Jack O'Neill----------------  ----------------  ----------------
Nombre de messages : 13755
Arrivé au SGC : 06/10/2005
Age du Joueur : 32
~ Carte d'accès SGC ~
๏ Âge: 52
Profession: Général de l’US Air Force
๏ Expérience:
    (5056/15000)
 |  Sujet: Intrigue VI: Une mission pas comme les autres, suite 23.08.11 23:00 | |
| Dix minutes après leur arrivée et voilà qu’ils étaient déjà piégés… Il n’y avait rien à faire, c’était trop tard. O’Neill n’avait pas eu le réflexe de tirer sur ses propres hommes et Barber, attendant trop son ordre, avait elle aussi renoncé à presser la détente. Ils avaient déposés les armes qu’ils avaient empruntées au Dédale et s’étaient rendus à deux soldats du SGC agissants sous les ordres de Riedel et qui les avaient pris par surprise au détour d’un couloir. L’un d’eux était petit et pratiquement chauve, âgé d’une trentaine d’années. L’autre était plus jeune, grand gaillard métisse d’1m90 qu’on pouvait caractériser de brutes épaisses. Jack reconnaissaient vaguement ces deux hommes mais sans même les connaître auparavant, il aurait pu les juger d’un simple regard tellement leur personnalité reflétait sur les traits de leurs visages. Le petit chauve était plus nerveux, inquiet et semblait se résoudre aux ordres sans en tirer le moindre plaisir personnel. L’autre brute serrait sa mâchoire si fortement qu’elle prenait la forme de la coque d’un paquebot militaire, provocateur et plein d’arrogance. Son regard de braise était pointé sur O’Neill comme un viseur alignant une cible ennemie, prête à l’éliminer au moindre mauvais geste. Cet homme là était derrière Barber, qui elle était derrière le Général. Devant eux, le chauve les conduisait soit vers les prisons, soit vers la salle de contrôle pour y voir Riedel. Ce dernier avait lancé un appel aux armes par les haut-parleurs juste avant leur capture, puis les deux soldats avaient communiqués avec lui peu de temps après par talkie-walkie mais Jack n’avait rien pu entendre de leur conversation et s’était laissé emmené, avec Barber, tels de vulgaires prisonniers…
A force de marcher derrière son geôlier, se forçant de garder le rythme malgré sa prothèse, Jack reconnut enfin cette petite bouille sans cheveux.
« Novak… c’est bien ça ? » Le soldat devant lui se retourna timidement mais ne cessa pas d’avancer.
« Je vous connais… » Continua Jack, le ton sûr et semi-nostalgique. « Vous êtes de garde tous les matins près de l’ascenseur, pas vrai ? Je pensais que vous étiez quelqu’un de bien, pourtant… Vous étiez celui qui souriait toujours, serviable et aimable, à tel point qu’on en oubliait presque nos soucis quotidien. Un petit bonjour le matin valait bien plus que tous les combats de n’importe quelle autre planète. » Continuant toujours de marcher et de parler, Jack ignora les ordres de silence lancés par l’autre débile d’armoire à glace derrière lui pour se concentrer sur celui qui se trouvait devant, et qui avait ralenti l’allure.
« Vous étiez celui qui me faisait croire que l’humanité en valait finalement le coup… Alors dites-moi, Novak, quel moyen de pression avez-vous subi ? Quels mensonges le NID vous a-t-il débité pour que vous en arriviez là ? »
Le chauve craqua enfin et se retourna pour faire face à O’Neill. Il se rapprocha du Général, un peu trop même, avec une mine dépité sur le visage. Soudain, il y eut une coupure de courant et le couloir plongea dans le noir… Pas le temps d’écouter sa vérité mensongère ou d’accepter ses excuses, Jack profita de cette situation pour lui donner un coup de tête et pour s’emparer de son M4, assénant à l’homme un coup de crosse pour le calmer.
L’autre soldat à l’arrière du groupe alluma une torche et se détacha de Barber. Il voulut tirer sur O’Neill, sans la moindre hésitation. Il était à deux doigts de le faire quand la jeune Lieutenant dévia l’arme de la brute et partit avec contre le mur. Les deux militaires tombèrent au sol et voyant que Barber était dans une situation délicate, Jack n’hésita pas un seul instant.
Il leva la M4 qu’il avait en main et tira une rafale dans la gorge de son ennemi, qui retomba en arrière pour ne plus jamais se relever. O’Neill se retourna juste après et pointa son arme sur Novak, qui tombant à genou et levant les mains, implora son pardon comme jamais cela ne lui était arrivé.
« Non ! J’m’excuse, je ne voulais pas ! Je suis désolé, vraiment désolé ! S’il vous plait… Monsieur… »
La lumière verte issue des lampes de secours reflétait sur son visage blême, lui donnant un teint maladif. Ses yeux ne le trahissaient pas. Il était sincère, Jack pouvait le sentir mais pas le Lieutenant Barber, qui s’empara de l’arme du mort et la leva vers le soldat, prête à lui exploser la tête.
« Barber ! Baissez cette arme ! » Ordonna le Général, qui se mit entre elle et le soldat.
« Ce ne sont plus vos hommes, mon Général… Ce sont des ennemis. »
« Baissez cette arme, Lieutenant. C’est un ordre que je ne répéterais pas… »
Barber hésita, la main tremblotante. Cette femme était consumée par la hargne, ce n’était pas pour rien si elle était dans les Black Eagles. Elle finit par baisser son flingue et Jack se retourna vers le soldat Novak. Ce dernier avait été pris dans un piège et était sous pression, en aucun car il voyait en lui un véritable ennemi pro-NID.
« Partez loin d’ici ! Et que je ne vous revois plus ! »
Le Général lut dans ses yeux tout le soulagement et le remerciement de cet homme avant qu’il ne prenne les jambes à son cou et ne disparaisse vers les escaliers du SGC, dans l’optique de quitter cette base au plus vite. Jack se retourna ensuite vers Barber et lui fit signe de se remettre en route après avoir récupéré toutes leurs armes. Les autres groupes ne devaient plus être très loin de leur objectif et cette coupure de courant ne devait pas être une coïncidence, et alors que le temps passait, Jack se demandait constamment s’il faisait les bons choix.… |
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