Visite guidée entre français ! (Mélisandre)

Arrivé au SGC : 10/11/2005

Suite de : Après l'exterrestre, une terrienne

Quand les deux français arrivèrent dans la salle d'embarquement, Menchu fit signe aux soldats présents de ne pas bouger, ceux-ci étant prêts à se mettre au garde à vous, chose qu'il trouvait non seulement inutile mais aussi complètement stupide. Les obliger par le code militaire à saluer leur supérieur n'avait pas de sens, les autoriser à saluer les officiers qu'ils respectaient serait déjà plus valable... Bref ! Quand il arriva, il n'avait plus son café en main. L'ayant finit sur la route, il avait, là encore, utilisé une poubelle mais à son grand soulagement, la demoiselle Du Mont Dragon n'était pas allez récupérer le gobelet. Quand il eu passé la porte, il s'étira comme un félin sortant de sa sieste. Il fit un signe de tête pour la française vers la Porte des Étoiles et sortit son couteau de combat pour s'occuper les mains, il commença à jouer avec faisant quelques pas pour se retrouver au milieu de la pièce.

"Z'avez de la chance, y a plus de trace de sang... Après Nebek, y en avait un peu partout et plus ça va, moins ça part vite."

Il s'arrêta en bas de la passerelle, sa lame se figea entre ses doigts. Il lança un regard haineux vers la porte avant de se tourner vers la salle de contrôle d'où il pouvait voir le fidèle Sergent Walter Harriman, bien qu'étant qu'au SGC, cet homme avait su faire preuve de maitrise et de courage lors des attaques sur la base où il avait bien faillit perdre la vie, comme tout les autres membres du programme présent dans ces moments sanglants. Il sortit sa radio :

[RADIO]Walter, pas d'arrivée prévu, rassure moi ?[/RADIO] Le militaire répondit par le micro de la salle.
-Rien mon Colonel ! Vous avez votre temps, sauf retour inopinée.

Ou attaque inopinée... Il fit un signe de tête en guise de remerciement et se tourna alors vers la jeune touriste, puisque c'est ce qu'elle était, finalement.

"Ça a de la gueule, hein ?"

Arrivé au SGC : 03/07/2010

Infirmerie, SL21 =>

La remarque faite au planton l'intrigua ! Ainsi donc ce dossier avait été délibérément placé là pour qu'elle le récupère ? Qu'à cela ne tienne ! Il était trop tard et le geste était fait, quant aux résultats de son geste, elle s'en moquait. Le document contenait sans doute autant d'informations que de désinformation, mais cela n'avait pas la moindre importance pour elle, car actuellement tout ce qui comptait était de se sortir de ce guêpier. Toutefois, elle ne comprenait pas la raison d'une telle et grandiloquente mise, ni des soins qui lui avaient été apporté, et cela l'intriguait de plus en plus.
Désormais, elle n'afficherait plus qu'un visage angélique, cachant à la quasi-perfection la moindre de ses émotions à venir, comme souvent d'ailleurs.

« Mon intégration ?
J'ai passé un mois dans le colletard ou presque après l'explosion de la pyramide que j'avais découverte, et à mon réveil on me fait signer des documents en me disant que je suis recrutée pour combattre des extraterrestres. Rien que cela déjà est des plus douteux, et on m'a alors refuser la visite guidée et mes vêtements avant que je ne signe un contrat d'engagement. Si c'est ce que vous appelez un intégration... »

Un sourire narquois acheva sa phrase en en ponctuant une bonne touche de sarcasme, mais elle suivait toujours aussi sagement son guide, qui lui parlait maintenant des différents conflits qu'il avait eu à gérer dans cette base. Ils la prenaient pour une commando ?
Quand il parla de la chambre, elle ajouta néanmoins :

« On m'avait laissé entendre que je pourrais loger où bon me semble, même à l'extérieur de ces murs... »

Ce point restait à éclaircir, et elle attendait encore que quelqu'un lui annonce un chiffre concret de son futur salaire. Non qu'elle y croyait réellement, mais jusque là il s'agissait de la seule faille réelle à cette gigantesque mascarade. Mais ce n'était sans doute pas la personne à qui en parler.
Narah la conduisait vers cette fameuse porte qui pourrait bien ressembler à n'importe quoi mais qui ne fonctionnait vraisemblablement pas ! Elle n'y croirait de toute manière pas avant de l'avoir franchi...

Ils prirent alors un ascenseur pour passer du sous-niveau 21 au 28, ce qui les faisaient s'enfoncer encore d'avantage dans le fond de ce trou de béton.
Elle n'aimait pas cela, mais devait encore suivre le mouvement, et cette impression de surpression soudaine qui lui bouchait le oreilles au point qu'elle dût se boucher le nez et souffler pour les détendre un peu... Non, ce n'était plus possible qu'il s'agisse d'une mise en scène. C'était beaucoup trop !
N'en faisant toutefois pas affichage facial, elle gardait son sourire presque niais et observer les faits et gestes de chaque personne croisée : elles étaient fort nombreuses, au final.

Il lui fit alors un signe pour qu'elle regarde un grand anneau de métal qui n'avait pas grand intérêt pour elle, n'y voyant qu'un amas de tôles et de câbles. La pièce était vide et les grands murs de béton n'étaient sans doute pas ce qu'on pouvait appeler une porte.
Elle eut alors un léger sursaut quand le militaire commença à jouer avec son couteau, ce qui attira le regard de Mélisandre vers le plafond du local.
Là, il y avait une porte, ou plutôt un gros sas comme ceux qu'on trouve dans les chambres fortes, mais en beaucoup plus impressionnant. C'était ça qui permettrait de voyager dans l'espace ?

La bouche ouverte, par la posture plus que par l'étonnement, elle observait interdite l'étrange plafond de l'ancien silo à missiles, quand Narah parla de sang nettoyé, ce qui attira à nouveau les yeux de la jeune-femme sur son interlocuteur, placé sur une passerelle de treillage métallique.
Le militaire parla alors à quelqu'un placé derrière une épaisse vitre blindée, un geek quelconque vaguement attifé comme un bidasse américain, puis s'adressa à nouveau à elle avec une question qui n'en était pas vraiment une.

La réponse de MAD fut plutôt étonnante, car elle releva alors la tête vers la porte blindée du plafond, l'air plutôt sceptique, et répondit finalement quelques mots :

« Je n'y comprends pas grand chose, vous savez...
On peut faire un tour pour voir comment ça marche ? »

Loin d'en être consciente, elle venait de faire sa « blonde de base » et n'avait visiblement pas relevé quel était l'objet réellement important dans cette salle...

Arrivé au SGC : 10/11/2005

(J’adore le coup de la blonde de base XD)

« On en a intégrés certains, le jour de leur mort. Voyez la votre plutôt bien. Le SGC c’est très spécial et sélectif, bien peu de vos bases on cour ici, oubliez ce que vous avez appris jusqu’à maintenant. Vous entrez dans un nouveau monde. »

Il ne sourit pas, lui. Il savait qu’il ne disait que la réalité. Rien de plus, rien de moins. Si cette fille voulait jouer au plus malin, elle ne pouvait que perdre, le SGC c’était son terrain de chasse, son domaine. Personne ne pouvait le défier ici, pas même une armée Jaffa. Les guerrier Kull, il les attendaient de pied ferme. Il les tiendraient en respect, comme sur Nebek mais en pire. En y repensant, il se massa le bras gauche, son ancienne brûlure le démangeant subitement en y repensant. Par la suite, vint la question du logement et elle avait raison cette grande fille -petite serait déplacé au vu de sa taille- et il haussa donc les épaules en répondant d’un ton neutre :

« C’est exact. Vous pouvez loger ou bon vous semble mais lorsque vous êtes en service, il vous faut un endroit ou dormir. La ville la plus proche c’est Fort Carson, une petite ville peu accueillante, surtout depuis qu’on y a foutu la merde d’ailleurs... Songea t-il à voix haute. Sinon c’est Colorado Springs à une dizaine de kilomètres. A vous de voir, comme je vous l’ai dit plus tôt, vous êtes libre de vos faits et gestes. On fait pas garderie ici. »

Quelques heures, c’était déjà assez gonflant comme ça, alors à temps plein... Il préférait ne même pas y penser. Quand ils furent dans la salle et que la scientifique lui demanda qu’elle ne comprenait pas, le gradé hocha la tête mais quand elle demanda s’ils pouvaient faire un tour, il bloqua net. Il fronça les sourcils en regardant Walter dans la salle de contrôle, ce dernier hocha les épaules. Le gradé soupira et se sortit une clope.

*Une clope, j’vais avoir besoin d’une clope, je l’sens...*

Il l’alluma et en proposa une à son interlocutrice d’un geste, une fois cette question réglée, il grimpa la passerelle pour aller poser sa main sur la porte aussi froide que tout les corps sans vie qu’elle a déjà engendrés. Il poussa un court soupir pour lui-même, hommage silencieux à des morts qu’il avait bien connu.

Il se tourna alors vers la française et tapa deux coups sur le métal.

« Désolé mais ça coûte trop cher pour l’ouvrir sans raison. En revanche, j’peux vous montrer des vidéos des ouvertures précédentes, départs, arrivées prévus ou non sous le feu ennemi, les invasions... »

Arrivé au SGC : 03/07/2010

Bien qu'elle ne relevait pas toutes les informations et ne reprenait pas systématiquement les questions qui la taraudait, le docteur Du Mont Dragon n'en perdait toutefois pas une miette, gardant certaines questions sous le coude, sans doute encore pour tenter de confondre la possible supercherie de cette affaire dont elle doutait de plus en plus qu'il en s'agisse réellement d'une. Plus elle y repensait, et plus l'énormité et la démence de moyens manquaient de logique quant au but que cela pourrait rechercher.
Petit à petit, la paranoïa de rigueur cédait la place à une ouverture d'esprit de plus en plus présente car, jusque dans les odeurs de renfermé les les sensations de pression souterraine, tout sonnait juste sauf la réflexion logique et cartésienne.
Elle qui n'hésitait pas à étudier les limites des possibilités de l'esprit, se demandait maintenant si ce n'était pas justement sa logique et ses peurs qui prenaient le dessus sur la juste analyse des faits et preuves qu'elle avait devant les yeux ?!?

Un bruit familier la tira de sa réflexion et lui fit rabaisser la tête à hauteur d'horizon : c'était le roulement frotté caractéristique d'un briquet, l'embrasement de l'oxygène présent dans l'air ambiant, le souffle de la flamme et le crépitement de la feuille sèche enrobant les herbes agrémentées de diverses substances addictives !
Oui, elle connaissait bien ce bruit pour avoir gouté à ce vice et s'en être trouvée en grande difficulté de s'en dépêtrer. Depuis, elle n'y avait jamais plus recourt en dehors des rites et politesses au cœur de certaines cultures – dont les habitudes et les techniques naturelles lui réservaient toutefois moins de risque de dépendance – en des précis et rares moments.

C'était le bidasse qui, lui, ne semblait pas vouloir résister à son vice et lui tendait dès-lors négligemment son paquet de cigarettes pour lui en proposer.
D'un geste de la main agrémenté d'une légère grimace de dégout, elle refusa presque impoliment l'offrande, obligée de se mordre l'intérieur de la joue pour ne pas céder et rester fidèle à ses décisions propres !
Bien entendu, le regard happé par la petite sucette à cancer planté entre les lèvres de Narah, elle ne put que le voir grimper la passerelle pour poser la main sur l'immense cercle de métal bardé d'électronique et de gros câbles.

Se pouvait-il qu'elle ait fait une telle erreur sur l'objet à voir dans cette pièce ? Était-ce cela que la fameuse porte dont on lui rabattait les oreilles à l'en faire douter, ce « machin » sans réel fonction tenant plus de la pièce d'art contemporain que de l'import extraterrestre ?
Malheureusement pour elle, c'était bien le cas, et elle se sentit brusquement d'une infinie stupidité, à deux doigts de s'auto-fouetter pour autant de « blonditude » face à une situation et devant un individu dont elle devait largement être la supérieur en ce qui concernait la matière grise ! Décidément, les apparences candides n'étaient jamais tendres avec les grosses têtes dont elle faisait parti depuis toujours...

Mais là, alors qu'elle aurait été prête à tout croire définitivement, une nouvelle situation se présenta pour la faire douter encore un peu car, après tout, les vidéos ça se truquait, alors que rien ne valait la vivante expérience d'un fait incertain pour se convaincre de son existence...

Déçue, elle cessa brusquement d'afficher sur ses blanches joues ces disgracieuses tâches honteuses rougissantes, et son visage reprit à nouveau un ton plus neutre et presque désabusé.

« Si vous voulez... Mais une vidéo... enfin, c'est toujours mieux que rien, je suppose...

Et sinon, qu'avez vous d'autre à me montrer ? Enfin, je veux dire, quelque chose qui ne soit pas trop cher pour le mettre en marche sous mon nez... Parce que, les gros anneaux pour fiançailles de Titans, c'est bien beau, mais ça ne nourrit pas quelqu'un comme moi... »

Arrivé au SGC : 10/11/2005

« Vous inquiétez pas, le temps viendra ou vous maudirez cette saloperie autant qu'moi... Soyez en sure. »

Il descendit de la passerelle d'un pas relâché : il n'était pas pressé aujourd'hui, quitte à faire le baby-sitter, autant en profiter pour se reposer un peu en accélérant pas trop les explications... Lorsque ses pieds retouchèrent le sol bétonné de la salle, la porte des étoiles émit une complainte. Le gradé fit volte face et sortit son Sig Sauer 2022 de son holster, il attrapa d'un mouvement simultané son couteau de combat qu'il cala contre la crosse de son arme de service. Il se déplaça de profil vers la doc, pour la couvrir. Dans le même temps l'alarme retenti et les sirènes d'alertes se mirent en route, Walter lança sa légendaire phrase :

-Activation non programmée de la porte.
« Recule ! Voyant qu'elle tardait à agir, il passa sur sa droite et appuya le bout de la poignée de son couteau contre sa ceinture pour la faire réagir. Va te caler entre les machines, derrière ! »

L'équipe de sécurité arriva au pas de course, casques vissés sur la tête et armes en mains. Ils se mirent en position de tir et les armes lourdes furent chargées. Il resta au centre de ses hommes, prêt à recevoir la galaxie entière. Les uns après les autres, les chevrons s'enclenchèrent, l'iris se ferma. Quand le dernier chevron s'activa, le vortex fut contenu et masqué par la protection infranchissable de la Terre. Après quelques instants sans un mouvement, Walter annonça au Colonel français :

-Équipe en approche, ne tirez pas.

Les hommes gardèrent tous leurs armes pointées vers la porte cependant, jusqu'à sa désactivation ils devaient veiller que rien ni personne d'extérieur ne s'invite dans la base, c'était trop risqué. Quatre hommes passèrent la porte, les uns après les autres, le dernier, le Major Dixon sourit en voyant Menchu.

-C'est comme ça qu'on accueil les potes, mon Colonel ? La porte se ferma et tout les hommes baissèrent leurs armes.
« Non, c'est juste un traitement de faveur pour toi ! »

Le gradé rangea ses armes et se tourna alors vers Mélisandre, il lui fit signe d'approcher d'un signe de tête.

« Et ça, ça vous nourrit ? »

Un vague sourire aux lèvres, il se tourna vers Dixon pour lui serrer la main.

(Non seulement je rep en retard mais en plus, un post pourri... Désolé.)

Arrivé au SGC : 03/07/2010

Spoiler:

Narah lui répondait à peine que la célèbre loi de Murphy se mit en activité sous ses yeux !
La réaction étrange du militaire devant un léger bruit la laissait perplexe, et quand on lui demanda de se reculer, Mélisandre ne réagit pas sur l'instant : trop intriguée par ce qui se produisait sous ses yeux, par cette immense pièce de métal qui se mettait à tourner en inquiétant tout ce monde.

Ce fut quand il la poussa de la crosse de son couteau qu'elle reprit pleinement conscience de la situation ! Et, en voyant surgir les militaires sur le pied de guerre, elle s'empressa de se trouver un couvert assez volumineux pour la contenir entièrement, passant en trois enjambées à peine derrière les gros blocs situés en retrait de l'anneau.

Le spectacle était surréaliste !
Non seulement elle avait l'impression de se retrouver soudainement en zone de combat face à un ennemi invisible, mais le groupe de militaire visait dans sa direction à elle – ou presque – pointant le mur du fond vers lequel elle se retourna instinctivement pour constater qu'il n'y avait rien à signaler. Le son émit par la porte était assourdissant et celui de l'alarme rendait la situation difficilement supportable pour ses oreilles de rat de bibliothèque, bien plus habituées au calme et au silence qu'aux sirènes vrombissantes d'une zone assiégée.

De sa position, elle vit alors un iris surgir de l'intérieur de la porte et la cloisonner comme un obturateur sur les anciens appareils photographiques reflex, alors qu'un double sifflement étrange faisait place à un choc sourd et tonitruant qui fit vibrer le sol et les murs, ainsi que tressaillir les machines derrières lesquelles était dissimulée la Comtesse.

Le petit blondinet dégarni à lunettes assis derrière la grosse vitre blindée ouvrit alors à nouveau la bouche pour annoncer l'approche d'une équipe mais, étonnamment, Menchu et ses hommes ne bougèrent pas, gardant leurs postures de combat. L'iris disparu à nouveau et Mélisandre put voir au travers de l'anneau comme si de rien n'était, n'ayant aucun moyen de comprendre l'existence de l'horizon des évènements ! Comment, d'ailleurs, aurait-elle pu comprendre un phénomène aussi compliqué ?

Mais quelle ne fut pas sa stupeur – la faisant se redresser de toute sa hauteur, bouche ouverte de béatitude et bras ballants – en voyant apparaître petit à petit des silhouettes humaines, comme sur l'écran d'un I.R.M. médical, mais à l'envers, jusqu'à ce que chacun des individus aient repris consistance complète !
Mélisandre n'arrivait plus à bouger, face à cette expérience sans doute la plus incompréhensiblement étonnante et époustouflante de toute sa vie, cette scène qu'aucun réalisateur de cinéma n'avait même pu imaginer, et qu'aucun écrivain n'aurait seulement osé décrire tant cela restait irréel, même en le voyant de ses yeux...

** C'est pas possible, je rêve... **

Les civilités reprenaient alors que la porte retrouvait son inactivité et que chacun quittait sa posture défensive, et Narah se retourna vers un Mélisandre blanche et sans voix, qui eut sans doute encore été catatonique sans la violenter douleur qu'elle s'était administré : au moins, cela avait eu le mérite de la tirer de sa torpeur !

Alors qu'il lui parlait en faisant suite à ses derniers mots à elle, faisant ainsi preuve d'une parfaite répartie, typiquement française, elle tourna lentement les yeux vers lui, la bouche encore ouverte à gober les mouches, ne sachant réellement ce qu'elle pouvait répondre à cela, ni même si elle n'avait pas définitivement perdu ses cordes vocales.

Tout paraissait ensuite se dérouler au ralenti, tandis que son guide tendait la main à celui de sa connaissance qui venait d'apparaître de nul part, et ce fut sans même s'en rendre compte que l'archéologue avançait tel un zombie télécommandé, et incapable de comprendre qu'il n'était plus réellement vivant sans pour autant être mort toutefois, vers le lourd anneau de métal pour le toucher.

Elle y posa d'abord les doigts, la mâchoire toujours décrochée, et on pouvait avoir l'impression qu'elle était en train de la caresser. Levant une jambe, elle monta alors sur la passerelle sans emprunter le chemin normal, franchissant l'immense marche comme qui rigole pour se placer juste dans la zone de sortie de l'iris et en suivre le point de sorti de devant ses yeux jusqu'au même point en en faisant le tour complet, lentement, très lentement : minutieusement ; comme si cette observation silencieuse allait pouvoir lui révéler les secrets de cet improbable objet...

Arrivé au SGC : 10/11/2005

Narah et Dixon se serrèrent la main alors que ses deux subalternes se mirent au garde à vous et que le scientifique s'esquiva en sortant immédiatement de la salle. Le français dit aux bidasses de se mettre au repos et entreprit de dialoguer avec son frère d'armes quand à sa mission, laissant la demoiselle Du Mont Dragon observer la porte sous toute les coutures pendant quelques minutes. Il apprit alors que c'était une pure mission de routine ou rien ne s'était passé, laissant sur sa fin le scientifique de l'équipe qui était partit boudé. Après ses quelques mots, il laissa les hommes allez prendre une douche toujours bienvenue après une mission. Il jeta son mégot plus que consumé, cadavre de ce qui avait été, il y a peu, une cigarette. Il se tourna ensuite vers la femme qu'il accompagnait pour voir qu'elle était toujours en contemplation sur la porte, sa fascination était assez amusante finalement... Elle avait vu l'engin marcher mais elle n'imaginait pas ce qu'il en découlait, même si on l'avait briefée, elle ne pouvait pas se rendre compte du nombre de morts qu'il y avait déjà eu à cause de ce putain d'engin extraterrestre. Lui même était déjà mort plusieurs fois... Il grimpa la passerelle et rejoignit la française.

"Si ça ne tenait qu'à moi, elle aurait été détruite il y a longtemps..."

Il était le plus sérieux possible. Il avait une haine visible et palpable pour la porte et ce, depuis quelques temps déjà. Frasier, Ryan, Apple étaient morts, Nyphus avait disparu, O'Neill avait perdu une jambe. Lui même avait été capturé et torturé pendant sept mois... Il n'y avait rien de bon dans cette porte, c'était une technologique qui n'aurait jamais du être inventée, les anciens étaient puissants mais loin d'avoir la sagesse nécessaire de son point de vu. C'était surement pour cela qu'ils avaient disparus d'ailleurs.

"Quelques questions peut être ?"

Il cala son pied gauche sur la rambarde dans une position décontractée, les bras croisés sur son torse large.

Arrivé au SGC : 03/07/2010

L'archéologue n'avait même pas remarqué l'approche du militaire à ses côtés mais, tellement subjuguée qu'elle était, elle n'en sursauta pas pour autant, continuant sa contemplation jusqu'à ce qu'il parle de détruire cette merveille qui ne demandait qu'à être étudiée !!!

** Il est dingue ? **

Il lui sembla avoir hurlé sa question mais, en tendant l'oreille, elle n'entendit pas sa propre voix et s'en secoua la tête pour se sortir de sa torpeur contemplative.

« Je ne voudrais pas vous manquer de respect, mais on ne peut pas détruire une telle prouesse, autant technique qu'originale. Et je ne parle même pas de l'importance archéologique d'un tel appareil. Cela remet en cause les fondements même de l'histoire telle que nous la connaissons !!!
Enfin, j'espère au moins que vous avez étudié cette merveille... Je suis bête, bien entendu... Daniel Jackson !
J'aimerai le rencontrer et converser avec lui, si c'est possible ! Non seulement j'ai des excuses à lui présenter au nom de tous mes confrères et moi-même, mais en plus je pense que j'aurai beaucoup à apprendre de lui...
Et puis, ces inscription, un peu partout... Est-ce un langage ?
Je veux dire, vous l'avez déchiffré ? On peut l'apprendre ? »

Elle soupira et mit alors la main devant la bouche.

« Toutes mes excuses, je m'emballe... Mais il faut bien avouer qu'un tel chef-d’œuvre mérite toute mon attention.
Je n'ai pas votre vécu de cet anneau, mais je suis persuadé que – comme beaucoup de choses récupérées par l'armée – ce n'est que l'utilisation qui en fait la dangerosité ! »

Elle avait peut-être été trop loin, et craignait d'avoir vexé le militaire, même si loin de cela en avait été son but, et il ne restait plus qu'à attendre sa réaction pour le savoir, mais elle était restée polie et souriante d'un bout à l'autre, avec toujours cette petite malice dans le regard...

Arrivé au SGC : 10/11/2005

« Non seulement on peut, mais on le devrait... Pour vous, la porte c'est tout beau, un objet étrange, nappé de mystère, pour ceux qui sont ici depuis quelques temps, c'est un engin de mort. Les Goa'ulds ne nous font pas de cadeau, les Réplicateurs attendent de jeter leur dévolu sur nous et un tas d'autres races seraient prêtes à nous exterminer. Depuis l'ouverture du projet, nous avons perdus quelques centaines d'hommes, des militaires mais aussi des civils. J'ai du emmener des lettres de condoléances à des dizaines de familles avec pour seul explication « Secret défense ». Tout ceux qui meurent ici sont des héros qui ne seront jamais reconnu. Certains ont été capturés et torturés à mort pour être ramenés à la vie par la technologie ennemie pour être de nouveaux torturés. Il serra les poings, contractant involontairement les muscles de ses bras. Une lueur de folie perça dans son regard d'assassin. Pendant sept mois j'ai été torturé, tué et ramené à la vie... J'ai vu des amis, des frères d'armes tomber au combat pour protéger la planète d'une menace que nous n'aurions jamais eu à affronter si la porte n'avait pas existé. »

Il tourna le dos à la jeune doc, se passant les mains sur le visage pour tenter de calmer ses envies de sang. Il resta ainsi de longues secondes, sans bouger, ses muscles se détendirent doucement, il inspira profondément... Jusqu'à ce que la doc lui dise que l'objet n'était pas mauvais, que c'était juste eux, les militaires qui en faisait un mauvais usage. Il soupira bruyamment : toujours la même rengaine.

« La première mission était composée de militaires et de civils, ils ont été sauvagement attaqués par les Goa'ulds. Il se tourna vers elle, son regard d'assassin et ses traits durs apparaissant de nouveaux. Écrivez ne serait-ce qu'une lettre de condoléances, affrontez le regard d'une mère, d'un père, d'un mari, d'une femme, d'un enfant au quel vous annoncez qu'un courageux soldat est mort au combat et que pour seul réconfort, vous toucherez un peu d'argent. Vous n'avez ni le droit de savoir ce qui lui est arrivé, ni ou il était. Rien, le néant. La porte est un objet dangereux, mortel. Vous allez vite comprendre de quoi j'parle : chaque mission est une mission suicide. Pas d'soutien, pas d'renforts, nous sommes quelques centaines, eux, sont des millions. Ne vous y détrompez pas, nous sommes en guerre et on a pas choisit. »

Il descendit alors la rampe d'un pas lent et lourd comme on le voyait peu. Il se sortit une nouvelle cigarette et se l'alluma pour tenter de calmer ses nerfs à vifs, trop de souvenirs d'un coup... Il sentait ses trips se nouer au point de lui faire mal. Il ferma les yeux l'espace d'un instant et quand il les rouvrit, des formes l'interpellèrent vers le haut de la salle, là où la vitre de la salle de briefing donnait sur la salle d'embarquement. Nyphus, Ryan, Apple, Frasier et quelques autres se tenaient là, à l'observer. Il eu un pas de recul avant de secouer brusquement la tête. Quand il regarda de nouveau en haut, rien.

Arrivé au SGC : 03/07/2010

Elle avait dit une connerie, et une belle ! Non qu'elle regrettait ses convictions et espérances, mais plutôt l'impact que pouvaient avoir eu ses paroles sur le petit militaire. Ce n'était pas vraiment non plus qu'elle resssentait quoi que ce fut pour cet homme qu'elle venait à peine de rencontrer, et se trouvait justement être un de ces putains de mâles, mais la colère mêlée de peine qu'il ressentait transpirait la haine et le dégout.
Comment pouvait-il accepter de continuer ce boulot dans ces circonstances ? C'était à peine concevable.

** Généralement, dans ces situations, faut faire quelque chose, je crois... **

À son tour elle descendit de la passerelle et s'approcha de Narah par derrière. Elle leva un bras et hésita à poursuivre son geste quand elle le vit se secouer la tête et effectuer un pas en arrière. De ce fait, il venait lui-même de se placer sous la main ouverte qu'elle avait placé à ce niveau l'instant d'avant, les deux entrant alors en contact le plus naturellement et fortuitement du monde.
Dans ses yeux, elle marqua un élan de compassion tel qu'elle n'en ressentait que peu mais savait feindre à la perfection, comme à peu prêt tout en fait.

« Excusez moi, je n'avais pas vu les choses sous cet angle.
Mais, si c'est si difficile, pourquoi ne l'avez vous pas détruite, finalement ?»

Elle ne comprenait pas vraiment l'obéissant aveuglement des bidasses en général, mais dans son esprit à elle, une telle conviction que celle que ressentait cet homme devait mener à une prise de décision définitive. Il semblait alors évident qu'il aurait mieux fait de décider faire sauter cet engin haï, quitte à achever sa vie derrière des barreaux. Après tout, les grands hommes de l'histoire avaient toujours été retenus pour ces mêmes risques au péril de leur liberté et pour l'explosion de leurs convictions profondes ou le bien du plus grand nombre.
Alors, ce soldat était-il finalement en colère contre la porte et ce qu'elle cachait, ou contre lui-même pour ne pas trouver le courage de s'en débarrasser, quelles qu'en fussent les conséquences à cet acte espéré ?

« Si c'est une machine, il suffit peut-être simplement de la déconnecter pour se mettre à l'abri du reste de l'univers ? »

Elle avait à peine achevé de poser sa question, qu'elle trouvait déjà son raisonnement stupide ! Après tout, si des peuples avaient été capable de construire un tel engin et d'en placer sur d'autres planètes au travers de la galaxie il y a plusieurs millénaires, de nombreux autres pouvaient finalement avoir en leur possession des moyens de transport encore plus perfectionnés et efficaces, et un moyen de retrouver notre trace.
Par contre, s'ils étaient si puissants et nombreux, comment cette petite base ultra-secrète pouvait-elle faire le poids face à eux et pourquoi n'avaient-ils pas déjà débarqué sur la Terre pour l'envahir ?

Arrivé au SGC : 10/11/2005

Un contact humain interpella ses sens, quelqu'un venait de le toucher. Il se sentit en danger, l'espace d'un instant, pivota sur sa gauche pour se trouver face à une demoiselle Du Mont Dragon qui le dépassait toujours autant. Il s'écarta nerveusement, tirant une nouvelle bouffée sur sa clope. Quand elle lui demanda pourquoi il ne l'avait pas détruite finalement, cette putain de porte, il ne pu empêcher un rire mauvais de s'échapper de sa gorge.

« Ils savent que nous sommes là, ils savent que nous avons la force et le courage non seulement de les défier, mais aussi de les vaincre. La porte est notre seule défense aujourd'hui... Il expira la fumée. Et notre plus grande faiblesse. Nous sommes prit au piège. Le SGC est notre tombeau, à tous. »

Les Goa'ulds étaient en train de se rendre compte de la puissance de la Tau'ri, une planète qui avait eu la force de se rebeller, il y a de cela, bien longtemps. Aujourd'hui, l'insurrection prenait une nouvelle ampleur. Ils étaient prêts à contrattaquer, à faire subir l'Enfer à leurs anciens bourreaux. Râ et Apophis étaient déjà morts, c'était un bon début... Mais insuffisant, il fallait tous les tuer pour gagner cette guerre et tant qu'à faire, autant y faire passer les Tok'ras avec. Ces rats étaient comme les Goa'ulds qu'ils combattaient avec tant... d'ardeur. Ces cons n'étaient pas capable de faire quoi que ce soit de bien, sans les Tau'ris, ils étaient voués à tous se faire massacrer.

« Ils sont plus nombreux, plus évolués technologiquement... Si nous enfouissons la porte, ils viendront un jour pour tous nous massacrer, la boite de Pandore à été ouverte et pour la refermer, il faut massacrer tout ce qui en est sortit. Pour le moment, ils ne peuvent se permettre de se mobiliser contre nous, leurs guerres mutuelles les épuisent mais dès qu'Anubis ou Sokar aura vaincu l'autre, ce sera notre tour. Un sourire malsain déforma ses traits, sourire que la doc ne pouvait voir. Il faut qu'on agisse avant. »

Arrivé au SGC : 03/07/2010

Évidemment, il l'avait relevé, cette connerie, le contraire eut été étonnant, mais au moins ça lui donnait l'air d'une belle idiote, ce qui pourrait toujours servir un jour.
Ce type n'aimait visiblement pas être touché, ce qui commençait à prendre tout son sens en l'écoutant expliquer les choses, petit à petit.
Les tortures dont il avait fait mention un peu plus tôt n'avait sans doute rien arrangé à son caractère ou ses relations sociales, mais il fallait qu'elle avoue que quelque chose de plutôt respectueux émanait de ce lieutenant colonel Narah.

** Arrête tes conneries, ma grande, c'est pas le moment de ressentir de l'amitié pour un service trois pièces ! **

La Comtesse Du Bois Devant apprécia toutefois à nouveau que le militaire usa de références mythologiques pour lui exposer la situation. Il n'était donc pas un idiot et savait se mettre au niveau de son interlocutrice. Celle-ci l'écoutait pieusement, attendant qu'il finisse pour répondre.

« Il est vrai que je débarque, un peu contre mon gré d'ailleurs, dans cette histoire et j'avoue ne strictement rien savoir ni connaître de la situation mais, de ce que j'ai compris, ces goaouldes se tirent dans les pattes et se font avoir parce qu'ils ne sont pas capable de se mettre d'accord.
Vous parliez d'Anubis et Sokar... passons les références historico-mythiques, mais s'il y a actuellement deux camps, je suppose que chacun doit avoir des alliés qui se tirent eux-mêmes dans les pattes ?!?
Si tel est le cas, n'avez vous jamais tenté de mettre en place quelque chose pour les monter plus encore les uns contres les autres ? On a l'avantage de nos écrits antiques et des références nombreuses et variées sur les caractères des anciennes divinités qu'ils ont peut-être inspiré en fait, et cela pourrait être un travail intéressant que de trouver les défauts psychologiques de chacun et de les faire jouer contre eux. Enfin, je dis ça, je dis rien, vous y avez sans doute déjà songé, mais si ce n'est pas le cas, je serais plutôt partante pour effectuer quelques recherches à ce sujet.
Bien entendu, il faudrait déjà que j'en sache un peu plus sur la situation et les ennemis en présence. »

** Mais quelle cruche !!! Tu peux pas la fermer, non ? Te voilà déjà à demander du travail alors que tu ne sais même pas de quoi il retourne et s'ils n'ont pas prévu de te reléguer dans un quelconque placard à balais... **

Mélisandre se mordit la lèvre de temps d'empressement.

Arrivé au SGC : 10/11/2005

Elle voulait apprendre, s'informer, aider... Louable mais ce sont bien souvent des tâches qui restent inachevées en ce bas monde, encore plus au SGC. Plus les soldats vivaient longtemps, plus ils étaient dangereux pour l'ennemi, pour cela, les vétérans étaient craints : sur le champ de bataille, leur instinct, leurs expériences faisaient d'eux des combattants extrêmement dangereux et même s'ils n'y étaient pas, ils pouvaient entraîner les bleusailles, les former pour qu'ils soient meilleurs... Un risque majeur. Les Goa'ulds avaient compris ça, maintenant. Les soldats comme lui étaient les cibles prioritaires des armées Jaffas, ils faisaient même trembler les Dieux.

« On a déjà essayé oui... On a failli perdre toute l'équipe envoyée. Il fronça les sourcils en se retournant vers la jeune femme, posant son regard vif et sombre dans le sien. Mais vous, vous pourriez compléter mon unité... Avec vos connaissances, pourriez-vous nous donner des indices sur nos ennemis ? Par là j'entends des pistes pour les attirer, les mettre en rage ? »

Qui aurait cru, qu'un jour, une doc pourrait lui sembler utile ? Pas lui en tout cas ! Néanmoins il se souvenait très bien de ce qu'il avait lu sur elle plus tôt, elle maitrisait beaucoup de langues, c'était une experte dans son domaine, la meilleure peut être bien ? Pour avoir été recrutée au SGC, surement...

« Vous seriez le viseur, moi, l'arme. »

Il tira une nouvelle fois sur sa clope déjà bien entamée, ses muscles commençaient à se calmer véritablement. Il cala sa clope entre ses dents et croisa ses bras puissants sur son torse

« Je peux vous informer sur la situation, j'ai connaissance d'à peu près tout ce qui se passe au SGC et bientôt dans la galaxie, je vais me déployer avec une unité sur le terrain pour tenter de m'infiltrer parmi les populations civiles afin d'avoir des infos sur nos ennemis, en temps réel. »

Arrivé au SGC : 03/07/2010

Spoiler:

Alors qu'elle s'attendait à se faire méchamment rembarrer, Mélisandre s'étonna de la réaction de Menchu.
Il lui proposait un boulot, là ?
Pas possible, elle devait rêver, il n'y avait sans doute pas d'autre explication, sinon celle qu'il était simplement en train de se moquer d'elle, alors autant se jeter dans le piège si tel il en était.
Cependant, à bien y réfléchir, tout ce qu'elle savait, tout ce qu'elle pensait comprendre, toutes ses impressions s'étaient avérées fausses depuis qu'on avait daigné lui adresser la parole ce même matin !

** Je crois qu'il est temps de te remettre en question ma vieille... **

L'archéologue le laissa poursuivre afin de se faire une idée plus précise de ce qu'il entendait exactement par sa proposition.
En effet, il lui proposait bien de bosser avec lui. Elle ne savait pas grand chose de cet homme, sinon qu'il prenait régulièrement beaucoup de risques et fumait pour couper ses émotions dans l’œuf, sans compter le fait qu'il était français également.

La Comtesse observa longuement son interlocuteur avant de répondre, comme si elle essayait de l'analyser du regard.
En réalité, elle avait ses paumes de mains ouvertes et s'était imposée une convention mentale afin d'essayer de savoir s'il lui jouait un tour pendable ou se montrait sérieux. Et elle fut étonnée de sentir cette démangeaison chaude dans le creux de sa main gauche, signe d'une sincérité de la part de son vis-à-vis !
Son regard recouvra alors un peu plus de vie et elle se remit à bouger, même si sa position n'avait été maintenue qu'une vingtaine de secondes, ce qui pouvait déjà paraître interminable quand on attendait une réponse.
Elle se secoua la tête pour reprendre pleinement conscience et se lança dans la formulation de ses mots :

« J'avoue qu'être viseur me convient effectivement d'avantage qu'arme ! Et puis, votre idée de se plonger dans la population pour en apprendre d'avantage est ce que je préfère, ce que je fais à chaque fois pour apprendre, d'ailleurs, car les peuples sont toujours les plus à même de vous enseigner leurs coutumes et de vous initier à leurs moeurs.
Maintenant, en dehors des films d'actions hollywoodiens, je n'ai absolument aucune idée de ce en quoi consiste un « infiltration ». »

La jeune-femme marqua un temps de pose, le regard se portant un instant sur le côté avant de se reporter à nouveau dans celui de son interlocuteur.

« Et quand vous parlez de votre unité ? Je suppose que vous parlez d'un groupe de soldats ?!
Je ne sais pas si je serai vraiment à la hauteur d'un groupe sur-entrainé, toutefois... »

À nouveau elle se tourna vers la porte qui attirait son esprit avec une certaine dose d'appréhension.

Arrivé au SGC : 10/11/2005

Elle semblait étonnée de le voir accepter sa demande, semblait-il si mauvais et solitaire ? Surement oui, en cet instant. Il reprit sa cigarette pour cracher sa fumée tranquillement vers le haut, histoire de ne pas enfumer son interlocutrice -ce qui était surement déjà trop tard- et attendit une réponse, qui tarda quelque peu. La française devait peser le pour et le contre, tenter de le percer pour savoir si c'était une bonne idée, ou non... Finalement, elle reprit vie et lui répondit et avoua que ses connaissances dans le domaine militaire était... Nulles. Il eu un faible sourire avant de passer une main dans sa barbe mal rasée.

« Rien de bien sorcier en fait... Je parle d'infiltration mais le mot reconnaissance conviendrait certainement mieux : nous nous habillerons dans un style quelque peu médiéval, si je puis dire, puisque c'est ainsi que sont habillés la plupart des peuples soumis aux Goa'ulds et bien souvent, leur type de vie est également approchant. Nous nous mêlerons à la foule en nous faisant passer pour des voyageurs et apprendre un peu tout et n'importe quoi. L'information la plus minime, la plus inutile au premier abord, peut sauver des vies pendant une guerre. Il écouta ensuite ses doutes quant à une intégration dans une unité de militaire, ce qui tira un nouveau sourire au gradé. J'vous rassure, quand y aura des manœuvres militaires, votre présence ne sera pas requise, chacune des missions de l'unité dont je vous parle, qui se nomme Black Eagle en passant, sera bien précise, qui plus est, pour l'intégrer, il faut être militaire. Ce qui n'est pas votre cas, reprit-il après un court instant de silence. Vous serez rattachée au groupe juste pour les missions touchant à votre domaine de compétences, ça vous va ? »

Il cala de nouveau sa clope entre ses dents et ses mains allèrent caresser les courbes de ses armes, par réflexe.

(Pas de soucis, t'inquiète^^)

Arrivé au SGC : 03/07/2010

Menchu se lançait dans ses explications et Mélisandre écoutait, d'une oreille aussi attentive que distraite, un paradoxe bien gênant parfois.
Sur l'instant, elle ne comprenait pas qu'il lui demande de rejoindre son unité tout en lui disant qu'elle ne pouvait pas en faire partie, n'étant pas militaire de métier. La prenait-il pour une idiote ?
Non, bien entendu, mais elle dut se tirer de son vide contemplatif pour parvenir enfin à comprendre ce qu'il attendait réellement de sa part.

** Euh, quoi ? C'est à moi de répondre ? Ah oui, merde ! **

« Euhhh, oui, bien sûr, tout cela me semble convenir... »

** Idiote, il va vraiment finir par te prendre pour le reine des pommes si tu n'te sors pas de ta torpeur rapid'ment ! Allez, ressaisis toi, il est temps de percuter !!!

Narah continuait à fumer et jouait maintenant aussi avec ses armes. Attendait-il encore quelques mots de sa part ? Comment le savoir ?

** Superbe exemple du symbolisme phallique des joujoux militaires ! **

La jeune-femme resta donc quelques instant à observer les gestes, qu'elle jugeait équivoque, de son interlocuteur, puis se dit qu'il serait sans doute de bon ton de s'intéresser un peu plus à ce qu'il venait de lui proposer.

« Que pouvez-vous me dire sur cette reconnaissance dont vous avez fait mention ?
Je veux dire, que savez vous du peuple que vous voulez rejoindre, de ses méthodes, de ses coutumes, de ses croyances ?
Du peu d'expérience que j'ai d'un point de vue militaire, je pense néanmoins savoir qu'une bonne préparation sur ce que l'on sait déjà de ces gens serait un grand avantage une fois sur le terrain, ne serait-ce que pour ne pas mettre les pieds dans le plat, et mentionnant un détails à éviter, par exemple, ou en se trompant de tradition entre deux ethnies.
Après tout, je suppose que si vous avez programmé ce genre de chose, c'est que vous avez déjà quelques informations promptes à vous confirmer qu'un déplacement aussi hasardeux, quant à son déroulement s'entend, sera à même de vous en apporter davantage ?!? »

Ne s'était-elle pas mal exprimée ?
Elle craignait constamment vexer cet homme qui lui offrait visiblement sa confiance de but en blanc et, pour le moment, elle en avait complètement oublié son envie de fuir ce lieu au plus vite...

Arrivé au SGC : 10/11/2005

Difficile de tenir la conversation avec quelqu’un qui voulait absolument se disperser et qui n’y arrivait visiblement pas. Les femmes étaient faites pour effectuer deux tâches parallèlement sans problème mais quand vous parlez d’une femme blonde… Tout est bouleversé, d’ailleurs, si le SGC envoyait des unités de blondes face aux Goa’ulds, ça permettrait peut être de prendre l’avantage, non ? Elles embrouilleraient l’ennemi au point qu’il serait totalement démoralisé… Le moment parfait pour attaquer ! . . . Hum… Reprenons nos esprits.

Il finit par sortir son couteau de son logement, le bruissement excitant ses sens à l’affut depuis l’alerte de la porte de tout à l’heure. Il lança un regard méfiant vers l’engin extraterrestre inerte, pour le moment. Le français commença à jouer avec l’arme, la faisant glisser entre ses doigts agiles et experts dans le maniement de cet petit objet mortel.

« Pour tout vous dire… Nous avons, au SGC, une de leur. Ce peuple était installé sur trois mondes, le premier fut annihilé par Svarog et les deux autres réduits en esclavage. La population du second monde fut massacrée et maintenant seule la troisième planète est encore habitée. La jeune femme qui a survécu au massacre de la seconde planète fera partie de la mission bien entend. Ils ont un dialecte propre dont j’ai appris les rudiments. Ils croient en la puissance de la nature, pas en un Dieu en particulier… J’expliquerais plus en détail ce qu’il faut savoir pendant le briefing. »

Il expira une nouvelle bouffée de nicotine tout en faisant passer son couteau d’une main à l’autre sans trembler. SI les choses ne tournaient pas mal, ils auraient une source d'information plus ou moins fiable dans les semaines à venir et, si Almie jouait parfaitement son rôle, une planque en cas de problème pour les Black Eagle.

Arrivé au SGC : 03/07/2010

Narah reprit ses explications, et ces derniers mots attirèrent l'attention de l'archéologue. Elle connaissait un peu Swarog, dieu du soleil polonais, mais pas très bien toutefois, ne s'étant jamais spécialisée dans cette culture et cette langue, toutefois certains mots du militaire étaient des plus passionnants.

« Swaróg était le dieu de la métallurgie et du soleil chez les polonais du huitième au sixième siècles avant notre ère. C'était donc également un de vos gohahouldes ?
Je crois que j'aimerai beaucoup converser avec cette femme dont vous me parlez, d'autant qu'il serait préférable pour moi également de connaître quelques notions de ce dialecte si vous voulez que je vous sois pleinement utile dans de cette aventure. »

Oui, elle avait prononcé le mot aventure, n'en revenant pas elle-même d'avoir usé de ce terme pour une chose qu'elle considérait encore impossible quelques minutes plus tôt. Mais c'était le cœur qui parlait, la passion dévorante du docteur Du Mont Dragon, éveillant son cerveau à des réflexions – bien pauvre depuis son accident – nombreuses et un peu pèle-mêles toutefois encore. C'était un peu comme si elle venait de se réveiller d'un long coma, et que son esprit demandait un certain temps d'adaptation, de rééducation, pour reprendre sa pleine force.

** Il enrôlent donc de force aussi des aliens... Voilà qui me fait me sentir moins seule tout d'un coup... **

La Comtesse Du Bois Devant regarda un moment son interlocuteur jouer avec son couteau de combat, non pas avec inquiétude, mais plutôt avec le regard un peu perdu de la femme plongée au cœur de ses réflexions, puis releva les yeux vers ceux de l'homme en souriant toujours.

« Ce peuple suit donc une sorte de paganisme. Je trouve cela des plus intéressant ! Je parie que nous aurions beaucoup de parallèles à relever de leur mode de vie, surtout maintenant que je vois que nos origines mytho-téologiques ont des répercutions sur des années lumières en dehors de notre petit monde perdu.
Pensez vous que vous pourrez me la présenter et me donner l'occasion d'échanger avec elle ? Même si elle ne parle pas notre langue, je pense pouvoir me débrouiller avec un peu de temps...

Enfin, tout ça pour vous dire que votre idée me plait de plus en plus...
Je commence quand ? »

Ça y était : elle venait de choper le virus qui mêlerait bientôt curiosité et adrénaline, qui la conduirait chaque jours aux frontières de sa fin et du savoir, qui lui ouvrirait grand les portes de la connaissance, celle dont tout scientifique rêve toute sa vie sans jamais pouvoir ne serait-ce que la toucher du bout du doigt...

Arrivé au SGC : 10/11/2005

La doc fit un commentaire sur Svarog, ils avaient du affronter ses forces sur Alania pour tenter de l’atteindre… En vain ! Les Tok’ras avaient, une fois encore, donnée des informations erronées. Mais finalement, ils avaient pu avoir Cyrius, un de ses plus proche lieutenant, ce n’était pas trop mal mais insuffisant pour lui. Il avait une cible et ne se reposerait que quand elle agonisera au sol pour qu’il lui donne le coup de grâce.

« Ouais, il a créé un groupe de fanatique -plus que les Jaffas- qui combattent surtout avec des armes blanches : épée, hache, couteau… Il en est devenu un ennemi dangereux, ses troupes sont barbares et n’ont aucun respect pour quoi qu’ce soit. Le combat à été rude ce jour là… »

Il revoyait encore Kaïger s’éteindre sous ses yeux, impuissant alors que la vie quittait le corps du puissant Capitaine. Il sentait encore l’odeur puante de crasse, de sang et de poudre qui avait envahit la salle. Il se revoyait clairement mettre à les Fils de Svarog qui étaient entrés en éclaireur dans l’auberge, prit de panique sous le massacre. Il détourna alors le regard de celui de Mélisandre, il ne voulait pas qu’elle puisse lire ce qu’il y avait dans son regard à ce moment. Il eu la chance de voir sa cigarette arrivée à la fin de son règne, il tira donc une dernière latte dessus avant de ranger son couteau pour mettre le mégot dans son cendrier portable. Il se tourna de nouveau vers la doc, avec un regard redevenu neutre.

« Elle acceptera certainement de vous parler, mais allez y doucement sur son monde d’origine, les blessures sont encore fraiches. Il fronça les sourcils. Elle est encore en période d’adaptation, si vous la briser maintenant, elle ne pourra jamais se remettre de ce qu’elle a vécu. »

Sa voix s’était faite menaçante sans qu’il ne sans rende vraiment compte : par moment, et avec quelques rares personnes, le gradé se montrait protecteur. Almie faisait partie de ses rares personnes. Dès qu’il l’avait prit dans ses bras sur Alania, pour la ramener sur Terre, elle était devenue sa protégée même s’il était conscient qu’elle n’avait besoin d’aucune protection, surtout à la guerre ou elle pouvait mettre en pièce un bataillon Jaffa, tout comme lui. Elle était une arme dans cette guerre et elle le savait pertinemment, ce rôle lui convenait parfaitement à ce qu’il lui semblait, elle voulait venger son peuple et quel meilleur moyen que de massacrer les forces Goa’ulds ?

« Mon équipe est en plein entraînement, dans deux ou trois semaines, ils devraient être opérationnels, on partira à ce moment. »

(Excuse le retard, une nouvelle fois... C'est pas dans mes habitudes.)

Arrivé au SGC : 03/07/2010

Il y avait toujours beaucoup de douleur dans la voix du lieutenant-colonel. Il en était presque touchant, mais il en aurait fallu bien plus pour émouvoir la Comtesse saphique sur le sort d'un « mâle » quelconque, d'autant qu'elle ne le connaissait qu'à peine depuis une demi-heure environs !

Bien entendu, elle avait appris à connaître des hommes et avait même développer une certaine amitié avec quelques rares représentants de la gent masculine, mais il lui avait toujours fallu beaucoup de temps pour cela, et c'était assez rarement dans le cadre professionnel, trouvant presque toujours ses collègues trop ambitieux, mais surtout trop pour la faible étendue de leurs connaissances et de leurs compétences. Le seul qui avait mérité cet honneur avait péri dans l'explosion qui l'avait conduite ici. Et, cet événement encore douloureux – autant dans ses chairs que dans ses pensées – lui revint soudainement à l'esprit, lui tirant une petite grimace fort peu attrayante !

Il était évident qu'elle chercherait laquelle de ces créatures avait commis cet acte impardonnable, et que celle-ci deviendrait rapidement son ennemi juré, à jamais. Oui, la « petite » misandre avait la rancune tenace, et l'on ne touchait pas à ses amis sans en subir les conséquences ! Une fois déjà, elle avait manqué tuer une femme qui avait conduit l'un de ses proches à une tentative de suicide, et ça n'avait été qu'un éclair de conscience à la dernière seconde, qui avait valut le léger détournement de la flèche tirée par son arc à poulies, et l'impudente s'en était tirée avec un trou dans le biceps gauche, à moins de vingt centimètre de son cœur putride.
Ce jour là Mélisandre avait échappé de peu à la tentative de meurtre, autant par la culpabilité de la victime elle-même que par l'absence totale de témoin et ses propres menaces, faisant ainsi passer cela pour un simple accident...

L'archéologue reprit ses esprits alors que Menchu lui exprimait quelques recommandations concernant l'extraterrestre.

« Y a-t-il des sujets précis à éviter ? Je veux dire, si je dois m'intéresser aux mœurs de son monde, je me dois de lui poser toutes sortes de questions sur leurs coutumes et habitudes. Je n'ai pas l'intention de la faire parler de ses éprouvants souvenirs, bien entendu, sauf si elle abordait elle-même le sujet, auquel cas ce serait qu'elle éprouverait le besoin de se confier, je pense.
Maintenant, à quel point parle-t-elle notre langue, ou tout du moins laquelle ? Je veux dire : on peut aisément imaginer qu'un peuple aussi éloigné de nous, ne doit avoir que des difficultés à appréhender la sémantique et la syntaxique propre à nos cultures Terriennes... »

Narah avait eu l'air de la menacer, visuellement tout du moins, mais il en fallait bien plus à la géante française pour se sentir impressionnée, surtout dans son actuel retour à la mélancolie et aux envies vengeresses.
Puis il changea presque de sujet en reparlant de son équipe, finalement à sa propre demande de toute manière.

« Quinze jours pour appréhender une culture ? Eh bien je crois que je vais passer beaucoup de temps avec cette personne les prochains jours...

La Comtesse Du Bois Devant sourit alors à nouveau à cette idée avant de reprendre.

« Comment s'appelle-t-elle ? Pensez-vous qu'elle verra mon intérêt pour sa culture et sa personne d'un bon œil ? »

Il était temps de s'en inquiéter...

Arrivé au SGC : 10/11/2005

« Ne lui parler de ce qui aurait pu se passer dans le courant de ses deux derniers mois. Il n’y a que la guerre et la vengeance pour elle depuis que Svarog à asservit son monde. A part ça… Rien dont elle refuse de parler, je pense. Il croisa alors les bras en réfléchissant à la connaissance d’Almie en anglais. Et bien… Elle peut comprendre et prononcer des phrases simples, elle apprend plus vite que je ne l’aurais espéré. Sa langue natale est complexe et plutôt bien structurée, je n’en ai apprit que les rudiments alors que je parle couramment cinq langues terriennes et que j’ai quelques notions en Goa’uld. »

Croire qu’un peuple était primitif parce qu’il n’avait pas l’électricité ou l’eau courante était une erreur fatale, il l’avait compris au tout début de sa carrière militaire alors qu’il était envoyé en Somalie pour effacer les traces du passage d’une précédente unité de l’armée française. La mission était simple de part ses objectifs mais au combien risquée sur le terrain : ils étaient neuf contre des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants qui ne voulaient qu’une seule chose : leur mort. Il avait souffert là-bas mais il n’avait perdu qu’un homme. Le premier d’une longue série. Pas de plaques à prendre, pas de corps à ramené. On met un pain de C4 sur lui et on le déclenche, faisant disparaitre toute trace… Vous pensez que c’est dégueulasse, injuste ? A votre avis, si pour vous c’est révoltant, comment ça doit être pour le chef d’équipe qui doit faire cette sale besogne sinon le corps de son soldat finira exhibé dans le monde entier, utilisé comme un jouet par des miliciens barbares. La guerre est la plaie de l’humanité, son pire péché et pourtant, sans elle, l’homme ne saurait plus quoi faire et pour cause : Il passe sa vie à tout détruire. Le miracle de la vie n’existe pas, il n’y a que l’enfer de la vie… En fait non, il n’y a que l’enfer.

« Autant de temps que vous l’voudrez ! Y a que moi qui peut la garder pour le moment et c’est pas forcément facile d’avoir une ombre aussi… Remuante. Un sourire déforma ses lèvres pour le contredire, qui disparu bien vite. Elle s’appelle Almie, elle est méfiante de tout et tout le monde mais si vous vous y prenez correctement, ça devrait allez. Sa curiosité dépasse bien souvent ses craintes. Il jeta un oeil à sa montre. On va peut être devoir décamper, ça commence à faire... »

Arrivé au SGC : 03/07/2010

Spoiler:

« Décamper ? Comment... ?
Ah, on gène dans cette pièce... Excusez moi, je n'avais pas fait attention. Je n'ai pas l'habitude de ce genre de lieu. »

Mélisandre fit alors un léger signe de la main, signifiant qu'elle laissait son guide prendre les devants. Après tout, elle-même ne connaissait pas les lieux, et ce n'était pas les quelques pas effectués jusque là dans ce dédale de couloirs qui lui avait permis de s'y retrouver... même si cela ne tarderait pas avec une mémoire telle que la sienne.

« Eh bien, si vous avez des choses qu'il vous semble indispensable de me faire découvrir sur cet endroit – quoique je doute bien que l'on puisse montrer plus exceptionnel que cette « porte » bien étrange – je suis toute disposée à le voir. En fait, plus j'en saurais – et au plus vite – et au moins j'en risquerais de faire une bourde dont je ne pourrais pas m'imaginer les conséquences. »

Cependant, cette histoire d'extraterrestre présente dans ces murs ne cessait de l'intriguer et de la travailler profondément. Qui plus était, Menchu en parlait d'une façon qui faisait naitre en elle des centaines de questions lui brûlant littéralement les lèvres, de cette brûlure passionnelle qu'on ne ressentait généralement que lors de fougueux baisers.

« Au risque de vous sembler monomaniaque... J'en reviens à cette Almie.
À votre façon d'en parler, j'ai l'impression tantôt que vous faites mention d'une guerrière aguerrie, et tantôt d'un enfant apeurée et perdue. Quel âge a-t-elle donc ? Enfin, pour peu que la conversion avec notre système chronographique soit faisable facilement...
Ah, et si je dois commencer à converser avec elle, peut-être pourriez vous m'exposer les quelques notions que vous avez déjà acquises. J'apprends extrêmement vite, surtout quand je peux comprendre la construction même d'un langage, et il serait plus aisé d'entrer en contact avec cette Almie si les premières glaces se peuvent être brisées en effectuant moi-même le premier pas de conciliation, ne pensez vous pas ?!? »

Arrivé au SGC : 10/11/2005

« Vous vous y ferez vite, vous verrez. »

S'engageant vers l'extérieur, non sans un signe de main vers Walter qui montait fièrement la garde depuis son fauteuil dans la salle de contrôle. Il enfonça négligemment ses mains dans ses poches et s'arrêta sur le rail de la porte blindée délimitant la salle de la porte.

« Effectiv'ment, y a pas grand chose à voir, après la porte mais vous montrer vos quartiers pourrait se révéler pratique, si vous voulez pouvoir dormir cette nuit ? M'enfin... Ça sera toujours mieux que l'infirmerie ! Et des données supplémentaires sur la base devraient vous y attendre. »

Le militaire s'engagea donc vers la droite du couloir d'un air relâché. Et oui, c'était aussi ça les français, un peu de relâche quand on pouvait. Il jeta un regard en arrière, par réflexe, et reporta ensuite son attention sur Mélisandre. Aucune chance que quiconque s'attaque à lui ici, surtout maintenant mais que voulez vous... Les habitudes ont la vie dure, et vienne d'une vie dure. C'était un cercle vicieux. La française revint alors sur le sujet d'Almie qui semblait la passionner. Il eu un faible sourire.

« D'après ce qu'elle m'a dit, elle doit avoisiner la vingtaine. C'est une guerrière redoutable, elle a déjà tenu en respect quelques membres du programme pourtant pas mauvais, à coté de ça... Elle est mentalement instable, je ne suis sur de rien mais au vu de ses réactions avec la gente masculine, je pense qu'elle à du subir quelques traumatismes. »

Sujet: Re: Visite guidée entre français ! (Mélisandre)