"Paroles d'un malheureux volontaire..." by moi et inspiré du texte de Robert Lamoureux: "L'éloge de la fatigue".


Vous me dites madame que je vais mal
Que je suis triste, que mon esprit est sale
Que je ne tire aucun avantage de ma vie
Vous me dites que ma façon d'être je l'ais mal choisis.
Qu'il y a d'autres chemins à emprunter,
Que mon mal être je peux et dois l'oublier.
Certes madame je ne vais pas bien
Et c'est encore si je me souviens
De ces pensées sombres et de ce noires idées
Qu'il y a quelques jours encore m'habitaient
Mon coeur alors battant à tout rompre
Quand je me réveillais la nuit dans l'ombre.
Sans conteste, je suis hanter par la douleur
Mon esprit s'épuisant un peu plus chaques heures
Voilà effectivement un ennui dont je me débarrasserais bien
Mais voyez vous, ce n'est pas tut ce qu'il y a dans mon chemin
S'il advenez qu'un jour vous marchiez sur mes pas
Et que vous puissiez voir ce qui se passe là-bas
Alors croyez madame qu'à ce moment vous comprendrez
Pourquoi mon état et mon bien être ne peuvent que se dégrader.
Il y a certain rôle qu'on ne choisit pas,
Des vies difficiles et compliquées dont on ne voudrait pas.
On nait, on vit et onmeurt la vie est faite ainsi,
Et même si mon destin n'est pas trés enviable ou jolie
Je suis forcé de m'en accomodé
Car si mon rôle alors je n'accomplissait
Qui sait ce quil pourrit advenir
De cette âme chagrine qui à perdu le rire
Du malheureux et malchanceux inconnu
Qui déjà dans sa vie et dans son coeur bien perdu,
Ne trouvait pas une âme compatissante,
Et dans la mesure du possible, réconfortante.
Oui, car voyez-vous madame, comme l'aurait dt l'autre,
Le malheur des uns fait le bonheur des autres.
Pour sûr je souffre, mais ma souffrance
Croyez-le, est pour mon prochain un chance.
L'occasion e se libérer de quelques démons,
Qui aurait finalement poussé la victime à la rédition.
Permettre à quelques âmes de retrouver la sérénité
Est une chose fort peu chére payé,
Pour ce que cela, au final, me coûte.
En plus, de cet éternel doute.
A propos de l'utilité de l'homme en général,
De sa raison d'être et de vivre et de son idéal...
Mon malheur, aussi navrant qu'il est ou pas,
En plus d'apporter pour les autres de la joie,
Me donne un sentiment de puissance et d'utilité,
Que sans cette souffrance je n'aurais jamais.
Alors voyez vous madame que votre compation,
Vos conseils, vos jugements ne sont pour moi qu'une pâle imitation...