| | L'enfer n'est jamais la fin [PV] | |
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Menchu Narah---------------- ---------------- ----------------
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| Sujet: Re: L'enfer n'est jamais la fin [PV] 11.11.10 21:52 | |
| Un problème ce mec. Faire un rapport signifierait une trace écrite de la présence d'un officier avec un sous-officier dans une salle de matériel déserte. Il avait comme dernier atout que Jason soit au courant de leur présence dans cette salle. Bien qu'il ne se doutait surement pas qu'ils aient eu une relation sexuelle et que le français avait bien envie de recommencer... Tout en remuant les épaules, le gradé jeta un nouveau regard vers Annabel qui semblait apparemment sortie de sa rêverie par les propos du soldat Longleaf. Quand ce dernier reporta ses yeux teintés de crainte sur le gradé, après avoir entendu la tirade d'argumentation de la sous-off', le français acquiesça calmement.
« Le Sergent Spence est un vétéran du programme Stargate, tout comme moi. Vous avez déjà du entendre son nom ? C'est grâce à elle si la mission pour la quelle le Dédale à fait son inauguration à été possible. »
Annabel était prête à prendre ses responsabilités et Menchu enfonçait le clou en signalant au soldat qu'il était en présence de ce que les militaires lambdas appelaient des « Héros » du champ de bataille. Donc, ce rapport, même s'il était écrit, ne serait jamais retransmis jusqu'à un gradé, pas s'il était écrit par un homme de « La Troupe » comme on appelait le bas de l'échelon dans l'armée. Et de toute manière, même s'il l'écrivait ce rapport, quel poids aurait-il face à un Sergent-Major et un Colonel ? Aucun. Dans le meilleur des cas, tout ça tomberait aux oubliettes, dans le pire des cas, le Colonel pourrait demander son affectation dans le trou du cul du monde. Mais pour le moment, pas besoin de menacer cet homme, pas encore...
"Colonel, Sergent ... Je vais néanmoins prévenir le colonel Turner ..." « Mais faites donc Longleaf. Il sait déjà que nous sommes ici. Je lui ai signalé notre présence au cas où il y aurait un problème qui nécessite notre présence que'que part. Sachez une chose : Turner et moi avons le même grade mais c'est lui l'Commandant, si je n'veux pas saper son autorité, je dois lui référer mes faits et gestes sur son rafiot. »
Le soldat hésita encore quelques secondes puis, finalement, salua ses supérieurs et s'en alla. Il laissa la porte grande ouverte et Menchu attendit qu'il n'entende plus de bruit dans le couloir pour reprendre la parole. La tempête était passée, en apparence. Il vérifierait tout de même si le soldat n'avait pas juste abdiquer en apparence, pour éviter les représailles immédiates. Il fit alors un sourire à Annabel, en allant vers elle.
« Alors comme ça, tu ronfle ? »
Oui, il avait un air franchement amusé et taquin. |
| | | Annabel Spence---------------- ---------------- ----------------
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| Sujet: Re: L'enfer n'est jamais la fin [PV] 11.11.10 22:49 | |
| Elle avait encore envie de dormir, pourquoi, aucune idée mais le doux monde de Morphée l'appelait tendrement. Menchu avait fait son petit numéro en la faisant passer pour quelqu'un d'important. Baliverne ... Pour pas dire autre chose. Un peu énervée de cette glorification mal placée et inutile, elle rouvrit les yeux et resta à regarder le soldat qui hésitait entre assumer son rôle au sein du Dédale et partir en courant la queue entre les jambes. Finalement, il opta pour une solution entre les deux, comme le cul entre deux chaises, ne pouvant choisir pour l'une ou l'autre. Il finit par partir en laissant la porte bien ouverte et après quelques instants d'attente où le son des pas du soldat s'éloignait, le colonel entama un mouvement vers elle. Et il rajoutait une couche. Elle détourna son regard, renfrognée.
"Ouais il parait ..."
Rah mais elle en avait marre de se prendre le chou avec cet homme !! D'une part il l'excitait et l'attirait au plus au point, et de l'autre, elle avait une envie inextensible de lui frapper dessus. Comment était-ce possible de ressentir des choses si contradictoires envers une seule et unique personne ?? Il avait le don de la faire sortir de ses gongs et elle commençait à ne plus trop le supporter, ça la fatiguait surtout. Et là pour le moment, tout ce qu'elle désirait, c'était dormir. Mais la porte était grande ouverte. Elle se redressa alors mais elle dut se lever trop vite, tout commença à tourner autour d'elle. Elle porta sa main gauche au visage, se couvrant les yeux comme pour se réveiller. Elle préféra alors se rassoir, rien que pour pas s'étaler par terre, juste après l'annonce qu'elle ronflait, ça aurait renforcer sa classe devant le gradé hein ...
Elle décida alors de regarder, enfin si elle pouvait, l'état de son épaule. Elle commença alors à soulever son t-shirt sur son côté droit et découvrit son épaule, retenant le tissu sur le devant pour éviter de dévoiler une partie assez intime de son torse. Le pansement était rouge, elle essayait de se contorsionner pour en voir un maximum mais rien à faire. Elle avança alors sa main gauche vers le morceau de scotch et commença à tirer mais elle arrêta bien vite ... Apparemment le tissu du bandage s'était collé à sa plaie. Elle se tourna vers son supérieur, s'étant calmée à cause de la douleur.
"Tu te sens assez professionnel là ?? Parce que j'aurais besoin d'un peu d'aide en fait ..." |
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| Sujet: Re: L'enfer n'est jamais la fin [PV] 12.11.10 17:52 | |
| Visiblement, son orgueil était touché, ce qui étira un peu plus le sourire du gradé. Il se ressaisit vite et effaça ce rictus involontaire en se passant une main dans sa barbe mal rasée. Il récupéra ensuite le sac et alors qu'il allait prendre la parole, il vit Annabel se lever, vite, trop vite. Elle partit en avant mais se rattrapa, par réflexe, il plaça sa main sur son ventre, pour l'empêcher de tomber. Il la laissa, jusqu'à ce qu'elle se rassoit. Sa main pu alors allez trifouiller dans le sac pour trouver ce dont il avait besoin. Il finit par retourner le sac pour en étaler le contenu sur la caisse. Il jeta un regard en coin à Annabel quant elle lui parla d'être professionnel, un vague sourire sur les lèvres.
« Arrête de gigoter comme ça, tu vas te faire mal plus qu'autre chose. Il cala une main sous les jambes de la jeune femme, les souleva et l'invita à pivoter de de sorte à se trouver dos à lui. C'est moi qui doit voir ta blessure. »
Sa voix, adoucie, était redevenue neutre. Il enfila des gants et approcha ses mains de la blessure, il voulu tirer sur le pansement mais la peau semblait s'y être attachée un peu trop. Il fronça les sourcils et se rappela qu'avec FoxHound, il avait une technique barbare : tirer de toute sa force dessus, quitte à arracher la peau. Il éloigna cette idée d'un revers mental, il sortit alors une lame de sa ceinture., cachée entre la boucle de sa ceinture et son pantalon. Elle faisait une dizaine de centimètres avec un manche qui n'était autre que le prolongement du métal non affuté, de trois centimètres. Il la nettoya avec une bouteille de désinfectant, il en aspergea allègrement la lame, en mettant sur la caisse au passage et approcha la lame. Il reprit la parole d'une voix assurée :
« Ne bouge pas, je vais couper le bandage. Ça va piquer. »
Un euphémisme quand on pensait qu'il allait devoir couper une partie de la peau pour refaire des points de suture. Il posa d'abord la lame juste devant la plaie, il fit le geste dans son esprit, tentant de prévoir les mouvements nerveux involontaire de la jeune femme. Sans prévenir, pour qu'elle ne contracte pas ses muscles. Un mouvement net, une seconde à peine, et le pansement était séparé du corps d'Annabel, qui vécu mal la séparation, apparemment. Il ignora ses protestations et regarda la plaie qui n'avait pas vraiment belle allure.
« Trois points ont sautés, ne bouge pas. »
Il sortit une compresse, posa son scalpel improvisé dessus et sortit le nécessaire pour refaire les points manquants. Avant de commencer, il épongea le le sang qui avait envahit la plaie avec une autre compresse, doucement. Une fois que le résultat lui plut, il trempa une autre compresse dans le désinfectant pour nettoyer la plaie succinctement. Loin de lui l'idée de jouer au parfait petit docteur, mais ça ne faisait pas de mal de nettoyer un peu tout ce merdier, hein ? Étrangement, une phrase prononcée par sa mère, quand il était plus jeune, lui revint : « Il est du genre solide et généralement les microbes meurent à son contact mais ceux qui y arrivent... Ils sont balaises. ». Il tenta de chasser le sourire de son visage, mais rien à faire, une lueur d'amusement perçait sur son visage, alors qu'il commençait à refaire les points de sutures d'Annabel, d'un œil avisé. |
| | | Annabel Spence---------------- ---------------- ----------------
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| Sujet: Re: L'enfer n'est jamais la fin [PV] 12.11.10 20:44 | |
| C'était une mauvaise idée tout ça et elle semblait s'en rendre compte uniquement à l'instant où elle entendit le latex des gants claquer sur la peau du colonel. Savait-il au moins s'y prendre ?? Et même si elle s'était pris des centaines de coup de fouet sur le dos, l'idée qu'un homme s'occupe de sa blessure là, ne l'enchantait guère. Et puis qu'elle arrête de gigoter, il était marrant ... Un mec qui ne savait que tuer, étrangler et découper des chairs en enfonçant toute sorte d'objets, pointu ou non, dedans, s'occuper à recoudre minutieusement une plaie ?? Mais que faisait-elle avec lui au juste hein ?? Oui, c'était un de ces moments, vous ne savez pas pourquoi, quelque chose d'important est en train de se passer, en l'occurrence sa douleur à l'épaule qui, elle le sentait, allait décuplé d'un coup, et vous faites quoi ?? Vous passer en revue les courses pour le repas du soir, vous revisitez votre couple ou vous vous demander si il faut passer un coup de fil à l'assurance ou non. Pour le coup, Annabel se concentrait sur ce qu'il se passait entre elle et le gradé, alors que ce dernier découvrait la plaie. Un petit sifflement de mécontentement sortit d'entre ses lèvres quand sa peau se souleva, accompagnant avec joie le morceau de compresses.
Ça allait piquer ... Et bien au moins il prévenait, c'était déjà ça. Par réflexe, elle étendit son bras afin de détendre son deltoïde et son grand pectoral. Du plat de la paume, elle rencontra alors le genou de l'homme et instinctivement, referma ses doigts dessus, comme s'ils cherchaient un appui confiant et réconfortant. Elle porta alors sa main gauche à ses plaques militaires qui pendaient autour de son cou. Réflexe obscure mais a-t-on besoin d'une raison pour tout ?? Elle sentit alors le contact froid et humide de la lame contre sa peau et ce contact lui fut si jouissif qu'elle ne put en retenir un sourire de soulagement. Oui, c'était bien connut que le froid anesthésiait relativement les nerfs. Et soudain, ses doigts se rétractèrent autour de la rotule du gradé et un grognement sombre, grave et surtout extrêmement bien retenu, se fit entendre. Oui, très sexy mais en même temps, comme il l'avait dit, ça piquait un peu ... Et puis ça l'avançait vraiment de savoir combien de points avaient sautés dis donc ...
"Ah ouais ?? Génial ...."
Comment ça son ton avait été caustique, voire narquois ?? Mais pas du tout !! Quoi que ... Tiens, d'un coup, elle avait une envie irrésistible de s'engueuler avec lui, pour changer un peu. Et là, un déclic se fit, une connexion de synapses plus exactement. Elle desserra alors l'étreinte de ses doigts autour de l'articulation de l'homme alors qu'il nettoyait sa plaie. Ben, elle ne sentait plus rien dans cette partie du corps, il pouvait y aller généreusement maintenant.
"Pourquoi tu t'occupes de moi comme ça ?? Pourquoi t'intéresses-tu à moi ?? Je passe plus de temps à essayer de te frapper et à te fuir que n'importe qui d'autres."
Doucement alors, elle reposa sa main là où elle avait trouvé une place peu de temps auparavant. Elle voulait juste mettre les choses au clair en quelque sorte, savoir à quoi s'en tenir avec lui parce que cette situation entre eux deux, c'était du grand n'importe quoi, entre les coucheries et les bastons ... Cela ne menait nul part.
"Je ne veux pas m'attacher à toi ni ne me reposer sur toi si cela ne signifie rien à tes yeux ou si c'est juste de quoi passer le temps ..."
Et voilà, elle passait dans le mélo-dramatique, manquait plus que les violons et les mouchoirs. Enfin pas complètement non plus, mais au moins, elle voulait se fixer sur une situation claire, nette et précise. Pas de surprise, pas de sentiments à ressentir si il n'y a pas de raisons de les avoir. Si c'était du sexe uniquement qu'il voulait, soit, si c'était de la bagarre, encore mieux. Si c'était plus, il lui faudrait réfléchir aux conséquences ... |
| | | Menchu Narah---------------- ---------------- ----------------
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| Sujet: Re: L'enfer n'est jamais la fin [PV] 12.11.10 21:59 | |
| Étrangement, Annabel semblait manquer de patience quant à l'idée de se faire soigner. C'était assez répandu chez les militaires, surtout ceux qui avaient du y passer beaucoup de temps. Bon, c'est vrai, on était au petit soin avec vous, quelques infirmières étaient plutôt... Agréables et c'était du repos tout bénef, payé alors que vous passiez votre temps allongé dans un lit à rien faire. Si on oubliait la douleur, les médicaments, l'odeur, le souvenir de la blessure, la rééducation et quelques autres trucs... C'était agréable de se faire soigner. Vous trouvez ce point de vie trop pessimiste ? Passez deux mois enfermé dans une putain d'infirmerie, à bouffer par des tubes et vous reconsidérerez tout ça !
Le français n'était pas loin d'avoir ce qu'on appelait couramment des « mains de chirurgiens. » Le CQC demandait une maîtrise parfaite de son corps et plus particulièrement de ses mains pour les mettre toujours au bon endroit, au bon moment et utiliser la bonne force. Le moindre tremblement, geste parasite pouvait vous coûter la vie. Avec les techniques au corps à corps, c'était quitte ou double, soit on gagne, soit on est tué. En tout cas, ce qui était sur, c'est que les questions existentielles d'Annabel n'étaient pas vraiment les bienvenues au vu de la concentration qui lui fallait pour ne pas faire de connerie. Il faisait sombre, trop pour y voir correctement.
« Pour ce qui est de ma frapper, c'est vrai, t'as du faire exploser le compteur mais j'ai connu pire que toi. Il essuya le sang qui recommençait à couler avec une compresse. J'ai déjà répondu à cette question, directement et indirectement d'ailleurs... »
Enfin, plus ou moins. Il n'avait pas besoin de raison pour agir, son instinct était suffisant pour justifier ses choix, c'était ainsi. Un militaire agissait beaucoup à l'instinct, il ne pensait pas, il sentait les choses, les évènements et leur tournure. Quoi, vous essayez encore de le comprendre ? Vous avez pas encore compris que c'était impossible ? C'est que vous devez être aussi taré que lui, au final... Ça rassure pas, hein ? La petite main qui se refermait autour de son genou lui fit perdre sa concentration, l'espace d'un instant. Non, il ne s'était pas rétracté, étrange. Au contraire, le contact lui plaisait, finalement. Est-ce qu'il était en train de changer, ou bien redécouvrait-il simplement ce qu'il était, par le passé ? Avant...
« J'suis fou, mais pas suicidaire. Tu n'es pas un divertissement ou un passe-temps. Si c'était le cas, je serais partit après avoir tiré mon coup. »
Il tira un peu plus sur le fil, pour vérifier la solidité, avant de finir son travail, en silence. Quand l'épaule fut à nouveau dans un état correct, le gradé sortit un nouveau pansement, tout propre et le posa avec soin. Quand il eut finit, il soupira en passant une main dans sa barbe mal rasée.
« Lorsque t'as été blessée, pendant la mission, j'ai plus rien vu, sauf toi. J'ai oublié tout mes codes, mes procédures, mes règles... J'ai agit bêtement, c'est pour ça que la loi de non-fraternisation existe mais j'en ai rien à foutre. Ta présence m'est agréable, c'est tout ce qui m'importe. » |
| | | Annabel Spence---------------- ---------------- ----------------
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| Sujet: Re: L'enfer n'est jamais la fin [PV] 12.11.10 22:36 | |
| Ok, elle avait reçut le message. Arrête avec tes conneries de gonzesses, de magazine psycho, qui doivent révolutionner le monde. L'instant présent et rien d'autre. Ouais, il avait pas tort, autant profiter de la vie. Mais elle ne dit tout de même rien, pas la peine d'en rajouter, ce n'était pas la peine. Oui, elle avait compris qu'il ne fallait pas insister et sa réponse, directe et franche, lui indiquait que même si elle ne devait pas trop s'attacher, elle pouvait au moins avoir confiance. Elle fut néanmoins conviée à revenir vers le fil de la réalité par les petits a coups provenant du fil dans ces chairs. Il avait bientôt fini apparemment, bien, elle pourrait remettre son t-shirt en place. Elle resta tout aussi silencieuse quand il replaça un nouveau pansement. Elle appréciait sa délicatesse et le soin qu'il apportait. Cela faisait tellement longtemps qu'elle n'avait eu de contact de ce genre avec une autre personne. Elle n'avait laissé personne s'approcher d'elle depuis son retour de cette prison, dressant une barrière invisible entre elle et les autres. Mais lui, c'était différent. Ils arboraient les mêmes signes distinctifs sur leur corps, ce qui l'avait instinctivement aidé à le laisser approcher.
Puis il parla de la mission. Se livrait-il enfin ?? Vu l'homme, ce qu'il avait consentit à lui dire relevait du miracle. D'accord, elle ne l'embêterait plus avec ces questions inutiles. Elle se laisserait porter par les évènements en ce qui le considérait et ils aviseraient bien à un moment ou à un autre. Elle avait laissé sa main sur son genou et lorsqu'elle sentit qu'il avait vraiment terminé avec son épaule, elle remit en place son t-shirt. Puis elle se retourna vers le gradé, le fixant du regard, sa main montant de son genou au milieu de sa cuisse.
"Merci ..."
Merci qui voulait en dire plusieurs ... Pour la blessure, plus les mots, pour la sincérité ... Elle hésitait un peu à se convaincre duquel mais ce serait sans doute mieux de laisser planer le doute. Une envie subite la prit de l'embrasser, là. Mais alors qu'elle s'y voyait déjà, elle repensa à la porte laissée grande ouverte. Et si le garde revenait ?? Il valait mieux éviter tant qu'ils se trouveraient dans un complexe militaire. Le colonel avait bien plus à perdre qu'elle. Elle finit alors par sourire, résignée et tapota légèrement sa main contre la cuisse de l'homme. C'est alors qu'un son retentit dans tous les hauts-parleurs du bâtiment. Le colonel Turner prévenait qu'on arriverait bientôt sur Terre donc qu'il fallait préparer ses affaires. Annabel avait levé la tête vers le plafond, comme si elle devait regarder directement le colonel pour bien écouter ce qu'il disait.
"Tu devrais retourner à l'infirmerie, rien que pour Almie. Moi je vais attendre ici et je viendrais vous rejoindre après."
Quoi, comment ça elle avait du s'arracher la gorge en parlant d'Almie ?? Mais pas du tout, vous vous faites de fausses illusions, c'est tout. |
| | | Menchu Narah---------------- ---------------- ----------------
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| Sujet: Re: L'enfer n'est jamais la fin [PV] 13.11.10 15:36 | |
| Lorsqu'il finit de poser le pansement, il enleva ses gants etvérifia la pause en passant sa main dessus, il déborda. Ses doigts allèrent se perdre à la base du cou de la jeune femme, il retira alors sa main, se disant que ce n'était pas une bonne idée de renouveler l'expérience de tout à l'heure, malgré le plaisir que ça pouvait apporter. La porte était grande ouverte et ils devaient bientôt arriver sur Terre, non ? Le français ramassa le matériel dont il s'était servit en gardant un œil sur Annabel qui venait de le remercier, il eu un sourire et les hauts parleurs émirent un son extrêmement désagréable... Ah bah oui, c'est Jason qui parlait. Il eu, lui aussi, le réflexe de relever la tête vers l'origine de la voix céleste du Commandant de l'équipage. Peut être pour mieux se concentrer dessus ? Bien que se concentrer sur Jason... Enfin voilà quoi, il les aimaient avec plus de cheveux et moins de poils aux jambes. Ses réjouissantes pensées furent interrompues par une Annabel qui avait du mal à prononcer le nom d'Almie. Il arqua un sourcil, imperceptiblement, mais décida ne ne pas faire de commentaire. C'était un coup à raviver une tempête calmée.
« On nous a alloué des quartiers pour la durée du trajet, j'préfère te savoir là-bas qu'ici. C'est un peu trop... Isolé, même si je sais que c'est ce que tu cherche. Il referma le sac. Mais je t'y forcerais pas et je dois allez à l'infirmerie pour signer les papiers de sortie de l'équipe, voir de transfert mais je pense pas que qui que ce soit ai été blessé au point de devoir rester en observation. »
En fait, si une personne aurait du rester en observation, c'était Annabel, voir lui, pour vérifier les éventuels problèmes musculaires mais le reste des membres de l'équipe n'avaient subit que des blessures bénigne pour le SGC. Un dernier clin d'œil et le gradé quitta la pièce, laissant Annabel à ses pensées. Il aurait pu lui ordonner d'aller à ses quartiers mais non, pas cette fois. Elle allait assez bien, pour le moment, pour se gérer seule, sans qu'il ne la surveille. |
| | | Boba Fett---------------- ---------------- ----------------
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| Sujet: Re: L'enfer n'est jamais la fin [PV] 13.11.10 20:20 | |
| Les notes : Annabel Spence: -Orthographe / Conjugaison / Structure des posts 3/4
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-Respect des Règles de RP, de l’Intrigue Générale et des écrits du MJ 3/3
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