Quartiers d'Argostre.

Sujet: Quartiers d'Argostre. 20.02.08 19:44

Spoiler:

Les yeux se crispant, les soufflements réveillant les sens de l'ouïe, les articulations contractées et fébriles, il se réveillait. Emoustillé par la journée de la veille, dont les souvenirs avaient énormément de mal à venir s'ordonner dans sa tête. L'odeur de l'alcool et du tabac froid accroché à son corps, la sueur humaine odorante et malfaisante.
La chaleur de la pièce était étouffante, l'air n'était pas ou peu renouvelée provocant se réveille brutal et au combien difficile.
D'un mouvement brutal de la jambe et poussa la couverture à quelques mètres du lit, par mauvaiseté, humeur massacrante et à la fois de lendemain difficile. Les pupilles dilatées et les clignements des paupières rapides, il ne voyait rien. La chambre était plongée dans le noir, quelle heure était-il ? Quel jour étions nous ? Des questions sans réponse qui s'amoncelaient à cotés des souvenirs flous et obscurs de la veille.
La poussière s'écarta rapidement lorsqu'il posa le pied à terre, puis dans la foulé le deuxième. Il était à présent assis sur le bord du lit, la main sur le visage comme pour se débarbouiller psychologiquement.

*Drôle de soirée que voilà* se disait-il dans sa tête avec une légère ironie non sans sous entendus.

Il se mit debout, fébrilement et s'étira avec force et amplitude, laissant sortir un fort bâillement. Il avança machinalement vers la salle de bain, sans prendre le temps d'allumer la lumière, évoluant dans le noir il n'était pas agressé par cette brillance. Il poussa la poignée de la douche après avoir enlevé la totalité de ses vêtements et mit en marche le jet d'eau brulant qui vint percuter sa peau comme de minis piqures. Appuyé contre la parois carrelé avec ces deux mains en appuyé il se laissé aller et faisait le vide de son esprit.
Des remontées de Vodka, Rhum mélangés à du café et au gout de tabac se manifestaient de plus en plus. Apparemment la boisson avait du couler à flot hier soir, d'où les souvenirs plus que troubles du jeune homme.

*A quoi bon tout ceci, qu'est ce qui m'arrive en ce moment* rageait-il au plus profond de soi même.

Il resta un long moment sous le jet d'eau chaude et réfléchit à sa situation, à son avenir, à ses relations sentimentales et à son avenir dans le SGC et l'armée en général. Fatigué des combats, des moments douloureux qu'il a vécu ici et avant dans les missions qu'il exerçait pour le gouvernement français. Ce même État qui l'a transformé en machine de guerre, en un homme désintéressé de toutes choses et absent de quelconques sentiments possibles et imaginables.
Après une bonne demie heure, propre et sentant l'odeur fraiche du petit matin dans une vallée ayant était recouvert d'une rosée délicieuse, il revêtit son plus beau uniforme et retourna dans la pièce principale de ces quartiers.

Une lumière tamisé se fit perçante dans la pièce et on pouvait définir les traits de son visage facilement. Il se plaça devant le miroir et les traits de son visage se changèrent et son regard devint haineux et morose. Du tiroir disposé en dessous du miroir il sortit une lame, d'une longueur d'un demi sabre facile. Il se donna un coup bien placé près des poumons et s'étala à terre avec violence...