Intrigue IV : Discution innatendue (PV : Jason Turner)

Arrivé au SGC : 16/04/2008

Enfin la voila, elle avait passé de longue heures dans le bureau de Diane qui était apparemment une amie et une collègue de travail, elle comprenait très bien la situation, le fait d’avoir vu mourir sa meilleure amie sous ses yeux et de la revoir ainsi quelques mois plus tard était un grand choc.
Vertiga comprenait très bien, mais l’unique chose qu’elle n’avait pas compris et que personne n’a pu lui expliquer appart en baissant la tête vers le sol c’était ce regard…Le regard d’un homme, celui qu’elle a croisé dans la d’embarquement, l’unique regard qu’elle n’arrive pas à soutenir plus d’une seconde.
Respirant doucement, la jeune femme était devant la porte comme bloquée, puis elle ferma les yeux quelques secondes ce qui lui suffit pour se mettre d’aplomb. Un sourire sur les lèvres elle frappa trois coups bien distincts contre la porte du Général Turner.
Ses longs cheveux noirs tombaient paisiblement le long de son dos, sauf une mèche, la mèche qu’elle entortille en signe d’intimidation, de gêne. Oui elle est gênée par la situation, ce n’est pas facile d’aller voir un homme de son plein gré pour lui demandé pourquoi il la fixe ainsi.
Bon d’accord elle ne dira pas ça comme cela, non, loin de là. Juste pourquoi le soldat dans le couloir lui a dit « Bonjour Madame T… » Sans finir la phrase et en partant à moitié en courant comme si la jeune femme était atteinte d’une maladie infectieuse.
Puis mince à la fin, pourquoi personne ne veut lui expliquer l’arrêt brusque du Général Turner quand il la vue han ? Et vu que personne ne veut le dire autant aller voir le principal concernée après tout ! Elle ne tremblait plus, bizarrement elle était animée d’une étrange sensation, son cœur battait rapidement mais son sourire en était que plus sincère, d’une douceur et d’une joie de vivre que peut peuvent égaler.

Arrivé au SGC : 07/03/2006

Davis venait d’être remmené en bas, tant bien que mal. Il fallait qu’il voit avec ses hommes si sa théorie de dimension parallèle tenait debout. Il attendait tout particulièrement Kawaslky pour l’éclairait, et espérait que les autres n’avaient pas fait trop de dommages plus ou moins volontairement aux arrivants. Et si ce Davis avait raison... ? Ils n’étaient pas des ennemis, ni des clones leurs souvenirs seraient similaires. Et même si ils en étaient, pourquoi leur mettre autant de fausses informations dans le crane, ormi pour nous duper. Mais pourquoi ? Le conflit total dans la tête d’un Général désorienté et maladroit, tel était actuellement la situation dans le bureau du commandant du SGC.

A nouveau perdu dans ses pensées, il releva le cadre qu’il avait baissé au moment ou Davis était arrivé... replongeant dans ses souvenirs...

[Flash Back]

Le Général Turner était accompagné d’un petit groupe de Marines... Parcourant les couloirs, fermant les portes au fur et à mesure, ils ratissaient l’ensemble du SGC à la recherche des crabes. Le Major Cadman avait été envoyé au système d’autodestruction afin de le protéger, le temps que les équipes de 6 disséminées dans la base puissent fermer les portes blindés, et ainsi empêcher la progression des crabes. Lentement, chaque couloir était examiné, parfois plusieurs fausses alertes étaient annoncés, ou bien quelques crabes faisaient leur route en solo, surement pour tenter une quelconque diversion.
Tandis qu’il était avec Kaïger, fermant la porte du couloir C au niveau 26, sa radio s’affola.

« Vite ! Ils sont là ! (coups de feux) Le Gé... est attaqué ! ... nombreux ! L’autodestruction est ina... ble ! On se replie ! Repliez v.... ! Smith ! Dérri.... vous !! (cris effroyables)........................ »

Jason s’était arrêté. Les crabes avaient prit d’assaut la salle de l’autodestruction. Ainsi la base ne pouvait plus être explosé de l’intérieure. Jason ordonna à Harriman de contacter le Président afin de lui demander d’envoyer une ou deux têtes nucléaires sur Cheyenne Moutain et d’évacuer autour de la base dans un rayon de 300 à 400 km. Si tel était sa fin, il l’accomplierait avec fierté. Il fallait avant tout désactiver la porte, toujours active. Avec l’aide de Kawalsky et Vertiga, il pourrait surement la fermer. Il fallait retourner la salle de contrôle, les Réplicateurs avaient envahies la salle de auxiliaire, et surement la prioritaire, mais ils n’avaient pas le choix.
Contactant Menchu, Kamala et leur équipe, il leur ordonna de retourner au niveau 28 afin de détruire le plus de Réplicateurs possibles...

[/Flash Back]

On frappa à la porte, trois coups distincts et coordonnés. Une seule personne osait faire ce geste... autrefois. Jason, retourna le cadre une nouvelle fois, ordonna d’entrer. La porte s’ouvrit, un garde entra, annonçant qu’une dame voulait parler au Général. Jason, un coude sur le bureau, l’autre sur un genou, il regarda la personne entrer. Retirant son coude sur le bureau, il se redressa, l’air un peu bête. Essayant de ranger le plus rapidement (mais pas discrètement) possible le remue ménage dût aux dossiers et autres éparpillés sur son bureau. Il releva ensuite la tête vers elle, l’invitant d’un geste hésitant à s’asseoir. Il n’osait pas la regarder dans les yeux... Massant son crâne, il prit enfin la parole...

« Alors... vous.. Vous voulez me parler Ve.. Docteur ? Docteur Calvario ? »

Son regard se posa sur son doux visage, tandis que derrière eux les gardes refermaient la porte...

Arrivé au SGC : 16/04/2008

Un garde la fit entrer doucement dans le bureau, elle le vit enfin, essayant d’accrocher son regard en vain mais pourtant il ne la regarder pas. Pourquoi ? La jeune femme baissa la tête vers le sol regardant ses habits, certes on lui avait donné des habits propres en réalité ceux de son homonymes, leurs ancienne Vertiga qui faisait exactement sa taille, bon ben au moins elle peut s’habiller, c’est déjà ça.
Elle le vit ranger maladroitement quelques dossiers, un sourire éclaira son visage et elle vint s’assoir dans le fauteuil qu’il lui proposa, posant une main sur ses genoux et l’autre dans sa chevelure.

"Oui, a vrai dire je ne sais pas si je dois vous parlez…Je vois bien que vous êtes différent du Jason Turner de ma réalité han et pourtant quand je vous vois c’est exactement les mêmes sensations qui m’anime et lors de mon arrivée votre regard a tout réveillée…Absolument tout. Je n’ai qu’une seule question Général han, une seule…"

Fit Vertiga en osant enfin levé son regard sur lui, plongeant ainsi ses yeux noir dans ceux de Jason, elle les baissa presque instantanément, ne pouvant pas soutenir ce regard, qui bizarrement lui donné des frissons, elle le sentait froid mais en même temps gêné, comme si le fait qu’elle soit là ne l’arranger pas du tout.
Elle voulu croiser les jambes mais elle fit tomber un lourd dossier au sol, dont les feuilles s’échappèrent en volant paresseusement au sol.

"Zut han ! Je suis désolé !"

Elle se mit au sol et entrepris de ramasser les feuilles, ouvrant le dossier et sans regarder à l’intérieur elle y glissa les feuilles avec une maladresse digne de son rang, puis elle posa le dossier sur le bureau et se mordit la lèvre.

"Vraiment je suis maladroite, ne vous fâchez pas"

On aurait dit une petite fille face a son père, la peur aux ventres, car elle avait sentit une telle froideur qui émané de cet homme mais dont le regard avait changé quelques secondes quand leurs yeux s’étaient croisées, elle retourna s’assoir, posant cette fois ces deux mains sur ses genoux.

Arrivé au SGC : 07/03/2006

Une fois assise, Jason la regardait par intermittence. Elle n’était pas si différente de sa Vertiga, a part les souvenirs elle était identique. Il aurait voulu à ce moment s’approcher d’elle, l’enlacer, l’embrasser, lui dire ce qu’il était désolé de ne rien avoir pût faire pour la sauver... Mais c’était impossible. Elle n’avait apparement aucun souvenir de tout cela puisqu’elle ne l’avait pas vécu. Jason s’était rendu à l’évidence, elle n’était pas là pour leur faire du mal, ils avaient déjà assez souffert, Davis avait raison sur un point ; leur réalité n’était pas la même.

La regardant à nouveau, le calme régnant, le même sourire radieux apparut sur son visage, juste comme autrefois... Au fond de lui, il était triste de ne rien pouvoir faire, il voudrait tant changer le passé, mais il ne le pourrait jamais.
Puis, elle parla. Sa douce voix résonnait au oreilles de Jason, il ne l’avait pas entendu depuis des mois, cette voix douce et calme qui appaisait le Général, il était comblé. Baissant la tête, il se doutait qu’elle le fixait. La situation était tel qu’il paraissait se moquer de ce que disait Vertiga, mais il dissimulait simplement ses sentiments à cet instant. Elle ajouta alors qu’elle n’aurait qu’une seule question... Jason releva lentement le visage vers elle, s’appretant surement à devoir répondre à la plus importante question de sa vie... Vertiga s’était redressée, croisant les jambes, faisant tomber le dossier du personnel sur le sol dans un grand fracas. Un peu plus loin, deux gardes avaient relevés la tête afin de voir la cause de ce bruit. Voyant que le Général allait bien, ils se ravisèrent de venir.

Jason s’accroupi en même temps que Vertiga qui s’était précipitée sur le dossier, elle était si confuse pour si peu... « Ne vous fâchez pas ? » Il faisait donc si peur aux gens ? Se redressant légèrement , la fixant, elle était si troublée. Elle ramassé les quelques feuilles éparpillés sur le sol... Jason la regardait toujours. Une fois le dossier ramassé, il ne retourna pas s’asseoir. Ses deux mains étaient posés sur ses genoux. Ils les attrapa d’une seule poignée, et fit alors quelque chose contre nature, quelque chose que son esprit n’avait pas ordonné. Il ne controlé plus son corps. Quelques sueurs froides s’imprégnait de lui, il était hors de lui. Il posa une main sur son visage, le relevant vers le sien... Le temps s’arreta soudainement autour d’eux. Lui accordant un petit sourire, un regard amical, il approcha son visage du sien lentement... Leur bouches n’étaient plus qu’a quelques centimètres l’une de l’autre...

Quelqu’un frappa à la porte. Tout redevint normal, Jason recula soudainement son visage de celui de Vertiga... Ils étaient si prêt l’un de l’autre. Elle était assez troublée, tout comme lui. Se relevant totalement, Jason alla ouvrir la porte, signa une décharge, puis ferma brusquement la porte. Il était planté là, l’air un peu bête, il y était presque...

"Je... veuillez m'excuser Docteur..."

Arrivé au SGC : 16/04/2008

Jamais, au grand jamais elle n’aurait pu imaginer ce qu’il aller se passé, elle sentit ses mains se levé doucement, se faire prendre avec douceur. Puis elle du levé son visage, sentant sur ses joues et sa nuque les mains de Jason, du Jason de cette réalité, une réalité auquel elle n’appartenait pas. Mais ce fut comme si le temps s’était arrêter, elle sentait son cœur qui battait a vive allure, s’arrachant presque de son antre pour volé vers celui de l’homme, battant près du siens.
Le visage de Jason était si près, tellement près, trop près, la jeune femme se sentit tressaillir sous son regard. C’était perturbant, beaucoup trop perturbant, il suffisait de quelques centimètres, de malheureux centimètre pour s’emparer de ses lèvres, d’y gouter ne serais ce qu’une fois. Apparemment c’était la même pensée qui unissait ces deux personnes mais hélas quelqu’un frappa à la porte, brisant le charme, brisant l’instant…

Oui elle était troublé, elle entendit vaguement ces excuses, car dans son geste il avait répondu à la question qu’elle se posait, à cette question qu’il la tirailler depuis qu’elle était arrivé. Depuis que leurs regard c’étaient croisés dans la salle d’embarquement, elle avait compris maintenant. En fait tout le monde le savait, du moins tout ceux de cette réalité le savait, elle comprenait le sourire triste et mystérieux de Diane sur cette question, elle comprenait le regard des soldats dans les couloirs, leurs yeux rond et leurs geste quand elle passée, ce geste qui faisait lorsqu’il voyait quelqu’un d’important, mais pas important aux yeux du monde, mais important aux yeux d’une seule personne…
Elle leva son regard vers Jason, elle était toujours troublée presque sous un choc émotionnel, elle connaissait ses vrais sentiments a l’égard du véritablement Jason, mais les réalités sont différente, jamais elle ne sera avec lui…Il l’a à peine remarqué.

"Je…Enfin, mon autre moi, la 2e Vertiga était avec vous n’est ce pas ?"

Elle ne savait presque pas quoi dire, pour une fois dans sa vie, Vertiga n’avait pas dit « han » et avait juste alignées quelques mots, des mots simples. Elle plongea son regard vers le visage de Jason, un Jason Turner assez différent, puis elle fronça doucement les sourcils, et s’avança vers lui. Levant doucement les mains, elle les posa sur le visage du Général, le levant doucement.

"Je…Je suis désolé si je vous fais revivre un quelconque sentiment douloureux"

Dit elle d’une voix douce, puis elle retira doucement ses mains et se mordit doucement la lèvre, portant une main à sa chevelure, elle caressa entre ses doigts une mèches de cheveux. Tournant la tête sur le côté, le regard posé sur un coin de mur.

"Peut-être que je n’aurais pas du venir vous voir…Je…Je m’en doutais ! Je veux dire, votre regard dans la salle d’embarquement, les gestes des soldats quand ils m’on vu…Je…Enfin…Je suis désolé, vraiment je suis désolé ! Si j’avais su…Han"

Pourquoi ? Mais pourquoi les larmes coulent-elles le long de ses joues, pourquoi cela lui fait tant mal à l’intérieur, son cœur bat plus doucement mais il est serrée, tellement serrée au creux de sa poitrine, sa main tremblait tout en touchant ses cheveux, elle sentait à peine les larmes coulaient le long de ses joues, elle ne s’en rendait pas compte.

Arrivé au SGC : 07/03/2006

Jason se sentait honteux de ce qu’il venait de faire. Une femme qu’il ne connaissait pas, qui ne connaissait peut être même pas son Jason Turner de là ou elle venait, il venait de le décréditer en un rien de temps, juste pour assouvir ses désirs, ses désirs enfouit au plus profond de son être.
Il releva le regard, elle était aussi troublée que lui, chacun n’osait plus regardait l’autre, jamais depuis la mort de Vertiga il ne s’était retrouvé dans une semblable situation, au fond son caractère premier ressortait, il renaissait... Elle lui posa une question, qui lui fit mal, là, en pleine poitrine. Son cœur et sa fierté de soldat venaient d’en prendre un sérieux coup, pour la première fois depuis cette putain d’attaque, il prenait conscience qu’il était devenu quelqu’un d’autre, quelqu’un qu’il n’aimait pas...

Est ce qu’il était avec l’autre Vertiga ? Oui... bien sur... Il acquisa d’un signe de la tête, plus aucun son ne sortait de sa bouche, mais malgré cela il se sentait apaisé. Le Général, le regard toujours baissé ne savait plus quoi faire, pour la première fois de son existence, et ni même devant sa Vertiga il ne s’était retrouvé comme ça... Alors, il sentit quelque chose. Une sorte de douce caresse vint effleurer sa peau, son visage se radouci, ses traits redevinrent plus détendus, de ses deux mains elle lui avait attrapée le visage. Elle était désolé... Aucune chose au monde Jason n’aurait refusé de donner pour vivre un instant de plus ce moment. Elle le tenait, ils se regardaient, il pouvait apercevoir au fond de ses yeux une lueur, quelque chose qu’il connaissait, qu’il avait connu et qu’il ne pensait jamais revoir.

Elle n’avait aucune raison d’être désolée, si quelqu’un devait l’être ici c’était Jason pour son manque de maitrise de lui même, et pour son attitude plus qu’attive de sa part. Il avait bien trop précipité les choses, mais il voulait simplement embrasser cet être une dernière fois, avant qu’elle ne reparte d’ou elle venait. Avant qu’il ne revoit plus jamais ce visage, cette personne, qui fût pour lui la chose la plus importante de sa vie, quelque soit les réalités...

Durant ce petit instant qui paru durer une éternité pour Jason, il avait ressenti le bonheur et l’éspoir à nouveau depuis très longtemps. Elle retira aussi délicatement ses mains qu’elle ne les avait mises, avant d’en mettre une dans sa douce chevelure. Elle avait l’air si désolée, si triste, si confuse que Jason lui même ne comprit pas sur le moment. Pour lui, cet instant avait été un réel bonheur, le fait de pouvoir retoucher, reparler, revoir sa défunte épouse avait été une opportunité inéspérée dans la vie d’un homme. Pour elle, elle devait surement pensée avoir blessé Jason, alors qu’elle venait de le combler, un comble d’une intensité si forte qu’il ne désirait plus rien d’autre... Il s’en voulait encore plus après cela. Il avait fait pleuré Vertiga, pas la sienne, certes mais Vertiga néanmoins. Il ne pût supporter une seconde de plus ce supplice, il en souffrait trop. Il s’avança vers elle, l’imitant, en saisissant son visage d’ange. Un sourire s’afficha sur le visage de Jason, un beau sourire. Il la regardait, il ne s’en rendait pas compte mais l’émotion grimpait en lui. La voir ainsi avait réveillé un sentiment enfoui en lui depuis des dizaines d’années.

La solitude l’avait trop longtemps rongé, désormais il en était sur, ce qu’il allait faire était pour leur bien. Rapprochant son visage du sien une nouvelle fois après s’être assuré que personne ne viendrait, il effleura la lèvre de Vertiga avant de l’embrasser tendrement, délicatement, de peur de la briser... Il ne voulait pas la briser. Perdre une autre Vertiga l’achèverait surement...
Ce n’était pas la sienne, mais il l’amour venait de ressortir, un amour éternel que rien ni personne ne briserais jamais...

Arrivé au SGC : 16/04/2008

Ses larmes roulaient le long de ses joues, elle sentait leurs goûts salées près de ses lèvres, mais la jeune femme ne bougeait pas. Vertiga se sentait si mal et Jason qui ne soufflait pas un mot. Son cœur était tellement serré dans sa poitrine presque à lui couper la respiration.
Un parfum boisé vint frôler ses narines, la jeune femme ferma les yeux doucement et respira cette odeur, une odeur qu’elle n’avait sentit que quelques fois et qui pourtant éveillé en son sein des sensations extraordinaires. Cette odeur était de plus en plus forte, son visage se releva contre son gré mais pourtant elle se laissa faire. Une douce chaleur enivra ses sens.
Il venait de posé ses lèvres contre les siennes, dans un baiser doux et tendre.
Vertiga passa ses bras autour du cou de Jason et répondit avec une tendresse absolue, comme si sa vie dépendait de ce baiser, elle ne voulait pas brisé cette étreinte.

Les deux amants durent mettre fin a leurs baisers, du moins avec douceur, la jeune femme recula doucement ses lèvres de celle de Jason et souria doucement, vous savez ce petit sourire doux et joyeux ? Le sourire de Vertiga.
L’une de ses mains caressait tendrement la nuque de Jason, puis la jeune femme resta là a le regarder dans les yeux, ses yeux si bleu qui la rendait folle.
Mais c’était dur, elle avait gouté a ces lèvres avec un tel délice, une telle tendresse, comme si le ciel lui avait donné ce qu’elle espérait depuis longtemps. Un amour inconditionnel qui resterait à la vie à la mort, parmi toutes les dimensions de l’univers personne ne pourrait briser cet enchantement.
Vertiga pris une nouvelle les lèvres de Jason contre les sienne, lui donnant un nouveau baiser d’une douceur inimaginable, procurant son amant la tendresse qu’il souhaiter.

C’est un peu déplacé non ?

Murmura la jeune femme avec un sourire aux lèvres, après tout elle n’était pas sa Vertiga, juste une sorte de copie, voir de jumelle. Elle caressait toujours sa nuque avec tendresse, toujours collé à son torse, il suffisait d’un mouvement de la tête pour reprendre leur idylle.
L’une des mains de la jeune femme descendit sur le torse du militaire, tellement musclé, elle s’en mordait la lèvre.

"Je me sens si bien !"

Avait-elle trouvé celui qu’elle attendait ? Celui qui la protégerait et qui l’aimera jusqu’à la fin ? Après elle était morte dans cette réalité mais il continuait à l’aimer ! Serais-ce un signe du destin ? Un signe pour les unir, pour les réunir, mais pourtant Vertiga n’a pas encore conquis son Jason, le Jason avec de l’humour, celui qui possède une force mystérieuse et un caractère impressionnant, celui qui lorsqu’il parle il faut accuser le coup de chaque mot sans le prendre mal, mais Vertiga ne prenait jamais les mots dans un contexte blessant, elle ne parait jamais vexée, jamais en colère. Sa joie de vivre, sa douceur est toujours présente.
Elle pose doucement sa tête contre le torse de Jason, faisant descendre ses mains a un seul endroit le torse du Général. Elle se sentait si bien, comme en sécurité. Et bizarrement elle pensa que le fait d’être ici aller surement aider cet homme qui avait sombré a refaire surface doucement.

Arrivé au SGC : 07/03/2006

L’instant présent était si beau, si gratifiant, si intense, que Jason aurait voulu que cela puisse continuer éternellement. Elle était revenue, il avait pût l’embrasser une ultime fois, a travers ce baiser, il se sentait si bien, mais si mal. Il avait embrassé une autre Vertiga pour se sentir mieux, et si sa femme le voyait ? Elle ne serait surement pas contre cet instant, elle savait que son mari avait beaucoup souffert, qu’il s’en était tant voulu pour tout ce qui était arrivé. Même si ce n’était pas Madame Turner, il était bien.
Elle venait de retirer sa bouche de contre la sienne, ils se regardaient droit dans les yeux. Quelques petites larmes faisaient leur apparition sur le visage de Vertiga, Jason lui accorda un sourire, elle lui accorda un nouveau baisé. Il était si plaisant de la revoir ainsi si prêt de lui, si Kamala voyait cela elle en serait toute retournée.

Elle avait posée ses mains sur son torse, tout c’était passé si vite. Après ce moment, ils se quitteraient à nouveaux, et n’enlacerait surement plus jamais une Vertiga de sa vie entière. Jason leva soudainement les yeux vers le haut, une question lui était venue à l’esprit.

« Mais.. dans votre réalité, votre Jason et vous êtes... ensemble ? »

Elle se sentait bien ? Cela signifiait donc qu’elle était avec l’autre Jason ? Il avait de la chance, il fallait qu’il en profite. Vertiga avait été tout ce qui avait compté de plus cher dans sa vie, depuis le départ de sa première femme, il s’était occupé de Kamala, et avait rencontré Verti quelques années plutard.
Il avait passé de si bon moment en sa compagnie, que le fait de ne plus la voir du jour au lendemain, se dire qu’il ne la reverrait plus jamais avait ouvert une faille en son fort intérieur, quelque chose de puissant, de malsain, qui le forçait à se venger sur son entourage, sur les personnes qu’il côtoyait, qu’il ne considéré pas comme digne de vivre une vie, alors que son amour l’avait quitté.

Lorsqu’il avait revu vertiga en salle d’embarquement, il ne pensait pas, un instant qu’ils se retrouveraient tous les deux, bouche contre bouche, et encore moins que cela lui plaise autant que cela lui plaisait à lui.
Elle était contre son torse, il était si bien, personne ne les voyait. Cette faille se refermait, et il redevenait lui même petit à petit. Mais si elle partait, qu’allait-il faire ? L’embrassant sur le front, il pouvait sentir son parfum, ce parfum qu’il avait tant aimé, celui là même qui resterait à jamais comme l’odeur la plus sensuel, celle qui caractérisait son amour de toujours, Vertiga...

Arrivé au SGC : 16/04/2008

Elle ouvrit de grands yeux, se mordant la lèvre avec douleur et force, si fort d’ailleurs qu’une membrane de peau s’échappa, laissant passer une goute de sang sur la lèvre inférieur de la jeune femme. Ses yeux se remplirent de larmes, elle leva la tête vers Jason et plongea son regard dans le siens. Autant tout avouer se caché n’en vaux pas la peine.

"Pas encore…Il…Enfin…Il ne m’a pas remarqué han !"

Rien qu’à cette pensée la jeune femme laissa rouler des larmes sur ses joues, leurs gouts salés vinrent se posé sur les lèvres de la belle, se mêlant doucement a la goute de sang. Elle se sentit brisé, comme coupé en deux.
Elle voulait rester ici, près de lui. Près du Jason qui l’aimait pour ce qu’elle était, mais ce n’était pas son Jason n’est ce pas ? Et il ne le sera jamais.
Son Jason, le siens a à peine posé son regard bleuté sur elle. Une seule et unique fois, la première fois.
Et pourtant rien qu’à cet instant elle n’a n’eut d’yeux que pour lui, rien que lui.
Une nouvelle fois elle baissa la tête, laissant ses larmes coulés.

"Je…Il fait naitre en moi des sentiments qui n’auraient pas lieu d’être. Il est sur un vaisseau, jamais au grand jamais il ne sera avec moi…Je…Je suis pourtant prête à l’aimer.Que dis-je ? Je l'aime...Et vous le sentez non ? Je veux dire, enfin, vous vous rendez compte non ? A quel point je l'aime, a quel point je vous aime, vous et votre autre, votre double..."

Les larmes ruisselaient sur son visage si doux, elle ne se retenait pas, autant tout avouer, tout dire, tout…
Ses mots étaient si durs à prononcer, ponctuant ses phrases par des sanglots si douloureux et si triste à la fois.

"Je ne suis pas votre Vertiga et vous n’êtes pas mon Jason ! Et pourtant han…Je voudrais tellement l’être. Je…J’ai l’impression d’être chez moi ici…Je suis si bien au creux de vos bras."

Pourquoi les larmes ne cesse t elle pas de couler ainsi ? Pourquoi ? Pourquoi doit-elle paraitre aussi faible près de lui. Pourquoi le vrai Jason de sa réalité ne l’a-t-elle pas remarquer ?
Peut être n’est elle pas assez belle, ou qu’il se trouve trop âgée pour être avec une femme.
Et pourtant elle voudrait tellement rester près de lui, après tout être ici ne serait pas trop mal si ils ne peuvent pas rentrer dans leurs réalité non ?
Les réalités n’ont elle pas une once de ressemblance ? Alors pourquoi ? Pourquoi ne pas mourir dans la vrai et revenir dans la fausse ?
Rester là, près de lui. Elle se blottit contre lui avec la peur au ventre, celle de voir ce Jason là partir, quitté l’étreinte charnelle qui s’était formé, reprendre la chaleur qu’il lui donnait, reprendre le moment doux et intense qu’il s’était offert. Perdre une partie de son âme dans ce monde. Ses larmes tombèrent aux sols, ses yeux se fermèrent. Elle avait mal et pourtant une partie d’elle était si heureuse.

Arrivé au SGC : 07/03/2006

Il ne l’avait pas remarquée ? Il était aveugle ou tout bonnement stupide ? La liaison entre sa Vertiga et Jason s’était fait toute seule, à peine arrivée dans la base le courant était passé entre eux deux, et ils ne s’étaient plus quittés des yeux. Elle lui avait apporté le bonheur et la satisfaction totale qu’un homme puis recevoir d’une femme. Le moment le plus.. redouté avait été celui ou il avait dût inviter vertiga, et sa fille, Kamala Naidu à diner pour faire plus ample connaissance... Les deux femmes ayant un fort caractère, le ton était monté rapidement. La suite, Jason ne préférait plus y penser.
Elle avait l’air si triste que son Jason ne fasse pas attention à elle, il était apparement sur un vaisseau et ne revenait que rarement. Une relation à plusieurs années lumières l’un de l’autre était difficile... Finalement les réalités avaient beaucoup de différence. Jason n’aurait jamais accepté d’être affecté sur un BC-303, une ligne de défense planétaire ? Vous me direz, le SGC n’est guerre mieux, vu qu’il contrôle les voyages interplanétaires...

Elle prononça des paroles qui amenèrent Jason à la surface. Elle n’était pas sa Vertiga, et lui n’était pas son Jason. Elle voudrait l’être ? C’était impossible... Il fallait qu’elle reparte. Cela serait trop dur de rester en sa compagnie trop longtemps, si bon, si agréable, mais pourtant si dur... Il avait fini par faire le deuil de sa femme, et voila qu’une autre resurgit. Si elle devait rester, le choc serait trop dur pour Jason. Bien qu’il désirait plus que tout au monde se retrouver avec elle, cela ne serait pas possible, la douleur serait trop grande si il pensait à sa défunte épouse. Contre nature, et contre toute attente, Jason releva la tête. Ses traits se durcirent.

« Vertiga... Docteur Calvario écoutez moi. Vous devez repartir d’ou vous venez. Vous ne pourriez pas rester ici, même si vous le vouliez. Votre Jason vous remarquera tôt ou tard, et même si vous ne deviez pas repartir vous ne seriez jamais heureuse avec moi... Ne vous méprenez pas, je souhaiterais tellement finir mes vieux jours à vos côtés, mais le fait est que mes vieux jours ne viendront pas. Les Réplicateurs vont revenir, et le plan d’évacuation a déjà été lancé. Le peuple à découvert la vérité sur les aliens, sur l’espace, sur la porte. L’un de nos vaisseaux, le Dédalus s’est écrasé sur les côtes de la Floride après un affrontement de plusieurs heures contre les vaisseaux Goa’ulds contrôlés par les Réplicateurs... L’Odyssée et l’Olympius ayant détruit le reste de leur flotte, les Réplicateurs sont restés à l’écart quelque temps. Mais tout l’équipage du Dédalus, ainsi que plusieurs milliers de personnes ont été tués par l’explosion des réacteurs... Il y a eu divers accidents dans cette réalité, qui ont fait que nous en sommes arrivés là aujourd’hui... Voila pourquoi vous ne pouvez pas rester. Voir une autre Vertiga mourir serait trop dur, et j’en mourrais aussi... »

Ce qu’il venait de faire lui arrachait le cœur, mais c’était pour leur bien, surtout celui de Vertiga. La Terre, dans cette réalité du moins, n’était plus un endroit sur, seul l’Odyssé et l’Apollo défendaient la Terre à présent, le siège des Anciens de l’Antarctique avait été détruit. Les crabes pouvaient attaquer d’une minute à l’autre, et les Terriens ne résisteraient pas bien longtemps.
Il sera une ultime fois l’être le plus précieux à se yeux, se risquant un dernier baiser, avant de relâcher l’étreinte qui les liait depuis plusieurs minutes... La poitrine de Jason recommençait à lui faire mal, quelque chose bougeait... Son cœur rebattait. Pour la première fois depuis des mois, il se sentait libéré d’un fardeau si lourd qu’il avait faillit en mourir...

Arrivé au SGC : 16/04/2008

Elle l’avait bien cherché…Lorsqu’il monta le ton, lorsqu’il la regarda avec une telle froideur, les traits du visage de Jason Turner montraient une colère démesurée. La jeune femme comprenait parfaitement. Elle garda le visage rivée vers le sol, laissant ses larmes prendre le dessus sans rien dire.
Elle avait donné un coup de fouet a cette réalité, a sa réalité, à sa propre façon de voir et Jason venait de la secouer avec force, rien qu’avec des mots.
Vertiga repoussa son étreinte, se retirant de la chaleur de ses bras, elle leva son regard vers lui, plongeant ses yeux noir dans ceux du militaire.

"Je comprends…Je…"

Elle ne put tenir un instant de plus, se sentant fragile voir faible, ses jambes tremblait avec force comme si elle était devenue fiévreuse que son corps désiraient du repos, comme si elle ne tenait plus sur ses membres. La mythologue le regarda droit dans les yeux et sécha ses larmes d’un revers de la main.

"Je vous souhaite une bonne journée Général Turner ! Désolé de vous avoir dérangé dans votre fonction cela ne se reproduira plus ! D’ailleurs rien ne s’est produit. Au revoir !"

Le ton de la jeune femme fut d’une froideur qu’elle-même n’avait jamais connue, il avait touché un point sensible de la jeune femme, faisait résonné en elle une douleur atroce. Ses jambes, ses mains, tout son corps tremblait de douleur et de peur. Ses yeux brillaient de larmes et ses lèvres tremblées sous l’effet de ses propres paroles, les dires du Général résonnaient toujours dans sa tête comme un son assourdissant.
Vertiga plongea son regard une dernière fois dans les yeux de Jason, puis elle tourna les talons rapidement, ouvrant la porte avec force mais lorsque son corps franchisa la porte elle fondit en larmes, ses jambes la portèrent soudainement et elle se mit à courir passant devant les gardes qui étaient étonner de voir la jeune femme ainsi.
Fragilisé, la jeune femme descendit les marches, ses mains sur son visage, ses cheveux noir voler derrière elle. Où aller ? Elle n’en savait rien, mais elle s’en aller…Peut être qu’elle aller faire ce dessin et partir d’ici…Oui elle allait partir d’ici, quoi qu’il en coûte elle va dessiné la machine et ils partirons tous d’ici.