remplis de feuilles violettes qui ressemblaient à celles que les Terriens utilisaient pour faire leur thé. Julia étant accro à cette boisson elle trouva presque normale que son cerveau lui montre cette vision. En plus elles étaient jolies ces feuilles.

- J'aime bien la décoration de cette pièce. C'est très coquet!

Voir Simon, Eiden et Ryan débarquer ne l'émeut pas non plus. Elle les fréquentaient souvent donc....Elle ne fut pas franchement étonnée non plus de voir Matt braquer leur arme sur eux. Aprés tout il avait toujours était un sauvage. La pilote ne faisait pas grand chose. Elle assistait à cela en spectatrice. Elle fit juste un petit coucou aux trois mousquetaires lorsqu'ils apparurent dans son champs de vision. En revanche elle eut une mine déconfite quand Eiden leur apprit ce qu'étaient vraiment les feuilles de thé.

- Oh mais non quoi!! C'était la seule chose bien ici!

Elle laissa les autres parler, et conclue

- Bon ben moi je rentre me coucher au camps. Il n'est pas question que je réfléchisse à quoique ce soit tant que mon organisme est intoxiqué par ces nanotechmachintruc. Bonne nuit tout le monde!

Elle n'avait pas l'habitude de se laisser ennuyer par des illusions ni par quoique ce soit d'autres d'ailleurs ! Sans attendre elle partit en direction du campement en fredonnant.

" Mais vous n'aurez pas ma liberté de penser"

Ceux qui s'étaient faufilés dans son esprit devaient être déçus. Bien fait!!!

"Becker, vous restez ici.. Anthony rattrape là..."

A cette réflexion de Matt Julia eut un petit sourire en coin. Elle avait une preuve supplémentaire que rien de ce qui se passait ne pouvait être réel. Elle regarda vers le ciel

- Eh vous là haut!! Je ne suis pas dupe!! D'habitude on est pas fichus de prendre une seule décision en moins d'un mois. Alors n'essayez pas de me le jouer je ne marche pas!!

Peut être que la pilote se trompait mais peut être pas. Et dans le doute justement elle préférait s'abstenir plutôt que de jeter son cerveau en pâture. Elle avait besoin de retrouver les idées claires pour savoir quoi faire et quoique puissent en dire les autres-à supposer que ce soit vraiment eux-ils n'étaient pas capables non plus de décider de quoique ce soit dans cet état.

"Julia, attends! Tu peux pas rentrer toute seule comme ça... Attends au moins de voir ce qu'on fait, ou sinon, y en a un qui t'accompagne. Les groupes de un sont jamais une bonne idée!"

Oh les affreux! Voilà qu'à présent ils jouaient sur la corde sensible en faisant intervenir Anthony pour quelle change d'avis. Ce procédés était vraiment moche!!! Mais la blondinette ne savait toujours pas si les autres étaient connectés et vivaient la même chose qu'elle.

- Anthony écoute-moi s'il te plaît. Le fait que l'on puisse ressentir des douleurs et se toucher....

Elle joignit le geste à la parole en tapotant sur l'épaule de son ami

- N'est pas suffisant pour estimer que ce que nous vivons est réel. Nous sommes certainement les victimes d'une technologie trés avancée. Ils ne nous ont pas cachés qu'ils s'étaient introduits dans nos esprits pour nous analyser. Tant que nous jouerons leur jeux et que nous leur offrirons de la matière à étudier ils continueront. Alors vraiment, agir ou même penser ne me parait pas être le plus sensé. Mettre son cerveau en sommeil par contre peut être une stratégie correcte en attendant d'y voir plus clair.

Malheureusement Matt donna des ordres et rêve ou réalité elle ne pouvait pas y échapper ni même les discuter. Elle suivit donc le mouvement.

- Par contre je vous préviens, dés qu'on sera en danger je m'endors!

Anthony parvenait enfin à se remettre de la douleur de sa dernière blessure car bien qu'imaginaire, elle semblait tout à fait réelle. Il put donc prêter de nouveau attention aux paroles de Mc Clane. Il avait beau faire un effort de concentration, la fatigue plus tout ce qui venait de se passer, associés aux paroles fumeuses de Mc Clane faisaient qu'il avait le plus grand mal à saisir la teneur du discours et ce que ça signifiait pour eux. Par contre, ce qu'il comprenait bien en le regardant, c'était que Matt paraissait en état de nerf et semblait avoir une envie de meurtre dans son regard... Anthony espérait qu'il parvienne à se retenir car tirer dans le tas ne leur servirait strictement à rien, ses aliens ayant des pouvoirs bien plus grands qu'ils ne pouvaient l'imaginer, la preuve leur en ayant été donné quelques minutes auparavant. De plus, pour l'instant il s'agissait de leur unique chance de pouvoir rentrer chez eux, même s'ils ne paraissaient pas trop décidé à vouloir les aider. Même si cela ne pourrait pas empecher un éventuel massacre, il chuchota tout de même par précaution dans la direction de Matt: "Matt, détends toi, ils ne nous veulent pas de mal..."

Il écouta attentivement lorsque les aliens reprirent la parole. Peut être était-ce du à leur difficulté d'articuler et à leur voix mais Anthony sentait une certaine souffrance dans leurs paroles, celle d'un peuple qui s'éteignait, laissant des millénaires d'existence s'évanouir dans le néant. Il esseya de s'imaginer la même situation pour le Terre: toute les multiples cultures, les milliards d'habitants s'éteignant progressivement jusqu'à n'être qu'un poignée puis... plus de terriens. Leur ethnocentrisme faisait qu'il avait du mal à se rendre compte qu'il y avait un avant et qu'il y aura un après eux. Et pourtant, cela était inévitable à long terme, ils finiraient comme eux...

« Alleeeeeeeez… là-bas. Au Nooord-Eeeeeest. »

Ces paroles d'E.T. ramenèrent Anthony qui s'était égaré dans ses pensées parmi ses collègues. L'alien indiquait la zone inférieure droite du dessin, ils savaient donc comment ce dernier était construit géographiquement. Si il se basiat sur le dessin, ils y trouveraient une autre grotte, ou un bateau, ou les deux, ou encore autre chose... Anthony nageait complètemet dans le flou, les énigmes n'avaient jamais été son fort. Alors qu'il allait poser une question à la suite de Matt, des tirs se firent entendre à proximité. Le réflexe lui fit saisir son arme et la pointer dans la direction des bruits. Suivant son chef d'équipe, il passa devant Julia et Evans et avança. Ils arrivèrent dans une première salle vide de présence humaine, ils poursuivirent vers une autre salle où ils tombèrent nez à nez avec Eiden et Simon ainsi que Ryan. Rassuré de se trouver face à des visages amis, Anthony baissa son arme, contrairement à Matt à la méfiance toujours alerte. Il ordanna à Anthony et Dablord d'aller vérifier si les nouveaux arrivants n'étaient pas issus de leur esprits eux aussi. Anthony s'avança donc, et se contenta d'aller tapoter doucement les épaules des trois personnes et se retourna vers Eversman.

"Soulagé Lieutenant?"

Les arrivants se mirent alors à leux expliquer leurs trouvailles, à savoir qu'ils étaient en quelques sortes intoxiqués aux feuilles de thé. Anthony se chargea aussi de les briefer très rapidement sur ce qu'ils avaient appris eux aussi.

"Nous, de côté on a bavardé un peu avec la bande d'E.T.. Perso j'ai pas tout compris mais ils sont pas trop chauds pour nous aider mais nous ont conseillé d'aller voir au nord est pour y trouver on ne sait pas quoi..." Puis se tournant vers les autres il leur fit part de son avis. "Je sais pas ce que vous en pensez, mais vu qu'on a rien d'autre à faire, on pourrai dormir ici et poursuivre demain jusqu'à l'endroit qu'ils nous ont indiqué, voir ce qu'on y trouve..."

Julia, elle, paraissait plutot décidée à rentrer au camp. Anthony tenta de l'arrêter.

"Julia, attends! Tu peux pas rentrer toute seule comme ça... Attends au moins de voir ce qu'on fait, ou sinon, y en a un qui t'accompagne. Les groupes de un sont jamais une bonne idée!"

Sheppard recula de quelques pas quand l’alien se mit à le fixer d’un regard dur et inhospitalier, laissant échapper un mot que toute l’équipe avait réussi à comprendre, ils parlaient donc leur langue, avec difficulté mais au moins ils pouvaient se comprendre. Le premier contact n’était pas franchement une réussite, le Major voulut reprendre la parole quand l’alien le prit de vitesse, il avait levé les yeux au ciel tout en les accusant d’avoir tué, il faisait surement allusion à la bataille spatial qu’ils avaient eu à essuyé, les conduisant fatalement sur cette planète perdue au milieu de nulle part, sans espoir de retour.

Nous n’avons pas eu le choix, ils nous ont attaqués.

L’alien se pencha et ramasse quelque chose par terre, lorsqu’il se redressa, les terriens purent voir qu’il s’agissait d’un symbiote Goa’uld qu’il tenait fermement dans sa petite main, le tendant dans la direction du Sergent Lang, que compter-il faire ? Comment un symbiote Goa’uld pouvait-il se trouver ici ? Tout ce que Sheppard savait, c’est que s’il approchait encore plus près ce truc du Sergent, il n’aurait pas d’autre choix que de lui tirer dessus, heureusement pour eux, le symbiote se volatilisa, les aliens émirent à nouveau les sons désagréables que l’équipe avait entendu juste avant la rencontre, reculant peu à peu avant de disparaitre complètement. Sheppard resta quelques instants sans bouger, fixant l’horizon, là où il avait vu pour la dernière fois le visage de l’alien qui lui avait montré tant de haine et de mépris, le premier contact s’était très mal passé, même si les choses auraient pu être pires, c’était peut-être leur dernière chance de quitter cette planète qui venait de disparaitre au loin.
Le silence fut briser par Eversman qui suggéra le retour à la base, Sheppard approuva, que faire de plus maintenant ? Si ce n’est prévenir son supérieur et attendre les directives quant à ce peuple qu’ils ne reverraient peut-être jamais, après tout, depuis des semaines qu’ils étaient ici, ils avaient très bien sur se faire discret, leur seul préoccupation maintenant était de déchiffré les dessins de cette grotte, et pour cela, ils devraient s’y mettre à plusieurs.
La nuit était tombée et les quelques heures de marche dans la forêt avait épuisées l’équipe, mais l’heure n’était pas au sommeil, un débriefing avait lieu au beau milieu du camp. Le Major commença son rapport verbal, détaillant leur expédition sans oublier un seul détail, au moment où il parla des dessins dans la grotte, Bradford sortit de sa poche le papier sur lequel il avait représentait le dessin montrant une grotte, une tête d’alien et un bateau, du moins, ce qu’ils pensaient que ça représentait. Après la remarque du Major Ryan, Sheppard enchaina sur sa propre théorie, il n’avait pas la réputation d’un grand penseur, mais vu la situation dans laquelle ils étaient, toutes les théories étaient les bienvenues.

Pour ma part. Dit-il en montrant les représentations sur le papier. Je pense que ceci est un système de communication avec le monde extérieur, les pointillés pourraient représentés un signal qui part de cet espèce de bateau, jusqu’à cette arbre, et tout cela pourrait se trouver non loin de la grotte que l’on a visité vu qu’elle est aussi présente sur le dessin. Et ce dessin grossier représente surement un des aliens que l’on a rencontré, en tout cas, ils étaient aussi moche.

Il avait décrit les choses qu’il pensait voir, sans chercher beaucoup plus loin, il se trompait surement, et il le savait, surtout quand Lange fit un récit parlant de la porte des Enfers, gardée par Cerbère, pour lui ce dessin représentait le chemin et les obstacles menant droit aux Enfers, Sheppard se pencha sur le dessin et se demandant où avait-il pu voir tout cela ? Il fixa Lange d’un air interrogateur jusqu’à ce que Dablord prenne la parole. Le médecin semblait rejeter toutes les théories, après tout, il n’avait peut-être pas tort, ils n’avaient regardés qu’en surface, mais quoique ce dessin pouvait représenter, ils devaient le découvrir, et pour cela, toutes les théories étaient bonnes à entendre. Comme l’avait suggéré Dablord, il était temps de faire une description des aliens qu’ils avaient rencontrés.

Et bien….Je dirai qu’ils sont un peu cousin avec les Asgards, ils sont tout nu, un peu plus petits, leur tête est plutôt ronde, avec des yeux grincheux, un regard noir et hostile, sans nez, une bouche presque inexistante, leurs bras sont très fins et très courts tandis que leurs jambes sont beaucoup plus grandes, ils parlent également notre langue, difficilement mais c’est déjà ça. On dirait les touts petits chiens hargneux qu’on trouve sur Terre, la seule différence c’est qu’ils sont surement plus dangereux qu’ont le croient à première vue, leurs petites tailles sert surement à tromper l’ennemi. Et pourtant, ils nous ont reprochés d’avoir amené la mort ici, d’avoir tués, en faisant référence à ce qu’il s’est passé dans l’espace avec le Dédale et la flotte Goa’uld, au vu de leurs propos, ils sembleraient pacifique, par contre ils nous détestent. On a bien essayé de leur expliquer mais ils n’ont rien voulu savoir et leur chef, visiblement, à brandit un Goa’uld en direction du Sergent Lang, mais ce dernier a disparu ensuite. Ils semblent avoir un pouvoir qui leur permet de faire apparaître et disparaitre tout ce qu’ils souhaitent, du moins, à première vue.

Suite au récit de Sheppard, le Major Ryan s’énerva, lui reprochant de ne pas avoir baissé son arme, il est vrai qu’il était toujours plus facile de critiquer quand on ne participait pas, qu’aurait-il fait lui ? Mais le Major préféra répondre calmement, la situation était bien assez dramatique pour en rajouter une couche par-dessus.

Je préfère rester sur mes gardes, c’est toujours ce qu’on fait face à un peuple étranger, qui n’a peut-être montrer aucune attitude agressive envers nous, mais qui ne s’est pas montrer hospitalier non plus. Vous n’étiez pas en face d’eux, mais je peux vous assurer qu’ils n’avaient rien d’amical, et si nous avions posé nos armes à terre, et qu’ils nous avaient ensuite attaqué ? Peut-être auriez-vous maintenant huit corps de plus à mettre en terre…

D’autres militaires avaient pris part à la discussion et le ton semblait monté peu à peu quand le Colonel mit fin à tout ceci, le sujet des aliens fut laisser de côté pour le moment afin d’aborder le problème des F-302, les scientifiques avaient pour mission la remise en marche d’un F-302 afin qu’un pilote puisse rejoindre le Dédale et ainsi envoyer un message de secours au Sg-c, l’un deux expliqua que l’opération pourrait être lancé sous deux jours mais évoqua également le problème d’oxygène une fois à bord du vaisseau, sur ce point, Sheppard était inutile, et pourtant, on trouva quand même le moyen de le mettre dans la discussion. Il s’agissait encore du Major Ryan, à croire qu’il était le seul à penser que tout ce qui allait de travers était la faute des autres.

Mais je vous en prie Ryan, construisez-leurs un abri digne de ce nom, il va vous en falloir du temps et des ressources pour le faire, je crois qu’avec tout ce qui s’est passé ces derniers temps, on avait d’autres priorités. Mais si vous pensez mieux faire que tout le monde, allez-y, prenez la tête de cette mission de survie. Je regrette que malgré la situation dramatique dans laquelle nous sommes vous pensiez plus à tirer dans les pattes de vos collègues qu’à être solidaire avec eux.

Il avait visiblement un problème avec Sheppard, ou peut-être était-ce simplement ses nerfs qui avaient lâchés après des semaines de survie sur cette planète paumée sans nul espoir de retour et qu’il avait choisi une personne au hasard pour passer sa colère. Peu importe, un simple regard du Colonel avait suffi pour calmer les deux hommes, et ce dernier donna ses directives pour la journée suivante, il allait retourner, accompagner de quelques hommes, à la recherche des aliens tandis que Sheppard s’occuperait de la mise en place du projet de retourner sur le Dédale à bord d’un F-302.
La nuit avait été courte et le Major n’avait pas vraiment eu le loisir de se reposer, à peine était-il debout que Lange lui sauta dessus pour lui parler de l’avancé des F-302, rassemblait au milieu de quelques scientifiques en un instant, l’homme, pas encore très bien sorti du sommeil, se demandait vraiment qu’avait-il pu faire pour mériter cela, le jargon scientifique qu’ils débitaient était incompréhensible et tambouriner dans sa tête comme si on tenter de lui enfoncer un clou dans celle-ci à l’aide d’un marteau. Suivit de près par les scientifiques, toujours en pleine discussion, il se dirigea jusqu’à l’armurerie, s’équipant du strict minimum pour parer à toute éventualité, la fatigue se lisait sur son visage, cette mission était un réel échec et ces semaines de survie étaient de plus en plus éprouvante, levant ses mains en faisant des gestes de haut en bas tout doucement, il demanda aux scientifiques de calmer le rythme de leurs paroles, un tel débit de si bon matin n’était pas humain pour lui, et pourtant, non loin de là, l’un d’entre eux semblait être l’exception, il avait levé la voix si fort que tout le monde avait pu entendre ce qu’il disait, sans même regarder les protagonistes de tout ce raffut, Sheppard su immédiatement que la personne à qui était destiné ce rappel à l’ordre ne pouvait être que Wolowitz, n’étant pas étonné, Sheppard n’y prêta pas attention et se concentra sur les scientifiques, tentant bien que mal de déchiffrer leurs propos, un sujet tel que celui des F-302 ne lui posait aucun problème, il savait tout ce qu’il y avait à savoir dessus, et pourtant, face à des scientifiques, il lui fallait toujours un moment pour examiner chaque mot afin de comprendre à quoi ils faisaient allusions, ils devaient maintenant se mettre en route pour atteindre la position où étaient les chasseurs, mais un autre problème venait de faire surface, quand Dablord alerta le campement, tout ceux s’étant retournés vers lui furent étonnés de voir ce qu’ils avaient sous les yeux, tous, sauf l’équipe qui les avaient déjà rencontrés, il est vrai qu’à première vue ils étaient du genre à vous scotcher au sol, Sheppard s’approcha non loin d’Evans et leva son armes comme tous les autres, ils n’étaient pas loin du groupe et pourtant le temps fut long avant qu’ils arrivent à proximité, personne n’entama la conversation, le Major préféra se taire au vue des remarques qu’il avait essuyées la nuit d’avant, c’est le Doc qui prit la parole en se présentant et en leur proposant à boire comme preuve d’hospitalité, devant l’immobilité des créatures, le groupe ne savait pas quoi faire, ils n’avaient pas l’air de vouloir leur faire du mal, du moins, pour l’instant, Sheppard baissa lentement son arme au moment où le Dr Andrews avança vers les aliens pour leur réciter un poème, elle n’avait vraiment pas l’air d’avoir toute sa tête, elle repartit aussi vite qu’elle était arrivée laissant le groupe totalement statique. Le bref instant d’incompréhension du groupe fut vite troublé par un alien qui avait pris la parole en leur demandant de venir, le second face à face avait l’air plus prometteur que le premier, quand le groupe s’avança, l’alien qui avait parlé auparavant leva la pince qui lui servait de pouce et désigna l’équipe de Sheppard qu’ils avaient rencontré la première fois. Le message passé, les aliens avaient fait demi-tour et s’engouffrés à présent dans la forêt. Le Major invita son équipe à le suivre tous juste après que Dablord ait donné quelques directives, il y avait apparemment un problème médical du côté d’Andrews et Wolowitz, il en était de même avec le Colonel.
Ils ne mirent pas longtemps à rattraper la courte distance que les aliens avaient creusés entre eux, ils ne savaient pas où ils allaient mais à cette vitesse….si l’arrivée était loin, ils y mettraient des jours. La forêt était des plus inquiétantes, vu la lenteur avec laquelle ils l’a traversaient, ils avaient le temps d’observer chaque branche, chaque feuillage, chaque pierre, l’endroit était lugubre, la nuit semblait tombée alors que le jour s’était levé quelques temps plus tôt, cette planète était loin du paradis et plus proche de l’enfer sans les flammes. Suivre ces créatures dans la forêt était peut-être suicidaire, mais que faire d’autre ? Ils étaient peut-être leur seule chance de revoir un jour la Terre.
La voix tremblante d’un des aliens résonna parmi le groupe, regardant un ramassis d’arbres morts, sous un rocher, son premier mot fut inconnu des terriens, mais tous purent deviner qu’il s’agissait du nom d’un peuple, y avait-il d’autres créatures sur cette planète ? Vivaient-elles la nuit ce qui expliquer la présence de ce feu de camp ?
Le temps n’était franchement pas leur allié, une fois sortit de la forêt, l’équipe pu constater à quel point le vent soufflé et à quel point ils s’étaient éloignés du camp, ils allaient maintenant pénétrés dans un endroit qu’ils n’avaient jamais explorés auparavant, un désert immense dans lequel il était dangereux de s’y aventuré. Pourquoi les emmener dans un endroit où il n’y avait rien si ce n’est le désert à perte de vue, des immenses dunes et des tempêtes de sable un peu partout ? Ce changement de paysage était radical, la chaleur éprouvante même après seulement quelques minutes de marche, les aliens ne semblait pas du tout affecter par le temps, le Major prit son T-Shirt par le col et le releva sur son nez pour se protéger du sable qui venait se faufiler un peu partout sous ses vêtements, au bout d’une heure et demie de marche, les aliens stoppèrent leur avancé juste à côté d’un cactus sur lequel un alien posa un doigt, juste sur une épine afin de déclencher un mécanisme qui ouvrit une trappe dissimuler dans le sable. Un escalier descendait dans les profondeurs d’un souterrain dans lequel le Major se serait bien jeté pour échapper au vent, à la chaleur et au sable, mais ce fut les aliens qui empruntèrent en premier l’escalier suivit de près par l’équipe, une fois la trappe refermé, la chaleur était moins pesante, une certaine humidité avait pris possession des lieux, le sable était toujours présent, s’étant faufiler en même temps que le groupe, mais beaucoup moins, Sheppard du courber le dos pour emprunter un espèce de tunnel arrondis avant d’arriver dans une salle ou le plafond s’éleva lui permettant de se redresser de tout son long. Une pièce vide, voilà ce qu’ils avaient sous les yeux, aucunes inscriptions, aucunes décos, il était plus qu’urgent que Damidot face un tour en ces lieux.
L’un d’entre eux s’arrêta, il avait mené le groupe durant toute la marche, il s’agissait probablement du chef, il fixa alors l’arme de Becker, puis celle du Major, il jeta un regard aux armes de toute l’équipe, un regard dur et méchant, d’une voix ferme il leur demanda d’abandonner leurs armes avant de continuer, ce qu’avait redouté tout le long le Major, chacun des membres avait fixer Sheppard, attendant de voir s’il allait poser son arme avant de poser les leurs, mais le Major garda sa main poser sur son P-90, bien décidé à ne pas accéder à la demande de cette créature. Dablord lui adressa alors quelques mots, et demanda à toute l’équipe de poser leurs armes, enfin, c’était plus un ordre qu’une demande, mais des ordres venant d’un civil, le Major n’avait pas à en recevoir. Il regarda le chef alien et lui répondit d’une voix amicale :

Nous ne vous voulons aucun mal, juste votre aide, nous n’avons aucunement l’intention d’utiliser ses armes contre vous, elles sont présentes pour notre sécurité, nous devons les garder.
Dablord, je suis là sous les ordres du Colonel, je lui obéis, faites-en de même.

A peine avait-il eu finit sa phrase qu’un cri vint troubler le silence de cette pièce, Sanders venait de s’écrouler au sol en tenant fermement son bras droit, Dablord s’était précipité sur lui, ainsi que Bradford, « Il fait une crise cardiaque ! », le Docteur n’attendit pas une seconde de plus pour lui faire un massage cardiaque jusqu’au moment où il s’arrêta net et dégagea son cou, suffoquant et paniquant sous le regard de ses coéquipiers totalement désemparés. Le major dirigea son arme vers le chef alien, attendant une réponse quant à ce qu’il se passait quand une voix au loin se fit entendre. Sheppard leva les yeux et aperçut derrière le groupe d’alien, McClane ! Il fut saisit un court moment de voir cette homme, censé être mort, devant ses yeux, il n’avait même pas écouté ses paroles, ce fut les cris de douleurs de Lang qui le sortit de sa léthargie, sa blessure était ouverte, comme s’il venait de se faire tirer dessus, Eversman tomba à son tour et McClane reprit la parole. Il tentait de faire comprendre à l’équipe qu’il fallait qu’ils laissent tomber leurs armes, qu’ils fassent confiance à ce peuple, il expliqua ensuite pourquoi tout ceci arrivé aux terriens, des blessures lointaines refaisait surface, des actes commis dans l’intention des les tuer se reproduisait aujourd’hui, ce fut au tour de Spence de tomber à terre, elle hurlait de douleur, le Major voulut l’aider mais il tomba à son tour par terre, une douleur se rependait dans son organisme, une douleur qu’il avait déjà connu, très vite, des sueurs froides le saisir, il se sentit vidé de ses forces et se rappela cette mission sur la planète de refuge des Tok’ras, le poignard tremper dans un poison mortel qui lui avait fait cette entaille à la joue, et cette douleur constante et grandissante qui causerait sa perte, il s’étala de tout son long sur le sol, le poison semblait se répandre encore plus vite dans son organisme, il ne savait même pas si ses coéquipiers allaient s’en sortir, il était, peu à peu, déconnecter de la réalité, les sons étaient loin, la vision floue et la mort, proche.
Puis d’un coup, plus rien, Sheppard ouvrit les yeux et ne sentit plus la douleur, il prit quelques secondes pour réfléchir à ce qu’il s’était passé puis se leva, comme s’il n’avait rien eu, comme si ce poison n’avait été qu’illusion, il fixa son regard sur McClane qui prit la parole, leur assurant que celui-ci était bel et bien mort, mais que lui était pourtant réel, il parla ensuite des aliens, et du fait qu’ils étaient ou pas réel, mais que s’ils le croyaient, ils pourraient peut-être les aider, ce fut ensuite le chef alien qui reprit la parole, tout en posant son regard sur un guerrier kull statufier, « Si nous vous aidoooons…
… eux viendroooont… »

Je ne comprends pas, pourquoi nous avoir fait venir jusqu’ici si vous ne souhaitez pas nous aider ? A peine avait-il eu finit de parler qu’Eversman s’emporta, il fut vite calmer Dablord puis par le Major, « Ils sont capables de nous tuer à tout moment, sans qu’ont puissent les en empêcher, alors maîtrisez-vous Eversman. ». Le faux McClane avait repris la parole, il parla du peuple qu’ils avaient devant les yeux, ils n’étaient donc qu’une illusion, mais pourtant, existaient réellement, ils étaient capable de lire leurs pensées, ils avaient pris la parole, tandis que l’équipe avait levé les yeux au ciel, le Major aurait aimé avoir d’avantage d’explications mais vu la situation dans laquelle ils étaient, il valait mieux les laisser répondre sans poser de questions. D’après McClane, ces créatures étaient dans l’incapacité de leur apporter leur aide, mais en revanche, ils en attendaient de la part des terriens. S’ils souhaitaient un jour rentré sur Terre, c’était au prix de la survie de ce peuple. Le chef alien avait posé sa pince sur le dessin représentant grossièrement son portrait, du moins, c’est ce que Sheppard pensait, son regard, empli de pitié se tourna vers l’équipe, il leur demande d’aller là-bas, mais comment y allez ? L’équipe n’avait pas eu le temps de poser la question que tout avait disparu, les aliens, McClane, les Kulls…Plus rien. Le Major regarda son équipe l’un après l’autre, espérant que l’un d’entre eux lui explique ce qu’il s’était passé ici, mais ils avaient l’air aussi perdu que leur chef d’équipe, le silence était revenu dans la pièce jusqu’à ce que des coups de feu retentissent dans une pièce plus loin. L’équipe s’était dirigé dans la pièce voisine, celle-ci était bien différente de la précédente, elle n’était pas vide et semblait ne pas avoir de fin, un immense tapis roulant s’étendait à perte de vue, sur lequel étaient posés plusieurs bocaux tous rempli de feuilles violettes aux reflets jaunes, ces même feuilles qu’ils utilisés pour se confectionner une boisson rappelant le thé qu’ils avaient sur Terre. Devant l’étrangeté de la pièce, l’équipe voulait en savoir plus mais les coups de feu avaient de nouveau alertés leur attention, les bruits semblaient venir d’une pièce sur la droite, une fois la porte ouverte, l’équipe découvrit une immense usine éclairée par des lampes torches, Sheppard pensait devenir fou, où étaient-ils à présent ? Etait-ce une illusion comme tout ce qui s’était produit avant ? Et pourtant, un peu plus loin, Wolowitz, Ryan et Andrews avaient l’air bien réel.