James avait entendu parler qu'une unité allait être créer. Cette unité d'élite aurait toutes sortes de missions. James pensait que son vécu chez les SAS allait lui permettre de rentrer dans ce groupe d'intervention. On lui avait dit qu'ils se regroupaient dans un lieu appelé la Taverne des Black Eagles. Sur la devanture il y avait un panneau avec un aigle noir. James entra dans la salle, c'était un bar normal mais la seule chose qui changeait c'est qu'il y avait un aigle royal empaillé qui trônait au dessus du bar. Un homme était au bar. James s'approcha de lui, il reconnu de prime abord les galon d'un Colonel. Puis il s'approcha encore, c'était Menchu Narah. James se mit au garde a vous.

« Sir, soldat James Reeves. J'ai été avec vous en mission sur Alania. Permission de parler Sir? »

Il esperait pouvoir rentrer dans cette unité pour pouvoir montrer qu'il était un vrais SAS.

[Désolé j'ai pas beaucoup d'inspi =/]

O'Neill lui avait cédé quatre salles, l'une servait d'armurerie propre aux membres des Black Eagle, la seconde de salle de briefing, la troisième était vide pour le moment et la dernière était celle ou le Colonel Narah avait installé quelques tables remplis de dossiers ainsi qu'un bar pour que les membres puissent se détendre. Il s'était installé derrière ce même bar pour installer les quelques bouteilles d'alcool qu'il avait acquis quelques heures plus tôt, les calant toutes les unes contre les autres, masquées par la large plaque en bois ou quelques balles de Sig roulaient, pourquoi étaient-elles là ? Aucune idée.

La porte de la salle s'ouvrit et Menchu releva la tête, exceptionnellement il avait revêtu sa veste ou ses galons du Lieutenant-Colonel étaient plus que visibles, un peu trop à son gout. Il se sentait pas à l'aise quand ses épaulières étaient occupées par ses galons, à croire qu'il n'acceptait pas encore pleinement son statut de gradé. Celui de vétéran, il l'assumait mais son grade, c'était tout autre chose et pourtant, l'un était lié à l'autre. Menchu s'attendait à voir entrer pas mal de personnes et Reeves en fit partit alors quand le scottish se présenta d'une manière très protocolaire, il fronça les sourcils.

"SI c'est pour entrer dans les Black Eagle, va falloir oublier tout ce foutu protocole Reeves. Le français sortit deux bières d'un pack posé sur le sol : le frigo n'est pas encore branché. J'ai pas trouvé de bon whisky ici..."

Le militaire haussa les épaules et alla vers une des sept tables de la salle, il s'assit sur l'une des chaises qu'il l'entourait. Il invita l'écossais à en faire de même d'un signe de la main. Il ouvrit sa bière et jeta la capsule sur la table d'un geste las. Il en but une gorgée rapide et alla ensuite fouiller dans la pile de dossier qui se tenait à sa gauche, après quelques instants il en sortit le dossier de Reeves et le posa sur la table.

"T'as pas besoin de mon autorisation pour parler alors je t'écoute."

Décidément James aimait ce Colonel, lors de sa première mission celui ci avait montré un très grand sang froid et un grand courage. Ce n'était pas un de ces Colonels sortit des écoles militaires, c'était un pur et dur. Le français lui indiqua qu'il n'y avait pas de Whisky.

« Oh ne vous inquiétez pas Sir, j'en ai du bon sur moi. C'est celui du pays. »

Puis il fut invité a s'asseoir avec celui ci. Le Colonel lui indiqua qu'il pouvait parler librement.

« Mon Colonel, j'ai appris que vous allez créer une unité d'élite appelé les Black Eagles. Après ce que j'ai vécu pendant me première mission, cette unité sera très utile. Et je pense que vous auriez besoins d'un mec comme moi. »

James but une gorgée de whisky venant de sa flasque et en proposa au Colonel.

« Depuis que je me suis engagé j'ai été dans tout les merdiers du monde. En Irak, mon unité c'est retrouvée coincée pendant 3jours dans une vallée infestée par les terroriste. J'ai fait partie de l'équipe de secours pour aller chercher une unité française coincée en Afghanistan. Quand je suis rentré dans les SAS, je me suis retrouvé en pleine jungle amazonienne pour prendre en photo des putains de trafiquants de drogues. Ensuite moi et mon équipe on a dut faire sauter cette plateforme pétrolière rempli de soldats chinois lors de la crise pétrolière de la mer de Chine. Enfin je pense que vous avez lu mon dossier. L'exploration c'est pas pour moi. Je préfèrerai faire bouffer de l'herbe a cet enfoiré de Svarog. Qui nous en a fait baver. Qu'en dites vous Sir? »

James se sentait a l'aise avec se colonel depuis qu'il lui avait dit de laisser tomber le protocole militaire. Il repris une gorgée de whisky et regardait la pile de dossier. Il devait se démarquer des autre pour rentrer chez eux. Il devaient montrer qu'il était plus qu'une simple bidasse.

Ce gamin en voulait, ça se lisait sur son visage et dans son regard. C'était bien mais pas suffisant, avoir la niak sans la maîtrise ne servait à rien, si ce n'est à se faire tuer et à faire tuer les autres. Une fois les deux hommes installés, Reeves l’informa qu’il avait ce qu’il fallait sur lui et, joignant les actes aux paroles, il sortit une flasque de sa veste. Un sourire étira les lèvres du gradé.

« Besoin hein ? Explique moi ça ! »

L’objet de convoitise du gradé vint enfin jusqu’à lui, il le prit avec précaution en remerciant l’anglais d’un signe de tête. Il descendit deux petites gorgées qui réchauffèrent son estomac. Il poussa un soupir de contentement et rendit l’objet métallique à son propriétaire.

« Un peu de bon alcool, je rêvais que d’ça ! »

Et aussi un peu d’une bonne nuit de sexe, c’était le problème des bases militaires, les relations entre le personnel étant interdite ou vivement déconseillée, c’était pas les folles nuit de sexe qui allaient épuiser le personnel... Bien que plus à l’aise que la dernière fois qu’ils s’étaient vus, Reeves manquait d’assurance du certainement à son âge et son manque de côtoiement de la Mort. Tous ceux qui avaient déjà franchi cette porte avaient vécus avec de longues années, ils avaient des corps meurtris et des regards las. Lui, c’était l’inverse, son regard était vif, son corps encore plein de force. Il pourrait devenir un excellent soldat.

« Oui, j’ai lu votre dossier, comme tout ceux qui ont passé cette porte ou la passeront, dit il en désignant d’un mouvement de tête la porte par la quelle était passé le soldat. Il n’y a pas que Svarog de plus, on aura pas que des missions de massacre. Avant de vous déployer, je vous formerais tous aux techniques d’infiltration, de tir à longue distance, de combat au corps à corps... Un tas de choses réjouissantes ! Ça te dit toujours autant ? Il lança un regard de biais au jeune homme. Réfléchis bien, t’es encore jeune et cette unité, ça sera la pire expérience de ta vie, la Mort sera omniprésente. »

Le Colonel avait raison. James n'aurait pas que des missions ou il devrait exploser des Jaffas a tour de rôle. Il devrait aussi passer des heures caché juste pour confirmer une info ou la présence d'une cible. De plus il avait été formé pour des infiltrations de courtes durée, qui ne dépassait guère 24h. Et le Colonel parlait de missions qui durait plusieurs jours et plusieurs semaines. Il allait surement an baver mais il voulait prendre une part plus importante dans ce conflit contre les Goaul'd. Et il voulait que cette unité devienne connu et craint par les Jaffa.

« Mon Colonel, j'ai rarement l'habitude de faire demi tour devant un peu d'entrainement. Je suis prêt a tout subir. En plus que chez les SAS j'ai été formé a me battre au corps a corps silencieusement et proprement. Je ne suis pas comme ces soldats qui cherchent la petite place pépère dans une équipe. Moi je cherche la merde. Et j'aime savoir que je suis dans un merdier. Car je ne m'ennuie pas et que je sais qu'il n'y a que deux moyens de s'en tirer. Soit je claque soit ils claquent. Bref, j'ai envie d'être dans cette unité. Et je vais vous montrer ce qu'un écossais sait faire mon Colonel. »

Ce gamin n'avait aucune idée de ce dans quoi il s'engageait ou alors, il était suicidaire. Dans tout les cas, il déchanterait bien vite. Il serait chaque jour sur le fil du rasoir, assez proche de la Mort pour sentir ses doigts glacés l'étreindre mais il survivrait parce que son supérieur y veillera à chaque fois. Il ramènera ses hommes à chaque mission, il n'en laissera jamais tomber aucun... Aucun.

"La seconde option sera la seule viable, j'laisserais personne avoir tout les honneurs parce qu'il a clamsé sur le terrain. Le Pentagone attend que ça, qu'il arrive une couille. Le gradé reprit sa bière et en descendit une bonne moitié d'un coup, il la reposa sur la table en poussant un soupir de contentement. On aura des ennemis ici aussi, le Pentagone, le NID... Faudra être vigilent en permanence, n'oublie jamais que les seuls personnes à qui tu peux faire confiance, c'est les Black Eagle."

Malheureusement, le gradé savait qu'il n'exagérait pas et qu'il était dans le vrai. Le Pentagone n'attendait qu'une erreur pour faire fermer l'unité, le NID attendait l'erreur eux aussi mais pour montrer du doigt le commandement militaire du SGC en la personne de O'Neill pour avoir un civil qu'il pourrait contrôler pour prendre la place du Général. Décidément, ça serait encore plus difficile que prévu.

"Des questions ?"

James sentait que le Colonel Narah était incrédule, mais il voulait montrer qu'il pouvait être un soldat de premier ordre dans cette unité. Il se doutait qu'il allait avoir beaucoup de mal. Mais il se sentait prêt a passer ce cap. Le français semblais être déterminé a lui en faire baver un maximum. Puis celui ça lui indiqua qu'il ne faudrait faire confiance a personne sauf aux Black Eagles. L'écossais connaissait ce climat d'enfermement dans les unité. Chez les Scottish Guards les officers anglais étaient mal vus.

« Vous inquiétez pas mon Colonel, on est des professionnels. Mon Colonel, une unité comme la notre doit inspirer la peur aux autres. J'ai une petite suggestion a vous soumettre. »

James n'attendit pas la réponse et sortit son kit de maquillage, il se mit du noir sur l'ensemble de son visage sauf sur les yeux. Puis il entoura ses yeux de vert. Ensuite il fit quelques traits de blanc autour de ses yeux. Il n'était plus très reconnaissable et l'ensemble impressionnait assez, les yeux de James ressemblait a ceux d'un aigle. Il avait vu ça dans un documentaire animalier. Certains papillons déployait leur ailes a l'approche d'un oiseau prédateur et les ailes avait la forme d'un visage d'aigle. Puis il regardait le Colonel, il sentait qu'il passait pour un idiot mais ceci lui trottait dans la tête depuis plusieurs jours.

« Je sais que c'est complètement futile mon Colonel mais nos ennemis se rappelleront de ceci. Enfin ce maquillage ne pourrait être mis que lorsque l'on aura des confrontation direct... »

James se sentait mal a l'aise, il s'en voulait d'en parler.

« Enfin...C'est juste une suggestion mon Colonel. Faut il que je sois déjà pris dans votre unité. »

[Désolé en ce moment je suis un peu en panne d'inspi, la faute a une fete a préparer et a mon dossier pour les pompiers =/ ]

"Ça nous sauv'ra pas si on nous attaque par des voies masquées, y a certains ennemis contre les quels nous sommes désarmés."

Face aux hommes politiques, les militaires ne pouvaient pas se défendre à armes égales, bien souvent ils ne pouvaient même pas se défendre. Leurs manigances désarmaient ses hommes et femmes habitués à combattre leurs ennemis en face à face, l'arme à la main. Comme le disait bien souvent le français : Un politicien ne dira la vérité qu'en cas de force majeur, un militaire ne mentira qu'en cas de force majeur. Ils étaient opposés les uns aux autres et l'hostilités que les deux camps étaient capable de se lancer était assez impressionnant, même s'ils combattaient avec leurs propres armes du même coté, pour le même but.

"Montre moi ça..."

Le gradé était déjà septique quand Reeves sortit son kit de maquillage alors quand il eu finit de se badigeonner le visage, le gradé arqua un sourcil, perplexe. Il s'enfonça contre le dossier de sa chaise en fronçant les sourcils. L'idée de base était bonne mais le style était peu conventionnel, même pour les Black Eagle...

"J'apprécie l'idée mais pas la finalité. C'est une idée à travailler... Il leva les yeux vers le plafond pour réfléchir pendant quelques instants. Je pense qu'un simple coloris noir sur tout le visage suffirait. On en parlera avec tout l'monde, peut être que quelqu'un aura une idée. Il reporta son regard vers son subordonné et nouveau membre de l'unité. Déstresse, non seulement j'aime les gens capable de penser et de proposer des idées mais t'es en plus prit chez les Black Eagle, c'est pas beau ça ?"

Il accompagna sa phrase d'un sourire, levant sa bière pour fêter dignement l'entrée de l'anglais dans l'unité.