Mission Stargate
Bonjour et bienvenue sur Mission Stargate, l'une des références des forums basés sur l'univers de la célèbre série Stargate SG-1 !

Inscrivez vous sans plus attendre en entrant un nom et prénom valides ! Créez ensuite la présentation de votre personnage (à l'aide de la fiche de présentation type) afin de commencer cette superbe aventure !

Délires, ambiance et émotions assurés sur Mission Stargate Wink
On vous attend !
Mission Stargate
Bonjour et bienvenue sur Mission Stargate, l'une des références des forums basés sur l'univers de la célèbre série Stargate SG-1 !

Inscrivez vous sans plus attendre en entrant un nom et prénom valides ! Créez ensuite la présentation de votre personnage (à l'aide de la fiche de présentation type) afin de commencer cette superbe aventure !

Délires, ambiance et émotions assurés sur Mission Stargate Wink
On vous attend !
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion

� Aujourd'hui malheureusement inactif, Mission Stargate n'en reste pas moins une source de beaux souvenirs pour des dizaines de personnes. Ne l'oubliez jamais. | Le forum a 18 ans cette année !! || Version 5.9 | 2005/2023 || Le Staff de Mission Stargate vous remercie de votre fidélité depuis toutes ces années ! �


 
-17%
Le deal à ne pas rater :
Casque de réalité virtuelle Meta Quest 2 128 Go Blanc (+29,99€ ...
249.99 € 299.99 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 Que la galaxie brûle!

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Arès
----------------
Arès
----------------
Goa'uld
----------------


Nombre de messages : 131

Arrivé au SGC : 13/02/2009

Age du Joueur : 79


~ Carte d'accès SGC ~
๏ Âge:
Profession:
๏ Expérience:
Que la galaxie brûle! 600315barre155/800Que la galaxie brûle! 147995barre3  (55/800)

Que la galaxie brûle! _
MessageSujet: Que la galaxie brûle!   Que la galaxie brûle! No_new1017.02.10 11:09

Le soleil se levait une fois de plus, dominant les planètes, les vaisseaux et les êtres qui y vivaient. Mais de celui-ci, seuls de faibles rayons lumineux réussirent à prouver sa présence dans le ciel de la citée Céleste, qui à l’image des fumées sortant des hautes cheminées, était grisâtre et maussade. Le son de milles marteaux tapant contre les enclumes et des pièces façonnées et chauffés dans les brasiers avait résonné toute la nuit. Pour Svarog, il s’agissait d’une sorte de berceuse réconfortante. Pour les autres, cela ne signifiait puissance et guerre en approche. Sauf les ouvriers pour qui, s’ils vivaient assez longtemps, cela représentait malheur et esclavage durant toute leur vie. La mort était leur seule point d’arrivée et malgré tout, ils travaillaient sans cesse, espérant finir d’ici le lendemain un travail qui jamais ne se terminerait. Il y avait tant de chose à faire… Attaquer une planète était une chose assez simple et habituelle pour les jaffas de Svarog, mais conquérir la moitié de la galaxie était une chose bien plus complexe. Un tel projet demandait beaucoup d’effort, d’organisation et de sacrifices.
Comme tous les matins, le prima de Svarog inspecta les chantiers et les casernes, les forgerons et le travail accompli, mais en particulier l’armée qui était sur le point d’être levée. Parcourant les rangs Jaffas en remarquant que chaque jour, le nombre de guerrier augmentait de façon exponentielle grâce à la nouvelle reine pondeuse de goa’uld, offerte par Anubis lui-même. Et ce n’était sans parler des humains… Les plus forts et les plus déterminés étaient envoyés à la guerre et formaient les Fils de Svarog. C’était une fierté pour eux alors qu’aux yeux de leur Dieu, ils n’étaient que du bétail qui serait lancé sur l’ennemi comme préliminaire à des assauts bien plus forts encore. Ils avaient leur efficacité et leur rôle serait important pour cette guerre, Eekuin le reconnaissait, mais ils n’étaient pas faits pour durer… Ils avaient été entrainés à se battre au corps à corps, à tirer avec toutes sortes d’armes et à être tactique sur le champ de bataille, mais un manque de cohésion et de raisonnement logique faisait d’eux des guerriers redoutables, certes, mais fragiles… Eekuin ne pouvait sentir qu’un amer sentiment de faiblesse en traversant les rangs des Fils de Svarog, mais son Dieu avait été clair à ce sujet : ils étaient essentiels pour attaquer et conquérir rapidement des territoires neutres qui opposeraient peu de défense.
Le prima se dirigea ensuite vers les chantiers spatiaux en construction. En remontant la rue principale, il ne regarda même pas sur les côtés, où des dizaines d’esclaves ramassaient les corps des humains morts pendant la nuit. C’était des ouvriers qui décédaient soit par fatigue, soit par famine ou par un coup de fouet de trop. Quelques uns se payaient le luxe d’essayer de fuir et de mourir en martyr, mais ceux-ci finissaient toujours pas être rattrapés et brûlés vif sur l’avenue principale de la citée…Toute cette entreprise plongerait la galaxie dans une nouvelle ère, pensait Eekuin. Cela avait déjà commencé et son succès était inéluctable…

Descendant les escaliers d’un pas déterminé, Svarog pénétra dans les cryptes secrètes de la citée. Depuis peu, l’endroit sacré s’était transformé en laboratoire pour des expériences toutes nouvelles. L’apothicaire Brokahl avait eu le droit à quelques cobayes pour avancer dans ses recherches, quelques jaffas et surtout des humains. Il avait aussi insisté pour pouvoir expérimenter sur des symbiotes et s’était montré assez persuasif pour que le Dieu Forgeron accepte. Il était extrêmement rare, voire interdit, de faire de telles choses avec des symbiotes goa’ulds qui n’avaient pas encore d’hôte. Brokahl avait dit que la victoire de leur campagne dépendrait de ses recherches et Svarog avait finalement cédé.
Maintenant, il était venu ici pour s’assurer de l’importance de ces expériences. Lorsqu’il ouvrit les portes assez brusquement pour se rapprocher de son apothicaire, Svarog avait senti l’odeur de la pourriture et de la moisissure lui envahir les narines.


« As-tu trouvé quelque chose ? Je te conseil d’être honnête avec moi ou tu mourras très lentement… »

« N’ayez crainte, Monseigneur. Je ne vis que pour vous servir… » Répliqua Brokahl avec son habituel ton nasillard. « Si vous voulez bien me suivre… »

L’apothicaire s’en alla dans la pièce à côté, d’une démarche légèrement plus rapide que celle de Svarog, comme s’il était excité… A moins qu’il voulait tout simplement garder une certaine distance de sécurité avec son Dieu.
Ils arrivèrent dans un endroit sombre où des corps humains étaient attachés au mur. Certains avaient la gueule pendante dans le vide, les bras cloués aux pierres et le corps meurtri par la faim et le manque d’hygiène.


« Sont-ils morts ? »

« Pas encore… » Répondit le jaffa avec un sourire sadique.

Ils arrivèrent ensuite devant trois corps jaffas, chacun d’eux allongés sur une petite table servant habituellement à la torture de prisonnier. Sur le côté, il y avait plusieurs instruments inquiétants disposés sur des étagères. Svarog ne savait pas ce que c’était et ne souhait pas savoir à quoi ils servaient, tout ce qui l’intéressait était le résultat final, et peu importe le procédé employé pour y arriver.

« Eh bien, parle ! » S’exclama le Dieu qui en avait déjà assez de cet endroit morbide.

Brokahl s’était rapproché des corps jaffas et les examinait, puis il s’était retourné vers son matériel fétiche.

« J’ai été cueillir quelques plantes dans les montagnes, avant que tout ne soit ravagé par votre armée… Je tiens d’ailleurs à vous signaler mon mécontentement envers cette décision. Les arbres occupent peut être beaucoup de place sur cette planète, mais les détruire et les brûler ne nous apportera pas plus de… » Son regard croisa celui de son Dieu et il se força à ne pas aller plus loin dans cette discussion, où sa vie en dépendrait.

« Je disais… j’ai fais quelques achats sur une planète alliée et c’est fou ce qu’on peut faire à base de certaines herbes ! »

Svarog se rapprocha d’un air menaçant, la main posée avec fermeté sur le pommeau de son épée.

« Tu as intérêt à parler vite… Je n’ai pas de temps à perdre avec toi… »

« Hum… Oui, bien… » Il déglutit avant de s’approcher d’un des jaffas et de le taper au visage. Le guerrier, qui était torse nu, se réveilla en sursautant.

« Jaffa, debout ! »

Le cobaye suivit les ordres après avoir salué son Dieu. Il marcha d’un pas peu assuré jusqu’au mur. Il semblait perdu dans ses pensées.

« Il est le dernier à avoir une bonne condition physique. » Fit Brokahl. Il montra du doigt un des deux autres jaffas allongés et inconscients. « Celui-ci est décédé il y a peu à cause d’une overdose de mon produit et celui-ci… » Dit-il en se rapprochant du corps. « Celui-ci est en train de subir quelques mutations chimiques… » Il ricana mais se reprit rapidement, sachant que son Dieu n’était pas du genre à attendre.

Brokahl partit prendre une lance jaffa posée contre le mur et se positionna à l’autre bout de la pièce. Svarog le regarda tout en restant silencieux, et l’apothicaire y vit là le moment venu pour l’impressionner. Il pointa l’arme goa’uld vers le cobaye et lui tira une décharge d’énergie au niveau des pectoraux. Le jaffa poussa un léger cri de souffrance et s’écroula au sol, la puissance du tir laissant même une marque sur le mur derrière le corps.

« Eh bien… Tu l’as tué. Je ne vois rien d’exceptionnel à cela. »

« Patientez un peu, Monseigneur… »

Svarog soupira longuement et attendit qu’un miracle se produise.
C’est alors que le jaffa commença à bouger. Alors qu’il s’était pris un tir en plein dans le buste, il essaya de se relever. L’effort demandé était si important qu’il en tremblait, sa blessure étant extrêmement grave.


« J’ai trouvé une drogue compatible avec notre organisme, capable d’augmenter la résistance du corps. Une telle blessure aurait du le tuer sur le coup et pourtant, vous voyez bien qu’il n’est pas mort… »

« Mais il a l’air très affaibli. » Rétorqua Svarog en s’approchant un peu du Jaffa.

« Bien sur qu’il l’est ! Il n’a pas d’armure sur lui, son corps est brûlé et meurtri. Il ne survivra pas d’ici la fin de la journée. Mais ce n’est que le début… Si j’approfondis mes recherches, je pourrais multiplier les chances de survies de chacun de vos jaffas, et même de vos humains… Je pourrais leur donner une force bien plus grande et une endurance bien plus importante, que ça soit pour vos jaffas ou pour vos esclaves… Au lieu d’un tir bien placé, il en faudrait au minimum deux pour achever un de nos guerriers. »

« Tu n’as pas visé sa poche symbiotique. Les jaffas sont plus sensibles à cet endroit. »

« C’est vrai. Comme je le dis, je dois encore progresser dans mes travaux. Mais croyez-moi, monseigneur… Imaginez la différence de force que cela fait sur un champ de bataille… C’est un détail non négligeable lorsqu’on veut conquérir la galaxie. »

Svarog s’avança dangereusement vers Brokahl. Ce dernier craignit le pire jusqu’à ce que son Dieu lui dise :

« Tu as six jours pour me perfectionner ça. Après cela, il sera trop tard. L’armée sera partie et toi, tu les accompagneras… »

Svarog jeta un dernier regard vers le jaffa cobaye qui était toujours mourant et qui s’appuyait avec difficulté sur le rebord de la table. Ensuite, il s’en alla de la pièce pour remonter à la surface et rejoindre son donjon.
Brokahl soupira de soulagement. Il sourit et prit un instrument de torture au bout pointu avant de s’approcher du jaffa blessé.


« Bien. Voyons quelle souffrance tu pourras encore supporter avant de passer les portes de l’enfer… »
Revenir en haut Aller en bas
Arès
----------------
Arès
----------------
Goa'uld
----------------


Nombre de messages : 131

Arrivé au SGC : 13/02/2009

Age du Joueur : 79


~ Carte d'accès SGC ~
๏ Âge:
Profession:
๏ Expérience:
Que la galaxie brûle! 600315barre155/800Que la galaxie brûle! 147995barre3  (55/800)

Que la galaxie brûle! _
MessageSujet: Re: Que la galaxie brûle!   Que la galaxie brûle! No_new1021.03.10 12:51

~ Six jours plus tard.

Pour la première fois depuis très longtemps, aucun bruit ne retentit durant la nuit. Le travail avait cessé et hormis les quelques sentinelles de jaffas par-ci par-là, tous les guerriers et esclaves se reposaient. Aujourd’hui serait le début d’un long voyage pour tout le monde. Svarog fut l’un des premier à être debout de bonne heure. Observant la citée du haut de son donjon, il remarquait avec beaucoup de plaisir à quel point celle-ci s’était métamorphosée. Sur la place principale, les bûchers de la veille continuaient d’enfumer l’air : des trois espions tok’ras piégés entre les mailles du filet, il n’en restait plus que des cendres.
Eekuin se tenait derrière lui, vêtu de toute son armure dorée et sa peau maquillée de peintures de guerre.


« Quels sont vos ordres, monseigneur ? »

Svarog, le regard balayant le paysage qui s’étendait à ses pieds, gardait une main posée sur la paume de son épée. Il avait passé ces dernières heures dans le sarcophage, à améliorer ses capacités physiques et à assombrir son humeur par la même occasion. Les potions et autres drogues concoctées par l’apothicaire Brokahl faisaient aussi leur effet sur son métabolisme, il pouvait se sentir plus vif, ses sens en éveil plus que jamais, et sa main lui suppliait d’empoigner l’épée, de la sortir du fourreau et de prendre des vies, n’importe lesquelles… C’était cette sensation là, de folie pure et massacrante, que toute l’armée de Svarog ressentirait au réveil. Le dieu forgeron allait pouvoir remercier son apothicaire, les progrès qu’il avait faits étaient faramineux.
Svarog se tourna vers son prima et d’une voix forte et déterminée, il lui lança l’ultime ordre de la journée.


« Lancez la première vague. »

Quelques heures plus tard, l’agitation avait envahie la citée. Jaffas et humains s’étaient rassemblés sur le place principale après s’être équipés dans les armureries et les casernes. Une véritable armée conçue pour tout détruire et piller allait être lâchée sur les ennemis de Svarog et d’Anubis. Certes, cela ne serait pas suffisant pour prendre toute la galaxie tellement celle-ci était grande, mais l’effet de surprise combiné avec la rage de ses guerriers ferait que de nombreux territoires neutres et ennemis appartiendraient à Svarog d’ici la fin de la journée.

Le Dieu artiste avait trouvé un nouvel art à exploiter : celui de la guerre. Placé en hauteur, un pied posé en avant sur le rebord d’un muret et l’autre laissé en arrière, telle une posture de conquérant, il regarda avec fascination et excitation son armée qui avançait jusqu’à la porte des étoiles ou vers des vaisseaux de transports. Des centaines de jaffas ouvraient la marche et guidaient les troupes humaines. Car la plus grande partie de son armée était constituée d’humains surentrainés, d’anciens esclaves, qu’il avait surnommé « Fils de Svarog » pour flatter une fois de plus son égo. Il avait donc devant lui toute une armée de dix milles combattants humains, fanatisés autour de leur Dieu bien-aimé… Au dessus d’eux, dans le ciel de la planète, c’était toute une nuée de petits vaisseaux qui partaient dans les airs pour rejoindre les puissants Ha’taks qui étaient positionnés en orbite.

« Je ne veux aucune pitié. Ne laissez derrière vous aucun homme, aucune femme et enfants susceptibles de manier une épée… Pillez les récoltes, brûlez les maisons…. Tuez les tous. »

Accompagnant ses dernières paroles avant l’ultime départ, une acclamation générale de la foule vint l’honorer et scander son nom, retentissant dans toute la citée céleste à tout jamais. Une nouvelle puissance s’était levée, au côté d’Anubis, rien ne les arrêterait. Vaisseaux et troupes de combattants commencèrent à se déverser sur des planètes neutres, anciens territoires d’Apophis et d’autres goa’ulds déchus. Puis viendrait le tour des autres… Bastet, Heru’ur, Ba’al, Thot… Sans oublier la Terre.
Revenir en haut Aller en bas
Arès
----------------
Arès
----------------
Goa'uld
----------------


Nombre de messages : 131

Arrivé au SGC : 13/02/2009

Age du Joueur : 79


~ Carte d'accès SGC ~
๏ Âge:
Profession:
๏ Expérience:
Que la galaxie brûle! 600315barre155/800Que la galaxie brûle! 147995barre3  (55/800)

Que la galaxie brûle! _
MessageSujet: Re: Que la galaxie brûle!   Que la galaxie brûle! No_new1023.05.10 16:35

Des semaines après avoir lancé la première vague, les nuages de fumée industriels étaient toujours abondants dans le ciel et l’écho des cris de guerre semblait toujours résonner dans entre les murs de la Citée Céleste. C’était malgré tout plus calme. La veille, l’agitation de la plèbe s’était éteinte dans les rues de la citée, lorsque les premiers sangs furent versés. De quoi s’étaient-ils plaints ? D’êtres pauvres ? D’avoir faim ? Ils n’avaient qu’à s’enrôler chez les Fils de Svarog s’ils voulaient avoir plus de rations ! La guerre coûtait cher et il était nécessaire de gérer les économies pour ne pas avoir affaire à une crise qui pourrait dévorer l’Empire de l’intérieur.
Mais pour le moment, du haut de son donjon, Svarog se sentait invulnérable… Il était invincible, il le sentait, mais aussi intouchable. Tandis que ses armées étaient en pleine conquête, il ne pouvait qu’apprécier les offrandes et les esclaves d’autres mondes qu’on lui ramenait.
Les portes furent ouvertes et un jaffa pas très grand entra dans la pièce. Il était vêtu d’une longue cape et sa démarche était pleine de fierté. C’était Arid, un gros porc prétentieux que Svarog avait monté en grade pour servir d’intermédiaire entre lui et ses lieutenants partis à la guerre sur les autres planètes. L’allure d’Arid confirmait les doutes de Svarog sur son narcissisme et son égocentrisme démesuré. Pourtant, il n’était qu’un pion comme un autre dans ses larges plans.


« Monseigneur… Je viens vous apporter les nouvelles de vos conquêtes. » Il sortit un petit parchemin qu’il déplia devant lui, afin de le lire à Son Maître.

« Grande victoire ! » S’exclama-t-il. « Les systèmes alentours ont été soumis à votre Empire en moins de trois semaines. D’autres sont encore en train de résister mais ne tiendront pas longtemps. Nos forces sont bien plus importantes. » Il se racla la gorge. « Bastet n’a toujours pas réagi à vos provocations, quant à Olokun, il semblerait que… »

Svarog leva un doigt. Son regard pesant vint s’abattre sur Arid, qui se tut sur le champ. Quelque chose tracassait son Maitre et le jaffa perdit soudainement tout son air vaniteux.

« Tu n’as rien d’autre à me dire, Arid ? » Il laissa un instant s’écouler pour voir la réaction du gros serviteur aux vêtements abusés, dont les couleurs atteignaient le paroxysme de la laideur et de l’exagération.

« Pourquoi essayes-tu de me mentir ? Non ce n’est pas une grande victoire… Ce n’est pas une gloire… Pas quand notre armée se fait mettre en déroute par des Tau’ris. »

Arid se figea et ses doigts se crispèrent, froissant le parchemin qui s’abîma. Chaque membres de son corps se contractèrent comme pour se changer en pierre. Comment son seigneur pouvait-il être au courant ? C’était un Dieu… Il était omniscient… Il n’y avait plus aucun doute désormais. Comment avait-il été aussi stupide de croire qu’il pouvait gagner du temps ?
Arid commença à trembler.


« Cyrius est mort, comme une partie de nos guerriers sous son commandement. Les autres ont fui comme des chiens et tu n’as pas essayé de les rassembler. Ce qu’il s’est passé sur Alania est un vrai foutoir, un évènement que je vais condamner sans perdre de temps… »

« Je… Je suis désolé, monseigneur… J’ai pensais qu’on n’aurait pu… »

« Silence ! »

Svarog se retourna et leva ses deux mains. Eekuin, son fidèle Prima, sortit de l’ombre et s’avança pour l’aider à enfiler ses gants verts sombres. Arid n’avait même pas remarqué la présence du lieutenant de Svarog le plus aimé de tous. Il transpira encore plus.

« Je suis sûr que quand tu t’es réveillé ce matin, après une nuit d’amour avec tes chiennes d’esclaves, tu t’es senti tout puissant… Invincible… C’est ce que je ressens tous les jours, moi, car je suis ton Dieu et que c’est moi qui dois ressentir ce sentiment. Toi, tu n’es qu’un bouffon… »

« Je vous prie de… »

« Je te laisse une chance Arid, si je serais toi, je la saisirais… Je te laisse vingt secondes pour quitter la citée. »

« Mais… » Le jaffa n’arrivait pas à bouger, encore trop pétrifié. « Mais j’ai toujours fais ce que vous m’aviez demandé, monseigneur, je vous en prie… »

Svarog termina d’enfiler ses gants.

« Il ne te reste plus que quinze secondes. »

Eekuin afficha un large sourire sur son visage. Il plaça sa lance jaffa le long de son corps pour appuyer les dires de Son Maître. Le prima ne put s’empêcher de rajouter une couche de tension à la scène.

« Adieu Arid. »

Le concerné fut prit d’une trouille inimaginable. Prenant ses jambes à son cou, il se retourna et fonça vers la sortie, pleurant à chaude larme et gesticulant comme un gros poisson qui tentait de sortir d’une épuisette. Il sortit de la salle et prit une porte menant à l’extérieur. Là, il commença à descendre rapidement un petit escalier en colimaçon, lorsque ses pieds marchèrent sur sa propre cape. Arid chuta en avant et dégringola de plusieurs marches avant d’arriver tout en bas. Son corps criait de douleur mais guidé par la terreur, le jaffa se releva et parcourut quelques mètres avant de rechuter au sol. Ses larmes se mélangeaient avec sa sueur. Il finit par déchirer une partie de sa cape, laissant le bout de tissu encombrant derrière lui, et courut de toutes ses forces le long de la rue principale.

Dans le donjon, Svarog fit craquer ses doigts, admirant ses nouveaux gants, et se tourna vers Eekuin.


« C’est toi qui va délivrer mes messages à notre armée maintenant. Il n’y a que sur toi que je peux compter, avec toi je suis sûr que ça ne se soldera jamais en échec. Je compte ralentir notre progression, nous n’allons pas attaquer la Tau’ri tout de suite, nous n’avons plus l’effet de surprise avec nous… Et nous devrons se défendre des autres goa’ulds, tous ces pantins du Grand Conseil… » Il réfléchit un bref instant. « Va falloir le soutien de la flotte d’Anubis… »

Eekuin acquiesça tranquillement. Son calme était étrangement redouté par Svarog lui-même car au fond, il savait très bien de quoi était capable ce guerrier sanguinaire. Avec lui il était sûr de réussir…
Il lui fit signe de lui donner sa lance jaffa. Eekuin la lui tendit respectueusement et Svarog se retourna, ouvrant les portes vitrées qui menaient au balcon du donjon. D’ici, il avait une vue en hauteur sur une partie de la citée.
Plus loin en bas, il aperçut la silhouette d’Arid se diriger vers les portes de la citée. Même une tortue courait plus vite que cette larve ambulante. Svarog était définitivement persuadé qu’il fallait mieux s’en débarrasser. C’était à cause de jaffas comme Arid qu’on pouvait perdre une guerre !


« Ca fait vingt secondes !! » Cria-t-il, sa voix résonnant à des centaines de mètres alentours comme s’il y avait eu un micro devant sa bouche.

Il leva la lance jaffa par-dessus la rambarde et tira trois projectiles. Le premier servit de repère pours les deux autres, il s’écrasa contre le mur d’un forgeron. Le deuxième toucha Arid à la jambe, lui explosant le mollet, et le dernier vint lui traverser le dos, grillant une partie de ses gros poumons.
Arid s’écroula au sol à une centaine de mètres seulement des portes de la citée, en poussant un dernier cri de détresse. Il fallu plusieurs minutes de terribles souffrances avant que son cœur ne lâche ses dernière doses de sang dans ses muscles meurtris.
Et même longtemps après ça, personne ne prit la peine de ramasser son cadavre pour l’enterrer.


Svarog revint à l’intérieur du bâtiment, fier de ses capacités au tir. Il lança la lance jaffa à son propriétaire.

« Eekuin… Il est temps de se mettre sérieusement au travail. » Dit-il avant de disparaître dans les sombres escaliers menant aux sous-sols…
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
----------------

----------------
----------------



Que la galaxie brûle! _
MessageSujet: Re: Que la galaxie brûle!   Que la galaxie brûle! No_new10

Revenir en haut Aller en bas
 

Que la galaxie brûle!

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Mission Stargate ::  :: ~ Royaume Goa'uld ~ :: Citée Céleste ( Planète mère de Svarog )-