C'était enfin le grand jour, celui tant attendu par Svarog. En effet, le dieu celte avait préparé cette journée depuis plusieurs semaines. Il avait tous d'abord demandé à un autre goa'uld, a savoir Thot, un sommet. Celui-ci avait accepté aussi rapidement. Les deux parties n'avaient qu'une envie, de trouvé une indépendance face à Sokar, mais surtout Anubis, les deux goa'ulds régnants, même si le second domine le premier. La rencontre entre les deux goa'ulds allaient se passé selon des règles précise. Déjà, elle allait avoir lieu dans une zone neutre, intercalé entre le domaine de Svarog et celui de Thot, en orbite autour d'une planète, ne possèdent ni de porte des étoiles, ni une surface vivable. Ensuite, les deux dieux ne sont autorisé à venir, avec un seul et unique vaisseau, tel qu'il soit, avec un maximum de cinquante personnes à son bord. Les deux goa'ulds allaient surement respecté ses accords, aucun des deux ne voulant l'échec du sommet et voulant surtout, enfin, l'indépendance.

Dans chacun des deux camps, les préparatifs allaient de bon train, le sommet débutant dans deux heures.


[Pas grand chose à dire, en ce début de mission pour vous les goa'ulds, mais vous aurez un rôle central par la suite. Jusque Vendredi soir pour posté ]

Un soleil rouge se leva, éclairant la surface de la citée Céleste. Les murailles, les casernes, les quartiers d’habitations, la forteresse… Rien n’échappait aux rayons du soleil qui annonçait le début d’une nouvelle journée. Tel un animal renaissant de ses cendres, cette étoile gazeuse symbolisait toute la puissance du Dieu qui l’honorait chaque jour : le Maître Goa’uld Svarog. De haut de son donjon, il observait son royaume, calmement. Il en était fier. Et son père l’aurait sûrement été lui aussi. La citée Céleste aurait pu paraître trop simpliste dans sa conception et trop archaïque dans sa disposition et sa structure, du point de vue de n’importe quel autre goa’uld. Mais malgré tout, à cet instant précis, elle restait la citée la plus magnifique de la galaxie. Du moins, dans le vaste Empire Goa’uld. L’aube était un évènement unique dans la journée et Svarog contemplait chaque jour la beauté de son royaume éclairé, comme si la citée était en train de se réveiller et de vivre à nouveau. Et il savait que ça n’était pas une simple image, à ce moment là, tout son peuple était en train de se lever en même temps que leur vénérable soleil.
Oui, Svarog en était fier. Assister à un moment aussi merveilleux le mit de bonne humeur, d’autant plus qu’il ne s’agissait pas d’une journée comme les autres… C’était aujourd’hui qu’il allait franchir une nouvelle étape vers son indépendance et surtout, son rang de Grand Maître Goa’uld. Pour se faire, il allait devoir négocier avec Thot et l’avoir dans son camp. A cette époque meurtrière, les alliances et pactes entre goa’ulds ne devaient point être négligées. Sokar devait être vaincu, quant à Anubis…
Quelqu’un toqua à la porte et Svarog quitta ses profondes pensées. Il admira une dernière fois la vue sur son royaume puis il se retourna vers le guerrier jaffa qui venait d’arriver devant ses quartiers. Il le rejoignit, jetant un coup d’œil sur les mosaïques représentées au mur par les sculpteurs personnels de Sa Majesté. Sans un mot, il partit vers la salle des anneaux de transports, accompagné du jaffa.
Au même moment, un vaisseau Tel’tak passa au dessus du donjon et se positionna dans la trajectoire du transfert. Le jaffa entra la combinaison de code et les anneaux de transports les entourèrent. Eclairé de milles feux, le Dieu nordique survola son royaume bien-aimé et entra à bord du vaisseau.
Dès lors, la citée fut éclairée par deux soleils à la fois.

~~~~~~~~~~

« De qui est ce tableau ? »

Cela faisait maintenant plusieurs heures que Svarog était dans le Ha’tak, supervisant les préparatifs de la rencontre entre lui et Thot, le dieu intellectuel. Il avait personnellement choisi de ne pas voyager à bord de son vaisseau mère. C’était une chose étonnante qu’était celle-ci : un puissant goa’uld avait laissé le contrôle de son vaisseau principal à son Prima, qui veillait actuellement sur la citée céleste, et avait préféré partir à bord d’un simple bâtiment de guerre goa’uld. A cette occasion, le Ha’tak avait été décoré et béni, depuis la veille et durant toute la nuit. Des fresques, des statues, des cadres et des toiles de peintures… Le vaisseau ressemblait plus à une grande pièce d’exposition artistique qu’à un véritable engin de combat doté une grande puissance de feu et habité par des dizaines de chasseurs de la mort. Mais sans art, la victoire ne pouvait être totalement appréciée. De plus, il ne s’agissait pas d’aller se battre. Le Dieu forgeron irait négocier des accords avec Thot et il était peu probable que la situation tourne mal. Si par malheur, il y aurait le moindre imprévu, qui sait ce qu’il pouvait se passer…
C’est en inspectant les couloirs reliant à la salle du trône que Svarog s’était arrêté. Une œuvre exposée contre le mur avait attirée son attention et le Dieu avait été immédiatement mit fin à sa marche. Son geste avait été si net et les traits de son visage si imperceptibles, qu’une sueur froide parcourut le contingent d’esclaves qu’il avait emmené avec lui. En effet, le tableau présenté devant lui était différent des autres par sa grossièreté. Svarog s’était alors tourné vers ses esclaves, qui étaient alignés devant lui en plusieurs rangs. Sur le côté, la présence de sa garde prétorienne avait créée un sentiment de terreur dans l’atmosphère. Ainsi, le Maître Goa’uld reposa sa question.

« De qui est ce tableau ? »

Un silence terrifié lui fut renvoyé comme réponse. Et de là où il était, Svarog sentait que ses esclaves tremblaient. Et parmi eux, un en particulier tremblait et frissonnait plus que tous les autres : celui qui avait réalisé cette peinture.
Toujours pas de réponse.
Sans même quitter du regard les esclaves, Svarog ordonna à ses guerriers jaffas.

« Exécutez le premier rang. »

Un hoquet de terreur s’éleva du premier rang. L’instant d’après, tous les esclaves furent fauchés par une dizaine de tirs de lance jaffas. Le carnage avait été si vite et si cruel que les autres groupes d’esclaves en pleuraient. Et les jaffas souriaient.
Ainsi, Svarog reposa une nouvelle fois sa question.
Et à nouveau, il n’eut aucune réponse.

« Jaffas, exécutez le deuxième rang. »

Aussitôt dit, les projectiles s’abattirent sur les silhouettes de tous ces humains, si fragiles et si insignifiants. Déjà, plus d’une douzaine d’esclaves sans vies jonchaient le sol devant Svarog. Ce dernier soupira et reposa sa question.
Il se passa deux secondes avant qu’un homme ne sorte du troisième rang. C’était un humain âgé, frêle, affaibli par la vieillesse. L’esclave s’avança et tomba à genou devant le Dieu forgeron.

« C’est moi… Monseigneur. » Parvint-il à dire avant de tomber en sanglot. Ses larmes vinrent se mélanger avec le sang de ses confrères abattus juste avant.

Svarog fit un pas vers le vieil homme à genou. De sa main, il lui releva le menton et le fixa intensément. Sous l’emprise de son regard, la vessie de l’esclave se vida abondamment jusqu’à ce que le Goa’uld prit la parole.

« Eh bien, esclave. Voilà un bon travail… Ton tableau figurera sur le mur de ma chambre. J’aime beaucoup la forme que tu lui as donnée… Continue comme ça, et tu seras grandement récompensé. »

Svarog lui fit un sourire avant de faire demi-tour et de partir vers la salle du trône, accompagné par sa garde prétorienne. Le vieil homme le regarda partir, surpris. Il sourit, heureux d’avoir rendu un grand service à son Maître. Reprenant ses forces et nettoyant son pantalon humide, il repartit se mettre au travail dans son atelier.

Enfin, le Dieu nordique arriva dans la salle la plus importante du Ha’tak. La pièce qui commandait tout l’appareil et qui était dirigé par une troupe de vétérans jaffas. Etant donné que son prima Eekuin était resté en orbite autour de la citée céleste avec le vaisseau mère, Svarog avait choisi un jaffa plus vieux, du nom de Kriid, pour diriger le vaisseau et les escouades de jaffas à son bord. C’est vers lui que le dieu du feu se retourna pour dicter ses ordres.

« Est-ce que tout est prêt ? »

« Oui Monseigneur. Les jaffas sont à leur poste. Nous sommes bientôt arrivés. »

« Bien. Une fois à destination, ouvrez une communication avec le vaisseau de Thot. »

Kriid se retourna vers les commandes du vaisseau et donna des ordres à des jaffas. Pour cette réunion, l’effectif du vaisseau était réduit, par précaution pour les deux goa’ulds. Et puis, parmi son personnel, la moitié était des esclaves, des sculpteurs, des peintres… Il fallait donc qu’il se serve efficacement des vingtaines de jaffas dont il disposait pour mettre en place un périmètre de sécurité infaillible.
Et il comptait sur les talents de Kriid pour que tout se passe pour le mieux de ce côté là…

Le voyage entre sa planète mère et le point de destination était plutôt long. Il lui faudra plus de deux jours au Dieu Goa'uld pour arriver à destination. Il avait prit son vaisseau mère, un formidable vaisseau qui était construit avec des matériaux venant de sa propre planète. Thot était resté en dehors du cercle des Goa'uld depuis bien longtemps, et maintenant, il comptait revenir mais cela ne pourra se faire sans allié. Alors, il avait entendu parler de ce Svarog, un Dieu Nordique dont son influence progressait beaucoup. Le Dieu Scribe serait complètement fou de ne pas l'avoir dans son côté, voilà pourquoi il avait accepter cette rencontre entre eux deux.

Il était donc déjà en hyperespace et il lui restait encore quelques heures. Mais... le Goa'uld s'ennuyait énormément dans son vaisseau. Il n'y avait rien de vraiment intéressant à faire. Son prima à côté de lui, ne bougeait pas d'un poil. Même les regard incessant dans sa direction ne le perturbait pas. Ce type était incroyable. Thot l'avait recruté sur sa planète mère mais il était plutôt retissant au début. Finalement, cet homme s'était révélé être un formidable Prima, prêt à tout pour son Dieu unique. Cependant, cela ne retira pas l'ennuie du Dieu Scribe et donc, il scruta la salle de commande où se trouvait son trône. Mouais.... Des serviteurs qui s'occupe de naviguer le vaisseau et des esclaves qui nettoyaient le salle... Un sourire se désigna sur son visage. Il venait d'avoir un idée pour patienter....

-Suis moi Prima !!
-Oui Maître.

Accompagné de son Prima, Thot marcha dans les couloirs ornée d'or et de symbole en tout genre représenta la puissance du Dieu. Le Goa'uld parcourait les couloirs énergiquement, son idée le motivant davantage et il finit par arriver devant les quartiers de ses jaffas. En pénétrant à l'intérieur, tous arrêtèrent leur occupation et s'agenouillèrent devant leur Dieu....

-JAFFA !!! J'ai décider d'organiser un tournoi improvisé pour élire un deuxième Prima !!!
-Quoi ?! Dit discrètement le Prima de Thot, il était visiblement surpris de la nouvelle.
-En effet, tous ceux qui se sentent capable de devenir mon Prima fassent un pas en avant... Mais je dois vous prévenir, les combats seront... à mort.

Un sourire maléfique s'afficha sur les lèvres du Dieu. Beaucoup semblaient volontaire avant cette petite précision. Finalement, 5 jaffa se présenta à lui. Le premier s'appelait Ikfar, un jaffas à la peau noir et assez robuste. Un jaffa du nom de Yisor s'était avancé également, il était étrange et porté un bandeau sur son oeil gauche. Le troisième était un jaffa énorme du nom de Jisan' ac. Il semblait bien plus fort que les autres mais les apparences pouvaient être trompeuse. Ensuite, Kirde' Oes, un jaffa d'élite s'était présenté et d'autre jaffa semblaient l'encourager. Enfin, Afeon' Taf, un jaffa vétéran qui était là depuis le début.

Thot fit donc signe au 5 jaffa de le suivre et ils le firent sans poser de question. Le Dieu marchait avec grâce tandis que ses serviteurs se poussaient devant son passage. Mais le Goa'uld remarqua que tous les autres jaffas les suivaient également. Cela fit sourire Thot, eux aussi voulaient semble t il voir le déroulement du combat. Il y avait 5 bons éléments et il en allait perdre 4, dommage... Mais il en allait un excellent, renforcé par ce combat. Enfin, ils étaient arrivé à destination, c'est à dire devant les cachots. Thot ouvrit la porte...

-Vous allez tous rentrer à l'intérieur et dès que j'aurais fermer la porte, le combat pourra commencer. Je ne veux qu'un seul survivant.

Les 5 jaffas entrèrent l'un après les autres et quand le dernier entra, Thot referma la porte aussitôt. Puis, il attendit derrière cette même porte. A l'intérieur, on pouvait entendre les bruits de ce combat. Il y avait des bruits d'entre-choc, des bruits de souffrance... Mais le Dieu Scribe n'avait pas bougé de sa position. Il était appuyé contre le mur d'en face tandis que les autres jaffas attendaient de voir qui allait sortir vainqueur de ce combat.

Puis finalement, au bout d'un certains temps, la porte s'ouvrit et un jaffa en sortit... il s'agissait de Yisor, le jaffa au bandeau. Cependant, il avait subit pas mal de blessure et portait également des plaies assez profonde. Thot s'avança vers lui, le jaffa était à quatre pattes devant son Dieu, exténué par le combat. Mais il trouva tout de même la force de se relever et de regarder son Dieu...

-Bravo... Tu es maintenant un Prima, le Dieu se tourna vers des serviteurs. Qu'on le soigne et qu'on l'équipe tel un Prima.

Il repartit aussitôt vers la salle de commande accompagné de son Prima, le deuxième se faisant soigner. Thot était plutôt content, cela donnera au premier l'envie de se surpasser pour redevenir le seul Prima tandis que l'autre voudra prendre la place du premier prima. La suite de cet événement risque d'être prometteuse. Mais avec toute cette violence, le Dieu avait presque faillit le pourquoi de sa raison dans ce vaisseau. En arrivant dans la salle de commande, un serviteur se rapprocha de lui...

-Nous sommes pratiquement à destination Maître.
-Dites à tous les jaffas de se mettre en tenue et d'être sur leur garde. Malgré que cela soit un rencontre diplomatique, je connais absolument pas les intentions de ce Svarog.
-Bien Maître.

L'heure de la rencontre approchait et Thot voulait que tout soit prêt pour cette rencontre. Il ne devait négliger aucun aspect sinon, cela risquerait d'aboutir à une catastrophe.

Groupe SG :

La porte des étoiles de Vorash s'activa. Martouf et Fett arrivèrent aussi rapidement. Ils furent accueillie par deux gardes tok'ras qui étaient visibles, d'autre restant dans leurs cachettes. Presque une minute après, ils furent suivit par Eiden Andrews. La jeune femme posa les pieds sur le désert de la planète, suivit par les deux premiers soldats de première classe. La jeune femme leurs adressa un petit regard noir, l'air de dire qu'elle voulait prendre son temps. Finalement, elle avait plutôt aimé le voyage, elle n'avait rien senti il faut dire.

Les deux gardes tok'ras menèrent rapidement l'équipe au vaisseau cargos, qui était situé à un peu plus d'un kilomètre de la porte. Ceci était une parfaite mise en condition pour bien débuter. A la vue de celui-ci, des mauvais souvenirs remonté pour certains membres de l'équipe terrien, surtout Redfield et un peu moins Boba. Les deux ayant fait partie de l'attaque par cargos de Nebek. Martouf monta dans le vaisseau et prit la place du pilote, il fût suivit par Fett, qui malgré les souvenirs monta d'un pas direct. Le chef de l'équipe terrienne se mit sur le siège du copilote. Eversman et Andrews montèrent juste après. Redfield resta plusieurs longues secondes devant la porte de l'engin spatial, se demander, si cette fois, il allait encore exploser. Non était bien entendu la réponse qu'il se répétait dans sa tête.

Finalement, Chris fini par monté. Après un baptême de feu par la porte des étoiles, Eiden allait avoir le droit à un baptême de l'air. Une fois tous en position, Martouf activa le vaisseau et celui-ci commença à décoller. Lorsque celui-ci accéléra pour ce diriger vers l'orbite de la planète, le médecin de l'équipe fût surpris et recula de quelques pas. Elle réussit à ce retenir, mais marcha sur un des pieds de Eversman, qui hurlait de douleurs. Finalement, le tok'ra mit le vaisseau en hyperespace pour un trajet d'un peu plus de quarante minutes.

Le trajet passa assez rapidement pour toute l'équipe, qui en profita pour vérifier leurs affaires et pour faire plus ample connaissance ou simplement parler. Martouf, lui, était resté silencieux, il avait dît tous ce qu'il savait et n'avait rien d'autre à ajouter.

A sa sortie de l'hyperespace, Martouf mit immédiatement le vaisseau en mode furtif et celui-ci ne fût détecter par aucun des deux vaisseaux spatiaux des goa'ulds. Au bout de quelques minutes, le cargos avait en ligne de mir le champs des discussions. Celui-ci se déroulait comme prévu, en orbite autour d'une planète invivable, sans porte. Martouf alluma les récepteurs de la radio. Ainsi, tous purent entendre la conversation qui venait de débuter entre Thot et Svarog.

Mais avant de continuer plus loin, l'équipe devait se fixé un objectif de mission. Allait t'il aller sur le vaisseau de Svarog ? Celui de Thot ? Ou bien une équipe dans chaque vaisseau ? Sachant que Martouf doit resté dans le cargos. La décision allait être difficile à prendre...


Goa'uld :

C'était enfin le grand moment. Ou bien quelques minutes avant. Prévoyant de tous et ne voulant pas faire mauvaise impression, Svarog était arrivé le premier, sur sa volonté. Thot, lui, arriva juste à l'heure. Il n'était pas en retard, et c'est tous ce qui comptait pour lui.

Svarog fût le premier à prendre contact avec Thot et comme à chaque rencontre entre goa'uld, les politesses furent bien évidement les premiers mots sortant de la bouche des faux dieux. La discussion allait être très corsé entre les deux hommes, car ils risquaient leurs peaux. Les thèmes qui allaient apporté seront basé autour d'une alliance, principalement militaire et diplomatique après, pour faire face à la monté en puissance d'Anubis et ne pas devenir les larbins. Mais, il faudrait savoir resté raisonnable. Svarog plus évolué que Thot, aura tendance à être plus gourmand et peut être, à prendre le pas sur Thot. Mais ce derniers, devra savoir aussi faire quelques concessions. Ceci allait être un jeu flatteur pour les deux hommes, qui après quelques échanges courtois, allaient pouvoir prendre enfin, la vraie tournure de cette rencontre.

Mais les deux chefs étaient tous de même sur la réserve, il fallait être en effet très prudent. La confiance devait être un maître mot, qui ne garantie pas être aux services d'Anubis, en tant qu'espion pour lui ?


[ Jusque Mardi soir pour répondre ]

La voix de Walter résonnait dans la salle d’embarquement, tandis que les chevrons de la porte s’enclenchaient les uns après les autres. C’était toujours un spectacle merveilleux de voir l’anneau rotatif de la porte en action. Il tournoyait dans les deux directions, amenant un symbole sous un chevron bien précis. Il manquait plus une musique angoissante dans le genre des dents de la mer et on se croirait dans un film hollywoodien.
Et encore plus quand le vortex jaillit du centre de la porte, sans prévenir. Merveilleux ! Mais apparemment moins pour Andrews qui avait reculé de quelques pas. Si c’était sa première mission, c’était tout à fait normal. J’avais sûrement du réagir comme cela lors de ma première fois.

-« Restez avec nous Andrews ! »

Puis Martouf traversa le vortex. On allait encore avoir droit aux montagnes russes ! Avec plaisir, et ce sera sûrement le seul de la mission, je me dirigeais vers la porte. Puis, je fis un pas dans le vortex, me laissant engloutir par celui-ci.
Une lumière bleue puis le sable étincellent. Le temps que mes yeux s’y habituèrent, je fut éblouis par tant de lumière. C’était littéralement le jour et la nuit entre le SGC et cette planète. Elle devait sûrement être Vorash, le repère des Tok’ra. D’ailleurs deux gardes nous attendaient. Un petit signe de main pour leur dire bonjour, la politesse ne tue pas. Je jetais un coup d’œil derrière moi, Andrews, Eversman et Redfield arrivèrent quelques secondes plus tard. Qu’avait-ils fait pour traîner autant ?!
Martouf nous emmena vers le vaisseau cargo.

-« Ne traînons pas à embarquer, je commence à cuir avec mon déguisement tout noir. »

Nous marchions quelques minutes dans le désert, je me suis toujours demandé comment ils faisaient pour se repérer aussi facilement. Leur soleil commençait sérieusement à me chauffer la couenne. Si ça continue, les jaffas pourrons me repérer à l’odeur de sueur. En y repensant, on devait être visible dans ce maudit désert. Noir sur blanc. Il n’y avait plus qu’à espérer que Thot et Svarog n’avait pas décorés leurs vaisseaux dans les mêmes tons.
Enfin, nous arrivions au vaisseau. Comme pas mal de monde, les vaisseaux cargos ne me laissaient pas indifférent. Le spectre de Nebek planait toujours. Lorsque Martouf s’engouffra à bord, quelques souvenirs plutôt morbides me revinrent en tête. Mais la mission primait en ce moment et je devais passer outre.

*Putain de vaisseau.*

Lorsque je mis le pied dans le vaisseau, ce fut comme un soulagement. D’abord, j’avais pu passer le cap de ma réticence des cargos, et de plus, il faisait nettement plus frais à bord. Au moins un deux étoiles ce vaisseau. Puis je pris place sur le siège du copilote, à coté de Martouf. Les membres restant montèrent eux aussi à bord.
Notre guide mis le vaisseau en route, plein de petites lumières apparurent sur le tableau de bord, puis il prit le manche avec les deux grosses boules sur les cotés à pleine mains. Le petit coquin. Le vaisseau monta orbite silencieusement. Où presque, un cri de douleur se fit entendre derrière moi. Je pivotais sur mon siège pour me renseigner. Visiblement, Eversman avait mal à en croire son visage.

-« Le mal de l’air Eversman ? »

Sans vraiment attendre de réponse, je remis mon siège en position normale. Confortable ces trucs là. La décoration est peut être bonne à jeter à la poubelle, mais au moins, les Goa’ulds savent prendre soins de leur dos et de leur postérieur.
Martouf ouvra une fenêtre hyperespace et le vaisseau s’engouffra dans le tunnel. On allait être tranquille pendant un petit moment. On allait pouvoir taper la conversation.

-« Bon, petit rappel qui ne fera pas de mal. Surtout pour le docteur Andrews. Nous sommes en mission d’infiltration, ce qui veut dire discrétion. C’est pour cela que l’on s’est fringué comme des gangsters. En plus de cela, il ne faudra pas tirer de coups de feu pour le plaisir. On a peut être des silencieux, mais cela ne fait pas tout. On ne tire seulement lorsque l’on est repéré. Et si on doit monter une attaque, on devra user de l’effet de surprise, car à 4 contre 100, on est mal. Des questions ? »

Je restais à leur écoute durant le reste du voyage. Environ un heure plus tard, nous arrivions a destination. Martouf, actionna un bouton lumineux, sûrement le camouflage optique. On pouvait les deux vaisseaux qui se faisaient face, comme si ils étaient engagés dans une bataille. Martouf ouvrit un canal radio pour pouvoir capter la conversation des deux méchants pas beau.

-« Bon, on a les deux vaisseaux en visuel. On est que 4 vu que Martouf doit rester dans le cargo. On a plusieurs choix qui s’offre à nous : attaquer l’un des deux vaisseaux ou attaquer les deux en même temps. Je suis moins favorable pour cette dernière option. Nos forces seraient trop diminuées séparément, déjà qu’étant bien faible… Je propose d’attaquer celui de Svarog. Ce serait un coup dur pour le peu d’alliance qu’il y a ente les grands maîtres, et ils croiront à une traîtrise de thot, ce qui pourrait bien foutre la merde. D’autres avis ?»

C’était l’heure.
Il leva ses bras perpendiculairement à son corps et resta immobile. Son regard se portait au-delà de la baie vitrée, contemplant les nuances de bleu et de violet. Ses esclaves vinrent le vêtir de sa cape, par dessus son armure cérémoniale. A sa main droite, on lui enfila son gant métallique, symbole de la puissance de tous maîtres goa’ulds. Un esclave finissait de brosser ses petites épaulières, un autre lui peignait délicatement deux bandes vertes sur le visage et un dernier lui mettait bottes aux pieds à l’aide de lanières de cuir. Enfin, Kriid s’approcha de lui, s’agenouilla et lui tendit son épée. Posant doucement sa main sur le pommeau de celle-ci et caressant du doigt la pierre pourpre qui y était sculptée, il sourit. Ses rêves, Ses ambitions, Son plan, toutes Ses intentions… Il ne pouvait concevoir l’avenir de l’Empire Goa’uld sans que son nom n’y soit citée et vénéré. Il était son seul maître, projetant dans le futur toutes sortes de traîtrises, prises de risques, d’alliances et de grandes batailles… En admirant la beauté de son épée, il se sentait fort. C’était un symbole de Svarog aussi important que son gantelet goa’uld. D’un geste fin et agréablement long aux yeux de ses jaffas et ses esclaves, il libéra la lame de son fourreau.
Il sourit à nouveau. Avec les traits sur son visage représentant les rayons lumineux, c’était comme si le soleil se levait. Comme le matin, sur la citée Céleste. Etant donné que c’était une rencontre diplomatique, l’esclave qui lui avait peint le visage avait utilisé du vert, couleur signifiant la Paix pour le Dieu nordique, la même que celle qui traçait le contour de sa cape et les bords de son armure. Son épée aussi portait plusieurs marques verdâtres ineffaçables.
En temps de guerre, il aurait opté pour du rouge foncé et pour une armure plus pesante. Et même s’il vivait dans une ère où la technologie et la puissance de feu remportaient les victoires, il aimait garder ses traditions et ses symboles, représentant à la fois un signe de civilisation primitive mais une grandeur et une beauté incontestable. Et c’était ça qui préservait Svarog de la barbarie.

« Gloire à vous, Monseigneur. Nous sommes arrivés à destination. Le vaisseau du Seigneur Thot ne va pas tarder. »

« Bien. » Répondit le dieu forgeron après avoir rangé l’épée dans son fourreau, pour ensuite l’attacher autour de sa taille de ses propres mains. « Que les jaffas se tiennent prêts. Ils savent ce qu’ils ont à faire. »

« Oui, Monseigneur. »

« Et les humains ? »

« Ils ont été initié au combat. En cas d’attaque, ils prendront les armes et mourront pour vous. »

Svarog semblait satisfait. Il savait que ses esclaves étaient parfois encore plus acharnés à protéger leur seigneur, que ses plus fidèles jaffas, quel qu’en soit le prix. Après tout, ce n’étaient que des humains qui ne faisaient qu’obéir aux ordres, qui ne méritaient aucun honneur et qui resteraient à jamais au bas de l’échelon dans la société goa’uld. Ainsi, en temps de guerre, les esclaves personnels du dieu nordique n’avaient que deux mots d’ordre : résister et crever. Le fanatisme avait parfois des points positifs, surtout au sein de son armée.
Le temps d’attente ne fut pas long. Il n’y eu aucun banquet et aucun sacrifice. Et Svarog n’avait pas peur de Thot, il craignait surtout une attaque d’autres goa’ulds, ou peut même de la part de ces vermines de tok’ras. Il avait déjà passé le mot à son équipage. Ils devaient rester vigilent.

« Nous devons incarner la perfection. » Dit-il à Kriid et à ses jaffas présents dans la pièce. « Je ne tolérerais aucune défaillance... L’échec n’est pas une option. »

Ce furent ses derniers mots avant l’arrivée de Thot, le dieu scribe. Immédiatement, les jaffas gagnèrent leur poste. Kriid était resté avec quelques autres pour manœuvrer le vaisseau en cas d’attaque surprise. Autour du trône de Svarog, des esclaves bien vêtus étaient rassemblés autour de leur Dieu bien-aimé. Ce dernier appuya fit signe à Kriid, qui ouvrit une communication avec l’autre vaisseau. Svarog commença aussitôt à parler d’une voix claire, puissante, déterminée mais parfois, il laissait échappait un ton légèrement poétique dans ses paroles. De plus, il aimait faire des gestes quand il parlait, tel un acteur qui faisait du théâtre de manière exagérée.

« Tek’ma’te, seigneur Thot. Je suis ravi que tu ais répondu à mon invitation aussi rapidement, et de voir que tu es toujours en vie. » Il fit une pause, le regard perçant fixé sur l’image de son confrère goa’uld qui venait juste de s’afficher.

« Si tu veux, je t’apprendrais encore quelques petites choses pour éviter que tu sois à nouveau dans une mauvaise posture, toi et ton armée. » Il faillit rire à sa provocation subtile et au manque de respect qu’il avait laissé échappé dans le sens de ses paroles.

« Mais maintenant que tu es de retour, nous allons pouvoir nous projeter dans l’avenir et marcher d’un pas plus assuré. Quoi qu’il en soit, sache que tu n’es point mon ennemi, Thot. »

Il croisa ses mains tout en restant bien droit contre le dossier de son trône. Il voulait montrer une image parfaite de lui-même et de son équipage. La grandeur était un luxe qui ne pouvait être négligée chez les goa’ulds et en particulier chez Svarog, adorateur d’une perfection abstraite dont seul lui en avait les secrets…

L'heure de la rencontre approché et Thot sera juste à l'heure. D'ailleurs, il n'aimait pas arriver trop tôt ou bien trop tard. Il se devait d'être présent à l'heure pile et c'était ce qu'il fera. Mais pour l'instant, il devait s'assurer que tout ira bien de son côté. Un enjeu important s'en tira de cette rencontre et le Dieu Scribe ne voulait pas paraître inefficace devant le Dieu nordique. Il savait que ça force de frappe militaire était beaucoup moins puissante et importante, mais c'était normal, il avait vécu dans l'ombre durant un petit moment. Enfin, le Goa'uld devait d'abord fait quelques petites choses.

En premier lieu, il décida d'aller voir son nouveau prima qui avait lutté pour sa vie. Le Dieu se dirigea donc vers l'infirmerie et pénétra à l'intérieur. En voyant arriver leur Dieu, tout les serviteurs présent se mit à genoux devant lui pour prouver leur loyauté. Mais Thot se dirigea seulement vers son nouveau prima. Une fois devant, il le regarda bien attentivement, puis, il lui dit...

-J'espère que tu servira ton Dieu avec honneur.
-Je ne vis que pour mon Dieu.
-Bien, un sourire jouissif s'afficha sur les lèvres du Goa'uld.

Il n'avait pu rien à faire ici, alors il quitta la pièce pour se diriger vers une autre. Il ne pouvait se présenter dans une telle tenue, alors il devait se changer et mettre son garde robe de combattant. Une fort impression sera déjà un bon début. Thot ne voulait pas montrer sa faiblesse devant Svarog, qui risquerait d'en profiter. Alors, il devait tout de suite imposer sa puissance et lui faire voir qu'il n'était pas un allié de pacotille.

Enfin, il était prêt. D'ailleurs, son vaisseau avait quitté l'hyperespace et par conséquent, il devait être arrivé. Il se dépêcha d'aller dans la salle des commandes mais donna ses ordres au passage à des jaffas qui traînait dans le coin. A peine qu'il fut arrivé dans la salle qu'un serviteur lui annonça...

-Une communication venant du vaisseau de Svarog Maître.
-Bien, écoutons ce qu'il a à nous dire. Rétorque Thot alors qu'il s'installer confortablement sur son trône.
-Tek’ma’te, seigneur Thot. Je suis ravi que tu ais répondu à mon invitation aussi rapidement, et de voir que tu es toujours en vie.
-Tek’ma’te à toi aussi Seigneur Svarog. Je suis ravi de ta compagnie
-Si tu veux, je t’apprendrais encore quelques petites choses pour éviter que tu sois à nouveau dans une mauvaise posture, toi et ton armée.
-Je ferais appel à toi quand j'aurais besoin de fuir un combat, Thot avait répondu à sa provocation, c'était courant chez les Goa'ulds, toujours obligé de se provoquer pour intimider l'autre.
-Mais maintenant que tu es de retour, nous allons pouvoir nous projeter dans l’avenir et marcher d’un pas plus assuré. Quoi qu’il en soit, sache que tu n’es point mon ennemi, Thot.
-Et j'en suis honoré. Pour moi également, tu n'es point mon ennemi. Les ennemis de mes ennemis sont mes amis. Dit il avec un sourire amical mais sarcastique à la fois. Alors, que propose tu comme alliance, car je suppose que tu auras bien des conditions ?

Thot le savait bien, on négocie pas une alliance en trente secondes. Surtout que Svarog était plus puissant et voudra donc un avantage dans ce pacte. Mais le Goa'uld fera en sorte que le Dieu Nordique n'en profite pas trop et n'utilisera pas cette alliance pour mener Thot à la baguette.

Équipe SG :

Les quatre membres de l'équipe avait chacun leurs avis sur la question. Mais au final, une décision devait être prise. Martouf ne donna pas son avis, non pas qu'il n'en avait pas mais ce n'était pas à lui d'accomplir cette mission, il ne voulait pas influencer les terriens et le mener à la mort.

Au final, comme le suggérait le Lieutenant Colonel Fett, puis soutenu par Redfield, l'équipe abordera le vaisseau mère de Svarog, espérant provoquer une explosion dont Thot en serrait tenu responsable. Alors que l'équipe était en train de se ré équiper, en effet, certains membres avaient retiré leurs armes et paquetage durant le trajet, le tok'ra dît :

«Svarog va vite se rendre compte que les anneaux de transfère de son vaisseau ont été activé.»

Lorsque Martouf dît vite, tous le monde retourna son regard vers lui. Cette petite précision à ses yeux, semblait être une grande à ceux des terriens. Voyant qu'il venait de semer la panique, il ajouta :

«Disons, que vous avez une bonne dizaine de minutes avant qu'il s'en rend compte.»

Cette nouvelle soulagea Fett, car lui savait qu'en dix minutes, c'était possible. Matt et Chris étaient eux un peu plus pessimiste. Pour ceux qui est de Andrews, elle est complètement terrorisé. Le tok'ra donna un communicateur au chef d'équipe, avant d'ajouter une dernière fois :

«Avec ceci, nous pourrons communiquer sans être repérer. Bonne chance.»

Enfin, une parole du tok'ra qui ne fît peur à personne. Une fois tous prêt et que Fett ait donner les derniers ordres. Martouf activa les anneaux de transport et l'équipe se retrouva dans le vaisseau mère de Svarog.

A peine arrivé, le combat s'engagea contre quatre gardes. Bien préparé, l'équipe SG c'était disposé de manière à couvrir tous les angles des leurs arrivé. Ainsi, Fett et Matt purent en éliminé un chacun. Alors que le médecin de l'équipe était sous le choc des anneaux, elle mit du temps à reprendre ses esprits. Ne tirant pas sur le jaffa qui était en face d'elle, Chris dû le faire à sa place. Mais tirant sur le jaffa qui n'était pas le sien, Chris reçu un coup de zat dans sa jambe gauche. Avant qu'il ne se fasse toucher une seconde fois, Fett élimina le jaffa. Eiden s'en voulait mais avait toujours du mal à s'en remettre.

Chris avait la jambe paralysé, Andrews était en train de regarder, mais elle ne pouvait pas faire grand chose, à part attendre que le paralysant soit éliminé. Pendant ce temps, Fett et Eversman se chargèrent de faire disparaître les cadavres jaffas avec trois coups de zat. Pratique ces petites armes goa'ulds pour l'infiltration.

Cela fessait bientôt deux minutes que le groupe était dans la salle des anneaux, trop pour le chef d'équipe, qui ordonna la marche dans le vaisseau de Svarog. Mise à par Boba qui avait une bonne connaissance des vaisseaux goa'uld de ce type par son expérience, celle des autres membres étaient réduit. Il ouvrait donc la marche, avec derrière lui Chris, suivit de Eiden et Matt qui fermait la marche.

Leur cible était un générateur, pour provoquer une explosion, mais petite. Car pour faire passé Thot pour un traite, au service d'Anubis, il faut que Svarog puissent en témoigner. L'équipe devait donc progresser dans les couloirs à la recherche d'un générateur moyen.

Goa'uld :

Le ton était donné entre les deux mégalomanes. La négociation avait commencé fort avec des petites attaques de mots, mais au final, Thot et Svarog avaient décidé qu'une alliance pouvait être fait entre les deux. A l'origine de cette rencontre, Svarog devait donc exposé à son interlocuteur, les raisons de cette rencontre et surtout les grands principes de cette alliance.

Les deux goa'ulds étaient tous de même sur la réserve, de peur que l'autre soit au service d'Anubis, avec se fourbe, ont peut s'attendre à tous, ce dise t'il. Mais Svarog, n'avait pas le choix et devait commencer son explications sur une alliance. Cette alliance, le dieu celte voulait bien évidement, qu'elle lui soit favorable, tant qu'a faire. Thot n'était pas contre cette alliance, il voulait bien faire quelques concessions, seulement si Svarog en fait, chose que Thot doute largement.

Alors que Svarog commençait à exposé des certitudes, sur le fait, qu'a deux, ils serrait plus fort pour résister et combattre, il n'entra pas vraiment sur les détails, voulant mettre en avant d'abord les bénéfices d'une telle l'alliance pour ensuite pouvoir faire passé quelques petits détails en douce. Il faut dire, que par son expérience supérieur à celle de Thot, Svarog était un peu fourbe et Thot commença d'abord par se laissé séduire. Une tactique ou la réalité ? Svarog n'en savait rien, mais continua. Malgré le fait d'une plutôt bonne entente entre les deux compère, ils se lançaient tous de même, de temps à autre, quelques petites pics, de quoi pimenté un peu les choses.

Avant d'aller plus loin, Thot avait une question. N'ont pas qu'il se sous estimé, bien au contraire, comme chaque goa'uld, il était un peu paranoïaque et prétentieux, mais il voulait savoir pourquoi, Svarog avait demander à Thot une alliance ? Pourquoi pas à des goa'ulds plus fort, comme Camulus, Olokun, Morrigan ou même Yu. La réponse semblait évidente, Svarog ne pouvait pas imposé toutes les règles qu'ils voudraient si facilement avec eux, mais sa, il ne pouvait le dire.



[ Jusqu'à Mardi 27 pour répondre. Pour les terriens, avançaient dans les couloirs, mais sans arrivé au générateur, n'allons pas trop vite Pour les goa'ulds, je vous laisse vous expliquer entre fou mais Svarog ne sait pas encore qu'il y a des infiltrés dans son vaisseau. Pour plus de cohérence, ce serrait mieux que Svarog répondent en premier, pour que Thot puissent réagir à ses dires. ]

Après une brève concertation, l’objectif était définitivement fixé : on déclencherait une explosion dans le vaisseau de Svarog. Cela semblait simple, comme toujours, mais comme toujours, il y aurait toujours un caillou dans la machinerie bien huilé de notre plan plutôt monté à l’arrache. J’aimais ce genre de mission, improvisation et aucun plan de secours. Allez savoir pourquoi, jusqu'à présent, elles avaient toujours été menées à leur terme.
Martouf rajouta quelque chose :

Svarog va vite se rendre compte que les anneaux de transfert de son vaisseau ont été activé.»

Mon regard se tourna vers lui lentement, et je ne fus certainement pas le seul. J’aime ce genre de nouvelle ! Voilà le premier caillou ! Puis, notre ami Tok’ra s’empressa de rectifier le tir. Petit filou…

«Disons, que vous avez une bonne dizaine de minutes avant qu'il ne s'en rend compte.»

Réconfortant, c’est le moins que le puisse dire. Moi qui pensais boucler cette mission en prenant notre temps, c’était râpé. Au moins, on à toujours dix minutes pour tout faire péter. Agacé, ou plutôt rincé, je me tapotais légèrement le crâne avec mes doigts. Il parait que ça stimule le peu de connexions nerveuses qu’il me restait.

-« Bon… Merci pour ce renseignement Martouf… Bon, si on à plus que dix minutes, il faudra faire fissa. Faisable. Possible. Je vais ouvrir la marche, à moins que d’autres connaisse mieux un vaisseau Goa’uld. Andrews, il ne faudra pas traîner derrière. Mouais, ça me plait… »

Je finissais de m’équiper avant de passer à l’abordage. La tournure des événements ne plaisait guère. Si seulement on pouvait se téléporter directement dans la salle des machines.
Je pris mon UMP et dépliais la crosse, qui se verrouilla dans un claquement sec. Cette arme va sûrement servir plus d’une fois. Martouf me signe de le rejoindre et je m’exécutais. Je fis rapidement signe à mon équipe de se mettre en position de départ.

«Avec ceci, nous pourrons communiquer sans être repéré. Bonne chance.»

-« Merci, à vous aussi. Et restez ici ! »

Puis je rejoignais mon groupe d’assaut, tout en fixant le communicateur sur ma veste. Une fois paré, je fis signe à Martouf de lancer les anneaux de transport. C’était parti.

-« Tenez vous prêt arme à la main. »

Puis les anneaux nous engloutissaient pour nous déplacer.
La lumière aveuglante disparu, laissant place à un garde en face de moi. Sans perdre de temps, J’enlevais la sécurité du PM dans le même temps que je visais le garde. Puis j’appuyais sur la détente. Les coups de feu atténués résonnèrent dans toute la salle. Le garde s’écroula, le thorax perforé d’impacts. Je pivotais sur moi même pour vérifier si il n’y avait plus de menace. Un jaffa restait debout, zat en main. Dans la seconde qui suivit, je le tuais, deux balles dans la tête.

-« La pièce est sécurisée. Eversman, faites disparaître les corps. Andrews occupez de vous de Redfield. »

Ce dernier était allongé par terre, une de ses jambes ne bougeait plus. Je récupérais un zat et j’aidais Matt à faire disparaître les corps des jaffas. Enfin je me posais près de la porte de la salle à faire le guet en attendant Redfield et Andrews.
Un peu plus tard, je regardais ma montre, deux minutes étaient déjà passées. C’était trop, on devait décoller d’ici.

-« On va devoir avancer, on perd trop de temps. Redfield va être obliger de marcher, j’espère qu’il est en état docteur. Si mes souvenirs sont bons, après cette porte, il y a un couloir d’une vingtaine de mètres de long qui débouche à angle droit sur un autre beaucoup plus long. On part à droite et on tourne à un moment donné sur la gauche. Mais ça va me revenir en cours de route. Je vais ouvrir la marche, ensuite Andrews et Redfield et Eversman ferme la marche. On y va »

J’actionnais l’ouverture de la porte. Le premier couloir semblait désert. Je fis signe au groupe que c’était bon. Je m’engouffrais dedans, suivis des mes camarades.

Hj : J'ai pas osé trop m'avancer, je laisse les suprises qui nous attendent à Paulo. XD

-Et j'en suis honoré. Pour moi également, tu n'es point mon ennemi. Les ennemis de mes ennemis sont mes amis. Dit il avec un sourire amical mais sarcastique à la fois. Alors, que propose tu comme alliance, car je suppose que tu auras bien des conditions ?

Le visage de Svarog resta impassible. Il était temps de passer aux choses sérieuses et d’aborder quelques points avec le seigneur Thot. Une alliance avec le Dieu scribe allait renforcer sa position au sein du Conseil Goa’uld. Il disposerait aussi de plus d’informations concernant plus de territoires, et ses vaisseaux pourraient circuler sans craindre une attaque. Mais avant de se lancer dans une sorte de grande coexistence pacifique avec son confrère, Svarog voulait connaître ses pensées et ses ambitions. S’il venait à découvrir une seule fourberie à son encontre, les négociations tourneraient au vinaigre.
Durant le voyage, le Dieu Forgeron s’était entretenu avec son fidèle jaffa, Kriid. Il lui avait donné des instructions explicites. Le genre d’ordres qui pourraient faire la différence entre la vie et la mort pour Thot et son équipage. Kriid était excité et honoré d’avoir sur ses épaules la confiance de son Seigneur… Une seule parole venant de son maître suffirait pour que lui et les autres jaffas aux commandes du vaisseau puissent infliger de terribles dégâts à l’autre Ha’tak. L’effet de surprise comptait énormément dans cette affaire, ainsi que la rapidité à agir sans se poser de question. L’hypothèse d’engager un combat contre Thot le faisait presque transpirer. C’était une idée qui l’excitait même s’il était peu probable que ça arrive étant donné la bonne entente et la volonté des deux Goa’ulds à vouloir négocier pacifiquement. Svarog voulait une alliance, et en dépit de cela, Kriid souhaitât de tout son cœur que son Maître échoue, juste pour pouvoir utiliser la puissance de feu qu’il avait entre les mains…
Derrière lui, Svarog était toujours assis sur son trône, jouant avec les doigts de son gantelet goa’uld. Il n’aimait guère discuter avec un autre confrère de cette façon. Il préférait le contact rapproché sur un terrain neutre plutôt que d’échanger des conditions via des communications entre Ha’tak. Ca les rendait vulnérable et il en était conscient.

« J’ai plusieurs conditions, bien entendu. La première est que tu me transmettes toutes sortes d’informations que tu puisses avoir concernant les autres Goa’ulds, en particulier Sokar et Anubis. La seconde est que tu t’engages à me soutenir et à me porter soutien si jamais un grand maître plus puissant viendrait attaquer mon Empire. Evidemment, je ferais de même si tu as besoin d’aide comme je te l’ai déjà dis. En contrepartie, je parlerais de toi aux autres Maîtres Goa’ulds et je t’offre mon appui. Tu pourras circuler librement aux alentours de mon territoire, et moi de même pour le tient. » Dit-il d’un ton calme et déterminé. « Enfin, promets-moi de ne pas me faire faux bond. La trahison serait impardonnable. Soit tu acceptes, soit tu refuses. Dans les deux cas, dis-moi ta réponse maintenant. »

Svarog n’y allait pas de main morte. Il avait proposé une alliance directe sans s’attarder sur autre chose. Il avait déclaré vouloir les bases d’une alliance puissante, efficace, et ça avec Thot et pas avec un autre. Pourquoi ? Il avait ses raisons, car toutes décisions qu’il prenait enclenchaient un mécanisme qui aboutissait à un plan soigneusement préparé… Thot était certes pas un puissant goa'uld mais c'était justement pour ça que le Dieu nordique lui tendait la main. Il aurait beaucoup plus de chances de se faire poignarder dans le dos par un goa'uld puissant qui voudrait prendre sa place que par un Goa'uld mineur tel que le dieu scribe, qui avait besoin d'un maître goa'uld pour pouvoir se refaire un nom. De plus, comme il l'eut déclaré, les ennemis de ses ennemis sont ses amis... Mais Svarog était-il le genre de seigneur à prendre position dans un camp et à se mettre les deux goa'ulds les plus puissants de la galaxie à dos ? Les alliances compteraient beaucoup pour le futur de leur empire, et d'ailleurs, c'était dans ces périodes là qu'il fallait se méfier de la vermine tok'ra...

Il était temps d’y aller, maintenant que les deux vaisseaux étaient face à eux, il était hors de questions de faire demi-tour et de rentrer sur Terre, c’était dans ce genre de moment qu’on regrettait d’avoir signer ce fichu contrat mais il fallait prendre sur soi et rester calme. Matt ne dit plus un mot, se concentrant afin de se mettant dans l’ambiance de la mission qu’il l’attendait, lentement il remit son gilet tactique en position vérifiant que le contact radio fonctionnait parfaitement avant d’ajuster la sangle de son MP4 histoire qu’elle soit à la bonne dimension.
L’atmosphère était tendue, c’était là qu’on aimait avoir un comique dans l’équipe même si celle-ci en était dépourvue, tous affichés un visage fermé, prêt à la dure réalité qui les attendait, Eversman jeta un dernier regard vers Martouf, priant intérieurement pour qu’il soit encore là tout à l’heure avant d’adresser un léger sourire crispé à la jeune médecin qui n’était pas trop rassurant mais bon elle n’était pas la seule à avoir les chocottes, après tout ils restaient des humains. Se regroupant au milieu des anneaux de transport, le Soldat se positionna de façon à avoir Chris dans son dos et Eiden à sa droite ainsi la jeune femme serait entre les deux amis. Matt souffla un bon coup avant de lever son fusil d’assaut, le doigt sur la gâchette de façon à être prêt à tirer à la moindre alerte, le signal de Fett se fit entendre et l’équipe disparut.

A peine avait il posé le pied sur ce fichu vaisseau que le Rangers dût tirer quelques balles en direction du Jaffa qui était face à lui l’atteignant en plein torse, ne lui laissant aucune chance de se défendre puis fit quelques pas en avant pour se dégager de la position groupée et se retourna pour jeter un coup d’œil autour de lui pour vérifier qu’il n’y avait plus de menaces. Effectivement, il n’y en avait plus mais Redfield était au sol. Eversman activa son oreillette radio afin de n’avoir qu’à murmurer les mots et cela était répercuté à chaque membre du groupe.

« Zone sécurisée. »

Matt remarqua qu’il n’y avait pas de traces de sang sur la jambe de celui-ci, le jeune homme fronça des sourcils avant d’accorder à son partenaire une légere claque derrière la tête comme pour lui faire remarquer que ce n’était pas une superbe entrée avant d’éxécuter l’ordre de son supérieur. Le Soldat s’avança vers l’un des cadavres, il récupéra l’arme secondaire, c'est-à-dire un Zat, il ne l’avait utilisé qu’une fois dans sa vie, lors de son stage d’intégration avec Davis mais il se souvenait parfaitement de ses paroles.

*Un coup paralyse, deux coups tuent, trois coups désintègrent.*

Ce dernier appuya sur la gâchette pour activer l’arme, aussitôt il l’utilisa pour sa victime avant de s’occuper de la deuxième et de la troisième, il n’eut pas à le faire pour la dernière vu que l’Officier s’en était chargé lui-même. Eversman ramassa les lance serpents pour aller les dissimuler derrière des caisses de matériel ainsi à part quelques éclaboussures sur le mur, il n’y avait plus de traces visibles, le jeune homme s’empressa d’aller se poster de l’autre coté posant un genou au sol, afin de prévenir de toute arrivée de troupes le temps que la Doc s’occupe de leur blessé. Les secondes passèrent lentement, Matt avait l’impression d’entendre quelque chose mais il se rendit compte que c’était simplement son rythme cardiaque qui s’emballait, le Soldat laissa son arme quelques instants pour essuyer la sueur de son front avant de jeter un coup d’œil à sa montre, Martouf leur prévenant qu’il avait moins de dix minutes avant que le vaisseau soit alerté de leur présence. Visiblement Boba semblait penser la même chose que lui, il demanda à ce que le groupe avance, le Rangers quitta donc sa position pour rejoindre leur blessé, il laissa son arme le long de la sangle pour passer un bras dans le dos de son camarade afin de l’aider à se relever avant de reprendre son fusil d’assaut de sa main libre.

« C’est bon, on avance ! »

Eiden suivit son supérieur, les deux hommes s’empressèrent de les suivre même si ils n’avançaient pas très vite mais l’effet n’était que temporaire, du moins Matt l’espérait car il n’arriverait pas à le porter sur toute la distance et à assurer la protection du groupe. Le Lieutenant colonel leva brutalement le bras, aussitôt tous s’arrêtèrent, posant un genou au sol avant de se positionner contre le mur du couloir, Eversman fermant la marche, il se retourna vers l’arrière. Une question con lui vient alors à l’idée tout en montant la garde, il s’empressa d’en faire part en activant sa radio une nouvelle fois, après tout il n’y connaissait rien aux vaisseaux Goa’uld.

« Il n’y a pas de caméra de surveillance dans ce vaisseau ? »

Si il y avait eu un scientifique dans l’équipe, il y aurait certainement eu un éclat de rire vu que ce dernier connaissait les moindres détails du plan mais bon pas le temps d’attendre une réponse, quelque chose était bizarre enfin des bruits surtout.

« Quelque chose arrive. Avançons ! »

Matt leva son arme afin d’être prêt à tirer, vu qu’ils se trouvaient maintenant dans un couloir, il n’y avait pas dix milles solutions, reculer et se retrouver face à des Jaffas ou avancer et trouver un abri.

Le moment était venu, enfin... La détermination n'avait pas quitté le visage de Chris pendant un seul instant. Son front plissé lui donnant un air plus sévère que d'habitude faisant office de l'immense concentration dont il faisait preuve. D'après le Tok'Ra, les Tau'ris n'avaient que dix petites minutes pour effectuer la plus grande partie du boulot. C'était court au final mais c'était une mission d'infiltration alors plus vites ils déguerpiraient et mieux ça serait.

D'un bref signe de tête en guise de remerciement, le jeune militaire avait accepté le communicateur que Martouf venait de lui tendre. C'était leur seul moyen de survie alors autant en prendre soin. Le plus silencieusement du monde, Chris rejoignit le petit groupe pour atteindre les anneaux de transfert. Tenant fermement son arme de poing en main, il ferma les yeux pendant un court instant, de manière à rester concentré jusqu'à l'assaut. Les anneaux s'activèrent au même instant, absorbant les quatre membres de l'équipe SG dans une éclatante lumière blanche qui disparut presque aussitôt aux yeux du Tok'ra assura la liaison en solitaire depuis son vaisseau cargo.

A peine arrivèrent-ils à bord du vaisseau Goa'uld ennemi qu'ils furent attaqués par un groupe comportant quatre gardes Jaffa. Les hostilités commençant déjà, Chris pointa son arme vers la tête de l'ennemi mais changea sa trajectoire au dernier moment lorsque le Jaffa voisin s'apprêtait à faire feu sur le docteur Andrews. Le première classe sut dès lors qu'il jouait avec sa propre vie mais ça avait été plus fort que lui. Eiden, comme s'il était capable de la laisser face à la mort un jour... Non jamais et encore moins aujourd'hui. Il tira donc trois balles qui se logèrent dans les joues ainsi que dans le cou de son adversaire. A peine eut-il le temps d'en abattre un que son compagnon lui avait déjà tiré dans la jambe. Chris s'effondra instantanément sur le sol, assistant impuissant au spectacle de sa propre mort. Par un nouveau miracle, Le Colonel Fett le sortit de ce mauvais pas en neutralisant son bourreau et également dernier ennemi.

- Merci

Le soldat tenta de se relever mais constatant que sa jambe ne lui répondait plus, ce fut un grognement de douleur mêlé à de la frustration qui quittèrent ses lèvres. Déjà que les Terriens ne disposaient que de dix minutes, Chris n'avait guère de temps à perdre avec un membre de son corps un peu trop récalcitrant. Le jeune homme poussa un nouveau soupir, lui qui détestait ralentir les autres et être affaibli avait sa dose. D'un regard circulaire, il vérifia une dernière fois que toute la zone était sécurisée. Plaquant une nouvelle fois une main au sol pour se redresser, il en profita pour répondre à la remarque quelque peu espiègle de Matt.

- Bon ben ça va toi... J'ai fait ce que j'ai pu.

Chris n'était pas un surhomme non plus, il avait tenté d'abattre deux Jaffa à lui tout seul, ce qui s'était soldé par un mémorable échec, le pire étant qu'il avait failli le payer de sa vie mais pas que de la sienne...Justement, l'intéressée profita du maigre instant de faiblesse pour ... Lui faire des excuses ? Mais se faire pardonner de quoi ? Chris n'avait agi que par instinct, il l'avait prit sa défense parce qu'il était protecteur envers ses proches, rien de plus. Ce n'était même pas la peine de chercher plus loin.

- T'as pas à être désolée.Oublie ça.

Comme si c'était le moment de se montrer sentimental et de s''attarder là-dessus franchement... Au contraire, le militaire devait se montrer désinvolte, ce n'était pas le moment adéquat pour se livrer aux bons sentiments. Sur le terrain, il était plus un guerrier qu'un homme, c'était ce qui faisait toute la différence au cours des affrontements contre des ennemis aussi redoutables que les Goa'ulds! Aidé par son frère d'arme, le soldat avait enfin pu se relever alors que les sensations d'engourdissement dans sa jambe commençaient tous juste à disparaître. D'ici quelques minutes, il serait parfaitement opérationnel. Malgré le fait que Chris progressait lentement, le groupe traversa plusieurs couloirs à l'architecture typiquement Égyptienne. Pas de doutes possibles, ils étaient bien dans un Hat'ak Goa'uld dont les murs ainsi que les pièces étaient recouverts d'offrandes en faveur d'un faux Dieu. Chris préféra ne pas trop s'attarder sur le décor, il avait déjà été touché une fois et il était par conséquent inutile de renouveler l'expérience. Eversman semblait avoir repéré autre chose au fond du couloir juste derrière eux. Instinctivement, le jeune militaire se plaça devant Eiden, quitte à la protéger une seconde fois d'affiler malgré son handicap. Le plus discrètement du monde, Chris tira son Socom de sa poche intérieur, prêt à faire feu à la moindre menace...Le quatuor n'avait guère le choix, s'ils voulaient tous s'en tirer vivants, il valait mieux avancer surtout que l'alerte d'infiltration allait être donné d'une minute à l'autre d'après les recommandations de Martouf. Impatient de nature, Chris ne pouvait rester en place à attendre une minute de plus qu'ils se fassent cueillir par une horde de gardes serpents en surnombre. Ce ne serait pas la première fois pour lui mais cette fois-ci le jeune homme ne tenait pas à s'attarder ici plus longtemps. Il n'avait que trop vu ce genre de vaisseau au cours de sa mission à bord du Prométhée lorsqu'il était qu'une jeune recrue parmi tant d'autre

- Ce serait vraiment trop con que de nous faire cueillir ici. Pas envie de moisir ici.

En effet, c'était vraiment stupide, c'était même se jeter directement dans la gueule du loup s'ils ne faisaient pas le moindre mouvement en guise d'échappatoire. Chris sentait de plus en plus la nervosité l'envahir, il avait failli crever une fois et par conséquent, le militaire du SGC n'avait guère envie de renouveler l'expérience, surtout que contrairement au Prométhée, il n'était pas le seul à agir pour cette fois. Posant son regard d'acier sur son commandant, Chris n'attendait que ses derniers et précieux ordres pour sortir du futur champ de vision des ennemis.

HRP : Message édité.

Les divergences allaient pouvoir commencer. Entre les deux Goa'ulds, il régnait toutefois un certaine ambiance. Il y avait de la méfiance dans l'air, en effet, comment savoir si l'autre n'était pas un sbire d'Anubis. Malgré les belles paroles lors de son arrivée, Thot ne pouvait pas encore accorder sa confiance au Dieu Nordique. Il devait se méfier de tout le monde. Cela ne faisait encore que peu de temps qu'il était revenu des enfers et il ne connaissait pas encore parfaitement le monde Goa'uld. Il devra se renseigner sur ce Svarog pour mieux connaître ses intentions.

Enfin, il devait se concentrer sur l'instant présent pour le moment. Les deux Dieux étaient donc en communication entre vaisseau interposé. Malgré des vaisseaux similaire, le Dieu Scribe ne connaissait pas la puissance de frappe de Svarog et risquait de se faire anéantir en un rien de temps. Mais il pouvait l'être de même pour le Dieu Nordique, Thot pouvait le détruire facilement. Cependant, l'heure n'était pas à la confrontation même si cette éventualité avec traversé la tête du Goa'uld. Maintenant, le Dieu avait posé une question à son confrère, il savait bien qu'il aurait sûrement des conditions à imposer avant de clôturer ce pacte entre eux deux et Thot fut rapidement mit au courant.

-J’ai plusieurs conditions, bien entendu. La première est que tu me transmettes toutes sortes d’informations que tu puisses avoir concernant les autres Goa’ulds, en particulier Sokar et Anubis. La seconde est que tu t’engages à me soutenir et à me porter soutien si jamais un grand maître plus puissant viendrait attaquer mon Empire. Evidemment, je ferais de même si tu as besoin d’aide comme je te l’ai déjà dis. En contrepartie, je parlerais de toi aux autres Maîtres Goa’ulds et je t’offre mon appui. Tu pourras circuler librement aux alentours de mon territoire, et moi de même pour le tient. Dit-il d’un ton calme et déterminé. Enfin, promets-moi de ne pas me faire faux bond. La trahison serait impardonnable. Soit tu acceptes, soit tu refuses. Dans les deux cas, dis-moi ta réponse maintenant.

Une main posé sur son menton, Thot semblait séduit par ce marché. Un possibilité d'information plus grande sur leur ennemi commun, même si le Dieu Scribe n'était pas encore en guerre avec Sokar et Anubis. Mais également une possibilité de circuler librement sur les territoires du Dieu Nordique. Cela pourra le conforter dans la recherche d'information pour connaître les réelles intentions de Svarog. Mais Thot fut surtout séduit par la possibilité de soutien militaire en cas d'attaque ennemi. Le Dieu Scribe se caressait le menton, il montrait bien son intérêt pour la chose mais quelque chose le tracassa tout de même.

-Dit moi Svarog... Pourquoi Moi ? Le Dieu scribe marqua un temps d'arrêt avant de reprendre... En effet, je me demandais pourquoi m'avoir choisir alors qu'il existe, pour le moment, des Goa'ulds plus fort que moi. Même si pour moi, la vrai force d'un combattant n'est pas le physique mais sa capacité de stratagème... Mais sache qu'il est rare que la taupe voit l'aigle en premier...

Puis Thot, laissant place au Dieu Svarog de répondre à ses questions. Le Dieu Scribe voulait connaître les réelles intentions du Nordique mais il savait que celui ci n'allait pas cracher le morceau rapidement.

Équipe SG :

La tension était en train de monté. Le soldat Eversman avait entendu des pas de jaffas vers leurs directions, il fût rapidement soutenu par Fett qui les entendirent aussi. Pour pouvoir échapper aux jaffas, le groupe n'avait pas le choix, il continua sa marche, le plus rapidement possible. Redfield commençait à retrouvé doucement l'usage de sa jambe et pourrait bientôt, se débrouiller seul et marcher comme avant.

La marche dans le vaisseau s'accéléra progressivement, jusqu'à à arriver à un nouveau couloir. Ce couloir était composé de pilonne. C'était là une parfaite occasion de se cacher, alors que les pas jaffas se fessait de plus en plus proches. L'équipe se mettant derrière les pilonnes, le rythme battant rapidement, les pas jaffas se fessaient de plus en plus perturbent dans les oreilles. Pour Eiden qui n'en avait jamais vue, elle fût servit lorsque le bataillons de jaffas passèrent, mais heureusement s'en s'arrêter...


Goa'ulds :

La proposition de Svarog était vraiment intéressante pour Thot, qui y gagnerait pas mal pour sa survie et sans faire trop de concession. Le dieu script ne voyait pas d'opposition à refuser, mais comme tous bon goa'uld, il aime bien faire du suspense, il posa donc la fameuse question, pourquoi lui ? Cette question, ne déstabilisa pas Svarog. A vraie dire, le dire celte ne s'était pas préparé à ce genre de question, mais avec son expérience, il sait qu'il peut s'attendre à tout.

Prenant tous de même quelques secondes pour réfléchir et trouvé les mots comme il l'avait fait précédemment, le goa'uld se voyait mal dire, «je t'ai choisi, car il est plus facile de contrôler un goa'uld plus faible», mais il allait essayer de tourné autour du pot. Plusieurs arguments était possible.

Lorsque Svarog eût fini de faire son plaidoyer, son prima arriva à sa hauteur et dît, hors de la communication, en ce mettant à genoux :

«Mon Seigneur, les anneaux de transport viennent d'être activé. A cause des fluctuations émanent de la planète, nous venons de le voir.»

Les fluctuations avaient tous de même était rapidement compenser, car les anneaux avaient été activé, il y a moins de cinq minutes. Dans cette situation, Svarog avait déjà prévu son plan, à savoir éliminé le vaisseau de Thot. Car oui, à part Thot, qui aurait put activé les anneaux ? Personne au yeux du dieu. Le goa'uld allait attendre un peu avant de mettre son interlocuteur devant le fait accomplit, qui était en ce moment même en train de répondre au précédent dire de Svarog.

L'alarme fût donner dans le vaisseau et le dieu n'attendait qu'une chose de son prima. Retrouvé les intrus et vivant, cela aurait plus de poids, de tuer les jaffas de Thot devant lui, mais avant, avec toutes son expérience, Svarog allait essayer de cuisiner Thot, avant d'en finir avec lui, au moment opportun.


Equipe SG :

Alors que l'équipe était en train de sortir des pilonnes, l'alarme du vaisseau se mit en route. Aussitôt, Fett ordonna à l'équipe de se remettre derrière les pilonnes. Tous avait comprit le sens de cette alarme, les intrus avaient été détecter. Eversman regarda sa montre, cela ne fessait même pas cinq minutes qu'il était dans le vaisseau. Une pensé amer monta au sein de l'équipe, les tok'ras n'étaient vraiment pas fiable.

Prenant le communicateurs tok'ra qu'il avait eût par Martouf précédemment, le Lieutenant-Colonel rapporta les dernières nouvelles à Martouf. Il fût couper à un moment, par des jaffas passant dans le couloir, mais toujours sans se faire remarquer. Sans attendre un instant, le tok'ra répondit :

«Svarog doit avoir des appareils plus sophistiquer pour détecter aussi rapidement avec toutes les fluctuations.»

La situation était critique. Que faire ? Boba Fett avait une idée, repartir sur le vaisseau cargos et fût soutenu par toutes l'équipe. En effet, Svarog devait pensé que c'était Thot, et ils allaient donc surement se faire la guerre. Boba demanda à Martouf l'autorisation de revenir sur le vaisseau. Celui-ci, n'était pas du même avis.

«Si vous revenez maintenant sur le vaisseau, notre plan va tomber à l'eau. Svarog nous repérera par le flux des anneaux, il n'y aura plus l'effet de surprise. De plus, il pourra rapidement voir que Thot n'a pas fait aller ses anneaux. Vous n'avez plus le choix, vous devez faire exploser un réacteur comme prévu sur le vaisseau de Svarog, et un sur celui de Thot, pour être sur que la mission sera réussit. Ainsi, les anneaux de Thot auront été activé et nous nous ferrons pas détecter si nous activons les anneaux en plein conflit.»

La situation était donc clair et l'équipe devait faire exploser deux réacteurs, si possible. Avant de couper le communicateur, Martouf ajouta qu'avec une explosion dans le vaisseau de Svarog, ceci marcherait peut être, mais ce n'était pas sur, car Thot pourrait facilement montré qu'aucun flux d'anneaux était partie de son vaisseau. Redfield qui était rétablit proposa donc que l'équipe se scinde en deux. Un sur le vaisseau de Svarog et une sur le vaisseau de Thot. Cette proposition de plaie pas trop à Fett, mais Eversman l'a soutenu. Eiden n'avait aucune idée sur la question, elle était terrorisé plus qu'autre chose. Le Colonel n'eût pas d'autre choix que d'accepter la proposition, car il y en n'avait pas d'autre. Fett et Andrews resterait sur le vaisseau de Svarog alors que Eversman et Redfield étaient, eux, en train de faire chemin inverse, vers les anneaux de transport. Les deux duos allaient doucement, au milieu des patrouilles ennemis.


[Jusqu'à dimanche soir pour répondre. Je vous laisse avancé dans vos actions, je m'adapterais à ce que vous faite. N'allez pas trop loin tous de même ]

Thot se montrait curieux, un peu trop même pour un goa’uld de son statut. Mais il était intéressé par l’alliance proposée par Svarog et c’était déjà une bonne chose. Les relations diplomatiques étaient essentielles pour garder une puissance stable au sein de l’Empire Goa’uld. Avec Anubis et Sokar, il valait mieux se méfier. C’est en prenant comme exemple ce dernier que le dieu forgeron répondit à Thot. Il resta prudent sur les termes qu’il employait mais le plus important était qu’il restait honnête dans ce qu’il disait, ce qui était plutôt rare pour un Goa’uld de haut rang.

« Même s’il reste dangereux pour le moment, la fin d’Anubis est imminente. Il a déjà subi une défaite sur sa planète mère. Des Goa’ulds vont s’allier pour le vaincre et certain ramasseront plus de pouvoir que d’autres… Sokar va vouloir la gloire, il voudra être reconnu comme le grand gagnant. Si je te demande cette alliance, c’est pour m’aider à lui faire de l’ombre et à l’empêcher de devenir aussi puissant que l’état Anubis. Pour ça, les Goa’ulds mineurs doivent être avec nous, et en grand nombre. Mon choix s’est d’abord tourné vers toi car je t’apprécie. Je suis un amoureux des sciences et des arts, tout comme toi, je pense que la force physique ne fait pas tout… Et j’admire le courage que tu as eu de revenir au devant de la scène alors que ton armée est encore réduite. »

Svarog voulut continuer de caresser dans le sens du poil le Dieu scribe, quand Kriid se rapprocha de lui. Le jaffa hésita, puis s’agenouilla finalement auprès de son maître. Quelque chose de grave venait sûrement d’arriver pour que le guerrier ose couper le fil de la conversation entre deux divinités. Il chuchota à son Dieu, sans que Thot puisse entendre ses paroles.

« Mon Seigneur, les anneaux de transport viennent d'être activés. A cause des fluctuations émanant de la planète, nous venons de le voir. »

Le regard de Svarog se transforma l’espace de quelques secondes, puis il garda le maximum de neutralité qu’il put sur son visage. Le sentiment qu’il ressentait le poussait à vouloir bombarder le vaisseau de Thot et à condamner cette vermine à mourir dans le vide spatial. Au lieu de cela, il fixa le jaffa. Un regard plein de confiance et d’assurance.

« Tu sais ce que tu as à faire. Ne me déçois pas. »

Kriid prit sa lance jaffa en main et quitta la salle, accompagné des esclaves humains de son Maître. Un immense poids pesait sur ses épaules mais il en était fier. Svarog, toujours sur son trône, fixa attentivement Thot du regard comme pour y déceler la moindre trace de fourberie derrière ce drôle de masque blanc.
Dans le couloir, une grande partie des jaffas et des esclaves étaient présents. Des caisses d’armes avaient été ramenées pour équiper les humains. Kriid se rapprocha de deux jaffas en particuliers.

« Des intrus se sont infiltrés dans le vaisseau. » Dit-il tout en observant les esclaves prendre des épées, des haches, des pieux… N’importe quelle arme primitive qui n’était pas d’origine goa’uld.

« On va se séparer. » Son regard se tourna vers le plus vieux jaffa. « Ton groupe devra protéger la salle des machines, coûte que coûte. » Il fixa ensuite l’autre jaffa, un guerrier qu’il connaissait depuis très longtemps. « Et le tien doit reprendre la salle des anneaux de transports. Tu dois empêcher l’arrivée de renforts ennemis, ou leur fuite. Ils sont venus sur ce vaisseau, il est hors de question qu’ils en ressortent. Pour ma part, je vais rester aux côtés de notre Seigneur avec ce qu’il reste de nos guerriers. Allé, dépêchez vous ! »

Les deux jaffas partirent former leur groupe. Chaque patrouille était équilibré en nombre d’humains et de jaffas. Leur effectif était réduit mais qu’importe, celui de l’envahisseur devait probablement l’être aussi. De plus, il avait fallu que d’un seul ordre pour que les esclaves, habituellement des peintres et des sculpteurs, ne se transforment en de dangereux fanatiques qui feraient tout pour défendre leur Dieu bien-aimé. Les jaffas derrière et les humains en première lignes, ils commencèrent à former les groupes.

« Kree Assak ! »

Aussitôt, ils se mirent en rang et partirent chacun de leur côté vers leur objectif. Seule la mort mettrait fin à leurs taches. Dès lors, les jaffas récitèrent une litanie en l’honneur de leur Dieu et du combat qui s’annonçait sur ce vaisseau, tout en cognant leur poing ganté sur leur plastron. Leur voix s’éleva dans le couloir tel un seul homme. Les humains suivirent, se laissant emporter dans cette folie meurtrière. Se battre faisait parti d’un élément important dans leur vie d’esclaves. C’était une expérience bien différente de leur tache habituelle, un tournant qui déciderait s’ils étaient bons à vivre ou à mourir pour leur Maître. Les intrus allaient se faire saigner, oui, il n’y aurait aucune pitié… Et peut être alors, à la fin de leur agonie et pour faire plaisir à leur Maître, ils seraient assez indulgents pour faire un ou deux prisonniers…

Sur le pont du vaisseau, Svarog reprit sa conversation avec Thot. Malgré l’information qu’il avait reçu de son fidèle jaffa, il garda un air impassible.
Quel est ton problème, Thot ? Se demanda-il alors que sa main tenait fermement le manche de son épée, à sa hanche. Certes ça ne le sauverait pas mais il avait du mal à continuer ces négociations alors qu’il savait qu’on quelque chose de louche se passait sur son propre bâtiment. Et pourtant, pourquoi Thot ferait-il cela ? Une autre question vint soudainement le frapper : et si c’était la Tok’ra ?
Reprenant aussitôt ses esprits, il répondit à Thot.

« Toutes mes excuses, j’étais perdu dans mes pensées… » Dit-il avec un fin sourire sur le visage.

« J’aimerais ajouter une chose pour compléter les accords de notre alliance… Sache que j’ai toujours eu beaucoup de plaisir à traquer les traitres, au quatre coins de la galaxie. Il serait malheureux pour toi ou par un autre de subir un tel acharnement de ma part… »

Allait-il comprendre ? Est-ce que Thot allait se redresser en criant à ses jaffas l’ordre d’ouvrir le feu sur le Ha’tak de Svarog ? Possible. Mais plus il y pensait et plus il fixait le Dieu Scribe, et plus Svarog avait l’impression que la menace venait d’autre part… Il avait eu dernièrement une conversation avec Bastet au sujet de la Tok’ra, ce qui avait renforcé sa paranoïa sur les espions et toutes personnes qui paraissaient trop louche. Si vraiment une telle vermine était sur son vaisseau, ils le paieraient très chères. Quoi qu’il en soit, la tolérance étant un signe de faiblesse, l’échec ne pouvait être toléré. Svarog avait toujours vu ainsi les batailles : la victoire n’appelait pas d’explication… Et la défaite n’en permettait aucune.

Nous parcourions les couloirs, sur nos gardes près à toutes éventualités. Eversman me transmit comme information qu’il entendait des pas de jaffas en provenance de l’arrière et qui semblait se rapprocher. Guère rassurant. Des jaffas derrière et d’autres jaffas devant. On était la saucisse et eux les deux tranches de pain. Nous n’avions plus vraiment le choix. Discrètement, je m’adressais au reste de la troupe.

-« On file, le temps presse ! »

Et nous nous mettions à accélérer le pas. Je guidais mon équipe dans le vaisseau comme je le pouvais, au gré de mes souvenirs. Un petit coup d’oeil à Redfield entre temps. Il reprenait du poil de la bête, c’était bon signe. Un couloir à gauche, sur 50 mètres, pas de jaffa en vue, tant mieux. Mais mon ardeur fut vite refroidie. Les pas de jaffas se faisaient trop proche. Merde ! On allait être grillé d’un moment à un autre ! Un petit coup d’œil aux alentours et je distinguais un renfoncement sur le coté droit du couloir. Je m’avançais un peu en reconnaissance et je découvris que c’était un autre couloir, composé de pilonnes. De superbes cachettes, ce couloir n’était pas dans mes souvenirs mais cela n’avait pas d’importance sur le moment. Je fis signe à mes coéquipiers de venir se réfugier à cet endroit.

-« Derrière les pilonnes ! Vite ! »

Je montais la garde en attendant que tout le monde soit prêt, puis à mon tour, je me cachais. Il se passa peut être deux minutes quand des les bruits de pas incessants se rapprochèrent tellement pour laisser place à des bataillons de jaffa, faisait claquer leur bottes et leurs armures à chaque pas. On avait eu chaud. Quelques instants passèrent. Puis nous sortions de notre cachette. A peine avions nous mit le pied en dehors qu’une alarme retenti dans tout le vaisseau.

-« On est repéré ! Derrière les pilonnes ! »

On devait trouver une solution et vite. Mon communicateur me faisait comme des signes d’appels. Autant je m’étais résigné à ne pas l’utiliser pour éviter d’être repéré, autant maintenant ce n’était plus un problème. J’enclenchais le canal radio vers Martouf.

Radio : Martouf, ici Fett. On a gros problèmes, les jaffas se sont rendus compte de notre présence plus vite que prévu, et l’alarme s’est déclenchée.

A peine avais-je finis que celui-ci me répondait. On pouvait lire dans sa voix une pointe d’étonnement. Luis aussi ne s’y attendait pas.

«Svarog doit avoir des appareils plus sophistiquer pour détecter aussi rapidement avec toutes les fluctuations.»

On s’en était rendu compte un peu tout seul. Mais la le plan capotait terriblement. Quand je disais mission à l’arrache sans plan B… Nous nous concertions brièvement tout ensemble –hormis Martouf- et nous étions d’accord : la mission devait être abandonnée, il y avait trop de risques. Puis je fis part de notre décision à notre allié Tok’ra.

Radio : Martouf, nous avons prit une décision. On abandonne la mission, il y a trop de risques.

Une fois de plus, je fus coupé net par Martouf. Un poil emmerdant le bonhomme.

«Si vous revenez maintenant sur le vaisseau, notre plan va tomber à l'eau. Svarog nous repérera par le flux des anneaux, il n'y aura plus l'effet de surprise. De plus, il pourra rapidement voir que Thot n'a pas fait aller ses anneaux. Vous n'avez plus le choix, vous devez faire exploser un réacteur comme prévu sur le vaisseau de Svarog, et un sur celui de Thot, pour être sur que la mission sera réussit. Ainsi, les anneaux de Thot auront été activé et nous nous ferrons pas détecter si nous activons les anneaux en plein conflit.»

Misère, misère, misère… Tout tournait au vinaigre. La mission qui capotait, l’autre zinzin qui voulait impérativement la faire réussir. Puis Martouf nous concocta un petit plan à distance : Faire péter les vaisseaux de Svarog et Thot en même temps, pour semer le trouble dans leur alliance.

Radio : Ca ne plait pas du tout. Diviser nos forces ne nous aidera pas.

Eversman soutenait le plan de Martouf. Il avait du succès celui-là. Je débattis un peu, mais je fus plié sous le poids supplémentaire de Refield, qui soutenait eversman, donc martouf, donc le nouveau plan suicide. Je lançais un regard d’espoir vers Eiden, mais celle-ci semblait complètement désemparée. Au milieu de tout ce foutoir, qu’elle avis pouvait-elle avoir pour une jeune combattante ? J’avais perdu.

-« Bon, d’accord, vous avez gagné. Eversman et Redfield ensemble sur le vaisseau de thot. Moi, je reste avec Eiden ici pour accomplir notre objectif initial. Si ça tourne au vinaigre, que ce soit dans l’un ou l’autre vaisseau, on décampe d’ici, avec ou sans l’accord de Martouf. J’ai pas envie de perde des hommes et des recues. Ok ? »

Tout le monde répondit par la positive, puis les deux camarades firent chemin inverse, prudemment et discrètement. Je les regardais s’éloigner quand Eiden me parla assez sèchement.

"Très bien Colonel, mais on se grouille parce qu'à deux sa va être chaud..."

Je tiquais un instant sur le ton employé puis j’oubliais ce détail, elle n’était qu’une civile après tout.

-« Ne vous inquiétez pas Andrews. Restez sur vos gardes et tout se passera bien. Je passe devant et vous, vous assurez l’arrière garde et… Enfin, suivez moi. »

Je me devais d’arrêter de tout expliquer en termes militaires, sinon elle n’allait sûrement pas tout comprendre. Je me positionnais à l’intersection des deux couloirs puis j’observais rapidement. Personne. Je me remémorais rapidement l’architecture d’un vaisseau. A gauche on retourne aux anneaux et à droite vers la salle des machines et de tout le reste du tintouin Goa’Uld.
Je fis signe Eiden que la voie était libre puis je m’engageais dans le couloir. Pour augmenter nos chances de succès, je devais augmenter le rythme de la course. Ce n’était pas le moment de planter sa tente.
Logiquement, on devait arriver à une porte qui donnait sur plusieurs couloirs. Gagné. Après une légère courbe, la porte en question fit son apparition. Je me plaçais le long du mur, du coté des commandes d’ouverture. Je fis signe à Eiden de faire pareil. Quand elle fut prête, j’actionnais l’ouverture de la porte. Elle s’ouvrit dans un bruit plutôt bruyant à mon goût. En face de moi se tenait un jaffa, qu fut plus ou moins surprit par l’ouverture de la porte. Pas le temps de bavarder, je le plombait de deux balles dans le thorax. Il s’éffondra. Précautionneusement, je m’engageais par l’ouverture et je fis une brève reconnaissance. Pas d’autre jaffa. J’invitais Andrews à me rejoindre.
Deux choix s’offraient à nous : à droite, qui menait je sais plus trop où et à gauche qui menait je ne sais plus trop où aussi. En essayant de cacher mon ignorance, je montrais le tunnel de droite. On allait prendre ce tunnel.

Boba et Eiden

Le Lieutenant-Colonel avait donc prit la décision, c'est le tunnel de droite qu'ils allaient prendre. Est-ce le bon ? C'était la question que le chef de mission se demandait, mais il n'en avait aucune idée. Il espérait juste avoir une réponse bientôt et ne pas s'être tromper. De son côté, Eiden Andrews commençait à avoir un peu plus de mal à se déplacer. Boba ayant augmenté l'allure, l'interne qui n'était pas entrainé pour ce genre de mission, faiblisses d'allure.

Ne le remarquant pas de suite, Boba prit un peu d'avance sur la jeune femme et lorsque des pas d'une patrouille jaffa se firent entendre, le Colonel se retourna et ne vit personne derrière lui. Se cachant derrière un pilonne, il attendît que les jaffas passèrent et communiqua par radio avec la jeune femme. Celle-ci, voyant que Fett ne l'avait pas attendu, même si elle savait que c'était inconsciemment, elle avait décidé, à bout de force, de se poser dans un coin. Lorsque sa radio s'activa, elle répondit qu'elle n'avait plus de force.

La radio toujours activé, Boba était décidé à rejoindre la jeune femme. Alors qu'il sortait de derrière les pilonnes, il entendit dans la radio, un crie de femme. Celui de Eiden. La jeune femme ne s'étant pas bien mit à l'abri, fût repéré par un garde de Svarog. Terrorisé, elle avait poussé un cri et laissé son arme tomber au sol. La jeune femme ne savait plus quoi faire et n'était pas en état de réfléchir. Elle fût conduit dans une cellule du vaisseau par deux gardes. Le médecin n'espérait qu'une chose, que Boba vient la libéré rapidement, ne voulant passé à l'inévitable torture des goa'ulds.

De son côté, Boba eût une hésitation. Il ne savait que choisir entre sauver Andrews ou continuer la mission coute que coute. Prenant quelques secondes de réflexion, le Lieutenant-Colonel décida de continuer la mission et de trouvé un générateur secondaire. Non pas qu'il allait abandonner Eiden, mais il sait que temps qu'elle sera en prison, elle ne sera un poids pour lui. Le gradé reprit donc sa route dans les couloirs du vaisseau, se fessant le plus discret possible. Après avoir franchit plusieurs couloirs sans encombre, Fett arriva à la hauteur d'une porte. Ouvrant celle-ci, il tira aussitôt sur les deux jaffas étant dans la salle. Manquant de peu de se faire toucher. Entrant dans la salle, qui était assez petite, il reconnu par son expérience, même si il n'était pas un grand scientifique, une salle de contrôle annexe. Ceci était un bon moyen de faire pas mal de dégât au vaisseau. Posant un pin de C4 sous la console et alors qu'il voulait sortir de la salle, il fût bloquer par un bataillon arrivant vers sa position. Le remarquant, les jaffas ouvrirent le feu sur lui. Pour rester en vie, le Lieutenant-Colonel ferma la porte. Ceci lui permet d'avoir un repos, mais qui lui sera de courte duré, lorsque la porte sera forcé. La salle ne lui offre pas d'issue.

Pendant ce temps, les deux gardes jaffas ayant ramené Eiden en cellule sont revenu la reprendre. Cette fois, ils l'emmènent voir Svarog. La peur au ventre, les larmes au yeux, la jeune femme ne savait plus ou donner de la tête. Si elle devait affronté la torture, elle sait qu'elle ne résistera pas longtemps...


Matt et Chris

Le feu fessait rage entre les deux premiers soldats de première classes voulant entré dans la salle des anneaux et les jaffas défendant cette salle. Rapidement plusieurs jaffas tombèrent au sol, mais plusieurs autres arrivèrent par l'autre porte. Le soldat Redfield jeta une grenade à l'intérieur de la salle. Lorsque celle-ci explosa, les deux militaires décidèrent de foncé à l'intérieur, tous en tirant. Non pas qu'ils n'avaient que cette solution, mais pour rejoindre le plus rapidement possible le vaisseau de Thot, il n'avait trouvé d'autre moyen.

Dans la salle, Redfield se mit rapidement à l'abri derrière quelques cadavres jaffas. De sa position, il avait un angle vers la seconde porte, d'où venait d'autres jaffas. De son côté, Matt avait eût moins de chance et mit du temps à ce trouvé un coin a l'abri mais il mit beaucoup de temps. Malgré le fait qu'il tua quelques jaffas, il se fît touché d'un tir à énergie dans le haut de l'épaule gauche. Voyant la scène, Chris se leva et tira dans le tas. Matt se trouva déjà dans le rond central, Redfield activa les anneaux et se dépêcha de rejoindre l'intérieur des anneaux et le transfère s'effectue.

Dans le vaisseau de Thot, les deux gardes se firent rapidement neutralisé, surprit par l'activation. Éliminant les traces, Chris aida Matt a se déplacer pour que les deux hommes puissent se mettre à l'abri.

La blessure d'Eversman n'était pas des plus préoccupantes, ni des plus graves pour sa survie, mais elle le fessait souffrir le jeune soldat et il perdait beaucoup de sang. Redfield ne pouvait pas faire grand chose, il essuya un peu le sang et fit un bandage, du mieux qu'il peut. Ceci soulagea que légèrement le blesser, mais c'était déjà sa. Le duo ne voulait resté plus longtemps dans leurs positions et sortirent donc, marchant dans les couloirs, doucement et méfiant.

Avançant à l'instinct, vue qu'aucun des deux soldats ne connaissaient les plans des vaisseaux hat'aks goa'ulds, ils arrivèrent devant une porte. Entrant à l'intérieur, ils purent voir au milieu de celle-ci, une grand boite. Rapidement, Eversman reconnu un sarcophage. Il en avait entendu parler, comme Redfield, mais lui, avait vue des représentations en plus. A ce moment là, une même idée vient au deux. Avec appréhension, Matt entra dans le sarcophage pour se faire soigner. Pendant ce temps, Chris allait monté la garde et essayer de trouvé des informations sur le vaisseau, avec tous les dessins et écritures sur les murs, représentant des pyramides et vaisseaux...


Svarog et Thot

Thot était satisfait des réponses de Svarog et pour lui, une alliance ne fessait plus aucun doute. Il était prêt à accepté, à toutes les conditions. Les dernières menacent de Svarog au sijet des traite, le goa'uld au masque, les prient d'abord au mot. Il se demanda ce qu'il avait fait de mal, mais ne dit rien. Rapidement, il se dît que cela devait être une menace, au cas ou. Il décida donc de proposé de conclure l'alliance, car rien ne vaut d'attendre plus.

A la proposition de Thot, Svarog ne répondit point pendant quelques minutes. Le pression montant dans les rangs de Thot jusqu'à ce que le dieu celte reprit la parole. Celui-ci venait d'apprendre qu'un transfère avait eût lieu entre le vaisseau de Thot et le sien. Il en avait la preuve. Maintenant, il accusa Thot de trahison et mit son vaisseau en alerte, les armes n'attendant qu'un seul mot pour détruire le vaisseau d'en face. Même prévenu, le vaisseau de Thot ne résistera pas longtemps. D'ailleurs, celui-ci ne comprit pas ce qui se passer car il n'avait pas donner un tel ordre. Demandant un peu de temps à Svarog, le temps d'éclaircir la situation et de voir si certains de ces jaffas manquent à l'appelle, son interlocuteur refusa et donna l'ordre de tiré, comme il avait prévu avant le rendez vous. Au moindre signe de trahison, on tire.

Alors que le premier tirs avait touché le vaisseau de Thot, le prima de Svarog ordonna le cesser le feu. Son dieu ne comprit pas mais le prima lui explique que ce n'était pas Thot le traite, mais que des tau'ris avaient infiltré son vaisseau et surement celui de Thot. Face à la situation, les deux dieux comprirent que c'était maintenant qu'ils faillaient être fort et se jouer des tau'ris à leurs propres jeux.

Donnant des ordres respectivement dans leurs vaisseaux, Svarog ordonna que la jeune femme qui avait été capturé, en l'occurrence, Eiden Andrews, lui soit amené.


[Jusqu'à Lundi soir maximum pour répondre. Le mieux, serrait que Svarog post avant Eiden, pour qu'il débute l'interrogatoire ( musclé ou non, a lui de voir ) pour qu'elle puisse répondre. Vous avez, comme avant, la liberté d'avancée un peu selon vos choix, je m'adapte ]

Ils étaient toujours dans Son vaisseau… Les intrus… les vermines… Ils étaient toujours là, Svarog pouvait les sentir. Thot cachait bien son jeu et ne laissa échapper aucun soupçon mais bientôt, cette trahison ne signifierait plus rien. Kriid était revenu dans la pièce avec plusieurs gardes et s’occupait des commandes du vaisseau. Les navigateurs étaient prêts à faire feu, oh oui, ils avaient longuement prié pour que leur Maître leur en donne l’occasion. Thot déclara vouloir accepter cette alliance mais Svarog savait que c’était dans le but de l’amadouer pendant que des jaffas abordaient le Ha’tak. Le Dieu nordique resta silencieux, ses mains cachant la partie inférieure de son visage et surtout, le petit sourire qui y était apparu. Il attendit patiemment, sous le regard douteux de son ennemi. Les minutes qui suivirent passèrent rapidement et Kriid se rapprocha pour dire à son Maître que les anneaux de transferts avaient été activés, en provenance du vaisseau de Thot. Svarog se redressa sur son trône et fixa le dieu scribe.

« Dis-moi Thot… Quel est ton problème ? » Commença-t-il par dire lentement de manière à garder du suspense. Il voulait voir la peur traverser le regard du traître.

« Je t’avais dis qu’aucune agression ne serait toléré. Or, mes fidèles jaffas m’informent que tu as ouvert un passage vers mon vaisseau. Tu comptais m’aborder ? Tu comptais vraiment pouvoir l’emporter ainsi ? Sale traître ! »

D’un simple regard, Svarog donna l’autorisation aux navigateurs de déchaîner les enfers sur cette putain. Les jaffas furent gonflés de fierté et honorés de recevoir cet ordre, leur côté martial faisant place peu à peu à leur fanatisme et à l’excitation des combats. L’instant d’après, alors que Thot ne comprenait pas la situation, le vaisseau se positionna de façon à bombarder plus efficacement le vaisseau en face. Une dizaine de canons à plasma sortirent de leur tube d’armement et ouvrirent le feu simultanément. Déjà, l’espace réduit entre les deux vaisseaux fut couvert de projectiles meurtriers allant en sens unique. L’effet de surprise apporterait la victoire.
C’est alors qu’un jaffa entra dans la pièce et alla parler à Kriid. Le prima parut surpris mais ne tarda pas à donner des nouvelles de l’abordage à Svarog.

« Monseigneur, nous devons cesser de faire feu, ce n’est pas Thot notre ennemi. »

« Explique. » Répondit rapidement le dieu forgeron.

« Ce sont les tau’ris qui se sont infiltrés dans le vaisseau. Nous avons capturé l’une des leurs mais d’autres sont toujours en liberté, dans le Ha’tak mais également dans celui du seigneur Thot. »

Le sourire de Svarog se transforma en un rictus. Le Dieu se leva et fit signe à Kriid de dégager.

« Cessez le feu ! Immédiatement ! »

Sur les trois navigateurs jaffas, seuls deux s’arrêtèrent. Le troisième, possédé par la folie des combats, s’amusait trop à déglinguer le vaisseau de Thot pour pouvoir s’en empêcher. D’un pas rapide, Svarog s’avança vers les commandes et gifla le jaffa, qui s’effondra par terre, la joue toute rouge et les yeux humides. Juste après, le dieu nordique ouvrit une communication avec Thot en espérant que cette erreur puisse être pardonnable.

« Thot, je regrette de t’avoir mis dans cette position. Je viens juste d’apprendre que des tau’ris se sont joués de nous. Ils se sont infiltrés dans mon vaisseau et sûrement dans le tient. Je propose que les écraser et des les faire souffrir avant de poursuivre cette alliance. »

Une fois ça dit, Svarog attendit la réponse de Thot. Le jaffa qui avait reçu la claque se releva, un peu déçu d’avoir cédé si facilement à la folie. Kriid se rapprocha de son seigneur, en attente d’instructions.

« Ramène-moi la prisonnière, tout de suite. Tuez les autres. »

« Cela sera fait, Monseigneur. »

Kriid s’en alla avec deux jaffas pour récupérer la tau’ri. Svarog repartit vers son trône. Le calme était presque revenu. Le vaisseau ne tirait plus et se repositionnait en face de celui de Thot de façon diplomatique. Le Dieu scribe lui répondit et Svarog ne put que s’excuser pour ce dérapage. Il avait ordonné de tirer alors même qu’il n’avait aucune preuve concrète. Il avait suivi son instinct et les tau’ris en avaient profités… Il pensait toujours aux intrus quand Kriid revint dans la salle avec la prisonnière. Cette dernière semblait fragile, du premier coup d’œil. Svarog avait peine à croire qu’une femelle de ce genre ait pu infiltrer son vaisseau en espérant y causer des dégâts. Elle devait être encore plus folle que certains de ses jaffas. Svarog demanda un instant à Thot, puis il coupa les communications. Son confrère devait lui aussi se préparer à repousser les tau’ris.
D’un coup de lance dans le tibia, Kriid obligea la prisonnière à s’agenouiller avant de retourner à l’entrée pour s’assurer que la salle serait convenablement protégée. Svarog avait souvent informé ses guerriers de l’attitude des tau’ris, à ne pas vouloir abandonner l’un des leur sur le champ de bataille. Il s’attendait donc à ce qu’ils viennent la rechercher. Eh bien les jaffas et les esclaves armés étaient prêts à les recevoir !
Se levant doucement, une main sur le pommeau de son épée, Svarog fit un pas en avant. Il déshabilla la prisonnière du regard puis se rapprocha d’elle, d’une lenteur déstabilisante. Elle avait été ligotée comme une criminelle, mais qu’avait-elle fait ? Que voulait-elle exactement ? Faire péter le vaisseau ? Tout de même… Envoyer cette femme contre lui faisait preuve d’un manque de respect pour Svarog. Il fallait plus que ça pour l’éliminer. Mais il était quand même flatté de savoir que les tau’ris avaient pris de gros risques en venant ici, cela voulait dire qu’il gagnait en importance dans le système Goa’uld actuel.
Sa main gantée caressa doucement la joue de la femelle, avant de se resserrer fermement autour de sa mâchoire comme pour essayer de lui faire cracher quelque chose… des réponses, si possible. Il joua quelques secondes avec sa tête pour montrer qu’il maîtrisait la situation et qu’il la dominait, puis la lâcha d’un geste brusque. Debout devant elle, il pouvait sentir sa transpiration, sa détresse et tous les sentiments que pouvait ressentir un pauvre humain quand il se retrouvait face à face devant une divinité comme lui.
Toujours très lentement, il commença à tourner autour d’elle sans la lâcher du regard. Il parla pour son Prima, resté sur le côté.

« Etait-elle armé ? »

« Oui, monseigneur… Nous avons eu des pertes. »

« Combien sont-ils ? »

« Nous ne sav… »

Svarog lui jeta un regard noir.

« Je… Je vais demander à mes guerriers de faire leur rapport sur la situation. »

Oui ça serait une bonne initiative, pensa Svarog, tout en continuant de tourner autour de la tau’ri. Kriid les laissa seul et le silence aurait pu paraître très reposant si seulement la prisonnière pouvait arrêter de respirer aussi bruyamment. Une fois à nouveau devant elle, il la gifla tellement fort que les navigateurs jaffas à l’avant de la pièce sursautèrent.

« Vous avez osé… » Il fit une pause, se remettant à tourner autour d’elle. « Que faisiez-vous dans mon vaisseau ? Je vous conseil de répondre rapidement… Combien êtes-vous ? »

Il commença à sortir son épée de son fourreau, très lentement. Son sifflement pouvait donner des frissons, même quand on y était habitué. Positionné derrière elle, il baissa l’arme et déposa la pointe de la lame sur la nuque de la prisonnière. Un seul petit faux mouvement suffirait pour que le bout de l’épée lui transperce l’arrière de la nuque et pour que son sang de putain lui dégoule dans le cou, et qu'enfin la lame puisse s’enfoncer vers le bas pour lui traverser l’échine et sa cavité thoracique… Sa survie ne tenait qu’à un fil.
Tout dépendait d’elle maintenant.